Paroisse Saint-Étienne-du-Mont (Paris 1789)

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La paroisse Saint-Étienne-du-Mont, est l'une des 52 paroisses de Paris, à la fin de l'Ancien-Régime. Elle est rattachée à l'archiprêtré de Saint-Séverin, administré par le vicaire général responsable de l'archiprêtré. L'église du même nom, son siège pastoral, date du XVe siècle.

Le décret du 4 février 1791 [1] portant réorganisation des paroisses parisiennes, par réduction de leur nombre et modification de leurs territoires, dispose que l'église Saint-Étienne-du-Mont reste provisoirement siège de paroisse dans l'attente de l'achèvement de l'église Sainte-Geneviève futur siège de la paroisse Sainte-Geneviève. L'église Sainte-Geneviève n'étant finalement pas consacrée et devenant le Panthéon français, l'église Saint-Étienne-du-Mont reste définitivement siège de la paroisse qui continue à porter son nom.

Siège et territoire

A la fin du XVIIIe siècle le siège de la paroisse est situé à l'église Saint-Étienne-du-Mont, n°5 (Royal), place et carré Sainte-Geneviève (Section du Panthéon).

Son territoire polygonal en forme générale de triangle pointé vers l'Est, s'étend alors de la Seine, au Nord, aux rues des Postes et Copeau au Sud, et de plusieurs petites rues et un segment de la rue Saint-Jacques à l'Ouest jusqu'à diverses parcelles enclavées proches de la rue Saint-Victor à l'Est. Il faut y ajouter des parties éparses, l'une enclavée dans la paroisse Saint-Séverin, de part et d'autre de la rue des Mathurins, l'autre hors les murs, au Sud-Ouest de Paris, entre la grande rue de Vaugirard, le chemin d'Issy, le boulevard Neuf et la route d'Orléans. Il faut retrancher du polygone le territoire de la paroisse Saint-Hilaire.

Plan de la paroisse Saint-Étienne-du-Mont (Paris) en 1786. Fonds de Carte Junié. Agrandir le plan
Saint-Étienne-du-Mont, territoire de février 1791


La refonte du 4 février 1791 reconfigure les limites du territoire de Saint-Étienne-du-Mont en y incorporant ceux de la paroisse Saint-Benoit, de la paroisse Saint-Hilaire et de St Jean-de-Latran, supprimées plus des parties démembrées des paroisses voisines, Saint-Médard, Saint-Nicolas-du-Chardonnet, Saint-Séverin et Saint-Sulpice, et en excluant d'autres parcelles comme celles, au Sud, abritant les séminaires des Anglais et du Saint-Esprit, nationalisés et les terrains au-delà du boulevard Neuf (aujourd'hui avenue du Montparnasse).

Le nouveau territoire de cette paroisse, à partir du 4 février 1791, est donc limité, en partant de l'intersection rue de la Harpe-rue des Mathurins, par la rue des Mathurins, à droite ; la rue Saint-Jacques, à droite, jusqu'à la rue des Noyers ; la rue des Noyers puis celle de la Montagne-Sainte-Geneviève, à droite, jusqu'à la rue Traversière ; la rue Traversière puis la rue d'Arras, à droite jusqu'à la rue Saint-Victor ; la rue Saint-Victor puis la rue des Fossés-Saint-Victor, à droite, jusqu'à la rue Mouffetard ; la rue Mouffetard, à droite, jusqu'à la rue du Pot-de-Fer, puis cette dernière et ensuite les rues des Fossés-Saint-Jacques, Saint-Thomas, d'Enfer, de la Harpe, à droite, jusqu'à la rue des Mathurins.

Population

La paroisse compte 36 000 communiants en 1789 [2].

Notes et références

En plus des sources spécifiques ci-dessous, les informations générales de cette page sont extraites des Sources & Références (Paris 1780-1810)

  1. A. P., t. 22, p. 739 et suiv.. Lire en ligne.
  2. Abbé Delarc, L'église, t. 1, p. 18. (Voir, sur archive.org, le tome 1, le tome 2, le tome 3).