Rue Saint-Honoré - Parcelle n°406 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période)	Terrier (avant 1780)	Royal (1780-1791)	Sectionnaire (1791-1805)	Empire (depuis 1806)	Actuel
Numéro	n°9	n°374	n° 45	n°406	N.S.
Rattachement	Terrier de l'Archevêché	Paroisse Saint-Roch	Section Place-Vendôme	1er Arrondissement (ancien)	1er Arrondissement

Correspondance des numéros

• Identité de configuration de la parcelle terrier n°9 et de la parcelle n°406 (Empire).

Caractéristiques

Cette maison a été démolie pour permettre le percement de la rue Richepance en 1807

Propriétaire(s) avant 1789

Oré, Melle propriétaire de la parcelle n°9 (s.d.) (Terrier, t. II/1, p. 132).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié

Propriétaires à partir de 1810

Rue Richepance, domaine public de la Ville de Paris.

Occupants

• Brissault, Adrien-Jacques-François, homme de loi, banquier, n°374 (Royal) (1791).

Électeur du Département, 43 ans, n°374 (Royal), (Al. National, 1793-an II, p. 348), commandant en chef, Garde nationale, Section des Piques (Al. National, an II, p. 419 ; an III, p. 424).

« Brissault, banquier, n°374, vis-à-vis la r. S. Florentin, reçoit les souscriptions pour Tableaux de la Révolution Française, collection de 48 gravures, imprimées sur vélin » (Journal de Paris, 10 juin 1791, Supplément n° 68, p. iii).

Brissault de la Charprais vend un contrat de 800 livres de rente, au principal de 16 000 livres due sur une maison située r. Saint-Honoré vis-à-vis de l'Arbre-Sec. (Affiches, 30 juin 1793, p. 2748).
« Augustin Briffault baptisé à la Conception le 18 janvier 1795 [13 nivôse an 3], fils d’Adrien-Jacques-François Briffault, ci-devant homme de loi, à présent employé à la commission des armes et son épouse Thérèse-Sophie Marchand, parrain Jacob-Joseph de Mazé (?), marraine Marie-Sophie Briffault, sa sœur » (AH Arch. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p.1).

• Hénin, Secrétaire du conseil d’État et du cabinet du roi, , n°374 (Royal) (1788), membre de l'Académie des Belles Lettres « vis-à-vis de la r. St Florentin », s. n° (Al. Royal, 1790, p. 495).

Plusieurs membres de la famille Hénin occupent des charges à la Cour, comme Joseph-Claude-Justin, conseiller du Roi, doyen des maîtres d'hôtel, demeurant r. et porte St Jacques, Marie-Jean-Baptiste-Claude, et Joseph-Claude, conseillers du roi, maîtres ordinaires en la chambre des comptes. (AN ET-XVII-1052, Notoriété, 11 août 1790, f°164-165). Le patronyme Hénin ne figure pas dans la liste alphabétique des membres de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Site internet de l'Académie Consulter la liste des membres depuis l'origine).

• Lherminier, commandant en second de la Garde nationale, section des Piques, domicilié, pour raison administrative, chez Brissauville [Brissaut], commandant, au n°374 (Royal) (Al. National, an III, p. 424).

Lherminier, éperonnier, demeure rue Saint-Honoré n°64 (Place-Vendôme).

Résidents

• Derazey, Jean-Joseph-Eustache, administrateur du département, député de l'Indre, membre de la Convention Nationale, il réside initialement n°450 rue de Rohan, vraisemblablement à l'hôtel d'Estaing (12-92, 4-93), puis exclu après les événements du 31 mai-2 juin 1793, il est arrêté à sa résidence au n°374 (Royal), 45 (Tuileries) (1). Réintégré, il réside encore à cette même adresse à la fin de la législature où on le trouve pendant la législature suivante comme membre du Conseil des Cinq-Cents (12-94, 4-96, 12-98).

(1) Adresse indiquée à l'officier de police lors de l'arrestation de Derazey le 7 octobre 1793, confirmée lors de la demande de levée des scellés le 6 messidor an II puis de remboursement des frais de loyer selon quittance par Marie-Jeanne d'Arc, vve de François Maccart; premier commis des domaines nationaux. Bail de l'appartement du 20 septembre 1792. L'appartement est en fait une chambre au rez-de-chaussée situé au fond de la cour. (Tuetey, Répertoire, t. 9, p. 18).

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest	Cette parcelle	Parcelle contigüe vers l'Est
n°408 (Empire)	n°406 (Empire)	Rue Richepance → n°404 (Empire)
	Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°379 (Empire)	Rue Saint-Florentin	n°377 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}