« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°315 (Empire) » : différence entre les versions

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* '''Rendu''', Louis-Athanase, notaire, succ. de Lalleman jeune, n°315 (Empire) (An XII, 1805), jurisconsulte et défenseur auprès des Tribunaux, puis déménage dans l'immeuble voisin au n°317 (Empire).
* '''Rendu''', Louis-Athanase, notaire, succ. de Lalleman jeune, n°315 (Empire) (An XII, 1805), jurisconsulte et défenseur auprès des Tribunaux, puis déménage dans l'immeuble voisin au n°317 (Empire).


Athanase Rendu (Étrépagny (Eure), 1777 - Ennery (Val d'Oise), 1861), fils aîné de Sébastien-Louis Rendu, et de Marie-Jeanne Gillet, chassé de l'École Polytechnique en 1796 pour refus de prêter serment de haine à la royauté, devient notaire par le rachat en octobre 1803 de l'étude CXVIII, charge de Bevière et Lalleman jeune, rue Saint-Honoré vis-à-vis de celle de la Sourdière. (''Al. National'', an XII, p. 639), cédée en mai 1815 (AN, Référentiel producteurs, FRAN_NP_010648 ; M.-A. Rendu, op. cit.). Membre du conseil d'administration de l'Institut des Aveugles et Sourds-Muets (Al. Imp., 1807, p.778), devient procureur à la Cour des Comptes, conseiller général de Seine-et-Oise (Geneanet, ''Bruno Domange'').
<small>Athanase Rendu (Étrépagny (Eure), 1777 - Ennery (Val d'Oise), 1861), fils aîné de Sébastien-Louis Rendu, et de Marie-Jeanne Gillet, chassé de l'École Polytechnique en 1796 pour refus de prêter serment de haine à la royauté, devient notaire par le rachat en octobre 1803 de l'étude CXVIII, charge de Bevière et Lalleman jeune, rue Saint-Honoré vis-à-vis de celle de la Sourdière. (''Al. National'', an XII, p. 639), cédée en mai 1815 (AN, ''Référentiel producteurs'', FRAN_NP_010648 ; M.-A. Rendu, op. cit.). Membre du conseil d'administration de l'Institut des Aveugles et Sourds-Muets (Al. Impérial, 1807, p.778), devient procureur à la Cour des Comptes, conseiller général de Seine-et-Oise (Geneanet, ''Bruno Domange'').</small>
 
* '''Rendu de Saint-Alban''', M. n°474 (Royal) (1791).
* '''Rendu de Saint-Alban''', M. n°474 (Royal) (1791).
* '''Rendu de Saint-André''', M. n°474 (Royal) (1791).
* '''Rendu de Saint-André''', M. n°474 (Royal) (1791).

Version du 22 janvier 2020 à 17:14

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°293 n°474 n°82-85 n°315 n°203
Rattachement Terrier de la censive du Roi [1] Paroisse Saint-Roch Section Tuileries 1er Arrondissement (ancien) [2] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Caractéristiques

« Bien patrimonial. Adjudication du 29 messidor an 8, sur l'enchère de 55,000 fr. à l'audience des criées du département de la Seine, séant au Palais de Justice ; sur publications volontaires, d'une maison située à Paris, rue Honoré, n°84 et 85, près celle de la Convention, vis-à-vis celle de la Sourdière, division des Tuileries. Cette Maison a son entrée par une porte cochère ; elle consiste en un corps de bâtiment de trois travées de profondeur, éclairé de quatre croisées sur la rue ; il est élevé d'un rez-de-chaussée, au-dessus d'un étage de caves, de trois étages carrés et d'un quatrième dans le comble. Ensuite, petite cour ; en aile à gauche d'icelle est une cage en charpente et maçonnerie, renfermant l'escalier à l'usage du corps de logis ci-dessus A droite de la dite cour, un petit bâtiment élevé d'un étage ; au fond d'icelle, logement servant au portier, élevé d'un rez-de-chaussée avec comble au-dessus.
A la suite du passage de porte cochère est une seconde cour ; en aile à gauche, un bâtiment élevé d'un rez-de-chaussée, de deux étages carrés, grenier au-dessus. Au fond est un petit corps de logis, simple en profondeur, de deux croisées de face, élevé d'un rez-de-chaussée de deux étages carrés, et d'un troisième sous le comble.
Troisième cour ; en aile à gauche est un bâtiment simple en profondeur, de quatre croisées de face, élevé de deux étages carrés et d'un troisième dans le comble ; ensuite un autre bâtiment de trois croisées de face, élevé d'un rez-de-chaussée, au-dessus d'un étage de caves, d'un premier étage carré, d'un second étage en mansarde et grenier au-dessus.
En retour, au fond de la dite troisième cour dans laquelle est un puits, est un autre bâtiment d'une croisée de face, élevé d'un rez-de-chaussée et de deux étages ; et par continuation une petite pièce à usage de cuisine, terminée par un comble en appentis. Enfin, en aile droite de la dite troisième cour, est un bâtiment simple élevé d'un rez-de-chaussée à usage de remise pour voitures, un étage en mansarde avec pointe de grenier, deux hangars servant d'atelier pour un menuisier.
Le tout contenant 178 toises, un dix-huitième, de superficie. Ladite maison et ses dépendances sont louées par bail principal 5400 f. et par un autre bail en anticipation 6400 f. S'adresser pour voir ladite maison au portier. » (Journal du Palais de Justice, n°148, 25 messidor an VIII, p.8).

Cetete maison XVIIIe conservée se situe aujourd'hui sur la parcelle cadastrée AY 109.

Propriétaire(s) avant 1789

  • Lescot, Melle (1688)

« 293 Maison à porte cochère appartenant à la demoiselle Lescot.
Déclaration...le 17 mai 1688 ... » (AN, Q1 1099-3 f°37 v°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl.5, f°23).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

  • Martin, Louis-Émile (AN, F/31/7/169).

Occupants

  • Anonyme, menuisier, n°84 (Tuileries) (1794, an VIII).

Vente, après cessation de commerce, r. Honoré, n°84, vis-à-vis la r. de la Sourdière… de Commodes, table etc, Diligence à la moderne, berlines div. parties de sellerie et de bois d'acajou, outils de menuisier et de charron (Affiches, 17 vendémiaire an III [8 octobre 1794], p. 237 ).
Atelier de menuisier cité dans l'annonce de vente du 25 messidor an VIII (voir "Caractéristiques" ci-dessus).

  • Bastard, principal clerc de Me Castel (1793).

Cité avec Me Castel comme référents dans l'annonce d'une maison à vendre rue d'Hauteville (Affiches, 2 juillet 1793, p. 2815-2816).

  • Castel, Jean-Guillaume, notaire, n°474 (Royal) (1788, 1791) (et Lesclapart 1787) au N° 471 (Royal) (Prévost, 1788), "en face de Saint-Roch", s.n°(Hénard ), n°82 (Tuileries) (1793, an III).

J.-G. Castel, succ. de Sébastien-Louis Rendu, tient l'étude notariale LXXIX du 15 juillet 1786 au 2 décembre 1797. Il a pour succ. V. Dunays. (AN, Référentiel producteur, Notice FRAN_NP_012646).
Castel s'annonce courtier du placement de 50 000 livres pour 1 ou 2 ans avec privilège sur des maisons (Affiches, 21 juillet 1790, p. 2146). Il propose à la vente une maison r. de Grenelle (Affiches, 29 juillet 1790, p. 2262).
Castel, notaire, s.n°, (enregistré n°331, Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
Castel cité au n°82 (Tuileries) (Affiches, 19 janvier 1793, p. 276 ; Affiches, 2 juillet 1793, p. 2815-2816). En octobre 1793 Castel rédige l'acte de mariage de Chabot, député à la Convention Nationale (Dictionnaire Législatif, p. 132).
« Le cit. Castel, n°82 [Tuil.], annonce qu'il a repris ses fonctions le 29 vendémiaire dernier. » (Affiches, 5 brumaire an III [26 octobre 1794], p. 507).
Note : La loi du 6 octobre 1791 supprime la vénalité et l'hérédité des offices de notaires qui sont remplacés par des notaires publics. Les anciens notaires peuvent reprendre leurs fonctions conformément à la loi du 18 vendémiaire et à l'arrêté du département du département du 21. (L. Gagneraux, Commentaire de la loi du 25 ventôse an XI (16 mars 1803). Organisation du notariat, Paris, 1834, p. 32).
Castel héberge ses clercs en 1793, Bastard, principal clerc, Ringuenaire, second clerc.

  • Gillet, M., n°474 (Royal) (1791).

Note : Il s'agit vraisemblablement de Gillet, avocat, s. n°, ("citoyen actif" n°96 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).

  • Gillet, Marie-Jeanne, épouse de Sébastien Rendu.

Marie-Jeanne Gillet (1747-1823), seconde épouse de Sébastien-Louis Rendu, le frère de Louis-Armand Rendu de Saint-Aubin est mère de 7 enfants dont Louis-Athanase Rendu.

  • Husson, tourneur, n°84 (Tuileries) (1798).
  • Jacquemart de la Terrière, procureur à Nogent-en-Verdisson, n°474 (Royal) (1788).

Thomas Jacquemart de la Terrière décédé n°32 r. Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (AN, MC/RE/XXI/11, Minutes et répertoires du notaire P. TISSANDIER, vendémiaire an VII 1799 - décembre 1809), membre de la famille Jacquemart de la Terrière, connue à Nogent-sur-Vernisson (Loiret) au XVIIIe siècle dont Françoise-Jeanne (1717-1788). (C. Protot, « Notes sur la Révolution française, le Directoire et le Consulat », Bulletin de la Société d'émulation de la société de l'arrondissement de Montargis, 3è série, n°117, décembre 2001, p. 42, Gallica ; Geneanet, François Petit).
Il est propriétaire avec son épouse Marguerite Vauquoy, en 1781, de la parcelle n°80 (Ter. Arch., t. II/1, p. 174), [n°277-278 (Royal), n°1451-1453 (Butte), n°94 (Empire)] .

  • Laborie, M. Particulier, n°315 (Empire) (1805).
  • Lesaire, receveur des rentes, n°315 (Empire) (1805).
  • Martin, commissionnaire de marchandises, n°82 (Tuileries) (1798).
  • Martin, architecte, n°315 (Empire) (1805).
  • Pavée de Provenchères, Guillaume, trésorier royal s. N° (Hénard).

Guillaume Pavée, seigneur de Provenchères et Vendeuvre, époux de Pétronille Davignon, père de Jean-Baptiste Gabriel de Vendeuvre (1752-?), Pétronille Pavée de Provenchères (Paris, 1762 – Bayeux, 1826) et de Gabriel-Guillaume Pavée de Vendeuvre (Paris, 1779 - Troyes, 1870) (Geneanet, Pierfit) (A. Révérend, Armorial du Premier Empire, vol. 4, p. 16-17 ; archives.org).

  • Prévost, M., n°82 (Tuileries) (1798).
  • Quesnel, jurisconsulte et défenseur auprès des tribunaux, n°315 (Empire) (1805, 1807).
  • Rendu, Sébastien-Louis, notaire au Châtelet, n°474 (Royal) (1788), n°82 (Tuileries) (an II, an IV).

Sébastien-Louis Rendu, dit Sébastien III (1730-1797) tient la charge notariale LXXIX le 26 septembre 1767 (AN, Référentiel producteur, Notice FRAN_NP_010649). Il épouse la même année Marie-Anne BOURDIN (? - 1768), dont un fils né en 1768. Il se remarie en 1769 avec Marie-Jeanne Gillet puis cède sa charge le 14 juillet 1786 à Me Castel. Influencé par les nouveaux courants de pensée du siècle il publie en 1789 un livret d'une quinzaine de pages : Devoir du Roi, devoirs des sujets, dans lequel il réclame un changement radical des mœurs et du système politique. (M.-A. Rendu, Les Rendu, ou comment accéder à la bourgeoisie, Paris, Ed. Christian, 1989, p. 46-48).
Rendu, ancien notaire, s. n°, ("citoyen actif" n°485 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
« Rendu, ancien notaire, curateur du Bureau de Bienfaisance, section des Tuileries, n°82 (Tuil) (Al. National, an II p. 474 ; an IV, p. 439).

  • Rendu, veuve, n°82 (Tuileries) (1799) [née Gillet, Marie-Jeanne].
  • Rendu, Louis-Athanase, notaire, succ. de Lalleman jeune, n°315 (Empire) (An XII, 1805), jurisconsulte et défenseur auprès des Tribunaux, puis déménage dans l'immeuble voisin au n°317 (Empire).

Athanase Rendu (Étrépagny (Eure), 1777 - Ennery (Val d'Oise), 1861), fils aîné de Sébastien-Louis Rendu, et de Marie-Jeanne Gillet, chassé de l'École Polytechnique en 1796 pour refus de prêter serment de haine à la royauté, devient notaire par le rachat en octobre 1803 de l'étude CXVIII, charge de Bevière et Lalleman jeune, rue Saint-Honoré vis-à-vis de celle de la Sourdière. (Al. National, an XII, p. 639), cédée en mai 1815 (AN, Référentiel producteurs, FRAN_NP_010648 ; M.-A. Rendu, op. cit.). Membre du conseil d'administration de l'Institut des Aveugles et Sourds-Muets (Al. Impérial, 1807, p.778), devient procureur à la Cour des Comptes, conseiller général de Seine-et-Oise (Geneanet, Bruno Domange).

  • Rendu de Saint-Alban, M. n°474 (Royal) (1791).
  • Rendu de Saint-André, M. n°474 (Royal) (1791).
  • Rendu de Saint-Aubin,Armand-Sébastien, conseiller à l'élection de Paris n°474 (Royal) (1788).

Louis Armand-Sébastien Rendu de Saint-Aubin (Clermont en Beauvaisis, 1735 – Paris, 1804), veuf depuis 1767, vit avec ses enfants dans le même hôtel particulier que son frère Sébastien-Louis Rendu, sa belle-sœur Marie-Jeanne Gillet, et leurs enfants. Il est vraisemblablement le père de Rendu de Saint-Alban et Rendu de Saint-André, (non identifiés dans Généanet, arbre Rendu).

  • Rey, agent d'affaires, n°315 (Empire) (1805).
  • Ringuenaire, second clerc de Me Castel, chez le notaire, s.n° (1793).

Arrêté du Comité de Sûreté Générale portant que Raguenaire lui sera amené par la gendarmerie nationale. (Tuetey, Répertoire, t. 9, p. 248).

  • Roussel, M., n°474 (Royal) (1791), n°82 (Tuileries) (1790).

Roussel, citoyen, n°82, ("citoyen actif" n°732 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).

  • Sponville, marchand de vin, n°84 (Tuileries) (s. d., ca 1795).

« Cristaux, porcelaine, magasin de vins, fayences, glaces, le Cen SPONVILLE a l'honneur de prévenir les amateurs de bon vin et les personnes qui l'honorent de leur confiance qu'il vient de transporter son établissement de la rue Neuve-Saint-Paul, n° 5, dans la rue Saint-Honoré, n° 84 [Tuil.], en face de la rue de la Sourdière, où il continue d'envoyer en ville, franco de port des vins fins par paniers de 10 bouteilles assorties au gré des consommateurs… » (Carte, s. d. (ca 1795), BHVP, Ephémères).

  • Varigny (Digoin de), le jeune, Jacques-Henry, chef de bureau Compagnie des Indes, n°474 (Royal) (1788).

Jacques-Henri Digoin de Varigny (Paris, 1757- ?), fils d'Henry-François Digoin de Varigny et de Marie-Reine Auger, époux en 1789 à Versailles de Jeanne-Hélène Clausse, et caissier à la Caisse d'Escompte après la Révolution. (Geneanet, Pierre de Laubier). Intermédiaire pour une femme d'Alençon, qui cherche une place de cuisinière-gouvernante. (Affiches, 12 septembre 1793, p. 3832).
Bénéficiaire en 1786 d'une pension sur le Trésor royal par réversion en cas de décès de son père pour un montant de 500 liv. » (État des Pensions, 1791, p. 404).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°308 (Empire) Rue de la Sourdière
n°306 (Empire)
n°304 (Empire)
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°317 (Empire)
n°315 (Type Empire)
n°313 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
  2. 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.