« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°333 (Empire) » : différence entre les versions
Ligne 19 : | Ligne 19 : | ||
'''HÔTEL D'ARMENONVILLE PUIS DE JONZAC''' | '''HÔTEL D'ARMENONVILLE PUIS DE JONZAC''' | ||
La grande parcelle n°280 (terrier) sur laquelle est édifié l'Hôtel d'Armenonville à la fin du XVIIe siècle évolue vraisemblablement deux fois par la suite comme on peut le déduire d'une part de la comparaison des plans du terrier (1700), Delagrive (1728), Verniquet 1793 et Vasserot (ca 1820), d'autre part des numérotations successives de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles : | |||
* Adjonction de la parcelle n°281 (terrier) à la parcelle n°280 (terrier) vraisemblablement par le président Hesnault après son acquisition de l'ancien Hôtel d'Armenonville en 1741 | |||
* Découpage en trois propriétés distinctes sous l'Empire pour former les n°329, 331, 333 Empire) signalés sur laplan Vasserot-Bellanger de 1820. | |||
La maison n°217 actuelle se trouve sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AY 48. | |||
==Propriétaire(s) avant 1789== | ==Propriétaire(s) avant 1789== |
Version du 30 janvier 2020 à 20:40
__SHOWFACTBOX__
Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Avertissement : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, du fait de l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), des allotissements des biens nationaux et des destructions consécutives, l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne doit être envisagé que comme une hypothèse.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
---|---|---|---|---|---|
Numéro | n°280 | n°452 | n°67 | n°333 | n°217 |
Rattachement | Terrier de la censive du Roi [1] | Paroisse Saint-Roch | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
Caractéristiques
HÔTEL D'ARMENONVILLE PUIS DE JONZAC
La grande parcelle n°280 (terrier) sur laquelle est édifié l'Hôtel d'Armenonville à la fin du XVIIe siècle évolue vraisemblablement deux fois par la suite comme on peut le déduire d'une part de la comparaison des plans du terrier (1700), Delagrive (1728), Verniquet 1793 et Vasserot (ca 1820), d'autre part des numérotations successives de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles :
- Adjonction de la parcelle n°281 (terrier) à la parcelle n°280 (terrier) vraisemblablement par le président Hesnault après son acquisition de l'ancien Hôtel d'Armenonville en 1741
- Découpage en trois propriétés distinctes sous l'Empire pour former les n°329, 331, 333 Empire) signalés sur laplan Vasserot-Bellanger de 1820.
La maison n°217 actuelle se trouve sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AY 48.
Propriétaire(s) avant 1789
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Propriétaires à partir de 1810
Occupants
La correspondance des numéros successifs est partiellement prouvée, mais on ignore l'affectation des numéros à l'un ou l'autre des bâtiments de l'hôtel d'Armenonville puis de Jonzac. La présence des occupants ci-dessous dans cette parcelle est susceptible de rectification.
- Arnoult, juré-crieur, n°452 (Royal) ((Al. Royal, 1790, p. 625).
- Bergier, député du commerce de Bordeaux, n°452 (Royal) (Lesclapart 1787) (et 1790) (1791).
- Bréquigny (Feudrix de), Louis-Georges, de l'Académie française, n°452 (Royal) (Lesclapart 1787), s. n° « près les Jacobins », « vis-à-vis les Jacobins », (Al. R., 1790, p. 483, 490, 493). (1791).
Louis-Georges Feudrix de Bréquigny, (1714-1795), époux de Charlotte Malet de Graville (1714-1749), père de Charlotte Feudrix de Bréquigny (1735-1807). Historien et érudit, admis à l’Académie des Inscriptions en 1759, nommé en 1772 à l'Académie Française. Envoyé à Londres pour recueillir les documents officiels relatifs à l'histoire de France il en rapporte 12 000 copies de pièces qui forment 107 volumes à la Bibliothèque nationale. Il assiste à la dernière séance de l'Académie le 5 août 1793, immédiatement avant sa dissolution par la Convention (Voir Notice Académie Française ; Notice BNF).
- Charier, commissionnaire de marchandises, n°67 (Tuileries) (1798).
- Debon, Mme, n°333 (Empire) (1807).
- Dubocage, M., n°452 (Royal) (1791), n°67 (Tuileries) (1799).
- Legneu, ébéniste, n°452 (Royal) (1788).
- Michaux, M. et son épouse, n°452 (Royal) (Prévost, 1788).
- Morbec, Mme, n°452 (Royal) (1791).
- Thierrion, commissaire au Châtelet, n°452 (Royal) (1788)
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
---|---|---|
Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.