Rue Saint-Honoré - Parcelle n°356 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°12 de la place Vendôme (Terrier Archevêché) forme l'angle avec la rue Saint-Honoré.

Type Royal (1780-1791)

n°333.

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°101 (Pl. Vend.).

Type Empire (depuis 1806)

n°356. 1er Arrdt ; 3ème Quartier, Place-Vendôme ; Ilot 1 (AN, F/31/74/25). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°358. Parcelle cadastrale BD 14. L'immeuble du XVIIIe siècle est conservé.

Caractéristiques

A LOUER dans la même maison : « Boutique propre pour un traiteur-retaurateur ou Md de vin, avec entresol de 5 pièces de plain-pied, orné de gl. Dont une pièce formant beau salon avec poële à colonnes. Prés. R. S. Honoré, au coin de la Place des Piques, s'adresser au portier. » « Joli appartement en belle vue de 5 pièces de plain-pied, orné de gl. boiseries, parquets, armoires avec chambres de domestiques, greniers et caves. » (Affiches, 12 janvier 1793, p. 162)

Propriétaire(s) avant 1789

Bataille, propriétaire avant 1789, parcelle n° 12 de la place Vendôme (Ter. Ar., pl. 11).

Propriétaires à partir de 1810

Bataille-Monnal, parcelle d'angle au n°1 place Vendôme et au n°356 (Empire) rue Saint-Honoré. (AN, F31 7/369).

Occupants

• Berly, Restaurateur-Traiteur (1803-1806) (Al. Gourmand, 1803, p.168-169).

« M. Berly, tout à la fois restaurateur et limonadier, a joui d'une grande réputation et vit encore sur elle. Ses montres sont apéritives. Son local un des plus beaux de Paris. Sa bourgeoise, élégante et jolie ; mais sa salle nous parait un peu déserte. En général nous n'aimons pas que l'on pratique deux professions. » (Al. Gourmand, 1803, p.168-169).

• Gauthier, Md de vin (1806).

Notes et références

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