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| == L’enclos de Saint Jean de Latran 1780-1858 ==
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| Avec deux plans hors-texte de l’enclos vers 1750 et vers 1820.
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| Saint Jean de Latran peut être pensé comme une monade dans laquelle se reflète l'ensemble de la société française, et parisienne, avec ses tensions, ses contradictions, ses différentes formes de stratification.
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| C'est l'histoire de la morphogenèse d'un espace qui met en lumière l'ensemble des forces sociales, politiques, économiques qui jouent au cours de la période extrêmement complexe qui va de la Révolution jusqu'au Second Empire.
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| == Prologue ==
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| Ancienne commanderie des Templiers et de l'ordre de Malte, Saint Jean de Latran est avant tout un enclos parisien qui héberge, depuis toujours, une microsociété installée dans un espace qui est, lui aussi, une sorte de ville en miniature. Il y a une église avec son cimetière, une série de demeures de trois à cinq étages, organisées autour d'une série de cours de tailles différentes et reliées par plusieurs passages.
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| Les sources du baillage, conservées aux Archives Nationales, permettent de reconstituer très précisément cette complexe structure telle qu’elle se présentait à la veille de la Révolution. Un plan très détaillé de la censive, restitue l’emprise de chaque bâtiment, cour et passage, en nous renseignant en même temps sur leurs nature, fonction et statut (église, chapelle, sacristie, cour et jardin du commandeur, bâtiments des religieux, de Mlle Arquet, de Monsieur le Curé, de M. La Roche Brochard, etc.). Des levés tout aussi détaillés nous montrent que, dans cet espace relativement limité, se dressent des immeubles de quatre à cinq étages, solides et aux façades régulières.
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| A l’époque, l’enclos reste encore l’un des nombreux espaces privilégiés encore présents dans ville. 1 Même si totalement enkysté dans le tissu de l’îlot 19 du quartier Saint Jacques, l’enclos possédait donc un statut qui le mettait en dehors de la juridiction de la ville et de la royauté. Ceci signifiait avant tout que les finances et la justice étaient gérées localement par le grand Bailly de la Morée, commandant de Saint-Jean de Latran et haut responsable des lieux. Tous les lundi, le Bailly officiait une forme de justice qui apparaît comme l’exacte anticipation de la justice de paix créée à la Révolution. Dans les registres fidèlement entretenus, on voit donc défiler les affaires qui concernaient l’enclos au cours des dix dernières années d’Ancien Régime : la gestion des biens, l’émission d’ordonnances sur l’ordre public, la convocation des conseils de famille, l’imposition de peines ou amendes.
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| Et ceci signifiait aussi que l’enclos offrait aux artisans la possibilité de travailler pour leur compte en dehors des rigides contrôles des corporations. Les premières transcriptions de ces registres nous montrent une foule d’artisans qui défilent au cours de ces séances : des cordonniers, mais aussi des bonnetier, des menuisiers, puis encore un chaudronnier, un horloger, un faiseur dePrologue peignes, un ébéniste, un perruquier, un planeur de cuivre, un lapidaire, un confiseur et, bien sur, un marchand de vin et autres cabaretiers (pour le moment moins définis).
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| De cette foule émergent des personnages savoureux. Le portier de l’enclos, qui a le droit de prélever la valeur d’une bouche de bois sur tous les transports qui rentrent ou sortent, le cordonnier Truchard et sa femme, qui ont obtenu la gestion de la location des chaises de l’église, puis tous ceux et celles qui sont punis pour le fait de « s’attrouper dans les cours de l’Enclos et d’y chanter des chansons à heure indue », etc.
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| Toujours à partir de ces documents on parvient aussi à observer la forte structuration de cette micro-société. Elle semble passer avant tout par les rapports de travail. Dans ses ordonnances, le Bailly, rappelle aux pères et mères, aux maîtres et aux maîtresses qu’ilsPrologue sont tenus responsables de la conduites de « leurs enfants, compagnons apprentis et domestiques ». Car il semblerait que derniers avaient l’habitude d’envahir cours et jardins, pour jouer, faire la fête, ou autre… Elle passe aussi par la gestion toujours active de la hiérarchie de l’ordre. La figure du Bailly, centrale mais encore à reconstituer, nous amènera aussi à enquêter sur ses adjoints : le secrétaire mais aussi, on l’espère, les autres responsables..
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| == De la Révolution à la Restauration ==
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| La vente des biens nationaux et la grande spéculation
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| La révolution éclate. L’Assemblée nationale décrète la confiscation des biens de l’église (novembre 1789) et de la Couronne (mai 1790). L’ordre de Malte et l’enclos semblent, pour le moment pouvoir être épargnés. Mais ce n’est qu’on court répit car ils seront nationalisé au cours de l’année 1792, avec les biens des écoles, collèges et des jésuites.
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| Comme ailleurs dans la ville, on se tiraille autour de immeubles et ses parcelles tout juste libérés. Quelques artisans s’inscrivent dans la liste des personnes qui souhaitent acquérir un immeuble. Ils sont, pour la plupart, de l’enclos et du quartier. Et, au cours d’une première vente, deux lots sont adjugés à des particuliers, mais le gros des bâtiments l’enclos sera raflé par un groupe de spéculateurs réunis sous l'enseigne de la Caisse des Rentiers.
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| La physionomie de cet organisme est plus qu'intéressante. Créé en Germinal an V avec l'aide des fonds de la mi-tontine dizainaire, une précédente et analogue opération financière, la Caisse des Rentiers proposait de réunir les assignats des petits et moyens porteurs pour le faire fructifier par l'acquisition de biens immobiliers et par des placements analogues. En échange des assignats qui perdaient chaque jour de valeur, chaque adhérents était assuré de récupérer immédiatement le 50 % de son capital initial ou de le transformer directement en biens immeubles acquis sur les ventes nationales.
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| A la tête de ces opérations, une petite équipe de personnages à la saveur fortement balzacienne : deux administrateurs, Ambroise Henry Arnould et Jean Frédéric Gabiou, un directeur général, Edmé Tiron, et un secrétaire général chef de bureau, Arnould le jeune, fils d'Ambroise Henry. Quatre physionomies proches par leur adhésion « modérée » à la révolution
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| === Effervescence républicaine ===
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| Mais la révolution c’est aussi une dynamique nouvelle qui voit l’explosion d’une fièvre d’activités dans la ville.
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| Dans ce quartier, marqué par la présence des collèges et des Académies royales, la fermeture des anciennes institutions, signifie aussi que la « science » se répand dans les rues. Dans l’enclos, dont on voit déjà a trace des activités de la chirurgie au cours de l’Ancien Régime (un chirurgien, des perruquiers et des couteliers) plusieurs chirurgiens et savant installent leur amphithéâtres.
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| Les dossiers de la préfecture de police permettent de suivre ces activités. Marys, Bardet, Larbanc ouvrent sans autorisation. Mais il y a aussi Ribbes et Bichat. Cela anime l’enclos. On découpe les cadavres à longueur de journée sous le regard des habitants de l’enclos (remarques sur le fait que des jeunes ouvrières assistent des fénêtres aux activités des Prologuechirurgiens). Il semblerait que, pendant une courte, mais intense période, les lieux regorgent de restes humains.
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| Premier acte du passage vers l’économie du recyclage qui marquera l’enclos au cours des décennies suivantes, on assiste à l’essor de nombreuses activités connexes.
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| La plus amusante est celle du recyclage que les garçons des théâtres anatomiques font de la graisse des cadavres en la transformant en huile pour illumination ou pour graissage. L’affaire était connue mais elle éclatera comme scandale assez tardivement, apparemment sous l’Empire (à contrôler) :
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| Prologue« Il est surprenant que l'administration n'ait pas en plus tôt connaissance de ce commerce, fait par les garçons d’amphithéâtre, car ils n'en faisaient pas mystère; ils accumulaient ces graisses et les faisaient fondre devant tout le monde, et dans les pavillons mêmes de la Faculté de médecine. Lors du mariage de Napoléon avec Marie-Louise, nous les avons vus préparer avec cette graisse, solidifiée par un mélange de suif, des quantités considérables de lampions qu'ils ont vendus aux épiciers voisins, et qui ont servi à l'illumination de la Faculté de médecine et du palais du Luxembourg. »
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| La sciences officielle s’en emmêle aussi et nous retrouvons Parent-Duchâtelet, savant reconnu et hygiéniste avec pignon sur rue, qui s’émeut de l’affaire et de l’insolence des valets des chirurgiens. L’un d’entre eux, d’après lui, est bien connu. On sait « Qu’il ne respecte pas plus les vivans que les morts ; que son insolence n’est surpassée que par celle de ses valets, qu’il paralyse tout par son obstination et sa force d’inertie ; et que si l’autorité veut faire exécuter ce qu’elle a prescrit, elle sera obligée de prendre des mesures sévères pour faire rentrer dans l’ordre cet insubordonné, contre lequel les habitans voisins veulent adresser une plainte formelle à sa majesté l’empereur. »
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| Parent-Duchâtelet n’est pas le seul à s’en occuper. Les plus grands noms de la science médicale de l’époque s’en occupent (à creuser…)
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| Mais l’activité de l’amphithéâtre permet aussi à quelques artisans installés dans les lieux d’élargir leurs activités. Greu, un artisan serrurier oriente son activité dans la production d’instruments chirurgicaux. Après son suicide, en 1814, Pierre Gabriel Vincent, son ouvrier, prendra le relais en allant jusqu’à se marier avec sa veuve. Et c’est toujours dans le cadre de ces activités, mais un peu plus tard, que Charrière entamera sa carrière de premier producteur mondial d’instruments chirurgicaux.
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| === Les laissés pour compte ===
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| La révolution et l’essor même de ces différentes activités produit aussi des mouvements importants dans les couches plus basses de la population dont on trouve plusieurs traces dans les murs de l’enclos. Les cours se peuplent de familles ouvrières à la limite de la survivance.
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| Les sources sont encore celles du commissariat du quartier mais aussi les bribes des vies marginales révélées par les rapports des juges de paix lorsqu’ils apposent les scellés sur la chambre d’un mort par ivresse, apoplexie, suicide…
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| On découvre la solitude relationnelle et familiale de jeunes abandonnés par leur famille ou qui se trouvent seuls dans la ville. On découvre aussi l’industrie des accouchements des jeunes filles qui alimente l’activité des nombreuses sages femmes installées dans l’enclos et dans les rues avoisinantes.
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| Autres sources ? Autres traces ?
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| Prologue
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| Mobilités sociales et industries parisiennes
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| == La nouvelle spéculation ==
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| Après De la Ferrière et Passy (dont on découvre le fait qu’ils s’occupaient, comme beaucoup de spéculateurs, des provisionnements de l’armée) la presque totalité de l’enclos passe sous la propriété de Fabien, Bertrand, et Beaucé. Trois personnages, ou plutôt trois familles, dont on commence à voir les nombreuses ramifications généalogiques et, surtout, les nombreuses activités.
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| Ces activités sembleraient être développées aussi, au moins au début, dans le cadre de la spéculation sur les biens nationaux. C’est à contrôler En tout cas, ce qui est intéressant est de voir ces familles enracinée dans les villages de l’Ile de France, construire leur parcours à travers la ville et à travers des activités qui sont initialement celles du commerce (marchands divers, limonadiers, cochers, etc.) pour s’élargir à d’autres milieux, parmi lesquels, le Théâtre. Les Funambules, sur le boulevard du Temple, très fameux, était leur création. Presque un pari, il paraitrait, si l’on croit un des analystes de l’époque qui avait retracé l’histoire du théâtre.
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| Ils représentent donc un milieu social totalement différent mais qui est assez représentatif d’une partie non négligeable de la population parisienne (et aussi française) si bien saisie par Balzac. C’est la couche de commerçants en mobilité sociale. Ce qu’ils amènent dans l’enclos c’est aussi une présence active car ils installent une partie de leurs activités.
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| Si l’on se tient aux données retrouvées par Daniel, on voit aussi qu’ils ont des liens de parenté avec le fameux marchand de bois Candas. Ce qui ne les empêche pas de l’attaquer en justice pour lui interdire de déposer sa marchandise dans la cour commune.
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| Les acteurs de l’innovation économique
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| Les carrières d’en bas : marchands, fabricants, maîtres artisans de succès
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| Candas, dont on vient de rappeler la figure, le marchand de bois en gros et pilier de l’enclos.
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| Charrière, le jeune apprenti qui deviendra le producteur, mondialement connu, d’instruments chirurgicaux.
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| Les Hennon, une famille de bonnetiers qui donnent du travail à plein d’ouvriers et des chiffonniers.
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| Enfin, bien sur, les chiffonniers. Ils s’installent dans les premières décennies du siècle pour devenir progressivement l’emblème de l’enclos (tout au moins pour une partie des observateurs bourgeois). Ils constituent, par contre, l’un des chaînons plus important de la fabrique locale dans laquelle un important cycle de recyclage et de production les relie, au fabricant de bas, aux bonnetiers et à tous les autres artisans installés dans l’enclos. Les figures de la dame Meunier, chiffonnière puis concierge, mais surtout les carrières de Gilbert et Rousselet montrent la centralité de ces activités.
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| Le regard des observateurs ==
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| Il y a une nouvelle géographie spatiale et sociale qui se dessine progressivement.
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| Elle est de plus en plus industrielle.
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| Difficilement reconnaissable pour les observateurs externes, elle est pourtant cohérente et très efficace. Très proche des économies développées actuellement dans les pays en voie de développement. L’enclos est un lieu de production extrêmement actif.
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| Les observateurs commencent à enregistrer ces changements. Et ils le font dans le cadre d’un regard sur la ville qui commence à changer. L‘hygiénisme et Lachaise.
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| La dimension politique ==
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| Comme partout dans les quartiers du centre ville, cet enchevêtrement d’immeubles, fabriques, cours et passages, permet la fermentation progressive d’une nouvelle dimension politique. Nous n’avons, pour le moment, que de traces. Mais elles vont toutes dans la même direction.
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| Nous avons quelques traces sur l’activité d’imprimeurs républicains.
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| La destruction de l’enclos et le retour de la grande spéculation
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| Il y a l’enseignement mutuel – entamé en 1815 dans la rue d’à côté, il s’installe au début des années 1830 dans l’église de l’enclos.
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| La révolution de 1830 – par quelles sources – différemment aux cas des quartiers de la rive droite, je n’ai pas trouvé des actes de notoriété pour des ouvriers tués lors des combats. Il faudra revoir le fond sur les combattants de Juillet. Et, aussi les autres fonds des AN (police, bulletins de Paris, etc.).
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| Les associations ouvrières…
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| La révolution de 1848 – on voit une bonne partie de l’enclos participer. Malgré tout on voit une sorte de structuration locale qui aide, même si elle ne participe pas
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| Plus en général il faudrait voir plus attentivement la presse sur des périodes précises et, surtout, revoir les Bulletins de Paris (qui seraient d’ailleurs aussi à lire pour les renseignements des faits quotidiens)..
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| == L’après 1848 et la destruction haussmannienne ==
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| La destruction de l’enclos et le retour de la grande spéculation ==
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| La rénovation parisienne
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| L’ouverture de la rue des Ecoles, décidée sous la monarchie de Juillet, entamée sous la Deuxième République et poursuivie sous le Second Empire par Haussmann marque la fin de l’enclos.
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| On relira les projets d’ouverture des nouvelles rues tout en s’interrogeant sur la nouvelle spéculation qui se profile. Si possible, il serait intéressant de consulter les dossiers conservés aux AN sur les travaux haussmanniens (voir notamment si, dans les Pétitions adressées au Sénat contre les travaux et conservées aux AN, on a des dossiers sur l’enclos).
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| Les débats sur la sauvegarde du Paris gothique
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| De l’autre côté, il y a tout le dossier mis en lumière par Andrea et Stéphane, sur la valorisation partielle de l’enclos et de son passé gothique.
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| La gentrification
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| Enfin, il serait aussi possible de penser à une analyse, portée, sur les calepins de 1862 et 1872, qui montrerait la physionomie de la nouvelle population qui s’installe dans les nouveaux immeubles.
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