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  '''Sources : [https://www.retronews.fr/journal/journal-des-debats-politiques-et-litteraires/21-fevrier-1815/134/277015/4 - ''Journal des débats politiques et littéraires'', 21 février 1815, p.4/4] ; [https://www.retronews.fr/journal/journal-de-paris/12-mars-1815/2969/4532087/3 - ''Journal de Paris'', 12 mars 1815, p. 3/4]'''<br>
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  Cet ouvrage renferme des renseignemens indispensables aux nombreux étrangers qui affluent en ce moment dans ta capitale.
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  '''Sources : [https://www.retronews.fr/journal/gazette-nationale-ou-le-moniteur-universel/9-aout-1815/149/1332499/4 - ''Gazette nationale ou le moniteur universel'', 9 août 1815, p.4/4] ;  
  '''Sources : [https://www.retronews.fr/journal/gazette-nationale-ou-le-moniteur-universel/9-aout-1815/149/1332499/4 - ''Gazette nationale ou le moniteur universel'', 9 août 1815, p.4/4] ;  
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Almanach, annuaires et listes d'adresses dans la presse

Cette page est produite dans le cadre des travaux du programme de recherche "Dynamiques Sociales en contexte urbain: outils, modèles et données libres -- Paris et ses banlieues, 1789-1950 (SoDUCo, https://soduco.github.io/) et participe de l'analyse du corpus des principales collections et séries d'ouvrages proposant des listes d'adresses parisiennes au XIXe siècle. Elle propose la transcription d'une sélection de plusieurs articles et comptes-rendu parus au XIXe diffusés par plusieurs sources : principalement le site www.retronews.fr, mais aussi Gallica, Google Scholar etc. Chaque retranscription renvoie via un lien hypertexte vers le document original (souvent la page) sur la plateforme qui le diffuse.

Pages associées : Annuaires et Bottins parisiens

1789-1804

1799

17990108 - Publicité pour l'Almanach du Commerce (Duverneuil & La Tynna ) et l'Annuaire du Bas-Rhin (Bottin)

LIVRES DIVERS.
[...]
Annuaire du département du Bas-Rhin, pour l’an 7 de la République française une et indivisible, par le cit. Bottin, secrétaire en chef de l’administration centrale du département du Bas-Rhin. Prix, 1 fr. 5 déc. broché.
A Strasbourg, de l'imprimerie de la citoyenne Saltzmann ; et se trouve chez le cit. Levrault, imprimeur du département et libraire.
Almanach du commerce de Paris, pour l’an 7 de la République française une et indivisible, par les rédacteurs de celui de l’année dernière, contenant les noms et demeures des négocians, banquiers, agens-de-change, courtiers, commissionnaires en marchandises, officiers de santé, notaires, agens d’affaires, etc. etc. Prix 6 fr. et 8 fr. 3 déc. pour les départemens. A Paris, chez Duverneuil, rue Jean-Jacques Rousseau, n° 386 ; Delatynna, rue Honoré, n° 100, et à leur bureau, rue Jean-Jacques Rousseau, n° 386.
Source : 17990108 - Gazette nationale ou le Moniteur universel, p.4/4

17990301 - Publicité pour l'Almanach du Commerce (Duverneuil & La Tynna )

LIVRE NOUVEAU.
Almanach du Commerce de Paris, pour l’an VII de la république française, par les Éditeurs de celui de l’année passée, contenant les noms et demeures des Négocians, Banquiers, Agens-de-change, Courtiers, Commissionnaires en marchandises, Officiers de santé, Notaires, Agens d’affaires, Maîtres de maison garnie, Pharmaciens, Architectes, Instituteurs tenant maison d’éducation, et des Marchands en tous genres, classés par ordre alphabétique et par ordre d’états. Prix 6 f. A Paris, chez Duverneuil, rue J.-J. Rousseau, n°. 389. Chez de la Tynna, rue Honoré, n°. 100, en face de celle de l’Arbre-Sec, Rédacteurs associés ; et à leur bureau, rue J.-J. Rousseau, n°. 386, et chez la plupart des libraires de Paris.
Source : 17990301 - L’Ami des lois, ou Mémorial politique et littéraire, p.4/5

1802

18020111 - Annonce parution de l'Almanach des commerçans de Paris (ALM_PORTATIF)

L'Almanach des Commerçans de Paris, pour l’an X de la république, contenant les noms & demeures des banquiers, négocians, agens-de-change, courtiers, épiciers, marchands de vin, fabricans de tout genre, marchands en gros & en détail de toute espèce, tels qu'orfèvres, bijoutiers, quincailliers, marchands de draps, toiles, soieries, &c. &c. A quoi on a joint des indications concernant la banque de France, & les divers établissemens d’escompte existant à Paris, la bourse, les voitures publiques de terre & d’eau &c. Vol. in-24. — Prix, 1 fr. 50c. & 1 fr 80c. , fr de port. — A Paris, au Bureau du Journal de Commerce, rue Grange-Batelière, n. 3, & chez les principaux libr.
Cet ouvrage a surtout le mérite d’être portatif & commode pour les recherches. Il convient à toutes les personnes qui ont des effets à recevoir, & à celles qui sont dans le cas de chercher des adresses, surtout aux étrangers qui se trouvent à Paris, & aux habitans des départenens, qui souvent ignorent la demeure des personnes auxquelles ils ont besoin d’écrire à Paris.
Sources : Journal de Paris, 11 janvier 1802, p.5/8 ; Gazette nationale ou le Moniteur universel, 12 janvier 1802, p. 4/4

18020526 - Publicité pour l'Almanach du Commerce (Duverneuil & De La Tynna), 6 Prairial an 10

Les C.ns Duverneuil & de La Tynna, auteurs & éditeurs de l'ALMANACH DU COMMERCE, ouvrage favorablement accueilli du public, contenant les Noms & Adresses des Commerçans, & principaux non-Commerçans ; annoncent qu'ils s'occupent de la rédaction de celui de l'an ONZE. Ils font tous leurs efforts pour désigner les NOMS, le ETATS & DEMEURES avec exactitude & précision, & pour enrichir leur ouvrage chaque année, de quelques articles nouveaux et utiles. Malgré leurs recherches, malgré les renseignements immenses qu'ils ont, il est possible & il feroit malheureux qu'un Banquier, un Notaire, un Homme de loi, un Huissier, un Architecte, un Peintre, une Maison d'Education, un Hôtel garni, un Médecin, un Chirurgien, &c. &c., fût mal indiqué, dans un ouvrage connu de toute la France & chez l'étranger, sur-tout dans un moment favorable, où la paix va vivifier le commerce, les arts & les affaires.
Ils invitent donc les Négociants & les Citoyens de tous les états, particulièrement ceux qui sont nouvellement établis, ceux qui depuis peu ont changé d'état, de domicile ou de raison de commerce, d'envoyer, avant le Ier MESSIDOR PROCHAIN, leurs noms, adresses, états, avec désignation de la section, ainsi que leur observations, franc de port, aux C.ns Duverneuil & De la Tynna, rue J. J. Rousseau, n° 386.
Nota. - Cet ouvrage n'a jamais été proposé par souscription, le public doit donc se méfier de quelques escrocs qui, tous les ans, mendient de boutique en boutique, des souscriptions au nom des rédacteurs.
Source : 18020526 - L’Ami des lois, ou Mémorial politique et littéraire, p.7/8

18020927 - Annonce parution de l'Almanach des commerçans de Paris (ALM_PORTATIF)

Almanach portatif des Commerçans de Paris pour l’an 11 de la république ; contenant les noms et demeures des banquiers, négocians, agens-de-change , courtiers , épiciers, droguistes, fabricans en tous genres, marchands en gros et en détail, de toute espèce, etc. , etc. , avec les changemens de noms et de demeures survenus dans le courant de l’an 10. Un vol. in 24. Prix, 2 francs, et franc de port 2 fr. 30 centimes.
A Paris, chez Antoine Bailleul, au bureau du Journal du Commerce, rue Neuve-Grange-Batelière, n. 3 ; Favre et Latour, libraires, palais du Tribunat, galerie de bois, n. 189 ; Debray, libraire, place du Muséum, n. 7, et chez tous les libraires.
Cet almanach offre un tableau complet de tout le commerce de Paris en gros et en détail. Il est malgré la petitesse du format, le plus étendu et le plus complet, sous le rapport du commerce, de tous ceux qui ont paru jusqu’à présent. A cet avantage, il réunit celui de pouvoir se mettre à la poche. On a apporté dans la rédaction l’exactitude la plus scrupuleuse ; chaque adresse a été vérifiée à domicile. Les négocians des départemens ayant à chaque instant besoin de savoir l’adresse d’un grand nombre de maisons de Paris, ne peuvent rien trouver pour cet usage de plus utile et de plus commode que cet almanach.
Sources : Le courrier des spectacles ou journal des théatres, 27 septembre 1802, p. 4/8 ; La clef du cabinet des souverains, 4 octobre 1802, p. 8/8 ; Gazette nationale ou le Moniteur universel, 5 Octobre 1802, p. 4/4

1802 - Recension de l'Almanach du commerce de Paris dans les Annales de statistique

Almanach du Commerce de Paris, pour l'an XI contenant les noms et demeures des négocians , banquiers, agens de change, courtiers , commissionnaires en marchandises , médecins, chirurgiens, notaires agens d'affaires, maitres d'hôtels garnis, pharmaciens, architectes , instituteurs tenant maison d'éducation, et des marchands en tous genres ; les foires de la République , les divers tribunaux avec la liste des avoués et huissiers attachés à chaque tribunal ; le consulat, le conseil d'état , le sénat conservateur, le corps législatif, le tribunat ; les bureaux des ministres, les préfectures du département et de police ; la banque nationale, celle du commerce et celle du comptoir commercial ; les postes, les messageries coches et autres voitures publiques , etc. ; et généralement toutes les administrations qui ont un rapport direct ou indirect avec le commerce ; suivis de la liste des principaux non-commerçans. - Augmenté des listes des agens de change , courtiers de commerce, négocians, banquiers , etc. de plus de cent principales villes de France, et notamment de celles où le gouvernement vient d'établir des bourses. Prix : 6 fr. pour Paris ; pour les départemens, 8 fr. 50 cent., franc de port. — A Paris, chez Duverneuil et De la Tynna, rédacteurs-associés, rue J.-J. Rousseau no. 386 ; — Valade, imprimeur, rue Coquillière, vis-à-vis la Mairie ; — Valade, libraire rue Saint-Jacques , près celle de la Parcheminerie ; — Capelle, libr. , rue J.-J. Rousseau, n° 346.
Il y a peu d'années qu'un Almanach du Commerce manquait encore à la France. On doit savoir beaucoup de gré aux hommes laborieux qui ont créé cet ouvrage et qui, à force de zèle et d'efforts, l'ont amené au degré de perfection et d'utilité qu'il a maintenant atteint. Nous ne le considérons pas seulement comme le manuel indispensable à tout commerçant, et même à tout citoyen engagé dans les affaires ; c'est de plus un recueil véritablement statistique, par la nature même et par l'exactitude des renseignemens qu'il contient. Sous ce double rapport l'Almanach du Commerce mérite le succès dont il jouit ; et nous croyons qu'il en obtiendra chaque année davantage , si les auteurs continuent d'y apporter tous leurs soins. L. J. P. BALLOIS, Rédacteur.
Source : Annales de statistique, ou Journal général d’économie politique, industrielle et commerciale ; de géographie, d’histoire naturelle, d’agriculture, de physique, d’hygiène et de littérature, Volume 3, Éd. Valade, 1802, N° VII, Premier Brumaire An II. Bulletin d'annonces, p. 4

1803

18030505 - Bottin nommé associé correspondant de la société de Statistique

La société de statistique, qui déjà réunit des savans et des littérateurs aussi distingués par leur zèle que par leur talens, vient d'ajouter encore à la liste de ses membres par les choix les plus recommandables. Elle a admis à ce titre MM. Prony, de l'institut national ; Dupont (de Nemours), secrétaire de la chambre de commerce de Paris ; Koch, tribun ; Serviez, général de brigade et membre du corps législatif ; Lansel, chef de division au ministère de l'intérieur ; Duchosal, membre de la commission des émigrés.
M. Bottin, auteur des Annuaires Statistiques du Bas-Rhin, a été nommé associé correspondant pour le département du Nord.
Enfin, sur la proposition de M. Ballois, secrétaire perpétuel, la société a arrété qu'il serait écrit à Sir John Sainclair, barronnet écosssais et membre du parlement de Grande-Bretagne, pour lui offrir le titre d'associé étranger.
Source : 18030505 - La Clef du cabinet des souverains, p.6/8

18031021 - Annonce parution de l'Almanach portatif des commerçans de Paris (ALM_PORTATIF)

Almanach portatif des commerçans de Paris, pour l'an 12 de la république, contenant les noms et demeures des banquiers, négocians, agens-de-change , courtiers, épiciers, droguistes, marchands de vin, fabricans en tout genre, marchands en gros et en détail de toute espèce, tel qu'orfèvres, bijoutiers , [qu/cl]incaillers, drapiers, merciers, etc. etc. avec les changemens de noms et de demeure survenus pendant l'an 11.
On y a joint les adresses des membres des principales autorités, et l'indication des établissemens avec lesquels le commerce a des rapports habituels ;
Des tables des poids, mesures et monnaies de l'étranger, qui n'existent nulle part réunies, avec des réductions en valeur de France, suivant l'ancien et le nouveau systèmes ;
Et un tableau des échéances, jours de grâce et usages des diverses places de commerce.
Un vol. in-24. Prix ; 2 fr. et 2 fr. 50c. franc de port.
A Paris, Chez Bailleul, rue Neuve-Grange-Batelière, n°3. [ et Latour, Libraire, Palais du tribunat, Galerie de bois, n° 189.]
Sources : La clef du cabinet des souverains, 21 octobre 1803, p. 8/8 ; Gazette nationale ou le Moniteur universel, 27 Octobre 1803, p. 4/4 ; Journal de Paris, 29 Octobre 1803, p. 5/8

1804

1804080712 - Avis au commerce pour corrections Almanach du commerce

Source : Journal de Paris, 7 août 1804, p. 7/8.

18041112 - Annonce parution de l'Almanach portatif des commerçans de Paris (ALM_PORTATIF)

COMMERCE.
Almanach portatif des commerçans de Paris pour l'an 13, contenant les noms et demeures des négocians, fabricans, banquiers, avec un tableau de la valeur des monnaies étrangères en monnaie de France, et une table des jours de grâce des différentes places.(1)
Le rédacteur de cet utile Almanach s'est borné au commerce de Paris ; il n'a pas prétendu faire connaître les négocians des villes de départemens, soit qu’il ait craint de ne pas donner des renseignemens assez exacts, ou bien de faire un ouvrage trop volumineux.
Tel qu’il est, celui-ci remplit parfaitement son objet, et jouit de l'estime du public par l’attention que le rédacteur a prise d’y faire bien connaître tous les changemens survenus pendant l'année dans les maisons de commerce de la capitale. Son titre détermine la limite des matières qu’il contient ; et en s’y renfermant, le rédacteur a pu y donner plus d’exactitude. On trouve à la fin de l’ouvrage deux tables intéressantes pour les personnes occupées de commerce. L’une a pour objet de faire connaître les principales monnaies étrangères, réduites en monnaie de franc, telle qu’elle est aujourd’hui fabriquée en France. Les personnes qui savent combien il est difficile d’avoir des évaluations exactes de tant d’espèces de monnaies circulantes en Europe, sauront apprécier l’utilité de ce travail d'autant plus recommandable, que nous avons une multitude de livres où les évaluations ne sont pas toujours très-justes.
---
(1) Un petit-in-12. Prix 2 francs.
A Paris, chez Bailleul , au bureau du Journal du Commerce, rue Grange-Batelliere.
Source : Gazette nationale ou le Moniteur universel, 12 Novembre 1804, p. 1/2.

et aussi :

LIVRE DIVERS.
Almanach portatif des commerçans de Paris pour l'an 13, contenant les noms et demeures des banquiers, négocians, agens-de-cliange , courtiers , épiciers , fabricans , marchands en gros et en detail de toute espèce, avec les changemens de noms et de demeures survenus dans le cours de l’an XII : à quoi on a joint les noms et adresses des hauts dignitaires de l’Empire, des membres composant les principales autorités, et des indications concernant la Banque de France, les douanes, l’octroi, et les divers établissemens avec lesquels le Commerce a des rapports habituels ; des Tables des Poids, Mesures et Monnoies de l'étranger, qui n’existent nulle part réunies ; un Tableau général dans lequel on a fondu les tarifs publiés par le gouvernement, indiquant le prix auquel doivent être payées au changes les monnoies et autres matières d’or et d’argent, tant de France que de l’étranger ;  un autre Tableau des échéances, jours de grâce et usages des diverses places étrangères, et de ceux qni se pratiquoient avant la nouvelle législation, dans celles de France, etc.
Un vol. in-4, propre a mettre à la poche. Prix, 2 fr. , et 2 fr. 50 c. franc de port par la poste.
Sources : Le courrier des spectacles ou journal des Théâtres, 16 Novembre 1804, p. 8/8

1805-1815

1805

1806

18060125 - Annonce parution de l'Almanach portatif des Commerçans de Paris (ALM_PORTATIF)

Almanach portatif des Commerçans de Paris, pour l'an 1806, contenant les noms & demeures des banquiers, négocians & marchands en tous genres, avec les changements de demeures survenus dans le cours de 1805 & l’indication des nouveaux numéros des maisons. 1 vol. in-24. — Prix, 2 fr. , & 2 fr. 50 cent. franc de port. — A Paris, chez Ant. Bailleul, imprimeur-libraire, rue Neuve-Grange-Batelière, n. 3 ;  Latour, libraire, grande cour du Tnbunat, au Coin du trottoir, à droite ; & chez les autres libraires.
Sources : Gazette nationale ou le Moniteur universel, 25 Janvier 1806, p. 4/4 ; Journal de Paris, 26 Janvier 1806, p. 6/16 ; Gazette de France, 14 février 1806, p. 4/4.

Et :

Les bureaux du JOURNAL DU COMMERCE, ci-devant rue Neuve-Grange Batelière, sont maintenant rue Helvetius, n.° 71, en face celle de Louvois.
On y trouve la seconde édition de l'almanach portatif des commerçans. Prix 2f pour Paris.

Source : Journal de Paris, 20 Mars 1806, p. 9/16.

1807

18070223 - Annonce de l'Almanach portatif du commerce de Paris

LIVRES DIVERS.
[...]
Almanach portatif des commerçans de Paris , pour l'an 1807, contenant les noms et les demeures des banquiers, négocians, et de tous les autres états qui font le commerce, marchands en gros et en détail, etc., avec les nouveaux numéros ; un vol. in-24.
Prix 2 fr., et 2 fr. 50 c. franc de port.
A Paris, au bureau du Journal du Commerce, rue Helvétius, n° 71 ; et Latour, libraire, grande cour du Tribunal, au coin du trottoir, à droite.
Source : - Gazette nationale ou le Moniteur universel 23 février 1807, p. 4/4

18070617 - Annonce de l'Almanach du commerce de Paris

LIVRES DIVERS.
Almanach du commerce de Paris, des départemens de l’Empire français, et des principales villes du monde. Par J. de la Tynna, membre de la Société d’Encouragement pour l’Industrie nationale Pour l’année 1807. Un gros volume in-8°, très-grande justification, caractère petit-texte. Prix, 8 francs broché pour Paris, et 10 francs 70 cent, franc de port par la poste pour les départemens.
A Paris, chez de la Tynna, actuellement seul propriétaire-rédacteur, rue J.-J. Rousseau, n° 7 ; Capelle et Renaud, libraires-commissionnaires, même rue, n° 6.
Cet ouvrage contient les manufacturiers, négocions, banquiers, commissionnaires, agens-de-change, courtiers de commerce, entrepreneurs de roulage, libraires, principaux marchands, notaires, avoués, huissiers de Paris, de tous les départemens de l’Empire ; les membres des grandes autorités et administrations résidant à Paris ; la Banque de France ; les nouveaux numéros des maisons de Paris ; les chambres de commerce ; les chambres consultatives de manufactures, fabriques, arts et métiers ; toutes les préfectures, sous-préfectures, tribunaux, conservations des hypothèques, directions des domaines et enregistrement, directions des droits réunis ; les principales foires de la France et de l’étranger, ainsi que les usages suivis pour les effets de commerce ; les brevets d’invention; un catalogue des livres relatifs an commerce qui ont paru depuis le commencement de l’an 1806; le tableau des monnaies de compte de tous les pays du monde, et celui du pair dans tous les changes réciproques de toutes les places cambistes, calculé en or et en argent, pour la première fois, sur le nouveau pied monétaire ; tableau des divers taux d’intérêt résultant de la variation du prix des cinq pour cent consolidés, etc., etc.
On trouve aussi dans cet ouvrage la superficie, la population, les productions principales, les rivières navigables, les canaux de navigation, les grandes routes de chèque département ; la situation, le commerce particulier, la population de plus de deux mille cinq cents villes et bourgs de la France et de l’étranger.
Depuis dix ans, sans interruption, le rédacteur ne néglige rien pour que son ouvrage continue a être particulièrement le manuel de tous ceux qui se livrent au commerce, aux affaires, et généralement celui de toutes les classes de la société.
Source : 18070412 - Gazette nationale ou le Moniteur universel, p. 8/8

18070617 - Présentation de l'Almanach du Commerce de Paris

Nous ferons connaitre ici plusieurs ouvrages à la fois, qui, pour ne pas avoir le mérite d'offrir toujours une lecture piquante, n'en sont pas moins instructifs et d'un intérêt réel ; Nous entendons parler de quelques annuaires qui ont paru au commencement de cette année, et d'autres production du même genre.
Parmi ces derniers, nous croyons pouvoir citer l'Almanach du Commerce de Paris, des départemens et des principales villes du Monde, par M. de la Tinna (1) ;livre bien fait et rempli de beaucoup d'instruction sur les matières du commerce. On se tromperait si l'on croyait y trouver qu'une stérile nomenclature d'adresses ; Les professions s'y présentent bien classées, et dans chaque classe, les noms de ceux qui exercent le même profession. On peut ainsi, à l'aide d'un coup-d'oeil, connaitre le nombre de personnes occupées à Paris du même genre d'industrie, depuis le banquier et le notaire, jusqu'aux fabricans des plus petis objets et aux facteurs des halles et de la marée. Ce tableau, ainsi vu, n'est pas sans intérêt. Mais l'Almanach de M. Tynna offre encore d'autres objets instructifs. Les parties de l'administration publique, financière et commerciale de l'Empire, y sont présenté dans un ensemble régulier; Il fait connaitre les personnes qui y sont attachées, avec leurs attributions respectives ; à la suite de ce tableau, l'auteur à placé un aperçu sommaire de la description statistique de chaque département dans l'ordre alphabétique ; on voit qu'il s'y est attaché à bien indiquer les richesses d'industrie et les productions territoriales de chacun d'eux avec leur emploi dans les arts et le commerce. Ce travail semble très propre à servir utilement les négocians, et à les guider dans le commerce si étendu et si varié de l'intérieur : cette partie de l'ouvrage de M. Tinna est probablement une de celles qui on contribué au succès qu'il a eu et qu'il mérite. Le peu qu'il dit du commerce des Etats voisins, dans leurs rapports avec la France, est soigné méthodiquement : on y fait connaitre les meilleures maison et les objets d'importation et d'exportation pour lesquels on peu s'adresser à elles ; enfin, un bon traité de la valeur et de l'estimation des monnaies de tous les Etats commerçans en monnaie de France, termine cet Almanach et en complète l'utilité.
(1) Un gros vol. in-8e - A Paris, chez Capelle, rue J.-J. Rousseau, n°4.
Source : 18070617 - Gazette nationale ou le Moniteur universel, p. 2/4

1808

18080228 - Annonce de l'Almanach portatif du commerce de Paris

Almanach portatif des Commerçans de Paris, pour l’année 1808, contenant les noms et demeures des banquiers et négociant, agens de change, courtiers, épiciers, droguistes, marchands de vin, fabricans en tous genres, marchands en gros et en détail de toute espèce, tels qu’orfèvres, bijoutiers, quincaillers, drapiers, merciers, etc.; chaque état classé séparément et par ordre alphabétique, et les changemens de noms et de demeures survenus pendant 1807. Prix : 2 fr. pour Paris, et 2 fr. 50 c. franc de port pour les départemens.
A Paris, chez Ant. Bailleul, imprimeur-libraire, éditeur du Journal du Commerce, rue Helvétius, n° 71.
N. B. On trouve au Bureau de la Gazette les ouvrages ci-dessus annoncés, et autres qui pourroient être demandés.
Sources : - Gazette de France 28 février 1808, p. 4/4 ; Gazette nationale ou le Moniteur universel 3 mars 1808, p. 4/4 ; Journal de Paris 6 mars 1808, p. 4/4.

18080303 - Annonce parution de l'Almanach de Paris, capitale de l'Empire (ALM_DEP_SEINE)

Almanach de Paris, capitale de l'Empire, et annuaire administratif et statistique du département de la Seine, pour l’année 1808 ; par P. J. H. Allard, membre du collège électoral du département de Seine-et-Oise, inspecteur des contributions du département de la Seine.
Prix, 3 fr. broché, 3 fr. 75. c. relié, et 3 fr. 75 c. broché franc de port.
Cet ouvrage, de 570 pages, se vend à Paris, chez l'auteur, rue Culture-Sainte-Catherine, hôtel Carnavalet, n° 27 ; Delaunay, libraire, Palais Royal, 2e galerie de bois, n° 243 ; le Normant, rue des Prêtres Saint-Germain-l’Auxerrois; Mongie l'aîné, libraire, cour des Fontaines, n° 1 ; Petit, libraire, Palais-Royal ; à l’hôtel-de-ville, chez le concierge; à Saint-Denis et à Sceaux, chefs-lieux des deux sous-préfectures ; et chez les principaux libraires de Paris et des départemens. Cet ouvrage a paru les trois premières années sous le format in-8e. En le faisant paraître cette année sous le format grand in-18, on a eu pour but de le rendre plus portatif et de pouvoir le donner à un prix beaucoup plus favorable.
Source : - Gazette nationale ou le Moniteur universel 3 mars 1808, p. 4/4

18080812 - Procès La Tynna contre Beunat & Tissot (red. Manuel du négociant) : suppression d'un concurent

ANNONCES PARTICULIÈRES.
→ AVIS IMPORTANT AUX COMMERÇANS de toutes les classes. —- Par fuite du procès qui a existé entre M. DE LA TINNA, propriétaire rédacteur de l'Almanach du Commerce, & MM. BEUNAT & TISSOT, Redacteurs du Manuel du Négociant, il est résulté que les Rédacteurs de ce Manuel ont renoncé pour toujours, par acte authentique du 17 avril 1808, à le continuer ; qu’ils en ont abandonné la propriété à M. DE LA TYNNA, & qu’ils ont même pris l’engagement de ne faire à l’avenir aucun ouvrage qui auroit le même but d'utilité. En conséquence, les souscripteurs au Manuel des Négociant sont prévenus que cet ouvrage n'existera plus, & que, pour faire inscrire dans l’Almanach du Commerce de 1809 leurs noms, raison de commerce et notes détaillées, ils sont invites à s'adresser, avant le 15 septembre 1808, à M. DE LA TYNNA, membre de la société d’Encouragement pour l’industrie nationale, à Paris , rue J.-J. Rousseau, n. 6. Depuis 12 ans, sans interruption, il est Rédacteur de cet Almanach, qui est de moitée plus étendu que ce Manuel du Négociant, et qui ne se vend que 8f.
Source : - Journal de Paris 12 août 1808, p. 7/8

1809

18090826 - Notice sur l'Almanach du commerce

ANNONCE.
Almanach du commerce de Paris, des départemens de l'empire français, et des principales villes du monde ; par J. de la Tynna, membre de la société d'encouragement pour l'industrie nationale, à Paris, rue Jean-Jacques-Rousseau, n.° 20, en face de la rue Verdelet. 13e année. — 1810.
Cet ouvrage, indispensable aux manufacturiers, négocians, banquiers, à tous les commerçans, et très-utile aux hommes de loi, aux agens d’affaires, et généralement à toutes les classes de la société, paraîtra, pour la treizième année, sans interruption, les premiers jours de janvier 1810.
Le propriétaire-rédacteur, encouragé par les suffrages de toutes les villes commerçantes de la Fiance et de l’étranger, redouble de zèle, afin de se rendre plus utile, et de porter cet almanach à un degré d’exactitude qu'il n’avait pas encore atteint jusqu’à ce jour.
Un petit aperçu fera juger de l’étendue et de l’utilité de cet ouvrage.
 1.° Il contient les noms et raisons de commerce des manufacturiers, divers fabricants, négocions, banquiers et marchands de tous les états de Paris, au nombre de plus de vingt-cinq mille, classés chacun dans sa liste particulière, et précédés d’une liste générale alphabétique qui les réunit tous, afin de faciliter les recherches lorsqu’on ne sait pas quel genre de commerce est exercé par la personne qui en est l’objet. — On trouve aussi à l’article Paris, comme capitale de l’empire français, les listes des membres des grandes autorités, les ministères, etc. ; les administrations générales, les postes, les messageries, etc. ; la banque de France, la cour de cassation, le conseil des prises maritimes, le conseil général du commerce, etc. ; les médecins, chirurgiens, officiers de santé, peintres-artistes, notaires, avocats, avoués, commissaires-priseurs, huissiers, etc. ; les noms et adresses des principaux habitans de Paris qui n’exercent aucun commerce, sous la qualification de non commerçant ; l’indication des journaux et feuilles périodiques , au nombre de plus de soixante , etc. , etc.
 2.° Chaque département de l’empire français est à son ordre alphabétique et forme un article particulier rédigé sur un plan statistique et géographique. — Chaque ville, chaque bourg, classé dans son arrondissement communal, contient les noms et raisons de commerce des principaux fabricants, négocions, banquiers, commissionnaires de roulages, imprimeurs, libraires, journaux et feuilles périodiques, etc. ; et dans le chef-lieu de chaque préfecture et sous préfecture on trouve les noms de MM. les préfets, sous préfets, receveurs généraux et particuliers; l’indication des Tribunaux et administrations locales ; les membres composant les tribunaux de commerce, les chambres de commerce, les chambres consultatives des manufactures, fabriques, arts et métiers; les conseils de prud'hommes, etc. ; les principaux notaires, avoués et huissiers, les agent commerciaux des puissances étrangères ; la désignation des principaux hôtels , auberges, cafés, promenades; les curiosités les plis remarquables des grandes villes ; salles de spectacle , etc. — La superficie de chaque département, sa population générale, la population particulière des villes et bourgs, les productions principales, les rivières et canaux navigables , les principales grandes routes , les distances respectives d’une ville à une autre, l’industrie et le commerce particulier de chaque endroit, d’après des recherches minutieuses et des correspondances multipliées, sont désignées avec exactitude.
 3.° Les états de l’Europe, la Turquie, les Etats-Unis, la Chine, etc. , sont indiqués plus succinctement sur le même plan géographique ; les listes des négocions des principales villes étrangères sont étendues chacune dans la proportion de son commerce.
 4.° Tous les ans on annonce la liste des brevets d’invention a<cordés, ainsi que les ouvrages nouveaux relatifs à l’industrie, au commerce, à la banque, aux arts qui ont paru pendant l’année.
 5.° Cet ouvrage est terminé par une table générale contenant plus de trois mille articles de noms de villes et bourgs, et de principaux objets dont on a fait mention.
Le Rédacteur a mis tous ses soins pour intéresser les Fabricans et Négocians de toutes les classes , en leur ouvrant une source très abondante de relations commerciales, et en leur Indiquant chaque année, toujours avec les changement nécessaires et avec des additions, les noms des divers manufacturiers et négocions, les productions, l'industrie et le commerce de la France et des pays étrangers.
Le prix pour 1810 sera de 10 francs, à cause des augmentations considérables, des correspondances multipliées, des recherches particulières et dispendieuses ; cependant il continuera encore à être de 8 francs pour tous ceux qui, avant le 1er décembre 1809, auront souscrit soit en payant, soit par écrit.
Les frais de port seront à la charge des souscripteurs. L’ouvrage contient prés de 1000 pages in-8.°, grande justification, caractère petit-texte ; il est toujours signé au bas du frontispice , par le rédacteur.
On souscrit au bureau du Journal.
Source : - Journal d'Indre-et-Loire 26 août 1809, p. 4/4.

1810

1811

1812

1813

1814

1815-1830

1815

18150101 - Annonce Almanach du commerce

Almanach du Commerce, année 1816 , dix-neuvième de la collection. Prix : 12 francs broché.
A Paris, chez J. De La Tynna, auteur et éditeur, rue J .-J. Rousseau, n°. 20;
Bailleul, impr., rue Sainte-Anne, n°. 71 ; Latour, libraire, grande cour du Palais-Royal ; Et à la Librairie d'Éducation d’A. Eymery , rue Mazarine, n°. 30.
Source : - Mercure de france, 1er janvier 1815, p.467/612

18150221 - Annonce Almanach des adresses de Paris

Almanach des Adresses de Paris pour 1815 ; contenant les noms et demeures de tous ce que Paris renferme de personnes distinguées par leur rang ou par leurs fonctions, et de celles connues par les professions, états ou métiers qu'elles exercent ; terminé par des renseignemens sur l'administration particulière de la ville ; sur les objets d'utilité, d'instruction, de curiosité et de plaisirs qu'elle présente, et par une table raisonnée des matières. Ouvrage utile aux habitans et aux étrangers ; par M. J. D***. Un vol. in-12. Prix; 5 fr. 50 c. , et 7 fr. par la poste. Chez Panckoucke, rue Serpente, n°. 16 ; chez Desoër, rue de Richelieu, n°. 37 ; et chez le Normant, rue de Seine, n°. 8.
Sources : - Journal des débats politiques et littéraires, 21 février 1815, p.4/4 ; - Journal de Paris, 12 mars 1815, p. 3/4
Même annonce avec ajout suivant en août 1815: Cet ouvrage renferme des renseignemens indispensables aux nombreux étrangers qui affluent en ce moment dans ta capitale.
Sources : - Gazette nationale ou le moniteur universel, 9 août 1815, p.4/4 ;

18150507 - Dénonciation de Bottin à Lille

Lille , 4 mai. Nous commençons à respirer. Les commissaires de police que payait le gouvernement , viennent d’être enlevés à Louis XVIII , aux Autrichiens et aux contrebandiers. Il ne tiendra plus qu’à notre préfet d’être enfin instruit des moyens employés ici pour empoisonner l’esprit public, et ôter à l’Empereur les amis naturels qu’il avait dans le peuple et parmi tous les hommes qui s'honorent d’être français ; mais il doit surtout se méfier de tout ce que le chambellan, comte de Brigade avait organisé, des adjoints du maire surtout, que maître Duplantier avait eu soin de prendre soit parmi les émigrés, soit parmi ceux de messieurs les ci-devant nobles les plus attachés au régime de ma mère l'oie, et aux saloperiez féodales. S’il veut bien aussi jeter un coup d'oeil sur les différens administrateurs, il verra que tous les moyens dont ils disposent, ont été tournés contre le gouvernement qu’ils étaient chargés de défendre ; que les pauvres surtout, et la classe si intéressante de ces ouvriers qui ont si bien défendu la ville en quatre-vingt-dix , se sont trouvés, on ne sait comment, aigris et animés par les monopoleurs, les nobles et gros contrebandiers, contre ces français coupables d’avoir reculé les bornes de l’Empire, et fait que Lille n'étant plus frontière, les moyens de voler l’Etat sont plus rares et plus difficiles. Il est surtout prévenu qu’il a auprès de lui un intrigant bien dangereux, et qui n’ayant jamais été bon, a aujourd’hui à regagner la croix d'honneur que Louis XVIII lui avait octroyée, et que vraisemblablement le chef des braves ne lui rendra pas. Peut-être le moment est-il venu de demander pourquoi M. Bottin, secrétaire général, est nommé administrateur d’un hospice, et comment les liaisons d’un ancien moine avec la directrice de cet établissement, peuvent suffire pour motiver la cumulation d’un tas d’emplois ou fonctions, dont le produit ne sert qu’à engraisser on ennemi.
Source : 18150507 - Le patriote de 89, p.2/4

18150517 - Dénonciation de Bottin à Lille

M. Bottin, député du Nord, qu’aucuns appellent le père Bottin, peut-être parce qu’il a été capucin, M. Bottin , dis-je, décoré de la croix d'honneur par le duc de Berry , et décoré par l’aventure de Cane , est auteur d’une Prière nouvelle que l’on dit curieuse , et qu’il a composée à occasion de la première communion de sa fille. On nous conseille de nous adresser pour l’avoir au curé de St.-Maurice ; mais le curé ne communique peut-être pas aux profanes de pareils objets. Au reste le père Bottin a fait autre chose que des prières. On a de lui un espèce d’almanach ou d'annuaire I lillois dans lequel on trouve des morceaux bien autrement I curieux que ne peuvent l’être ses prières. I —Au moment où le journal de Paris nous redresse sur I une faute causée à l’imprimerie par un accident, nous nous I occupions de nous redresser nous-mêmes. Ce n’est pas I Cahors mais à Cayar qu’est arrivée l’aventure citée. M. PiI quel de Boisgui lui est absolument étranger. Le nom de I M. Piquet de Boisgui était cité dans un autre article, qui 1 serait aujourd’hui sans intérêt, et deux ligues confondues I ont causé l’erreur dont il se plaint avec raison.
Source : 18150517 - Le patriote de 89, p.3/4

18151103 - Lettre de J. D*** éditeur de l'Almanach des adresses de Paris, se plaignant des pamphlets de La tynna à son encontre

Au même [A M. le Rédacteur de la Gazette de France]. 
Paris , 1er novembre 1815.
Monsieur, M de la Tynna , rédacteur de l’Almanach du Commerce, continue a faire circuler un pamphlet contre l’Almanach des Adresses de Paris, dont je suis éditeur.
Il avance que cette compilation, qu’il qualifie d’inexacte et d’incomplète, est tirée tout entier de son ouvrage ; cette assertion n’est pas vraie , et, le fût-elle, il n’aurait pas dû , pour l’honneur de son almanach , appeler inexact et incomplet un livre qu'il prétend en être tiré. L’Almanach des Adresses est loin de la perfection, mais j’espère que la seconde édition , à laquelle je donne tous mes soins, sera plus parfaite que la première.
A l’égard les initiales J. D., que M. Jacques de la Tynna prétend que j’ai adroitement employées pour faire croire qu’il était l'auteur de mon ouvrage, quelque flatteuse que soit pour moi cette erreur du public, je dois à la vérité de déclarer que ces initiales ne sont malheureusement que celles de mes noms.
Les personnes qui possèdent le volume des adresses, et que M. de la Tynna qualifie fort poliment de dupes, ont un reçu signé en toutes lettres; et si elles lui ont adressé leurs réclamations, c’est que sans doute elles ont cru devoir le considérer comme responsable des erreurs d’un ouvrage qu’il prétend être tiré du sien.
Je vous prie, Monsieur le rédacteur, de vouloir bien insérer ma lettre.
Je suis, etc. J. D***, propriétaire-rédacteur de l'Almanach des Adresses.
Source : 18151103 - Gazette de France, p.4/4

1816

18160113 - Procès La Tynna VS Panckoucke

L'Almanach des adresses de Paris jouit pleinement de son succès et de sa réputation. Son procès avec le rédacteur de l'Almanach du Commerce n'a pas eu de suites fâcheuses, et il a constaté de la manière la plus claire son droit acquis sur les adresses de vingt-cinq mille habitans de Paris. Cet ouvrage doit jouir d'une vogue d'amour-propre qui ne peut manquer de faire la fortune de leur auteur. Quel est le modeste rentier, l'épicier le moins connu, l'homme de lettres le plus ignoré, qui se refusera, pour la modique somme de six fr., à établir d'une manière incontestable son existence politique, commerciale ou littéraire ? Quel est l'ouvrage qui offre un pareil appât à la vanité, et qui réunira sous la même couverture le pair de France et le bourgeois du Marais, le banquier de la Chaussée-d'Antin et le mercier de la rue Saint-Denis, le membre de l'Institut et l'auteur de mélodrame ? Un pareil ouvrage doit contenter tous les goûts, satisfaire tous les amours-propres ; mais une source de bénéfices que nous nous ferons un devoir d'indiquer à l'auteur, c'est de spéculer sur le désir qu'ont certaines personnes de faire connaître leur nom, et sur l'intérêt que beaucoup d'autres ont à cacher leur adresses.
Source : 18160113 - Gazette de Paris, p.3/4

18160118 - Almanach Royal et La Tynna

Les seuls almanachs qui aient reçu la sanction et les renseignements de l'autorité pour tout ce qui est relatif au théatre sont l'almanach royal et l'Almanach du commerce.
Source : 18160118 - Journal Général de France, p.3/4

18161023 - Recension du dictionnaire des rues de Paris publié par de La Tynna

VARIETES.
Dictionnaire typographique , historique et étymologique des rues de Paris (2), contenant les noms anciens et nouveaux des rues, culs-de-sac, places, passages, quais, ports, etc.; par M. de la Tynna, de la société royale académique des sciences, de celle d’encouragement, et propriétaire-rédacteur de l'Almanach du commerce.
M. de la Tynna a l’esprit inventif. Si l'Almanach royal n’avait été créé depuis plusieurs siècles, je ne doute pas qu’il ne l’eût imaginé ; car il a fait mieux : les sciences et les lettres lui doivent l'Almanach du commerce, plus riche de faits que l'Almanach royal, et qui contient encore plus [/p]
-- (2) G. fort vol. in-16. Prix, 7 fr. A Paris, rue Platrière, n. 30 ; Et au bureau de ce journal.
-- de ces vérités bonnes à dire, qu’un philosophe peut publier dans tous les temps, même sur les toits, sans craindre de se compromettre. Un tel avantage se passe aisément de toute recommandation; les avantages en sont bientôt reconnus. Aussi n'a-t-il pas valu à son auteur, qui, plus heureux que beaucoup de ses confrères, sait écrire et vendre, moins de gloire que de profit. M. de la Tynna a fait avec un succès égal l’Almanach du commerce et le commerce de l'Almanach. Je remarque, à l’éloge de la société académique des sciences, assez difficile à contenter, qu'elle s'est empressée de l’admettre dans son sein : j'ajoute, à l’éloge de M. de la Tynna, qu’il a senti toutes les obligations que cet honneur lui imposait. Loin de s’endormir sur ses lauriers, il a médité, dans le silence du cabinet, une entreprise plus importante et d'une exécution plus difficile que l'Almanach du commerce. Je veux parler du Dictionnaire typographique, historique et étymologique des vues de Paris.
L’utilité de ce Dictionnaire est incontestable. C’est un guide éclairé qui vous épargne bien des pas inutiles, et vous conduit, comme par la main, où vos affaires et vos plaisirs vous appellent. Ne craignez plus d’aller chercher au faubourg Saint-Jacques la personne qui demeure au Marais. M. de la Tynna, le Banville des rues de Paris, vous apprend à distinguer les rues qui portent le même nom, et fixe avec une scrupuleuse exactitude la position de chacune. Il développe ensuite, avec autant de clarté que de concision, le nouveau système du numérotage, découverte admirable par sa simplicité, et que nos journaux auraient célébrée davantage, si les Grecs ou les Romains avaient eu l’honneur de la faire. Le nombre des numéros de chaque rue, leurs séries, leur position, leur couleur rouge ou noire, tout enfin se trouve indiqué dans l’ouvrage de M. de la Tynna qui, comme les maîtres les plus habiles, sait s'abaisser à propos pour mieux nous instruire ; service éminent qu’apprécieront surtout ces honnêtes et bonnes gens qui, n’ayant pas saisi de bonne heure l’esprit et les causes secrètes des révolutions, attendent encore un équipage, et vont à pied comme des sots. Ils ne quitteront plus le fil destiné à diriger leurs pas incertains dans le sale labyrinthe des rues de Paris. M. de la Tynna est devenu un écrivain indispensable avec lequel il faut de toute nécessité marcher et vivre, et qui sera désormais consulté à chaque borne. On ferait beaucoup de poèmes épiques avant de jouir d’un si beau privilège.
Voilà pour les esprits grossiers. C’est toujours le plus grand nombre. D’autres avantages recommandent ce dictionnaire à l’attention des lecteurs éclairés. Ces rues, où le vulgaire ne voit que des pierres entassées et de la boue, qui, dieu merci, n’y manque jamais ; ces rues si étroites, si malsaines, sont une partie de votre histoire. M. de la Tynna l’a bien senti. Toutefois je suis forcé de convenir que, sous ce rapport, son estimable ouvrage laisse encore beaucoup à désirer. Ses étymologies prouvent à la vérité une érudition profonde. J’ai été particulièrement satisfait de celles qu’il a trouvées pour les rues Pierre aux lards et Trousse... Mais suffisait-il de nous donner des étymologies souvent incertaines ? Il fallait ne pas quitter une seule rue sans rappeler les événement qui l’ont rendue célèbre, et les personnages plus ou moins illustres qui l’ont habitée ; il fallait achever ce que Sainte-Foix n’a qu’ébauché. Alors M. de la Tynna aurait pu dire avec plus de vérité : mon Dictionnaire historique des rues de Paris. Mais cette entreprise qui exige des recherches immenses, est au-dessus des forces d’un seul homme. Ce n’est pas un membre de la société académique des sciences, c’est la société toute entière qui pourrait l’exécuter. Je l’invite donc à s’en occuper.
Ce serait une histoire fort intéressante qu’un dictionnaire des rues de Paris, qui répondrait à l’idée que j’aime à m’en former. Quel quartier, quelle rue n’a pas ses souvenirs ? Le Marais, par exemple, en est plein ; ce Marais, la Thébaide de notre temps, où se retirent par esprit de pénitence, tant de pieux solitaires qui jurent de renoncer au monde, à ses pompes et à ses modes, ce Marais fut autrefois le rendez-vous de la société la plus spirituelle de Paris. Voilà l’hôtel (1) que madame de Sévigné a habité. Voilà la chambre où elle a écrit à sa fille plusieurs de ces lettres qu’il ne faut pas songer à imiter. Cette maison d’assez mince apparence appartenait à l’auteur de Jodelet et du Roman Comique, au plus gai, au plus aimable des goutteux, qu’épousa bien impunément mademoiselle d’Aubigné, qui depuis... Mais alors elle était la femme de Scarron. L’imagination enchante cette solitude ; et, aux yeux du promeneur qui aime les illusions, le Marais semble encore peuplé de ses anciens habitans. Je crois voir Ninon à sa croisée ; elle lit une lettre de madame de Maintenon. Cette dame, qui n’est plus la femme [/c]
de Scarron, la menace du couvent, si elle ne change de conduite. Ninon rit aux éclats et répond qu’elle ne sait changer que d’amans ; mais que, si c’est un parti pris que de l’envoyer au couvent, elle se retirera chez les grands cordeliers. Au même instant, Villarceaux entre. "Lisez, lui dit Ninon, votre ancienne amie n’est guère charitable" Alors on tire le rideau et je ne vois plus rien : mais le devine.
Tout cela n’est qu’un songe ; mais qu’importe ? j’ai seulement voulu prouver qu’un dictionnaire historique des rues de Paris, fait sur le plan que j’indique, pourrait être autre chose qu une aride nomenclature. D’autres quartiers ont, je le sais, des souvenirs moins agréables que le Marais. Si, par exemple, je passe auprès de Saint-Médard, un de ces sectaires à lier, que Port-Royal désavoue, va me montrer la place où fut le tombeau du diacre Pâris ; mais nos sottises et nos folies sont aussi une partie de notre histoire, et l'écrivain qui voudrait nous faire passer pour un peuple très-raisonnable, serait à coup sûr un grand menteur.
Pour s’en convaincre, il suffit de lire, dans l'ouvrage de M. de la Tynna, les noms que nos rues portaient il y a quelques années, noms d’autant plus bizarres qu’ils contrastaient avec tout ce qui se passait à celte époque. Un de mes amis, ayant un jour une visite à rendre dans le cul de sac de la Constitution, ci-devant cul-de-sac Coquenard, fut arrêté au milieu de la rue de la Liberté, et conduit dans la rue des Droits-de-l'Homme, qu’on avait ainsi nommée par plaisanterie ; car la prison de la Force était au bout.
Quoique ces singulières dénominations aient disparu, il faut savoir gré à M. de la Tynna de les avoir rappelées en passant: c’est l’histoire abrégée de notre révolution, écrite en gros caractères au coin de chaque rue. Les dix volumes de M. Fanlin-Désodoards ne m’en apprennent pas davantage, et ne me donnent pas plus à penser ; mais je regrette que M. de la Tynna n’ait pas communiqué à ses lecteurs les réflexions que cette partie de son travail a dû faire naître dans son esprit. Nous aurions alors un Dictionnaire philosophique des rues de Paris. L’auteur n’a point encore tiré de son sujet tout le parti possible.
C’était au reste une idée bien peu philosophique de vouloir débaptiser les rues de Parts; leurs noms appartiennent à l'histoire ; il convient de les conserver : mais donnez à une rue nouvelle le nom d’un personnage, recommandable non-seulement par la place qu’il a pu occuper, mais par de grands talens, consacrés au bien public; donnez lui le nom de l'auteur d’une découverte utile à l’humanité. Rien de mieux ; cette distinction honorable, si elle n’est pas prostituée, excite l’émulation, et peut rappeler à un peuple qui semble l’avoir oublié, que l’argent n’est pas la première des récompenses. Je vois avec plaisir, dans le plan de Paris, une rue de Sully, près de l’Arsenal. Par malheur elle n’est encore que projetée, et depuis bien longtemps la barrière Ramponneau avertit l’étranger qui nous visite, qu’il entre dans la ville bouffonne. Je me souviens d’avoir traversé il y a quelques années une rue de Bourdaloue ; mais il prit envie à M. le cardinal Fesch d’agrandir son jardin, et ma petite rue de Bourdaloue disparut toute entière pour agrandir le jardin de M. le cardinal Fesch. Voilà comme nous nous éloignons toujours du but que nous voulions d’abord atteindre. Nos plans, nos projets sont fort beaux ; mais la légèreté de notre caractère se fait sentir dans l'exécution. Nous concevons avec chaleur ; c’est l’esprit de suite qui nous manque. N’avait-il pas été décidé qu’on ne mettrait que des grands hommes dans le Panthéon ? Eh bien ! on y a mis toute autre chose, grâce à notre impatience qui n’a pas donné aux grands hommes le temps d’arriver.
M. de la Tynna ne se borne pas à décrire toutes les rues de Paris ; il fait aussi mention des monument, des places, des quais, des ponts enfin, dont, pour me servir d’une expression devenue célèbre, le système est aujourd'hui bien complet. Un trouve encore dans ce Dictionnaire tous les plans conçus pour l’embellissement de la capitale, qui sera surtout tort belle lorsque l'alignement aura reçu son entière exécution. Nous en jugerons mieux dans deux ou trois cents ans au plus tard. C.
-- (1) L’hôtel Carnavalet.
Source : Journal Général de France, 18161023, pp. 3-4

18161228 - Almanach et ouvrages de Panckoucke

Notice des divers ouvrages qui se trouvent chez C. L. F. Panckcoucke, Libraire de la chambre des pairs, rue et hôtel Serpente, n. 16.
 Almanach, ou dictionnaire des 25,000 adresses des habitans de Paris, pour 1817, contenant les noms et demeures de tout ce que Paris renferme de personnes distinguées par leur rang ou parleurs fonctions, et de celles connues par les professions, états ou ateliers qu’elles exercent, précédé par des renseignements sur l’administration de la ville; sur les objets d’utilité, d'instruction , de curiosité ou de plaisirs qu’elle présente, et suivi d’une table raisonnée des matières. Troisième année. On a ajouté à cette 3e édition les croix des différens ordres et les grades de la garde nationale. Un vol. in-12. Prix, 5 fr. 50 c. et 7 fr. par la poste.
 Dictionnaire indicateur prompt et facile de toutes les Rues de Paris, ruelles, passages, places, quais, ports, ponts, avenues, boulevards, hôtels, fontaines, avec les noms anciens et nouveaux ;  accompagné d’un plan général et d’un nouveau procédé pour reconnaître la position et la direction des rues.
 Dictionnaire historique, typographique et militaire de tous les environs de Paris, contenant : 1° l'historique de toutes les villes, villages, bourgs, hameaux, châteaux; maisons de campagne, fermes, moulins, etc.; de tous les événemens remarquables qui s’y sont passés, et de tous les personnages qui les ont habités ou qui y sont nés ; 2° l’indication des manufactures, usines, le nom de leurs fondateurs on propriétaires ; la liste des minéraux et plantes qui se trouvent plus particulièrement dans chaque lieu ; 3° l’étymologie de tous les noms de lieux ; 5° la description des plus beaux paysages ; 6° tous les faits militaires depuis la fondation de la monarchie jusque et y compris la campagne de 1815 ; avec une carte réduite et corrigée sur la grande carte des chasses, offrant de plus le tracé de la marche des armées dans les dernières guerres ; un vol. in-12. Prix, 7 fr. 50 c. , et 9 fr. par la poste.
Source : Journal Général de France, 28 décembre 1816, p.5/6

1817

18170720 - Annonce recueil des corrections pour l'Almanach des 25,000 adresses

ANNONCES.
Almanach de 25,000 adresses de Paris, pour 1818 (4e année), divisé par ordre d’états, et contenant des détails étendus sur le commerce des négocians, banquiers, agent d’affaires, libraires, commissionnaires de roulage et en marchandises, fabricants et marchands de tout genre, de Paris, etc. Par H. D.... Un volume in-12 d’environ 400 pages. Prix, 5 fr. 50 cent. , par souscription.
Le rédacteur de cet Almanach s’occupe en ce moment de faire recueillir à domicile tous les renseignements qui doivent former ce recueil pour 1818. Les personnes intéressées à cet avis, et qui seraient absentes de chez elles lorsqu’on s’y présentera, sont pilées de vouloir bien faire parvenir la note exacte de leurs noms, décorations, qualités, fonctions et domicile.
L’auteur dési[re]rant indiquer pour MM. les hommes de lettres, ainsi que pour MM. les peintres et artistes de tout genre, leurs principaux ouvrages, a l’honneur de prier les personnes que cet avis concerne, de n’omettre aucun des renseignements qui peuvent enrichir ce recueil.
L’Almanach des adresses devant s’imprimer par souscription, les personnes qui désireront avoir un exemplaire de cet ouvrage, pour 1818, n’auront qu’à signer la formule de souscription qui se trouve au bas de la circulaire qu’on déposera chez elles. On ne paie rien d’avance.
Toutes les lettres doivent être adressées, franches de port, à M. D.. rédacteur, chez M. C. L. F. Panckoucke, imprimeur-libraire, rue et hôtel Serpente, n. 16.
Source : Journal Général de France, 20 Juillet 1817, p.4

1818

18180209 - Annonce de la parution de l'Almanach des Adresses de tous les Commerçans de Paris (Panckoucke)

ANNONCES.
Almanach des Adresses de tous les Commerçans de Paris, pour l’année 1818, divisé par ordre alphabétique d'états et de noms, et contenant des détails sur le commerce des négocians, banquiers, agens d’affaires, libraires, commissionaires de roulage et en marchandises, fabricants et marchands de tous genres, de Paris, et indiquant tous les commerçans compris sur la liste des eligibles, et tous les électeurs faisant partie des collèges électoraux de Paris. Ouvrage utile aux commerçans et marchands de Paris et de la province et particulièrement aux étrangers. Première année. Un vol. in-12. Prix 5 fr 50 c. Cet Almanach fait suite à l'Almanach des 25,000 adresses de Paris. Ces deux volumes réunis offrent près de 25,000 adresses.
A Paris chez C. L. F. Panckoucke, [éditeur de la biblio thèque latine,] rue et hôtel Serpente, n. 16 ; Le Normant, Pillet, Verdière, Delaunay, Dentu et Wissemans [rue de la Harpe, n* 68, vis-à-vis celle des Malhurins].
[Ces ouvrages se trouvent aussi chez Mongie ainé, libraire, boulevard Poissonnière, n. 18.]
Sources : Gazette Nationale ou le Moniteur Universel, 9 février 1818, p.4 Journal de Paris, 12 février 1818, p.4

181803 - Annonce de la parution de l'Almanach du commerce 1818 et De la Tynna fils rassure et s'engage après la mort de son père

ANNONCES.
Almanach du Commerce de Paris, des départements de la France et des principales villes du monde, par J. De La Tynna ; XXIe année, sans interruption. Année 1818. Un volume in-8° de près de 1200 pages. Prix, pour Paris, br., 12 fr. ; relié en basane, 14 fr. Pour toute la France, br., franc de port, 15 fr. 65 c.
A Paris, chez De La Tynna fils, rue J. J. Rousseau, n. 20. Ce recueil annuel de renseignements indispensables au commerce, à l' industrie, paraît sans interruption depuis vingt-un ans. L’éditeur actuel, M. De La Tynna fils, prend engagement d’y apporter les mêmes soins et la même exactitude que son père, et d’adopter scrupuleusement toutes les rectifications qui pourront lui être adressées.
Source : Journal de Paris, 17 mars 1818, p.4

ANNONCES.
ALMANACH du Commerce de Paris, des départements de la France et des principales villes du monde, par J. de la Tynna. 13e [sic] année (sans interruption.) Année 1818. Prix, broché, 12 fr.; idem, relié en basane, 14fr. ; pour toute la France, broché, franc de port, 15 fr. 65 c. — Pour les pays étrangers, broché, franc de port, 20 fr. ; pour l’Angleterre, broché, franc de port, 20 schell.
Avis. — Le décès de M. de la Tynna n’apportera aucun obstacle à la publication de cet ouvrage, fruit de ses laborieux et utiles travaux. Les demandes, rectifications et avis pour l’Almanach de 1809 [sic], doivent être adressés à M. de la Tynua fils, rue J.-J. Rousseau, n°. 20.
Le Journal de jurisprudence commerciale, qui touche à sa 6e. année, se continue aussi sans interruption.
Source : La quotidienne, 19 mars 1818, p.4

18180619 - Publicité pour l'almanach du commerce et information sur l'arrivée de Bottin à sa tête

COMMERCE.
Almanach du commerce de Paris , des départemens de la France et des principales villes du Monde ; par J. de la Tynna, pour 1818.
Ce recueil annuel de renseignemens indispensables à ceux qui se livrent au commerce, aux affaires, a paru pour la première fois en 1797. Il est à sa vingt-deuxième année. Quelques changemens apportés dans l’ensemble du volume de 1817 n’avaient pas été heureux; on se plaignait, avec raison, que les recherches y étaient devenues difficiles quant au commerce de Paris. Feu M. de la Tynna s’en était aperçu, et il a fait disparaître ces défauts de son Almanach de 1818. Aussi, peut-on présenter celui-ci comme le plus complet et le mieux ordonné de tous ceux que l’auteur a publiés.
La propriété et le fonds de l'Almanach du Commerce viennent d’être vendus par suite du décès de M. de la Tynna. L’ouvrage sera continué par M. le chevalier Bottin, ancien administrateur, à qui la direction en est confiée, et qui en sera le rédacteur.
Le nom de M. Bottin se rattache aux premiers essais de la statistique en France ; c’est à lui qu’est dû le premier Annuaire vraiment statistique (il l’a publié en 1798) ; et ceux qu’il a donnés successivement dans les départemens du Bas-Rhin et du Nord, ont mérité d’être cités comme modèles à suivre, et d’être recommandés comme tels, officiellement et à plusieurs reprises, à MM. les préfets, par les divers ministres de l’intérieur. Rappeler cette circonstance, c’est offrir une garantie des soins éclairés qui vont être apportés par M. Bottin à la continuation et au perfectionnement de l'Almanach du Commerce, auquel feu M. de la Tynna avait déjà su donner un si grand degré d’intérêt.
La vingt-deuxième année de l'Almanach du Commerce paraîtra le Ier janvier 1819, sous ce titre : Almanach du Commerce (1) de Paris , des départemens de la France et des principales villes du Monde, de J. de la Tynna, continué par S. Bottin (rédacteur), chevalier de l'Ordre royal de la Lègion-d’honneur, ancien administrateur , membre de la Société royale des Antiquaires de France, correspondant de la Société royale et centrale d’Agriculture , etc. — 1819. — XXIIe année.
-- (1) Le bureau de l’Almanach du Commerce continue à être rue J. J. Rousseau, n° 20. C’et là que doivent être adressés, francs de port, avant le Ier septembre, les demandes, avis et tout ce qui est relatif à la rédaction et au débit de l’ouvrage.
On y trouve encore des exemplaires de l’Almanach de 1818.
Source : Gazette Nationale, 18180619, p.4

181807 - Publicité pour les almanachs Panckoucke

→ L'éditeur des deux Almanachs que publie tous les ans M. Panckoucke (celui des 25 mille adresses, et celui des adresses de tous les commcrcans de Paris), redouble d'efforts pour perfectionner ces recueils de maniére à ce qu’ils ne laissent bientôt plus rien à désirer. Car les Almanachs même ont leur perfection, qui consiste dans l’ordre et dans l’exactitude.
Celui des commerçants surtout, défectueux sous ce dernier rapport, était encore incomplet. Pour rectifier et completter les indications , on a compulsé soigneusement les archives des administrations publiques. C’est dans les nombreux documents dont ces établissemens conservent le dépot, qu’on a puisé les matériaux d’un indicateur exact et complet de tous les négociants, commerçans et marchands de la capitale, classés d’abord par états et nature de commerce, et recensés ensuite dans une liste alphabétique de noms destinée à faciliter les recherches.
Une vérification à domicile faite avec une attention scrupuleuse, en faisant connaître les changements de demeure, et les nouveaux établissemens, devient une garantie dernière et certaine d’exactitude, pour ce tableau général de l’industrie parisienne. Les deux almanachs doivent donc être maintenant considérés comme des répertoires complets et exacts des noms, qualités et demeures de tous ceux des habitans de la capitale dont on désire généralement, ou dont on peut avoir besoin de connaître l’existence, les travaux et le domicile.
Ces deux Almanachs ainsi améliorés paraîtront au Ier janvier 1819.
On souscrit chez M.C.L.F. Panckoucke, imprimeur-libraire, rue Serpente, n° 16.
On ne paie rien d’avance. Le prix de chaque Almanach, vol. in-12 , de 5 à 600 pages , est de 5 fr. 5o c.
Source : Gazette Nationale, 18180714, p.3


Des almanachs même ont leur mérite, quand on y trouve de l'ordre et de l’exactitude.
Sous ce double rapport, nous croyons pouvoir recommander à nos lecteurs ceux que M. Panckoucke publie chaque année sous les titres d’Almanach des 25 mille adresses, et d’Almanach des adresses de tous les commerçants de Paris.
Celui-ci surtout laissait beaucoup à désirer sons le double rapport de l’étendue des renseignemens et de l’exactitude.
Des recherches faites avec autant de patience que de soin dans les dépôts publics, ont mis l’éditeur à même d’en faire un indicateur exact et complet, d’abord par ordre alphabétique d’états, ensuite par liste alphabétique de noms, de tous les négociants, banquiers, commerçans, fabricans et marchands de la capitale. Tous les changemens de domicile et les nouveaux établissemens, ont été constatés par une vérification scrupuleuse à domicile.
Aucun recueil, comme on pourra s’en convaincre en comparant ceux de ce genre, ne pourra rivaliser avec celui-ci pour l’étendue et la fidélité des renseignements, en ce qui concerne la capitale. On a fait à l'Almanach des 25 mille adresses des rectifications et des additions considérables; Le public est donc assuré maintenant de trouver dans ces deux Almanachs des répertoires complets et exacts des noms, qualités et demeures de tous ceux des habitans de Paris dont on a généralement besoin de connaître l’existence, les travaux et le domicile.
Tous les commerçans pourront faire insérer dans l’indicateur de leurs adresses des annonces succinctes, mais suffisantes, de leur commerce, de sa direction, des chefs d'œuvre ou objets particuliers de leur industrie.
Le public trouvera dans celui des 25,000 adresses, la liste complète des fonctionnaires et employés civils, officiers de l'armée, magistrats, avocats, hommes de lettres, artistes, propriétaires, personnes décorées, électeurs et éligibles, etc., résidant a Paris. Les ouvrages des hommes de lettres et artistes seront soigneusement indiques à côté de leurs noms. Ces deux Almanachs , ainsi améliorés . paraîtront le Ier janvier 1819. On souscrit chez M. C. L. F. Planckoucke, imprimeur-libraire, rue Serpente, n. 16. Le prix de chaque Almanach, formant un volume in-12 de 5 à 600 pages, est de 5 fr. 5o c. On ne paie rien d’avance.
Tous les renseignements doivent être adressés à l’auteur, M. Henri Dulac, chez M. Panckoucke.
Source : Journal général de la France, 18180724, p.4/4

18180909 - Publicité pour l'almanach du commerce et information sur l'arrivée de Bottin à sa tête

— L'Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du Monde, que publiait depuis vingt-un ans feu M. de la Tynna, a été vendu (propriété et fonds) aux enchères publiques, pardevant Me Breton, notaire, le 8 juin 1818. Une note insérée dans le Moniteur du 19 du même mois a annoncé que cet ouvrage, si utile au commerce, sera continué par M. le chevalier Bottin, ancien administrateur, connu depuis long-tems par des succès dans ces sortes d’ouvrages.
Effectivement, M. Bottin s’occupe avec assiduité de la composition de l'Almanach du Commerce de 1819. De nombreux prospectus, mis en émission, ont annoncé qu’il paraîtra au Ier janvier prochain, sous le titre d'Almanach au Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du Monde, de M. J. de la Tynna, continué par S. Bottin (rédacteur) ; et enfin, depuis quinze jours , des employés se transportent chez les principaux habitans de Paris, commerçons et autres, à l’effet de prendre des notes pour les mutations que demande le volume de 1819. L'Almanach du Commerce de la Tynna ne sera donc pas interrompu ; ceux qui ont l’habitude de prendre cet almanach, et ceux qui en font collection, sont assurés de recevoir le 22e au Ier janvier 1819.
L'Almanach du Commerce sera, pour 1819, augmenté encore de plusieurs milliers d’adresses, et présentera de nombreuses améliorations; le rédacteur lui donne tout son tems et les plus grands soins.
Le bureau est établi rue J.-J. Rousseau, n° 20 ; c’est la que doivent être adressés, à M. Bottin, franc de port, les demandes et avis relatifs à la rédaction et à la vente de l’ouvrage.
Source : Gazette Nationale, 18180909, p.3

1819

18190124 - Annonce de la parution de l'Almanach du Commerce de Paris par Bottin

COMMERCE.
Almanach du Commerce de Paris, des Départemens de la France, et des principales villes du Monde, continué et mis dans un meilleur ordre par S. Bottin, ancien administrateur, auteur du premier Annuaire statistique qui ait été publié en Fiance. XXIIe Année. Volume in-8° de plus de 1290 pages.
Considéré comme ouvrage de statistique, l’Almanach du commerce de l’année 1819 a beaucoup acquis entre les mains de son continuateur. En tête de chaque département est une notice qui indique l’ancienne province , la superficie, la population, la région dans laquelle est situé le département, s’il est littoral ou dans l’intérieur des terres. Dans cette notice, qui n’excède ordinairement pas une page, les productions des trois règnes de la nature sont énoncés par ordre avec indication de celles qui sont particulières aux localités, ou qui sont recherchées. La même méthode a dicté l’enumération de toutes les manufactures, fabriques et usines, et celle de tous les genres de commerce qui sont propres à chaque departement.
Les canaux, les rivières navigables, les grandes routes qui servent le commerce, font partie du même tableau: il est terminé par l’indication des divers établissement administratifs, judiciaires, commerciaux et littéraires que possède le département.
En réunissant, comme en un seul faisceau, les Académies, les Collèges, les Ecoles d’enseignement mutuel, les Sociétés d’agriculture, les Sociétés littéraires que compte chaque département ; en ajoutant à cette intéressante nomenclature l’indication du nombre des habitans qui ont obtenu depuis l’origine, des prix, des médailles d’or, d’argent, de bronze, décernés par la Société centrale et royale d’agriculture, par la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, et par le Gouvernement, aux trois expositions publiques des produits de l’industrie française, qui ont déjà eu lieu, ainsi que celle des brevets d’invention accordés de puis vingt ans par le Gouvernement, M. Bottin a réuni en quelques lignes les vrais élémens du tableau industriel et moral d’un département. Par là on reconnaît d’un coup-d’oeil ceux qui sont plus on moins avancés, ceux qui ont le plus ou le moins à attendre de bien des soins d’une bonne administration.
L’auteur ne s’est pas contenté de donner le nombre des médailles honorables qui ont été obtenues par le commerce, il a fait plus, et comme s’il eût pressenti l’ordonnance royale qui vient de faite revivre l’institution si éminemment utile des expositions publiques de produits de l’industrie nationale, il a fait graver de petites médailles, et les a placées à la suite des noms des fabricans et des manufacturiers à qui il en a été accordé d’or, d’argent ou de bronze, aux expositions publiques de 1801, 1802 et 1806.
Cette idée, qui décèle l’ancien administrateur, et qui a pour objet de rappeler les encouragemens accordés à l’industrie et au commerce, se reproduit dans tout l’ouvrage. C’est elle qui a dicté ces courtes notices qui, placées en tête de la nomenclature de plusieurs états exercés à Paris, tels que fabricans d’acides minéraux, d’armuriers, fondeurs, porcelainiers, modistes, etc., etc., font ressortir avec tant d’avantages la prééminence de l’industrie française.
Au reste , ce n’est pas seulement le commerce français qui a à se féliciter de l'Almanach du Commerce rédigé par M. Bottin ; l’indication qu’il a donnée des foires et des marchés principaux de la Turquie, le prix courant en Russie des principales denrées que la France est dans l’usage d’en tirer ; différens autres détails de cettee nature, et surtout la concordance des cinq ères étrangères avec l'ère grégorienne, dont il a enrichi son calendrier, ne peuvent être qu'extrêmement agréables aux commerçans des diverses contrées de l’Europe, et leur prouver que l'Almanach du Commerce de Paris, de la France et des principales villes du Monde, doit devenir l’Almanach universel du commerce et de l’industrie. M. Bottin ne s’est pas exclusivement occupé de l’industrie et du commerce; les parties de son Almanach qui sont relative» à l’économie rurale pourraient fournir le sujet d’un article intéressant.
Source : Gazette nationale ou le Moniteur universel, 18190124, p.2/2

181901 - Plusieurs annonces de la parution de l'ouvrage de Bresson

ANNONCE.
589 Annuaire de l'Industrie et du Commerce de Paris, du Royaume de France et des pays étrangers, pour l'an 1819, contenant un aperçu général sur la France, le cadastre, l'indusirie et le commerce de Paris ; des listes générales et particulières des commerçans, fabricans, artistes, médecins, hommes de loi , principaux habitans ; des détails sur les établissemens relatifs à l'industrie, aux sciences et aux arts; sur les administrations, les chambres, les ministères et les tribunaux ; la description statistique de chaque département, des listes des principaux commerçans et fabricans, des détails sur le commerce des pays étrangers, une table des monnaies d'or et d'argent qui ont cours chez toutes les nations ; par C. Bresson. Un vol. in-8. Prix : 9 fr.
Au Bureau de L'Annuaire, rue des Déchargeurs, n° 8 ; Bachelier, quai des Augustins , n° 55 ;
Chez le Normant, imprimeur-libraire, rue de Seine, n° 8, et quai de Conti, n° 5, entre l'hôtel des Monnaies et le Pont-Neuf.
Source : Journal des débats politiques et littéraires, 18190103, p.3


CHAMBRE DES DEPUTES.
Présidence de M. RAVEZ.
Séance du Lundi 25 janvier.
Le procès verbal de la séance publique du mercredi 20 est lu par M. Paillot de Loynes et sa rédaction est approuvée.
LL. EExc. les ministres des affaires étrangères, de la justice et de l’intérieur, et M. le comte Siméon , conseilier-d’état, sont introduits et assistent à la séance.
M. Paillot de Loynes, après l’adoption du procès verbal, communique une nouvelle liste de pétitions adressées a la chambrebre ; un de ces énoncés désigne MM. les députés du commerce de Strasbourg, qui sollicitent la cessation du monopole des tabacs.
Le même secrétaire présente a l’assemblée l’hommage suivant : Annuaire de l'industrie et du commerce pour l'an 1819, par M. Bresson.
[...]
Source : Le moniteur universel, 18190126, p.1


Nous nous empressons d’annoncer la publication d'un ouvrage qui, par sa nature et le choix dus matières qui y sont traitées, peut être utile à beaucoup de personnes; c’est l’Annunaire de l'Industrie et du Commerce de Paris, du royaume de France et des pays étrangers, pour l'an 1819, [contenant ... par C. Bresson]
Source : Journal Général de France, 18190131, p.1


[Annuaire de l'Industrie et du Commerce de Paris, ... par C. Bresson].
Au bureau de l’Annuaire, rue des Déchargeurs, n°. 8 ; Bachelier, libraire , quai des Auguslins, n°. 55, et Ladvocat, au Palais Royal.
Source : La Quotidienne, 18190202, p.1

18190329 - Charles Malo - discussion sur l'origine de l'idée d'introduire les caisses d'épargne

AU REDACTEUR.
Parie, le 28 mars 1819.
Monsieur, Le prix que M. Charles Malo attache à la gloire d’avoir donné par son Panorama d'Angleterre, publié eu 1817, l'idée de l'établissement des banques d’épargnes, m’engagerait peut-être à revendiquer ma part de cette gloire, en rappelant qu’en 1806 je conçus moi-même et publiai (sous le titre de Quelques idées sur l’économie, ayant pour but d'améliorer le sort des hommes, etc.) un plan philanthropique de finances, dont les résultats, pour le bien de l’humanité, étaient les mêmes que ceux que promet la caisse actuelle d’épargnes. Je pourrais même ajouter que le libraire Lamy publia mon petit ouvrage et l’arrangea à sa manière (le tout sans ma participation), dans un almanach pour 1817, qu’il eut l’honneur de dédier et de présenter au Roi.
Comme je sais, monsieur le rédacteur, que la caisse d’épargnes établie à Paris, a été fondée par un noble pair, dont le nom se trouve à la tête de toutes les institutions qui ont un but éminemment philanthropique, et qu’il en a apporté le plan d’Angleterre, je déclare que je fais bien sincèrement le sacrifice de tous mes droits d’auteur, et que je fais les vœux les plus ardus pour le succès de l’entreprise.
Agréez, etc.
P. Ch. GUillet, ex-employé dans une administration.
Source : Journal général de france, 18190202, p.1

18190524 - Annonce de la lecture de la notice nécrologique de la Tynna lors de la séance du 24 mai 1819 de la société royale des sciences

Retrouver la notice ?

— La société royale académique des sciences s'est réunie aujourd'hui, dimanche, dans la salle Saint-Jean, à l'Hôtel-de-Ville, où elle a tenu une séance publique qui a été présidée par M. l'abbé de Saint Albin, en l'absence et d'après la mission de S. A. R. M. le duc d'Angoulême, son président perpétuel.
Différens objets de science et de littérature ont fait la matière des travaux de cette séance publique, la première qui ait eu lieu depuis l815 ; et M. Perrier, secrétaire-général, en a suffisamment donné les motifs en disant que les Muses, amies de la paix et de la liberté, sont peu habituées au bruit des armas et surtout à celui des armes étrangères.
M. Vanier a lu des notices nécrologiques sur différens membres, au nombre desquels nous avons retrouvé les noms de MM. Moreau de Saint-Méry, la Tynna, et celui du jeune Millevoie, poète gracieux, enlevé aux lettres et à l'amitié à la fleur de son âge.
[...]
Source : Le Constitutionnel, 24 mai 1819, p.2

1820

18200108 - Annonce parution Almanach du Commerce - médailles aux expositions

LIBRAIRIE.
Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du Monde, de J. de la Tynna, continué et mis dans un meilleur ordre par S. Bottin, chevalier de l’Ordre royal de la Légion-d’Honneur, ancien administrateur, membre de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale. Pour 1820. (XXIIIe année.) Prix, pour Paris, broché 12 fr. ; Idem , relié en basanne , 14 fr. A Paris, au bureau de l'Almanach du Commerce, rue J. J. Rousseau. L'Almanach du Commerce de 1820 , vingt-troisième de la collection, continue une seconde fois l’espoir des personnes qui, connaissant le talent et les travaux de M. Bottin, ont vu avec plaisir passer entre les mains de cet ancien administrateur la continuation d’un livre devenu indispensable. Une foule de notes nouvelles, de détails relatifs aux actes industriels et à l’économie rurale ; y corrigent ce que les nomenclatures ont d’aride et tendent à faire à la longue, de l'Almanach du Commerce, une véritable statistique élémentaire de la France. Au moyen d’un procédé imaginé par M Bottin, de petites médailles d’or, d’argent, de bronze ou d’autres signes, font remarquer les noms des personnes qui ont obtenu des distinctions honorables à l’exposition publique des produite de l’industrie de 1819, et aux quatre expositions précédentes.
Outre un grand nombre d’autres avantages, l'Almanach du Commerce a celui d’être le seul ouvrage de ce genre qui donne les détails sur l’industrie et le commerce des départemens de la France et des pays étrangers. Aussi est-il répandu dans toute l’Europe. Le volume de 1820 est encore augmenté de trois feuilles ; il en contient quatre-vingt-une, petit-texte, grande justification. Le prix reste toujours fixé à 12 fr., broché, et 14 fr., relié en basanne.
Une table termine le volume : elle n’est que géographique et sommaire. M. Bottin en prépare une raisonnée des matières , qui sera une analyse complète de l'ouvrage ; il ne l’a pas donnée avec le volume pour ne pas retarder l’émission. Cette table sera livrée dans la première quinzaine de février, à ceux de MM. les souscripteurs qui voudront la faire prendre au bureau de l'Almanach du Commerce, à Paris, rue J. J. Rousseau, n* 20 , ou chez ses correspondans dans les départemens.
Source : Gazette nationale ou le Moniteur universel, 18200108, p.4

1821

18210209 - Annonce parution Almanach du Commerce 1821

ANNONCE.
Almanach du Commerce de Paris, des Département de la France et des principales villes du Monde, de J. de la Tynna, continué et mis dans un meilleur ordre pur S. Bottin, chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, ancien administrateur, membre de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, de celle pour l'instruction élémentaire, secrétaire-général de la Société Royale des antiquaires de France correspondant de la Société royale et centrale d'agriculture, des Sociétés littéraires de Lille, Douai, Cambrai, Valenciennes, Nancy, Strasbourg, Colmar, etc., auteur du premier Annuaire Statistique qui ait été publié en France. Pour 1820 (XXIVe année), 3e de la rédaction de M. Bottin.
Un fort vol. in-8° de 1328 pages. Prix, pour Paris, broché: 12 fr.; Idem . relié en basane, 14 fr.
A Paris, chez l'éditeur , rue J.-J. Rousseau , n. 20 ; Chez le Normant, rue de Seine, n° 8 ; et chez N. Pichard, quai de Conti, n° 5.
Depuis dix ans surtout l'Almanach du Commerce était devenu le livre de toute l'Europe qui contînt le plus grand nombre d'adresses. Cet avantage se trouve encore considérablement augmenté dans l'édition de 1821. M. Bottin a su, sans rien retrancher de l'ouvrage et sans presque l'augmenter, y ajouter plus de douze mille adresses, dont huit mille pour Paris.
Source : Journal des débats politiques et littéraires, 18210200, p. 4

18210228 - Présentation par Charles Malo du Bazar Parisien au Roi

Le Roi a signé , au petit lever, le contrat de mariage de M. Léon de Brout, garde-du-corps du Roi, compagnie de Noailles, avec Mlle Lyster, Irlandaise.
M. de Corbières, secrétaire-d’état et directeur de l'instruction publique, est venu chez le Roi avant la messe.
M. le duc de Lévis, pair de France, a eu une audience de S. M. 
M. Charles Malo a eu l'honneur de faire hommage au Roi d'un Ouvrage intitulé : le Bazar parisien.
LL. AA. RR. Mgr le duc de Bordeaux et Mademoiselle sont sortis à une heure pour aller à la promenade.
Source : Gazette de France, 18210228, p. 2

18210909 - Annonce ouverture souscription au Bottin et de réception des corrections dans la ville de Saint Quentin

Souscription ouverte chez Tilloy, imprimeur - libraire, pour l’ALMANACH DU COMMERCE de Paris , des Départemens de la France et des principales Villes du Monde, de J. de la Tynna, continué et mis dans un meilleur ordre par S. Bottin, chevalier de l’ordre royal de la légion-d’honneur, ancien administrateur, membre de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, de celle pour l’instruction élémentaire, secrétaire-général de la Société royale des antiquaires de France , etc., auteur du premier Annuaire statistique qui ait été publié en France ; — pour 1822 (25e année), 3e. de la rédaction de M. Bottin ; 1 fort vol. in-8°. de 1828 pages. Prix : pour Paris, broché, 12 fr. ; idem, relié en basane, 14 fr., franc de port pour les personnes qui souscriront.
--p-- 
On est chargé de recevoir, au bureau de ce Journal, les corrections et additions dont l’ouvrage est susceptible pour 1822. Les principaux fonctionnaires, les négocians, fabricans, marchands, etc., de cette ville, sont invités à nous faire connaître, d’ici à mardi matin au plus tard, leur changement de domicile ou de profession, ainsi que tout autres observations qu’il leur plaira donner.
Source : Journal de la ville de Saint-Quentin, 18210909, p. 7-8

18211205 - Annonce parution Bazar Parisien 1822

— Le succès qu’a obtenu, l’année dernière, le Bazar parisien, et 1a possibilité de faire mieux encore, ont engagé son éditeur M. Charles Malo à en publier une seconde édition. De nouvelles recherches, de nouveaux travaux, lui promettent de nouveaux suffrages. Cette seconde édition, augmentée et entièrement revue d'après les avis des sociétés savantes, paraîtra en janvier 1822. Nous ne pouvons qu'inviter tous les artistes et fabricans de Paris, qui auraient des découvertes intéressantes pour le commerce et les arts, à vouloir bien sans délai s’adresser au baureau du Bazar parisien, rue des Quatre-Fils, n. 16, au Marais, ou à la librairie, rue des faussés-Montmartre, n. 14 ; et chez Pillet aîné.
Source : Gazette de France, 18211205, p. 3

1822

1823

18230213 - Publicité

https://www.retronews.fr/journal/journal-des-debats-politiques-et-litteraires/13-fevrier-1823

18230824 - Recension de l'ouvrage de Bottin :Le livre d'honneur de l'industrie Française

Exposition des produits de l’industrie française

COMMERCE ET INDUSTRIE.
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR.
L’exposition des produits de l’industrie française dans le palais du Louvre, commencera lundi 25 août, jour de la Saint-Louis, à dix heures du matin. Elle durera plusieurs semaines. Elle sera publique, et l’entrée libre les lundi (depuis midi seulement excepté le premier jour), les mardi, mercredi, jeudi et dimanche, depuis dix heures du matin. On fermera tous les jours à quatre heures. Aux autres jours et heures, l’entrée sera exclusivement réservée aux porteurs de billets et suivant les distinctions marquées sur les billets mêmes. On entrera dans les salles de l’exposition par une seule porte , celle de la salle du rez-de-chaussée à gauche , en venant de la cour, sous le vestibule du côté de Saint Germain-l’Auxerrois. On ressortira à volonté ou par l’un des deux escaliers sous l’Horloge, ou par la salle du rez-de-chaussée dite de la Statue d’Henri IV, dans laquelle on descendra après avoir fait le tour complet du premier étage. Pour éviter toute confusion sous le péristyle où se trouve la porte d’entrée, toute communication de la cour du Louvre à la place, vis à vis Saint-Germain-l’Auxerois, sera fermée pendant l’exposition.

Le livre d'honneur de l'industrie Française :

Au moment ou va s’ouvrir la sixième exposition des produits de l’industrie française, il nous paraît utile de rappeler à l’attention publique un livre qui donne une idée fidèle et compléte des cinq expositions qui ont déjà eu lieu : c’est le Livre d'Honneur de l'industrie française, par M. le chevalier Bottin, de la société d’encouragement pour l’industrie nationale, correspondant de la société royale et centrale d’agriculture, secrétaire de la société royale des antiquaires de France, et éditeur-rédacteur de l'Almanach du Commerce. La première partie du Livre d'Honneur de M. Bottin a paru en 1820(I) on peut prédire que si les autres parties sont exécutées avec le même soin, le sort de cet ouvrage est de devenir un monument historique pour notre industrie nationale. Cette première partie comprend l’énumération motivée des médailles d’or, d’argent, de bronze, des mentions honorables, des citations qui ont été accordées aux expositions publiques des produits de l’industrie nationale des années 1798, 1801, 1802, 1806 et 1819 et de celles proposées au rapport du jury pour la distribution des prix décennaux en 1810. Voici le compte qui en a été rendu dans le tems par M. le vicomte Héricart de Thury, alors secrétaire rapporteur du jury d’admission du département de la Seine à l’exposition du Louvre en 1819, et aujourd’hui membre du jury central pour l’exposition de 1823.
« A chaque exposition publique des produits de l’industrie française, il a été publié un procès-verbal des opérations du jury ; mais ces procès-verbal, imprimés par ordre du gouvernement, n’ont pas été mis dans le commerce, et ceux des trois premières expositions sont aujourd’hui très rares ; c’est à cette circonstance que nous devons l’heureuse idée qu’a eue M. Bottin, ancien secrétaire-général du département du Nord, de faire un livre qui présentât tous les résultats des expositions, dans un ordre tel que chaque artiste, chaque fabrican pût y trouver, à l’ouverture et sur la page même, une sorte de compte ouvert des distinctions, des citations, des mentions honorables, des prix, etc. , qui lui ont été accordés, en même tems que l’énoncé des motifs de ces distinctions. Un tel livre devait exiger beaucoup de recherches, un travail long et fastidieux, des descriptions très nombreuses, enfin un talent particulier d’analyse et de méthode pour resserrer le plus possible, et cependant d’une manière claire une foule de détails précieux qu’on ne pouvait omettre sans faire perdre à chaque article le caractère particulier qui lui est propre.
» M. Bottin n’a point été effrayé de l’étendue de la tâche qu'il s’était tracée et l’esprit d’ordre qui règne généralement dans tous ses articles, prouve que personne ne pouvait mieux remplir celle tâche que l’auteur de l'excellente statistique du département du Nord ( aujourd’hui le continuateur de l’Almanach du Commerce qu’il a beaucoup amélioré).
» L’ordre alphabétique est celui que l'auteur a adopté. Il nous parait en effet le plus naturel, celui qui convient le mieux et celui qui facilite le plus les recherches ; mais nous ne pouvons cependant disconvenir qu'il a l'inconvénient d’éloigner les uns des autres les artistes et fabricants du même genre, que le classement méthodique aurait donné l’avantage de réunir et par conséquent de comparer.
» En annonçant le Livre d'Honneur de l'Industrie française, M. Bottin avait beaucoup promis, et nous pouvons affirmer sans craindre d’être contredits, qu il a parfaitement rempli ses engagemens. Son livre est du plus grand intérêt : il rappelle en peu de mots toutes nos expositions, il en présente rapidement la puissante impulsion et les efforts de tous nos fabricants pour s'y faire distinguer ; il indique les riches produits qui les ont fait remarquer ; il fait connaître leurs découvertes et inventions nouvelles ; il fait voir les améliorations et perfectionnement introduits d’une exposition à l’autre dans leurs établissements ; il établit les droits de chacun aux récompenses nationales ; enfin, il constate d’une manière durable et avantageuse pour l’histoire de l’art et de la science, les témoignages de la reconnaissance publique accordés à chaque exposition ou dans la grande distribution des prix décennaux.
» La brillante série de nos artistes et fabricants couronnés est suivie d’un supplément que nous avons lu avec autant d'intérêt que de regrets et qui donne la
--c-- 
» liste de toutes les distinctions décernées aux habitans des pays qui faisaient partie de la France. On y trouve une foule de noms d'autant plus recommandables pour nous que plusieurs de ces fabricants ont partagé avec nous les regrets de se voir séparés de la France.
» Dans un tableau synoptique et au moyen de signes convenus, M. Bottin a indiqué le nombre de médailles d’or, d’argent, de bronze, de mentions honorables et de citations accordées dans les cinq expositions à chaque genre de fabrication ou d’industrie rangé par ordre de matière ou méthodiquement.
» Enfin, l’ouvrage est terminé par un tableau numérique des distinctions, médailles et encouragemens de chaque département ; ce tableau ne peut manquer d’exciter l’attention générale puisqu’il présente, en quelques colonnes seulement, l’état comparé de l’industrie de chaque département, par le nombre de ses médailles ou distinctions.
» Après cette rapide analyse du Livre honneur de l'Industrie française, nous croyons devoir le recommander à tous les amateurs des arts et des sciences, ainsi qu’à tous nos fabricants et manufacturiers, et nous sommes assurés qu’ils nous sauront gré de le leur avoir fait connaître.»
M. Bottin publiera, immédiatement après l’exposition qui va s’ouvrir, une suite qui doit comprendre, avec les résultats de cette exposition du Louvre, ceux de dix expositions publiques locales qui ont eu lieu dans cinq départemens de la France ; et, docile aux conseils de M. Héricart de Thury, il terminera ce 2e volume par un tableau méthodique qui, embrassant les six expositions, rapprochera les uns des autres les artistes et les fabricants du même genre qui ont été couronnés dans les six expositions, et donnera par conséquent l'avantage de les comparer entre eux.
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(I) Première partie, 1 vol. in-8°. de 500 pag., mars 1820. Au bureau de l'Almanach du Commerce, rue J.-J. Rousseau, n.° 20. Prix : 6 f. et 7 f.5o par la poste.
Et chez Renard, à la Librairie du Commerce, rue Sainte-Anne, n. 71.
Source : Journal du Commerce, 18230824, p. 3

1824

18240112 - Annonce Almanach des 25,000 adresses

L'Almanach des vingt-cinq mille adresses de Paris est publié ; cet ouvrage indispensable a été épuisé chaque année avant la fin de janvier ; il renferme, outre les 25,000 adresses, les prénoms, les titres, qualités, décorations des personnes, et les désignations des ouvrages des gens de lettres, des savans, des peintres, etc., qui habitent la capitale. L'Almanach des Adresses des commerçans, qui en forme le tome second, paraîtra sous peu de jours (2).
--- (2) Un vol. in-12. Prix, 5 fr. 50 c. A Paris , chez l'éditeur, C.-L.-F. Panckoucke, rue des Poitevins, n. 14 ; et chez tous les libraires du Palais-Royal. Le Dictionnaire indicateur des rues est le complément indispensable de cet almanach. Prix, 3 fr. ; chez les mêmes. Ces ouvrages se trouvent chez Mongie, boulevard Poissonnière, n. 18. Source: Le Constitutionnel, 8 Janvier 1824, p. 4.

18240112 - Annonce Bottin

— La vingt-septième année de l'Almanach du commerce de Paris, des départemens ds la France et des principales villes du monde, vient de paraître (I). Le volume de 1824 est remarquable par de nouvelles améliorations ; désormais on pourra, à l'ouverture de la liste générale des habitans de Paris, qui est en tête de l'ouvrage et qui seule présente une masse de 34,000 adresses, trouver celles dont on a besoin , quelle que soit la position dans la société de la personne que l'on cherche. (Il fallait dans les éditions précédentes consulter deux listes générales et environ quarante listes spéciales.) On y trouvera aussi, comprise pour la première fois dans la même liste générale des adresses, l'indication des établissemens publics de tout genre qui sont si nombreux à Paris. Aussi l'Almanach que rédige avec tant de soins M. Bottin n'est pas seulement destiné au commerce, il convient à toutes les classes de la société. Il est surtout d'un usage indispensable pour les habitans des départernens et pour les étrangers que leurs affaires ou la curiosité amènent à Paris. On trouve de plus dans l'Almanach du commerce les notions statistiques les plus récentes sur chacun dès départemens de la France, et l'indication de leurs principales maisons de commerce, ainsi que des pays étrangers.
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(I) Almanach du commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde, de J. de la Tynna, continué depuis 1819 et mis dans un meilleur ordre, par S.Bottin, ancien administrateur etc., pour 1824. ( 27e année. ) Un gros volume in-8°, grand raisin, petit-texte, très-grande justification. Prix, broché, 12 fr. ; relié, 14 fr. Pour la France, broché, par la poste, 15 fr. 50 c., et pour l'étranger, 19 fr.
Source: Le Constitutionnel, 12 Janvier 1824, p. 4. La même annonce est publié dans d'autres journaux quelques jours plus tard : Le Moniteur Universel, 13 Janvier 1824, p. 3

18240202 - Annonce Panckoucke Almanach des adresses de tous les commerçans de Paris

L'Almanach des adresses de tous les commerçans de Paris vient de paraître (1). Cet ouvrage, qui est publié chaque année, et qui est à sa septième édition, rend les plus grands services au commerce de la capitale. Répandu dans toute la France, il fait connaître aux consommateurs les adresses de tous les fabricans ; il est très-recherché par les étrangers, qui regardent Paris comme le centre de l'industrie et du goût ; il leur indique avec facilité les moyens de se procurer tous les objets qu'ils désirent. Il est divisé en deux tables alphabétiques : la prenière est consacrée aux noms de tous les commerçans de Paris; la seconde fait connaître tous les états et tous les genres d'industrie, avec les noms et adresses des commerçans. Cet ouvrage, d'un format portatif, et d'un très bon marché peut se joindre à l'Almanach des vingt-cinq mille adresses des non-commerçans, qui vient d'être publié.
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(1) Un volume in-12 de plus de 700 pages. Prix, 5 fr. 50 c. A Paris, chez C.-L.-F. Panckoucke, rue des Poitevins, n. 14 ; chez Mongie, Boulevard Poissonnière, n. 18, et chez tous les libraires de Paris et de l'étranger.
Source: Le Constitutionnel, 2 Février 1824, p. 4.

18240714 - Annonce Bottin pour demande d'envoi d'information pour le volume de 1825

Sources: Journal du Commerce de la ville de Lyon et du département du Rhône, 14 juillet 1824, p. 4 ;  Le Drapeau Blanc, 27 juillet 1824, p. 4 .

18241020 - Annonce de l'arrivée à Lyon d'un collaborateur du Bottin

AVIS DIVERS.
AVIS A MM. LES NÉGOCIANS.
1006. Un des voyageurs de M. BOTTIN, éditeur-rédacteur de l’almanach du commerce de Paris et des départements de la France, etc., de passage en cette ville, prévient MM. les négocains et fabricans, que, désirant hâter la confection de l'Almanach de 1825, il recevra les notes, réclamations et souscription que l’on voudra bien lui faire tenir chez M. Godefroy-Tramblet, successeur de M. François Guex, quincaillier et fabricant d'ornemens de meubles et d’appartemens, en cuivre bronzé, vernis et doré, etc., grande rue Mercière, faisant l’angle de celle du Petit-David, à Lyon, et chez lequel se trouve le seul dépôt des almanachs.
Source: Journal du Commerce de la ville de Lyon et du département du Rhône, 20 octobre 1824, p. 6.

18240903 - Changement de propriétaire du Bazar parisien - de Malo vers Faure-Finant et de Missolz

LE BAZAR PARISIEN VIENT DE PASSER DES mains de M. Charles Malo, son fondateur, dans celles de MM. Faure-Finant et de Missolz, avocats, membres de la société d’encouragement pour l’industrie nationale. Le peu d’exemplaires qui restent de la troisième édition de cet ouvrage si utile à toutes les classes de la société se trouve à leur bureau rue St-Denis, n. 17 , et chez les principaux libraires de la capitale.
Source: Journal du Commerce, 3 septembre 1824, p. 4.

1825

1825 - Annonce l'Almanach du Commerce

OUVRAGES NOUVEAUX.
— L'Almanach du commerce de Paris, des département de la France et des principales villes du monde, etc. , continué par Séb. Bottin, est en émission pour 1825. C'est la première fois qu’il a paru au 1er janvier. Ce livre, qui était déjà l'indicateur le plus complet des adresses des habitans de Paris commerçans et non commerçans, est augmenté cette année de plus de 4,000 adresses, presque toutes d’habitans de la capitale non commerçans, et pour les dupartemens, de 1,800 localités nouvelles, avec indication d’un notaire et d’un huissier dans chaque localité. Un gros volume in-8°, grand-raisin, petit-texte, justification extraordinaire, 1,220 pages (80 de plus qu’en 1824) ; toujours le même prix, 12 francs broché, et 14 fr. relié. Comme la distribution à domicile ne peut être commencée que lorsqu’il y a un assez grand nombre d’exemplaires reliés et brochés, et qu'elle exige environ quinze jours, ceux de MM. les souscripteurs qui seraient pressés de recevoir l’almanach peuvent le faire prendre au bureau, rue J. J. Rousseau, n. 20. Le même avis est donné aux personnes qui, n’ayant point souscrit, désireraient recevoir l'almanach, l’éditeur s’etant toujours abstenu, comme d’une démarche indiscrète, de faire présenter son livre à domicile chez les personnes qui ne se sont pas fait inscrire pour le recevoir.
L'Almanach du commerce se trouve aussi à la librairie de Pillet aîné, éditeur du Dictionnaire portatif du commerce, rue Christine , n. 5.
Source: Gazette de France, 6 Janvier 1825, p.6

18250114 - Annonce Almanach des 25,000 adresses

— L’Almanach des 25,000 adresses de Paris, vient de paraître. Cet ouvrage indispensable est, chaque année, épuisé avant la fin du mois de janvier ; il renferme les noms, titres et qualités des personnes et la désignation des ouvrages des gens de lettres, des savans, des peintres, qui habitent la capitale. L'Almanach des adresses des commerçans, qui forme le tome second, sera publié sous peu de jours. Le Dictionnaire des rues de Paris est le complément de cet Almanach.
Chez l'éditeur C. L. F. Panckoucke, rue des Poitevins, n° 14. - Prix , 5 fr. 5 c.
L’Indicateur des rues de Paris, chez le même éditeur. Prix : 3 fr.
Source: Le Drapeau Blanc, 14 Janvier 1825, p. 4.

1825 - Notices sur le Bazar Parisien et l'Almanach du Commerce dans la Revue encyclopédique

219 — * Bazar parisien, ou Choix raisonné des produits de l'industrie parisienne; par MM. Faure-Finant et De Missolz, membres de la Société d'encouragement. 5° année. Paris, 1825 ; au bureau du Bazar parisien , rue Saint-Denis, n° 17. In-8° de 512 pages; prix 7 fr. broché.
Cet indicateur des objets fabriqués et des fabricans n'est pas un livre d'adresses, ou une simple nomenclature de marchandises : c'est un ouvrage raisonné, dans lequel la valeur des choses et les titres des fabricans à la confiance publique sont discutés avec impartialité. Les rédacteurs ont adopté l'ordre alphabétique, comme plus commode pour les recherches, en sorte que leur ouvrage est aussi un Dictionnaire de l'industrie parisienne. Des notices sur l'origine et les progrès de plusieurs arts y sont disséminées, de manière à faire disparaître la sécheresse de la rédaction. Le service que MM. Faure-Finant et de Missolz ont rendu au commerce de la capitale sera sans doute assez apprécié pour que les villes de grand commerce, telles que Lyon, Marseille, Bordeaux, etc., aient aussi leur bazar.
F.
220 — Almanach du commerce de Paris, des départemens de la France, et des principales villes du monde, de J. de La TYNNA; continué et mis dans un meilleur ordre par Séb. BOTTIN, contenant pour Paris seulement 40,000 adresses. Pour 1825 ( XXVIIIe année de la publication ), VIIe année de la continuation par l'éditeur actuel. Paris, 1825; au bureau de l’Almanach du commerce, rue Jean Jacques Rousseau, n° 20. 1 gros vol. in-8° de CCLXXXVIII et 918 p.; prix 12 fr.
Cet Almanach contient sept grandes divisions : 1° le calendrier proprement dit , offrant la concordance du calendrier grégorien avec les calendriers julien, turc-hégire, turc-civil, arménien année solaire complète, arménien année solaire incomplète, azarien , juif de l'Asie, et de plus le tableau de concordance du même calendrier grégorien avec le calendrier décimal qui a été suivi quelque tems en France; 2°, des notices statistiques sommaires sur les quatre-vingt-six [/p] départemens de la France, les mêmes qui ont été couronnées par l'Académie des sciences en 1824; 3° la liste générale des adresses de Paris, comprenant, dans une seule série alphabétique, les noms des habitans commerçans et non-commerçans, et l'indication des institutions et des établissemens de tout genre de la capitale ; 4° les listes particulières des commerçans et fabricans de Paris, classés par ordre alphabétique d'états et de noms, et à la suite, le tableau des institutions, des établissemens qui concernent l'industrie et le commerce de Paris, et les brevets d'invention accordés dans l'année; 5° l’énumération et le personnel des deux Chambres, des ministères et de toutes les administrations, de tous les tribunaux qui en dépendent, de l'Institut de France et de tous les corps, de toutes les sociétés littéraires et savantes de la capitale, etc.; 6° le tableau statistique, administratif et commercial de tous les départemens de la France et de ses colonies, tracé avec des détails qui s'augmentent chaque année, et donnent la nomenclature des usines, des manufactures et des fabriques, ainsi que les noms et demeures des fabricans, des négocians et des fonctionnaires avec lesquels le commerce a le plus de relations ; 7° un même tableau pour les pays étrangers à la France ; 8° un chapitre contenant tout ce qu'il importe au commerce de savoir sur la direction générale des postes, sur les exploitations des messageries et des voitures publiques, dans toutes les villes de France ; 9° une table géographique des villes et communes, dont la situation industrielle et commerciale est détaillée dans le corps de l’Almanach, lorsqu'il y a lieu. L'ouvrage est terminé par une table des matières.
Ces développemens du titre suffisent pour faire apprécier l'utilité de cet ouvrage, qui est un répertoire précieux et même indispensable pour un grand nombre de personnes ; car l'industrie et le commerce étendent leurs ramifications dans toutes les classes de la société.
Z.
Source: Revue encyclopédique ou Analyse raisonnée des productions les plus remarquables dans la littérature, les sciences et les arts, Volume 25, 1825, 480-481.

18250729 - Bottin : demande d'envoi des rectifications pour le volume 1826.

Source: Journal du Commerce, 29 juillet 1825, p. 2.

18251025 - Nomination de Bottin à la société royale et centrale d’agriculture, et secrétaire de la société des Antiquaires

— Dans le courant de l’année 1825, et à-peu-près dans l’espace de cinq mois, la société royale et centrale d’agriculture, sur quarante membres dont elle est composée, en a perdu cinq, qui sont MM. les barons Percy et Cbassiron , MM. Vincens-St-Laurent, Boulard, et Dandré, son vice-président. Ces cinq membres décédés ont été remplacés par mes sieurs Ternaux aîné, Huerne de Pommeuse, membre le la chambre des députés, Darblay, cultivateur, Soulanges Bodin, pépiniériste, et Bottin, éditeur de l’Almanach du Commerce.
— La société royale des antiquaires de France vient de procéder au renouvellement semestriel de son bureau, qui reste ainsi composé : MM. le vicomte Héricart de Thury, président ; Berriat-Saint-Prix et l’abbé Labouderie, vice-présidens; Bottin, secrétaire; Auguis, secrétaire adjoint. M. Dusommerard, référendaire à la cour des comptes, a été nommé membre résidant.
Source: Journal du Commerce, 25 octobre 1825, p. 2.

1826

18260125 - Annonce parution Bottin ; volume 1825 épuisé ; questions approvisionnement papier

L'Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France, et des principales villes du monde pour 1826 est en émission ; il forme un gros volume in-8° de 1192 pages. Le retard qu'il a éprouvé cette année a été occasionné par des difficultés dans l'approvisionnement du papier, résultat d'un chômage forcé pendant les grandes sécheresses de l'été ; comme la distribution ne peut être faite dans tous les quartiers à la fois, l'ouvrage sera délivré au bureau aux personnes qui seraient pressées de se le procurer ; L'édition de 1825 s'est trouvée épuisée deux mois avant la fin de l'année ; c'est une nouvelle recommandation en faveur de ce vaste et utile répertoire, qui convient à toutes des classes de la société, et auquel on sait que M. le chevalier Bottin donne tant de soins. On trouve aussi l'Almanach à la Librairie de l'industrie, rue Saint-Marc,  n. 10.
Source : [Journal du Commerce, 25 janvier 1826, p.2]

18260204 - Annonce parution Bottin

L'Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France, et des principales villes du monde, pour 1826, vient de paraître (3). Comme la distribution ne peut être faite dans tous les quartiers à la fois, l'ouvrage sera délivré au bureau aux personnes qui seraient pressées de se le procurer ; L'édition de 1825 s'est trouvée épuisée deux mois avant la fin de l'année ; c'est une nouvelle recommandation en faveur de ce vaste et utile répertoire, qui convient à toutes des classes de la société, et auquel on sait que M. le chevalier Bottin donne tant de soins.
(3) Un gros volume in-8° de 1192 pages, Prix 12 fr. À Paris, rue Jean-Jacques Rousseau, n. 20. Ces ouvrages se trouvent aussi chez Mongie, boulevard des Italiens, n. 10.
Source : Le Constitutionnel, 4 février 1826, p.3

18260804 - Guerre commerciale Bottin/Bazar ; Bottin dénonce les ressemblances du Bazar avec son entreprise

COMMERCE ET INDUSTRIE.
Il circule depuis deux mois dans Paris un prospectus, avec quatre pages du spécimen du Bazar parisien ou Dictionnaire général du Commerce, dont les points de ressemblance avec l'Almanach du Commerce de la rue J. J. Rousseau, n. 20, sont tels pour le format, la division en colonnes, le caractère, le prix, etc., qu'ils ont déjà induit en erreur plusieurs abonnés habituels de l’Almanach du Commerce. Il en résultera que les insertions ainsi données par erreur ne pourront pas être dans l’Almanach, si on n’a pas soin de les faire connaître au bureau, rue J. J. Rousseau, n. 20.
Pour prévenir toute réclamation à ce sujet, M. Bottin croit devoir faire connaître au public : 1° Qu’il est rien changé au titre d'Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde, de J. De la Tynna, continué et mis dans un meilleur ordre par S. Bottin ; 2° Que les opérations de ses employés pour la composition de l’Almanach de 1827 n’ont été commencées à Paris que le 4 juillet courant ; qu’ainsi toute note , toute souscription recueillie à domicile avant le 4 juillet, n’ont pu l’être pour l’Almanach du Commerce ; 3° Qu’une différence essentielle distingue l’Almanach du Commerce d’autres ouvrages de ce genre : c’est que les insertions d’un nom, d’une raison de commerce y sont toujours gratuites, tandis que le prospectus du Bazar parisien demande 3 f. 5o pour une insertion seulement ; 4° Que le Bazar parisien est annoncé au prix de 10 f., quoiqu’il ne doive contenir que le commerce de Paris, tandis que l’Almanach du Commerce, qui embrasse le commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde, ne coûte que la même somme de 10 f. par souscription ; 5° Que les bulletins de souscription à l'Almanach du Commerce étant faits au nom de M. le chevalier Bottin, la simple lecture du texte de ce bulletin, avant d'y apposer sa signature, suffit pour prévenir toute erreur.
Il est tems, pour Paris et les départements, d’envoyer franco au bureau, rue J. J. Rousseau, n. 20, les insertions et corrections pour l’Almanach du Commerce de 1827.
Source : Journal du commerce, 18260804, p.3

18260820 - Guerre commerciale Bottin/Bazar : Lettre de Petitjean en réaction à l'article

A Monsieur le rédacteur du Journal du Commerce
Paris, 8 août 1826.
Monsieur,
Le Dictionnaire général du commerce de Paris, qui déjà compte dans cette capitale 3,600 souscripteurs, est une analyse raisonnée et exacte, divisée par sections et présentée par ordre alphabétique, des produits industriels des manufacturiers, fabricans, mécaniciens, artistes et inventeurs ; il comprend ce qui a rapport à la consommation générale, les établissemens d'utilité publique, et les principaux tarifs ; des notices raisonnées sur chaque titre, et les mentions de jury ; les prix les moins variables de quelques marchandises, celui des abonnements et pensions de tout genre ; enfin, les adresses sans exception de toutes les personnes qui constituent le commerce de Paris, et régissent des établissements publics.
Chaque souscripteur qui reçoit ce dictionnaire en un fort vol., grand in-8° d'environ 1,000 pages, tiré sur deux colonnes à 6,000 exemplaires, et au prix de 10 fr., a droit d'y faire insérer une notice de huit à dix lignes sur l'importance plus ou moins grande de son établissement ; cette faveur d'insertion est aussi accordée pour 3 f. 50 c. seulement, à celui qui n'y souscrit point. Quant aux insertions des noms et raisons de commerce, elles sont toujours gratuites. Les souscriptions, qui ne sont payées qu'après livraison de l'ouvrage, sont consignées sur un bulletin imprimé, à souche, pour éviter toute erreur et rappeler au souscripteur qu'il n'a point souscrit pour un almanach, mais bien pour le dictionnaire général du commerce de Paris, publié en décembre de chaque année.
Ce court exposé suffira pour répondre à la note de l'éditeur de l'Almanach du commerce, que vous avez insérée dans votre feuille du 4 de ce mois. Je laisse au public à apprécier les avantages immenses que chaque classe de la société retirera du Dictionnaire général du commerce de Paris, que je n'ai jamais cherché à faire confondre avec l'Almanach du commerce. En décembre 1857 je publierai en outre un Dictionnaire général du commerce de la province avec les cartes de chaque département.
J'ai l'honneur d'être, etc.
Petitjean, Membre de la société d'encouragement pour l'industrie national, éditeur du Bazar parisien ou Dictionnaire général du commerce de Paris, et directeur de l'Agence industrielle et commerciale, dont les bureaux sont situés rue Saint-Denis, n. 17.
Source : Journal du commerce, 18260820, p.2

1827

18270116 - Annonce Almanach du commerce

Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France, et des principales villes du Monde ; de J. Delatvnna , continué et mis dans un meilleur ordre par Séb. Bottin , chevalier de la Légion-d’Honneur, ancien administrateur ; contenant, pour Paris seulement, quarante mille adresses. Trentième année de la collection : prix, 12 fr. broché , et 15 fr. 70 cent, par la poste. Au bureau, rue J. J. Rousseau, n° 20, et chez les libraires. 
Pour que l’Almanach du Commerce de 1827, qui est en émission puisse, au premier coup-d’œil, être distingué d’un autre ouvrage de même nature, du même prix et de même format, mais sous un autre titre, l’éditeur prévient le public que tout volume sur le dos duquel on ne lira pas le nom Bottin, qu’il y a fait ajouter séparément cette année, n'est pas l'Almanach du Commerce de Delatynna continué par M. Bottin ; mais un ouvrage tout-à-fait étranger à ce dernier.
Source: Le Moniteur Universel, 16 janvier 1827, p. 2.

18270312 - Annonce de la démission de Bottin de la société des antiquaires de France

— M. Bottin, membre de la société royale des antiquaires de France, vient de donner sa démission : il était depuis dix ans secrétaire de la société.
Source: Le Constitutionnel, 12 mars 1827, p. 3.

18270520 - Annonce du Dictionnaire Général du commerce 1827, (Petitjean) dans le Journal de la ville de St Quentin

Annonces littéraires.
Dictionnaire général du Commerce ou Tableau industriel et commercial de Paris, par Mr. S.-D. Petitjean , membre de plusieurs Sociétés littéraires et d’industrie. = 7e. année. — 1827.
Cet ouvrage, grand format in-8°. de 1350 pages , deviendra le guide indispensable de toutes les personnes qui auront à faire dans la capitale des acquisitions de commerce, de plaisir et même de ménage : sa place est marquée sur tous les comptoirs des négocians, qui y recourront sans cesse pour s’assurer des domiciles et professions des personnes avec qui leurs intérêts les engagent à ouvrir ou continuer des relations.
La personne engagée dans des procès le consultera pour y trouver des renseignemens sur les maisons dans lesquelles elle puisse obtenir tout à la fois, appui , conseils ou protection ; le négociant, le capitaliste , étrangers à la France, ou même seulement à Paris, à l’aide de cet ouvrage, seront renseignés sur les maisons de finance de toute nature, auprès desquelles ils pourront, soit réaliser leurs valeurs, soit les diriger avec sécurité sur la destination qu’ils croiront devoir leur donner ; enfin cet ouvrage s’adresse à toutes les classes de la société, car il renferme de quoi les satisfaire toutes. Un exemplaire de cet ouvrage est déposé à la Librairie de M. Tilloy, imprimeur-libraire , grand’place , pour être communiqué aux personnes qui désireraient en faire l’examen avant l’acquisition.
Source: Journal de la ville de Saint-Quentin et de l’arrondissement, 20 mai 1827, p. 21/24.

182708 - Annonce bottin - dénonciation concurents

ALMANACH DU COMMERCE de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde de J. de la Tynna, continué et mis dans un meilleur ordre par Séb. Bottin.
En faisant faire les visites annuelles au domicile de MM. les manufacturiers, fabricants, négocians et principaux habitans de Paris pour opérer les rectifications et les additions nécessaires à l’édition de 1828, j’apprends que des visites semblables ont lieu pour un Répertoire du commerce de Paris, ou tableau des commerçants, banquiers, etc., de la capitale, par M. Deflandre (M.-A.), et je trouve dans les journaux l'annonce d’un Dictionnaire général de commerce. ou tableau industriel de Paris, des départements et des principales villes du monde par un ancien libraire, M. Correard, chargé de l'administration pour MM. Selligue et comp., imprimeurs.
Afin de prévenir toute surprise ou erreur qui pourraient être occasionnées par les rapports frappans des titres et de l’objet de ces deux nouveaux ouvrages avec celui de l'Amanach du Commerce, qui ci est à sa trente et unième année, j’avertis le public qu’il ne doit regarder comme accrédités par moi, que les employés qui peuvent montrer mon autorisation signée en tête du volume dont ils sont porteurs dans leur tournée, et les bulletins d’abonnement, délivrés sans talons, dont le libelle commence par ces mots : je paierai à M. le chevalier Bottin, éditeur-rédacteur de l'Almanach du commerce, établi a Paris rue J.-J. Rousseau, n. 20, etc.
Le plus sut moyen de ne pas être exposé à surprise, serait d'adresser directement ses notes et abonnemens au bureau, rue J.-J. Rousseau , n. 20. On les y reçoit tous les jours, excepté les dimanches, ainsi que tous les documents qu'on veut bien fournir dans l’intérêt de la rédaction de l'Almanach ; tout est mis à profit. 
BOTTIN
Source: [Le Moniteur Universel, 3 août 1827, p. 4] ; Journal du Commerce, 7 août 1827, p. 2.

18270809 - Lettre pour défendre le dictionnaire du commerce par A. Corréard contre les propos de Bottin

A M. le rédacteur du Journal du Commerce.
Monsieur,
Je connais trop votre esprit de justice, et surtout votre amour pour la liberté industrielle pour ne pas être certain que vous voudrez bien donner place dans votre estimable journal à un mot de réponse à la note insérée dans votre feuille du 7 courant, et signée par M. le chevalier Bottin, éditeur et rédacteur de l'Almanach du Commerce. M. Bottin s’est cru obligé de prémunir le public contre les erreurs ou les surprises qui pourront résulter de la ressemblance de deux ouvrages, dont l’un qui est le nôtre, à pour titre : Dictionnaire général du commerce, ou tableau industriel de Paris, des dèpartemens et des principales villes du monde, tandis que le sien est intitulé : Almanach du Commerce.
M. le chevalier Bottin, eu annonçant que son Almanach est à sa 31e année, aurait pu apprendre au public que le Dictionnaire du Commerce est à sa huitième, et ne, pas le signaler comme un ouvrage récent, et dont l'idée a été improvisée pour 1828.
Que M. le chevalier Bottin prenne toutes les, précautions possibles pour que l'on s'abonne à son Almanach ; que ses employés soient munis de ses pleins pouvoirs, et porteurs de ses lettres de créance, nous ne pouvons qu’applaudir à sa prudence ; et nous l'avons même imitée en munissant nos employés de tout ce qui peut 1eur mériter la confiance du public.
Au surplus, jaloux de justifier l'accueil favorable que le commerce a fait à notre Dictionuaire, depuis huit ans, nous avons redoublé d’efforts pour le rendre digne de suffrages que nous serons toujours jaloux de mériter.
J’ai l'honneur, etc.
A. CORRÉARD.
Source: Journal du Commerce, 9 août 1827, p. 4.

18270930 - Annonce de l'arrivée à Lyon d'un collaborateur du Bottin, concurrence dictionnaire et répertoire du commerce

(8002) Le sieur RIVIÈRE, voyageur de l'ALMANACH DU COMMERCE, est dans ce moment à Lyon, pour y recueillir les notes nécessaires au travail du volume de 1828, et recevoir les souscriptions. Le chevalier Bottin, éditeur-rédacteur de cet Almanach, recommande son voyageur à la confiance de MM. les Lyonnais ; et pour les mettre, autant que possible, à l’abri des surprises dont se plaignent beaucoup de maisons de Paris, qui ont souscrit pour un autre livre nouveau venu, croyant continuer leur abonnement à l'Almanach du Commerce, il prévient que l'Almanach n’a pas changé de titre, et qu’il ne faut pas le confondre avec deux autres livres annoncés : l’un, sous le titre de Dictionnaire du Commerce, et l’autre, sous celui de Répertoire du Commerce, pour lesquels on cherche aussi des souscripteurs.
Le sieur Rivière est porteur d’un certificat qui constate qu’il est seul employé, à Lyon, pour l'Almanach du Commerce ; on le reconnaîtra aussi au libellé du bulletin de souscription, qui est au nom du chevalier Bottin.
Le sieur Rivière est logé rue Lanterne, n.° 4, hôtel de la Couronne.
Source: Journal du Commerce de la ville de Lyon et du département du Rhône, 30 septembre 1827, p. 4.

18271013 - Bottin dénonce escroquerie

AU RÉDACTEUR
Veuillez , Monsieur , m’aider à signaler au public un nouveau genre d'escroquerie.
Depuis quelques jours, des individus se pré sentent chez des particuliers de différens quartiers de Paris, se disant chargés d’aller percevoir d’eux, une rétribution de deux francs, pour que leur nom soit maintenu dans l'Almanach du Commerce. Je me hâte de faire connaître que depuis plus d’un mois, les travaux pour l’Almanach du Commerce de 1828 sont terminés dans Paris ; que jamais mes commis n’ont été chargés de percevoir de l’argent ; que l’insertion, et à plus forte raison le maintien d'une raison de commerce dans l'Almanach sont toujours gratuits. Ces individus, qui vont ainsi mettre à contribution les particuliers, au nom de l'éditeur de l’Almanach du Commerce, ne sont donc que des escrocs, qu’il importe de signaler à l’attention du public et à la vigilance de la police.
Agréez , etc. , etc. 
BOTTIN , éditeur de l'Almanach du Commerce.
Paris, le 10 octobre 1827.
Source: Le Moniteur Universel, 13 octobre 1827, p. 4.

18271223 - Annonce Almanach des 25,000 adresses

— Almanach des 25,000 adresses pour 1828. Ce recueil alphabétique est indispensable à toutes les personnes qui se consacrent aux affaires, et qui, en le consultant, s'épargneront les ennuis et les peines de beaucoup de recherches. Un vol. in-12, prix : 5 f. 50 c. Chez Panckoucke, rue des Peitevins, n. 14.
Source: Le Figaro, 23 Décembre 1827, p. 4.

1828

18280210 - Annonce de la parution de l'Almanach du commerce et dénonciation concurents.

La 31e année de l'Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde, de J. de la Tynna, continué par Séb. Bottin, n'a été mise en émission que le mardi 8 janvier courant. Cet avis peut être utile au public ; vu que, depuis quelques jours, on colporte dans Paris un livre dont le format, le prix , et même la couverture, présentent de grands caractères de ressemblance extérieure avec le véritable Almanach du Commerce, mais qui ne peut pas le remplacer.
Les exemplaires de l'Almanach du Commerce portent le nom Bottin, imprimé en gros caractère sur la première face de la couverture de ceux brochés ;  imprimé en lettres majuscules au-dessus du titre, au dos des exemplaires reliés.
Les personnes qui seraient pressées de recevoir l'Almanach, pourront, dès ce moment, le faire prendre directement au bureau, de 9 heures à 5 heures du soir, rue J.-J. Rousseau, n. 20
Source: Le Constitutionnel, 10 janvier 1828, p. 3.

18280327 - Annonce de la parution de l'Almanach des 25,000 adresses (Panckoucke).

ALMANACH
DES 25,000 ADRESSES, POUR 1828. 
QUATORZIÈME ANNÉE.
On a dit que l'Almanach royal était le livre qui renfermait le plus de vérités : nous ne voulons pas assurer que l'Almanach des 25,000 Adresses contienne exactement 25.000 vérités ; mais nous pouvons annoncer que cette QUATORZIÈME ANNÉE la vérification a été faite avec un soin si scrupuleux, qu'il aura échappé sans doute bien peu d’erreurs au rédacteur patient et attentif qui enregistre chaque année les noms de toutes les notabilités qui, dans Paris, se distinguent dans la société, dans les lettres, les sciences, les arts, le commerce. De courtes notices offrent un tableau succint des travaux qui ont honoré les savans et les artistes de Paris. Ce Recueil alphabétique est nécessaire à tous les Parisiens et aux étrangers, il est indispensable à toutes les personnes qui se consacrent aux affaires, et qui, en le consultant, s’éviteront les ennuis et les peines de beaucoup de recherches vaines et de temps perdu.
— Un fort vol. in-12 de 600 pages. Chez C. L. F. Panckoucke, rue des Poitevins, n. 14, et chez les libraires du Palais-Royal. Prix : 5 fr. 50 cent.
Source: La Gazette de France, 27 mars 1828, p. 4.

18280425 - Annonce de la parution d'un supplément gratuit du Bottin : nouvelle chambre des députés.

M. Bottin vient de publier un supplément à son très utile ALMANACH DU COMMERCE de 1828. Ce supplément, qui comprend la nouvelle chambre des députés et les changements survenus dans la haute administration en France depuis le mois de janvier, est délivré gratis à MM. les souscripteurs, au bureau , rue J.-J. Rousseau, n. 20. Prix de l'Almanach : 12 f. broché, 14 fr. relié.
Source: Journal du Commerce, 25 avril 1828, p. 4.

18280715 - L'auteur d'un annuaire qui achète du papier fait-il acte de commerce ?

PRÉSIDENCE DE M. Louis LEBEUF.
(Audience du 12 juillet.)
L'auteur, qui, pour composer un ouvrage, n’a fait que coordonner des matériaux à la portée du public, et qui achète ensuite du papier pour l’impression de cet ouvrage, doit-il être considéré comme un simple commercent ? ( Rés. aff.)
L’art. 638 du Code de Commerce dispose formellement que les Tribunaux de Commerce ne pourront connaître des actions intentées contre un propriétaire, cultivateur ou vigneron, pour vente de denrées provenant de son crû. Il résulte manifestement de là que le vigneron qui achète des tonneaux pour contenir le vin qu’il a récolté, et qu'il se propose de vendre, ne fait point un acte de commerce. Les produits de la pensée, les compositions littéraires et scientifiques appartiennent à l’auteur à un titre bien plus fort que les produits industriels du sol ne peuvent appartenir au cultivateur ou vigneron ; car, dans le premier, il y a création de la propriété tout entière, tandis que, dans les seconds, il n’y a que prestation d’un travail mécanique. Si donc le cultivateur, vendant les denrées de son crû et achetant les objets nécessaires pour faciliter cette vente, ne devient pas, pour de pareils actes, justiciable des Tribunaux de Commerce, à plus forte raison doit-il en être de même de l’auteur qui compose un ouvrage et achète du papier pour l'impression de cet ouvrage. Le Tribunal de Commerce de la Seine, présidé par M. Veines, avait reconnu ce principe dans son jugement du r r mai , sur l’affaire de Maire, contre Abel Malo (1). A la vérité, le même Tribunal, présidé par M. Lebeuf, paraît avoir eu une opinion différente, à l’audience du 8 juillet, dans l’affaire du capitaine Muller. Cet officier, connu par sa Théorie de l'escrime à cheval, et par un autre Traité sur le maniement de la baïonette, était assigné devant la juridiction commerciale en paiement de billets qu'il avait dû souscrire pour l’impression de ces deux opuscules. Le capitaine ayant opposé le déclinatoire, le Tribunal statua en ces termes :
Attendu qu'il n est pat justifié que le capitaine Muller se livre à des Opérations de commerce; Attendu qu il n est pas constant que le papier, dont l’achat a motivé les billets pour lesquels on réclame jugement, ait été destiné à l’impression de l'ouvrage dont le capitaine Muller est auteur, ce qui, de sa part, eut été considéré comme un acte de commerce; Le Tribunal, par ces motifs, se déclare incompétent, et renvoie devant les juges qui doivent en connaître.
On voit clairement que le moyen d incompétence fut accueilli, moins a cause de la qualité d auteur du capitaine, que faute de justification suffisante sur l’origine de la créance réclamée.
Quoi qu’il en soit , la même question vient de se reproduire. A l’audience de ce jour, un sieur Meyer, auteur d’un almanach intitulé Annuaire , avait acheté de M. Berger une certaine quantité de papier pour 1 impression de l’almanach dont s’agit. En paiement de cet achat, le sieur Meyer avait souscrit différens billets à ordre. L’un des effets en question , qui est de 500 fr., n’ayant pas été acquitté à son échéance, a suscité le procès dont nous rendons compte. Assigné devant le Tribunal de Commerce , le sieur Meyer a opposé sa qualité d’auteur et demandé le renvoi devant la justice ordinaire. Me Terré , agréé de M. Berger, a combattu le déclinatoire en disant que l'Annuaire n’était qu’une compilation des autres almanachs, une réimpression ou nouvelle édition, plutôt qu’une composition littéraire proprement dite ; que M. Meyer ne pouvait prétendre à la gloire d’auteur; que son travail était purement matériel; que le premier venu en pouvait faire autant, et que, dans cette entreprise, il n’y avait eu qu une spéculation d’argent. Dans le système de l’agréé, un éditeur qui réimprime un ouvrage connu, fait nécessairement un acte de commerce. A ce compte, les Scaliger, les Casaubon, les Bond, les Heyne, les Brunck , les Vauvilliers, qui ont employé les trésors de leur immense érudition à rétablir le texte des écrivains de la Grèce et de Rome, et à qui nous devons ces éditions classiques si recherchées, n’ont, en réimprimant les auteurs antiques, défigurés par les premiers imprimeurs, fait que des opérations commerciales et n’ont été que des marchands libraires. Il nous semble cependant que de pareilles réimpressions supposent plus de science et de talent que bien des compositions originales. Sans doute le sieur Meyer ne peut entrer en comparaison et ne se trouve pas dans un cas aussi favorable ; mais enfin les matériaux qu’il a rassemblés offrent plus ou moins de certitude, et, en les coordonnant, il a pu faire usage d’une méthode plus ou moins propre à faciliter les recherches. Cette rectitude et ce classement dans les documens que présente l'Annuaire, sont les pensées du sieur Meyer et doivent suffire pour le constituer auteur. Pour revenir à la défense du sieur Berger, Me Terré, en persistant à repousser le renvoi, s’est prévalu de la jurisprudence établie par le Tribunal dans l’affaire de M. Sirey, auteur d’un recueil judiciaire mensuel. L’agréé de M. Meyer a observé que si M. Sirey avait été déclaré justiciable, c’est parce qu’il n’était pas le seul auteur de son recueil et qu’il ne faisait, en quelque sorte, que publier le travail de rédacteurs salariés ; qu’il achetait pour vendre, et que, dans ces circonstances, on avait pu l’assimiler à un commerçant. Mais, a-t-on ajouté, la position du défendeur est toute différente. C’est M. Meyer qui a été le rédacteur exclusif de son annuaire ; il n’a pas eu de collaborateur salarié. La qualité d'auteur ne peut donc lui être contestée.
JUGEMENT. Attendu que, lorsqu’un auteur, dans l’intérêt de sa gloire, achète du papier pour l’impression de ses ouvrages, il ne fait pas un acte de commerce; mais qu’il n’en est pas de même de celui qui, seulement dans des vues d’intérêt pécuniaire, fait, soit un almanach, soit tout autre ouvrage, qui ne demande, de sa part, aucuns frais d’imagination, et n’est que le résultat de recherches que chacun pourrait également faire, soit personnellement, soit par des tiers salariés ; Attendu qu’il résulte des débats, que le défendeur est auteur d’un almanach intitulé Annuaire, et qu’en achetant du papier pour l’impression de cet ouvrage, il a fait un acte de commerce ; Le Tribunal, par ces motifs, retient la cause et ordonne qu’il sera plaidé au fond.
Le sieur Meyer a refusé de conclure au fond et s’est laissé condamner par défaut.
Qu’il nous soit permis de terminer par une courte observation sur le jugement qu’on vient de lire. La Géométrie de Legendre, le Calcul différentiel et intégrai de Lacroix, la démonstration du binôme de Newton, la Table des logarithmes, etc., n’ont exigé aucuns frais d'imagination, et ne sont qu’une suite de déductions logiques, découvertes à force de recherches et enchaînées les unes aux autres par le génie. Prétendra-t-on faire tomber dans la matière commerciale toutes ces productions de la science la plus profonde?
Source: Gazette des tribunaux de commerce : journal spécial de la législation et de la jurisprudence commerciale, 15 juillet 1828, p. 3.

18280912 - Almanach du commerce - Bottin pour 1829 (XXXIIe année) - Avis aux personnes qui ne veulent plus être trompées.

ALMANACH DU COMMERCE - BOTTIN
POUR 1829 (XXXIIe ANNÉE).
Avis aux personnes qui veulent ne plus être trompées.
M. Bottin donne avis que les opérations qui ont eu pour but de recueillir dans Paris, à domicile, les notions destinées à la composition de son Almanach du Commerce de 1829 sont terminées, et que tout commis qui se présenterait comme travaillant pour ledit Almanach, en imposerait, lors même qu'il en aurait un exemplaire sous le bras. Les personnes donc qui n'auraient pas été rencontrées chez elles, lors des tournées qui ont été faites dans tous les quartiers, et qui auraient des insertions, des changemens de raison ou de domicile à faire consigner dans l'Almanach de 1829, sont invitées à les envoyer sans délai au bureau, rue J.-J Rousseau, n. 20.
Les insertions de raison commerciale et de domicile sont toujours gratuités ; il est utile d'en donner de nouveau l'assurance au public, afin que les personnes qui, sur des sollicitations fallacieuses, auraient échangé des sommes de 2 ou de 3 fr. contre promesse de voir leur nom et profession introduits ou maintenus dans l'Almanach du Commerce que M. Bottin prépare pour 1829, sachent qu'elles ont été trompées et qu'elles ont, de plus été induites dans une sécurité préjudiciable à leurs intérêts, puisque l'abonnement qu'elles ont eu intention de continuer à l'Almanach qui seul donne Paris, les départemens de la France et les pays étrangers, et contient cent mille adresses, ne pourra leur être servi, étant ignoré de l'éditeur ; que les notes qu'elles ont ainsi payées, n'ayant pas dû être remises à M. Bottin, ne pourront être employées dans l'Almanach du Commerce de 1829, à moins qu'on ne prenne le parti de les lui adresser directement, rue J.-J.-Rousseau, n. 20, en lui faisant connaître les circonstances de l'erreur dans laquelle on a été entraîné.
Par exemple, on a affecté de dire dans plusieurs maisons, que l'Almanach du Commerce était aujourd'hui réuni à un autre ouvrage, pour lequel on sollicitait des souscriptions ; c'est un mensonge.
Les personnes qui ont des notes à fournir pour l'Almanach du Commerce, ou qui n'ont pas encore eu le temps de répondre aux demandes de renseignemens qui leur ont été faites, sont priées de ne pas perdre de vue qu'en différant plus tard, leurs notes courraient risque de n'être pas employées.
Le prix des insertions est de 1 f. 50 c. par ligne de 55 lettres.
Source: Le Constitutionnel, 12 septembre 1828, p. 4. Une partie du texte est repris dans : La Gazette Nationale ou le Moniteur Universel, 16 septembre 1828, p. 4

18281104 - Répertoire des Commerçans et des Gens du monde. Contentieux Deflandre - Henry.

PRÉSIDENCE DE de M. PRESTAT.
(Audience du 31 octobre.)
Le Tribunal arbitral est-il seul compétent pour décider à quelle époque a commencé et quand s'est dissoute une société en participation ? (Rés. aff. impl.)
L’almanach de Mathieu Laænsberg s’imprime dans les 86 départemens du royaume, sans que ni l'auteur, ni les imprimeurs cherchent réciproquement à s’inquiéter. M. de Flandres a aussi composé un almanach, qu'il intitule: Répertoire des Commerçans et des Gens du monde. Mais, quoique cet ouvrage ne soit l’objet d’aucune contrefaçon, et ne soit imprimé qu’à Paris, M. de Flandres n'est pas aussi heureux que son confrère de Liège: à peine à sa première édition. il est déjà en procès avec son premier imprimeur. M. de Flandres s’était associé de compte à demi avec M. Henry, libraire, pour la publication du Répertoire des Commerçons et des Gens du monde. C’était M. Henry qui fournissait tous les fonds nécessaires à l’entreprise; il payait même une subvention à son co-associé, qui n’apportait que son labeur pour toute mise sociale. Le libraire, après avoir dépensé une vingtaine de mille francs, voyant que le succès de la spéculation ne répondait pas à son attente, cessa les versemens accoutumés. Cette défection ne fit point abandonner à M. de Flandres le projet de mettre en lumière son almanach : le --p-- sociétaire abandonné contracta une nouvelle association avec un autre libraire. A l’aspect du prospectus imprimé cher un rival, M. Henry, qui avait jusque-là négligé M. de Flandres , conçut aussitôt le dessein de poursuivre son ancien associé devant le Tribunal de Commerce. Ce plan ne tarda pas à être mis à exécution. Aujourd'hui, Me Plougoulm, avocat de M. Henry, demandait que le Tribunal prononçât la dissolution de la société pour l’avenir, autorisât provisoirement la vente du fonds social, et renvoyât, pour la liquidation , devant arbitres-juges. Me Duquenel, agréé de M. de Flandres, a donné son adhésion au dernier chef ; mais il s'est vivement opposé au second, et plus particulièrement au premier. Il a décliné, sous ce double rapport, la compétence du Tribunal de Commerce. La société, a-t-il dit, s’est formée en avril 1827, et la dissolution s’en est opérée tacitement, par un consentement réciproque, en avril 1828. M. de Flandres a intérêt à ce que M. Henry ne participe pas aux bénéfices qui ont été faits depuis cette dernière époque. Si cependant le Tribunal prononçait la dissolution pour l'avenir, comme on le demande, ce serait juger, d’une manière implicite, que la société a existé jusqu'à présent, ce qui n'est pas conforme à la vérité. Le Tribunal ne doit rien préjuger sur un fait aussi important. Les difficultés relatives à la durée de l’association doivent être renvoyées, comme tout ce qui concerne la liquidation sociale, devant le Tribunal arbitral. Il en est de même pour ce qui touche la vente provisoire. C’est aux arbitres-juges qu'il appartient exclusivement d’apprécier les motifs d’urgence. Dans la cause, le Tribunal de Commerce n’a de pouvoir que pour procéder à la constitution de l’arbitrage. JUGEMENT. Attendu qu’il a existé, entre les parties, une opération de librairie en participation ; Que la question de savoir s’il est convenable de réaliser actuellement l’actif social, constitue une contestation entre associés et pour raison de la société, ce qui, aux termes de l’article 51 du Code de Commerce, est de la compétence du tribunal arbitral ; Par ces motifs. Le tribunal se déclare incompétent, renvoie la cause et les parties devant arbitres-juges; donne acte à Me Duquenel de la nomination qu’il fait de Barthélemy, libraire, pour arbitre de son client; donne également acte à Henry de la désignation par lui faite de Bouillot, ancien notaire, pour son arbitre personnel.
Source: Gazette des tribunaux de commerce : journal spécial de la législation et de la jurisprudence commerciale, 4 novembre 1828, p. 3-4.

1829

18290122 - Bottin signataire d'une souscription pour l'extinction de la mendicité organisée par la Préfecture de Police .

PRÉFECTURE DE POLICE.
Souscription pour l'extinction de la mendicité.
[...]
Bottin, éditeur de l'Almanach du commerce, 50 fr.
[...]
Source: Le Moniteur Universel, 22 Janvier 1829, p. 3.

18290117 - Annonce parution Répertoire du commerce de Paris (Deflandre) .

RÉPERTOIRE 
DU
COMMERCE DE PARIS
OU
ALMANACH DES COMMERÇANS, BANQUIERS, NÉGOCIANS, MANUFACTURIERS, FABRICANS ET ARTISTES DE LA CAPITALE, POUR 1829;
Un fort vol. in-8°, imp. sur deux col. en petit texte, gr. justification.
PAR DEFLANDRE (M-A.), 
Membre de la Société d'encouragement, et Rédacteur du Répertoire des Gens du Monde.
A Paris, chez BARTHELEMY, imprimeur, rue des Grands-Augustins, vis-à-vis la rue de Savoie.
AVIS AU COMMERCE. Les éditeurs du Répertoire du Commerce ont été prévenus que l'an dernier (1828), les employés d'administrations rivales, dans le but d'un léger gain, colportaient leur livre chez les souscripteurs du Répertoire, en disant que ce dernier ne paraîtrait pas ; qu'en d'autres maisons ils l'ont même livré comme étant le Répertoire du Commerce (ce qui résulte de preuves écrites). En conséquence, l'administration du Répertoire du Commerce, sans vouloir qualifier ni imputer à qui que ce soit ces moyens de concurrence, croit devoir prévenir ses souscripteurs: qu'elle a fait commencer le recensement plus tard que de coutume, dans le désir d'imprimer au Répertoire le caractère d'une exactitude peu commune ; qu'elle a fait faire des fontes considérables de lettres pour faciliter les recherches, en évitant l'illisibilité ordinaire des noms de commerçans ou de fabricans ; qu'elle a pris tous les moyens possibles inusités jusqu'ici, pour donner sur la ville de Paris les renseignemens les plus exacts et les plus complets qu'on ait encore livrés au public ; qu'enfin elle n'a négligé aucun des sacrifices qui pouvaient rendre le Répertoire véritablement utile ; Les souscripteurs sont priés de refuser tout livre qui leur serait présenté sans le bulletin du Répertoire, dont ils ont dû garder la souche, et de signaler à l'administration tout abus de confiance.
Source: Le Constitutionnel, 17 Janvier 1829, p. 3.

Aussitôt suivi par la brève suivante :

RÉPERTOIRE DU COMMERCE.
Ce n'est pas chez M. Barthélémy, imprimeur, que l'on souscrit pour le Répertoire du Commerce, annoncé dans notre numéro d'hier, mais bien au bureau du Répertoire, rue des Vieux-Augustins, n. 40.
Source: Le Constitutionnel, 18 Janvier 1829, p. 3.

18290122 - publicité "Parfait indicateur ou almanach commercial" .

PUBLICATIONS NOUVELLES.
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LE PARFAIT INDICATEUR,
ou 
ALMANACH COMMERCIAL
Intéresse non seulement le commerce en général, mais encore toutes les personnes qui régissent des établissemens d’utilité publique. Cet ouvrage paraîtra du 5 au 30 décembre 1829.
On souscrit : 1° rue du Cloitre-St.-Benoit, n° 2 ; 2° chez M. THUAUh, imprimeur, même rue, n°4 ; et chez LEVASSEUR, libraire , successeur de Ponthieu, Palais-Royal.
Source: Gazette des tribunaux de Commerce, 5 Juillet 1829, p. 4.

18290420 - Répertoire du commerce - Procès Deflandre-Henry-Barthelemy.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS.
(Présidence de M. Berte.)
Audience du 20 avril.
QUESTION DE LITTÉRATURE LÉGALE.
Un auteur qui a contracté une société en participation avec un libraire pour la publication d'un ouvrage, peut-il, avant d'avoir fait prononcer la dissolution de cette société, traiter avec un autre libraire pour la publication du même ouvrage ? (Non rés.) Le nouvel éditeur est-il passible de dommages-intérêts envers le co-participant de l'auteur, si, malgré des défenses géminées de ce co-participant, il a mis en vente la nouvelle édition ? (Rés. nég.)
Voici comment Me Plougoulm a exposé les faits qui ont donné lieu à l'examen des questions qu'on vient de lire : « M. Deflandre avait reçu le plan de deux almanachs intitulés, l'un le Répertoire des Commerçans, l'autre le Répertoire des Gens du Monde. Il s'agissait de procéder à la rédaction et à l'impression de ces deux ouvrages, qui exigeaient des avances considérables de fonds. Comme M. Deflandre est un homme absolument sans ressources, il dut songer à contracter une association pour la réalisation de ses projets. Ce fut sur M.Henri, imprimeur, qu'il jeta les yeux. Une société en participation fut bientôt contractée entre le typographe et l'auteur ; M. Henri fit ---p--- face à tous les frais de l'entreprise ; il paya l'établissement des bureaux , imprima le Répertoire des Commerçans, et alla même jusqu'à verser 3oo fr. d'appointemens par mois à M. Deflandre. Comme de raison, l'imprimeur devait se rembourser de toutes ses avances sur les premiers deniers qui proviendraient de la vente des Almanachs. Les diverses sommes dépensées par M. Henri dans l'intérêt de la participation, ne tardèrent pas à s'élever jusqu'à 19,000 f. M. Deflandre, qui recevait dans les bureaux de la société le montant des souscriptions, ne versa à son co-associé que 6 ou 7000 fr. , en sorte qu'aujourd'hui encore , M. Henri porte sur la participation une créance totale de 12,000 fr. » La première édition du Répertoire des Commerçans, était à peine sortie des presses de M. Henri, que M. Deflandre quitta clandestinement son domicile ; on perdit entièrement ses traces, et ce fut un nouveau prospectus de sa façon qui vint faire connaître ce qu'il était devenu, au moment où l'on s'y attendait le moins. Dans ce nouveau prospectus M. Deflandre annonçait la seconde édition du Répertoire des Commerçans, chez M. Barthélémy. Aussitôt, et par acte du 11 octobre 1828, M. Henri dénonça au nouvel imprimeur-éditeur l'existence de la société en participation, antérieurement contractée avec Deflandre, et fit défense d'imprimer le Répertoire , qui était la propriété exclusive de cette société. La même défense fut répétée dans un autre acte extrajudicaire du 24 décembre. » Cependant , au mépris de cette double opposition, M. Barthélémy a eu la mauvaise foi d'imprimer et de mettre en vente, au mois de janvier 1829, la seconde édition du Répertoire des Commerçans. Je soutiens que cette publication illicite rend l'éditeur passible de dommages-intérêts envers la participation, c'est-à-dire envers M. Henri, qui la représente. Il est sensible que M. Barthélémy a connu dès l'origine les rapports existans entre M. Henri et M. Deflandre ; c'est donc un insigne duplicité de sa part d'avoir contracté avec l'auteur des almanachs une nouvelle société en participation, pour s'emparer des ouvrages qui appartenaient à la première société non dissoute. Si l'on prétendait que M. Barthélémy n'est pas l'associé de M. Deflandre, je produirais une lettre où notre adversaire, nommé arbitre dans une affaire relative à l'ancienne participation, déclare se démettre, parce qu'il ne peut, dit-il, être tout à la fois juge et partie dans sa propre cause. Si la cause de M. Deflandre est celle de M. Barthélémy, il est évident qu'il y a société entre ces individus. M. Barthélémy connaissait d'ailleurs M. Deflandre comme un homme insolvable ; à ne consulter que les simples actions du bon sens, il devait, abstraction faite de mauvaise foi, conjecturer naturellement que l'auteur du Répertoire n'avait pu faire tout seul une première édition, et qu'il lui avait fallu un associé; il devait s'enquérir des droits de cet associé. Mais si, à toute force, M. Barthélémy peut prétexter cause d'ignorance avant le 11 octobre , il n'a plus la même excuse depuis cette époque. Par les notifications géminées des 11 octobre et 14 décembre , il a su que l'ancienne participation avait la propriété exclusive des deux almanachs. Il n'a pu s'emparer de l'un de ces ouvrages, faire une seconde édition du Répertoire des Commerçans, contre la volonté et au détriment du propriétaire légitime. Je demande 20,000 fr. de dommages-intérêts ; je conclus en outre à ce que M. Henri soit autorisé à saisir en tous lieux tous les exemplaires de l'édition contrefaite, et à ce qu'il soit défendu à M. Barthélémy d'imprimer le Répertoire des Gens du monde
Me Delangle s'est présenté pour M. Barthélémy, et a soutenu le demandeur non recevable. « Il est nécessaire, a observé l'avocat, de rétablir dans toute leur exactitude quelques faits qui ont été dénaturés sciemment ou par erreur. M. Barthélémy n'a jamais été et n'est pas encore le co-participant de M. Deflandre. Ce dernier n'a d'autre associé que M. Courtois. Lorsque l'auteur du Répertoire des Commerçans voulut donner une seconde édition de son livre, il alla trouver M. Barthélémy, qui ne fit aucune difficulté de se charger de l'impression, surtout en voyant en tête de l'ouvrage le nom de celui qui s'en disait le propriétaire. M. Barthélémy ignorait totalement qu'une société verbale en participation eût existé entre M. Deflandre et le premier éditeur ; il ne dut faire aucune recherche à cet égard. La lettre dont on veut tirer un si grand parti ne se trouve entre les mains de M. Henri que par un indigne abus de confiance. Elle ne comporte pas, au surplus, le sens étendu qu'on lui prête. M. Barthelmy n'a considéré la cause de M. Deflandre comme étant la sienne et n'a donné sa démission que parce que l'impression du Répertoire, devant lui procurer un lucre, il craignait qu'on ne suspectât sa délicatesse ; jamais il n'a voulu dire qu'il était l'associé de l'auteur des almanachs. » Au reste , sur quoi se fonde la demande en dommages intérêts? Sur une fraude commise par le défendeur, qui se serait emparé des droits d'un tiers. Mais la fraude ne se présume pas; il faut qu'elle soit prouvée, et l'on ne rapporte aucune preuve d'un concert frauduleux entre MM. Barthélémy et Deflandre. Enfin , la qualité du demandeur n'est rien moins que certaine. M. Deflandre et lui sont en instance devant un tribunal arbitral pour la dissolution de leur prétendue société. Jusqu'à ce que les arbitres aient rendu leur sentence, on ignorera toujours quel est le véritable propriétaire du Répertoire. De quel droit M. Henri vient-il revendiquer aujourd'hui une propriété que peut-être on déclarera ne lui avoir jamais appartenu!»
Me Plougoulm réplique que la mission des arbitres se borne à régler les comptes respectifs des parties; que la participation étant constante , M. Henri, l'un de ses membres, a incontestablement le droit de réclamer une propriété commune partout où il la trouve.
Le Tribunal , après en avoir délibéré dans la chambre du conseil , a statué ainsi : Attendu qu'il est établi qu'une société en participation a existé entre Deflandre et Henri; qu'elle existe encore; que les parties sont même renvoyées devant arbitres-juges pour le règlement de leurs droits; que dès-lors Henri, l'un des co-participans, peut exercer tous les droits qui appartiennent à la société dont il est membre ; Attendu que si Barthélémy a imprimé l'Almanach des Commercans, il ne l'a fait qu'eu qualité d'imprimeur et de bonne foi; Attendu qu'un imprimeur peut imprimer tous les ouvrages qui lui sont présentés, sans avoir besoin de s'enquérir des traités antérieurs que les auteurs ont pu contracter avec d'autres imprimeurs ; Attendu que les actes extrajudiciaires des 11 octobre et 24 décembre n'ont pu empêcher de donner suite à l'impression de l'Almanach des Commerçans, parce qu'à ces époques la plus grande partie des frais d'impression était déjà faite et que les actes extra-judiciaires de Henri ne pouvaient dépouiller Deflandre de ses droits et de sa qualité d'auteur; Attendu qu'on ne fournit aucune preuve qu'il se soit formé une société entre Deflandre et Barthélémy ; Sur le chef relatif au Répertoire des gens du monde, Attendu qu'on ne justifie d'aucune convention sur ce point; Par ces motifs , etc.
Le Tribunal déclare Henri non recevable dans sa demande en dommages-intérêts et en autorisation de saisir les exemplaires de l'Almanach des Commerçans imprimés chez Barthélemy; sur le surplus des demandes, fins et conclusions, dit qu'il n'y a lieu à statuer ; condamne Henri aux dépens.
Source: [Gazette des tribunaux, 21 Avril 1829, p. 1-2].

18290825 - Jugement d'un employé indélicat du Répertoire du Commerce.

- L'éditeur du Répertoire du Commerce avait chargé plusieurs employés de recueillir des souscriptions pour son ouvrage qui a paru au commencement de cette année. Pour stimuler leur zèle il leur payait l franc au moment de la signature de chaque bulletin, et leur assurait de plus un prélèvement de 10 centimes sur le prix de l'ouvrage lors de la livraison. Le sieur Jean Girard, fut l'un de ses préposés les plus actifs. Il procura trois cents souscripteurs, et reçut 300 fr. sur le vu des bulletins.
Malheureusement une partie des bulletins étaient imaginaires et revêtus de signatures fausses. Girard prétendit qu'il avait été dupe de l'artifice d'un autre individu avec qui il partageait le produit des prélèvemens. Traduit à la Cour d'assises, il a été défendu avec autant d'esprit que de chaleur par Me Bethemont, et acquitté.
Source: Le Journal des débats politiques et littéraires, 25 Août 1829, p. 2.

18291008 - Annonce de Mme Breton, sage-femme qui se sert de l'Almanach Bottin.

Mme BRETON, sage-femme, rue du Faubourg Montmartre, n° 26, à Paris, a l'honneur de faire part que tous MM. les pharmaciens de la France, médecins, chirurgiens, sages femmes de Paris, qui ont leurs noms dans l'Almanach du commerce 1829, par M. le chevalier Bottin, doivent avoir reçu, par la poste, la copie d'un jugement qui condamne au sieur Delamotte qui contrefaisait les Mamelons artificiels, breveté d'après les conseils et les instructions du comte Max de Perrochel. Pour connaître les prix et l'utilité de ces objets, voyez la note détaillée dudit almanach.
Source: Le Journal des débats politiques et littéraires, 8 Octobre 1829, p. 4.

1830-1856

1830

18300115 - Publicité Almanach des 25,000 adresses.

Source: Gazette de France, 15 janvier 1830, p. 4. 

18300204 - Annonce Bottin.

ANNONCE.
ALMANACH DU COMMERCE-BOTTIN.
M. Bottin fait, dans ce moment, recueillir les élémens de son Almanach de 1831. Comme tous les ans, ce livre comprendra Paris, les départemens de la France et les pays étrangers ; ce sera toujours même titre, même format grand in-8° et même prix de souscription (10 fr. pour Paris).
L'insertion d'une adresse, d'une raison de commerce, continue à y être gratuite. Quant aux notes détaillée qu'on voudrait faire faire dans l'Almanach, il faut s'adresser directement à l'éditeur. Il n'est jamais rien payé d'avance sur le prix de souscription. On reçoit tous les jours au bureau, rue Jean-Jacques-Rousseau, N° 20, les notes et documens qu'on veut bien y apporter, et on ne peut obliger plus sensiblement M Bottin qu'en lui signalant des rectifications ou des additions à faire. Si on lui écrit, on peut se dispenser d'affranchir toutes les fois que la note qu'on lui adresse n'est pas exclusivement personnelle.
Source: Gazette des tribunaux de Commerce, 4 Février 1830, p. 4.

Quelques mois plus tard, on trouve la même annonce accompagnée des compléments suivants:

NOTA. - On trouve au bureau de l'Almanach du commerce trois autres ouvrages dont la grande utilité est reconnue.
Le dictionnaire général des communes de France et des principaux hameaux qui en dépendent, indiquant entr'autres le bureau de poste, pour chaque commune. 3e édition, 8 f. ;
Le Tableau statistique de toutes les foires de la France, par Bottin. 1 vol. Prix , 6 f.
Le Manuel du Capitaliste, ou Tableau des intérêts de l'argent à tous les taux, pour toutes sommes, depuis 1 jusqu'à 336 jours, par Bonnet; 3e édition 1830. 1 vol. Prix, 6f
Source: Le Constitutionnel, 28 Juin 1830, p. 3.

1831

18310113 - Annonce Bottin.

STATISTIQUE ANNUELLE DE l'INDUSTRIE.
---
Almanach du Commerce
DE PARIS, DES DÉPARTEMENS DE LA FRANCE ET DES PRINCIPALES VILLES DU MONDE,
CONTENANT : 1°. La statistique élémentaire, revue chaque année, des 86 départemens de la France, considérés sous les rapports topographique, agricole, industriel, commercial et administratif; 2°. Une revue statistique commerciale sommaire des principaux Etats des cinq parties du monde ; 3°. La nomenclature de plus de cent mille raisons de commerce, dont près de moitié avec adresses vérifiées à domicile des fabricans, manufacturiers, commercans et principaux habitans de la capitale et des principales villes ; 4°. Une table géographique des 5500 localités comprises dans l'Almanach ; 5°. Une table très détaillée des matières. 
Par SÉB. BOTTIN,
Chevalier de la Légion-d'Honneur, ancien Administrateur, etc.
ANNÉE 1851,
34e de l'ouvrage et 13e de la par l'éditeur actuel.
Prix : broché, 12 fr. ; relié, 14 fr. Rue J. J. Rousseau . n° 20.
Source: Journal des débats politiques et littéraires, 13 janvier 1831, p. 4.

1832

1833

1834

18341218 - Publicité pour l'ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN de Lutton.

ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN POUR 1835.
ou, liste de 70,000 adresses, divisé en trois parties,
1re. Classification des rue par numéros
2e. Habitans de Paris par ordre alphabétique, avec leur titres, décorations et professions.
3e. Ministères, administrations publiques et particulières, bien détaillées, et corps d'état.
PAR LUTTON,
Imprimeur-graveur et chef de départ d’un grand nombre de journaux et distributeur de circulaires à domicile.
Prix : 7 FR.
On souscrit passage du Saumon, 26, chez l'éditeur, et chez tous les libraires de la capitale.
Source: Le Constitutionnel, 18 décembre 1834, p. 4 ; autres sources : La Carricature, 1er novembre 1834, p. 119

1835

18350221 - Pub pour Lutton, "véritable cicérone qui conduit en tout lieu [... de Paris ...] sans autre secours".

L’Almanach parisien pour 1835, publié par M. Lutton, renferme, outre la nomenclature de toutes les administrations publiques avec une indication précise de leurs attributions, 70,000 adresses des plus notables habitons, commerçans, fabricans, artistes, etc., de Paris. La triple classification, par ordre alphabétique de noms, par professions, par rues et numéros de maisons, est une heureuse innovation qui donne la plus grande facilité pour trouver une adresse dans cet immense labyrinthe. L’almanach parisien est un véritable cicérone qui conduit l’étranger et l’habitant de Paris lui-même en tous lieux sans autre secours. (Voir les annonces. [p.4])
Source: L'impartial, 21 février 1835, p. 4.

18350221 - Pub pour Lutton et critique Almanach 25,000 adresses.

L’Almanach des 25,000 adresses a obtenu pendant quelques années un succés de vogue justement mérité ; mais qu’est aujourd'hui l'Almanach des 25,000 adresses ? Fidèle à sa première édition, il n'a pour ainsi dire point varié, et c’est en vain que, pour M. Henri Dulac, Paris s’est accru et a changé de face, l’Almanach des 25,000 adresses est resté inamovible. Un nouvel Almanach parisien était donc devenu indispensable, M. Lutton a comprit ce besoin, et l’a satisfait ... il a réuni dans un seul volume la liste de 70,000 adresses des principaux habitans de la capitale, notables, commerçans, fabricants, artistes, etc. Il ne s’est pas borné a une nomenclature alphabétique. Son ouvrage, car c'en est un, est divisé en trois parties : la première comprend toutes les personnes notables n’importe dans quelle partie par classification des rues ; la seconde contient tous les noms des dites personnes par ordre alphabétique avec leur professions ; la troisième est composée de la maison du Roi, des ministères, du conseil d’état, des chambres des pairs et des députés, des préfectures de la Seine et de police, des administrations des postes et des messageries, des contributions indirectes, des eaux et forêts, des douanes, des hôpitaux civils et militaires, des cours, tribunaux et justices de paix, des commissariats, des administrations théâtrales, et des divers corps de l’état.
Cet ouvrage est sans contredit le plus complet dans ce genre, c’est aussi celui qui obtient le plus grand succès. Nous engageons M. Lutton à persister dans son entreprise, et surtout à se tenir ou courant des nombreux changemens qui surviennent dans Paris.
Source: La tribune des départements, 21 février 1835, p. 4.

183503 - Publicités pour l'ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN de Lutton.

ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN POUR 1835.
ou LISTE DE 70,000 ADRESSES
Des habitans de Paris, artistes, notables, commerçans et fabricans. 
Cet Almanach est le plus complet et le plus exact qui ait encore paru. 
PRIX : 7 FR. Chez l’Auteur, Lutton, imprimeur-graveur et chef de départ d’un grand nombre de journaux,au bureau, passage du Saumon, 26.
Sources: Le Constitutionnel, 19 février 1835, p. 4 ; Le Temps, 23 février 1835, p. 4 ; L'impartial, 25 février 1835, p. 4 ; L'impartial, 9 mars 1835, p. 4 ; La Carricature, 12 mars 1835, p. 4 ; Le Charivari, 10 mars 1835, p. 4, Gazette de France, 13 mars 1835, p. 4 ; Le journal des débats politiques et littéraires, 11 mars 1835

1835 - Annonces pour l'ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN de Lutton.

— L’Almanach général Parisien vient d’être mis en vente chez l’auteur, M. Lutton, passage du Saumon, n° 26. Ce recueil, qui présente une liste de 70,000 adresses des principaux habitans de la capitale, classées par ordre alphabétique et par rues, est d’une utilité incontestable pour tous les gens d'affaires.
Source: La Quotidienne, 28 février 1835, p. 4, 
M. Lutton vient de faire paraître son Almanach général parisien pour 1835, contenant 70,000 adresses. La première partie contient les noms des personnes notables et commerçantes classées suivant les rue qu'elles habitent. La seconde renferme leur noms d'après l'ordre alphabétique. La troisième indique les administrations et tous les établissemens publics. Source: Gazette de France, 11 mars 1835, p. 3,
M. Lutton, passage du Saumon, n. 26. vient de publier l'Almanach général Parisien pour 1835. Cet ouvrage contient 70.000 adresses des habitans de Paris, notables, commerçans, fabricants. artistes, etc. . ainsi que la nomenclature des personnes attachées à toutes les administrations publiques. Indépendamment de la liste par ordre alphabétique, M. Lutton a eu l'idée d'en faire une autre par classification de rues, qui peut faciliter beaucoup les recherches. Cette publication nous paraît destinée à un grand succès. Prix, 7 fr. Sources: Journal de Paris, 9 mars 1835, p. 3 ; Le journal des débats politiques et littéraires, 8 mars 1835, p. 2

18350628 - Annonces Bottin.

L'ALMANACH DU COMMERCE-BOTTIN
Parait chaque année sans interruption depuis 1797. Pour assurer l'exactitude des nombreux renseignemens et des cent mille adresses que contient ce vaste indicateur, M. Bottin fait opérer des vérifications à domicile, tant à Paris que dans les principales villes de France. Il a commencé ses opérations à Paris, dans les premiers jours de juin, et il a acquis la certitude que des individus sans mission de sa part, se sont présentés en son nom dans plusieurs maisons, quelquefois même porteurs d'un exemplaire de l'Almanach, et ont escroqué de l'argent pour des insertions dans l'édition qu'il prépare pour 1836, tandis que les insertions ont toujours été gratuites ; d'autres mensonges ont été aussi répandus et ont réussi près de beaucoup de commerçans. M. Bottin réclame pour ses agens la bienveillance de MM. les négocians, croit servir l'intérêt public autant que le sien propre en signalant ces friponneries, et il déclare que l'Almanach du Commerce n'a changé ni de titre, ni de format, ni de prix qui est de 12 fr. broché, avec remise de 2 fr. pour les souscripteurs ; que sa publication ne cessera pas d'être annuelle ; qu'il n'est jamais rien payé d'avance sur le prix de la souscription et que ses bureaux sont toujours rue J.-J. Rousseau , n. 20.
Source: Le constitutionnel, 28 juin 1835, p. 4.

18351011 - Publicité pour l'ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN 1836 de Lutton.

Sources: La Quotidienne, 11 octobre 1835, p. 4 ; Le Réformateur, 20 octobre 1835, p. 4 ; Le Constitutionnel, 20 octobre 1835, p. 4 ; Le Constitutionnel, 25 décembre 1835, p. 4 ; Gazette de France, 28 décembre 1835, p. 4  ; L'impartial, 30 décembre 1835, p. 4 
— L'éditeur de l'Almanach parisien des 70,000 adresses a tenu plus qu'il ne promet au public. Ce livre contient, cette année, 85,000 adresses. Il fera bien de veiller à la correction des noms, dont plusieurs sont tronqués. Le travail de M. Lutton a dû lui donner beaucoup de peine et mérite d'être apprécié. C'est un bon indicateur de Paris. Sources: Le constitutionnel, 30 décembre 1835, p. 4

1836

1836 - Publicité pour l'ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN 1836 de Lutton.

Sources: Le journal des débats politiques et littéraires, 1er janvier 1836, p. 4 ; Le Constitutionnel, , 15 janvier 1836, p. 4 ; Le Temps, 17 janvier 1836, p. 4 ; Gazette de France, 20 janvier 1836, p. 4 ; La Quotidienne, 20 janvier 1836, p. 4 ; [ Le journal des débats politiques et littéraires, 29 janvier 1836, p. 4] ; Journal du commerce, 15 avril 1836, p. 4 

18361122 - Annonce Almanach général parisien.

(9 F. BROCHÉ.) POUR PARAITRE LE 15 DÉCEMBRE PROCHAIN. (11 F. RELIÉ.)
ALMANACH GENERAL PARISIEN
DES 100,000 ADRESSES
ET DU COMMERCE DE LA FRANCE ET DE L'ÉTRANGER ,
Contenant : 1° les Ministères. Administrations publiques, Institutions et Etablissemens relatifs au commerce, aux sciences et à l’économie publique ; 2° la Nomenclature par rues de tous les négocians, fahricans, marchands et principaux habitans de Paris; 3° les mêmes Noms classés par ordre alphabétique ; 4° les mêmes classés par profession et corps d’état; 5° la liste par ordre alphabétique et en forme de dictionnaire, des villes, bourgs et communes de France, avec une Nomenclature complète des administrateurs, officiers ministériels, négocians, commissionnaires, fabricans, marchands, etc. ; 6° pareille Liste par Etat, des principales villes du monde, avec la Nomenclature des souverains, ministres, négocians, etc. ; 7° une Table analytique et statistique ; 8° la Nomenclature de toutes les rues de Paris avec leurs tenants et aboutissans, etc.
 TROISIÈME ANNÉE.
Un gros volume in-8° de 1,200 pages environ,
Contenant 12,000,000 de lettres ; un huitième de plus que l'Almanach du Commerce, Bottin.
Les nombreuses améliorations que les nouveaux éditeurs de cet ouvrage viennent de lui faire éprouver, et notamment la classification des adresses des départemens, ne permettent pas de douter de son immense succès.
ON SOUSCRIT A PARIS, SANS RIEN PAYER D’AVANCE.
Au siège de la Société, rue Saint Pierre-Montmartre, 17 ; au bureau de l'Almanach général parisien, rue Neuve Saint Augustin, 15 bis, et chez Pagnerre, rue du Boulois, 19. Les personnes qui souscriront d’avance pour un exemplaire jouiront d’une remise de 1 franc.
SOCIÉTÉ EX COMMANDITE PAR ACTIONS DE 200 FRANCS. — CAPITAL SOCIAL 80,000 FRANCS. Une Société en commandite a été formée pour l’exploitation de l'Almanach général parisien, suivant acte passé devant Me Vavin, notaire à Paris, rue de Grammont, 7 - La durée de la Société est de dix années ; la raison sociale: d’Urtubie et Compagnie. — Le capital social est de 80,000 fr., représenté par 400 actions de 200 fr. chacune. — 25,000 fr. représentent la propriété de l'Almanach. — Les actions donnent droit : 1° à un exemplaire broché de l'Almanach, ce qui représente déjà 4 l/2 pour 100 d’intérêt au capital de l’action ; 2° à un intérêt annuel de 6 pour 100 ; 3° et à une part proportionnelle dans la propriété de l’ouvrage et dans les bénéfices résultant de la vente. Ces bénéfices devront s’élever à 50 0|0 pour une vente à 6,000 exemplaires, et à 76 O|O pour une vente à 8,000. Les gérans ne reçoivent aucun rétribution ; 5,000 fr. d’actions garantissent leur gestion. ON SOUMISSIONNE LES ACTIONS : Au SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ, rue Saint-Pierre-Montmartre, 17, et chez VAVIN, notaire, rue de Grammont, 7.
Source: [ Le Constitutionnel, 22 novembre 1836, p. 4] ; Journal du Commerce, 2 décembre 1836, p. 6

18361217 - Faillite Lutton. ASSEMBLÉES DE CRÉANCIERS.

PUBLICATIONS LEGALES.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE LA SEINE.
N. 9136. - MM. les créanciers du Sr LUTTON, éditeur de l'Almanach des 70,000 adresses, passage du Saumon, 36, sont invités à se rendre le 21 décembre courant, à 10. 1*2, au Palais du tribunal de commerce, salle des assemblées des faillites, pour procéder à la formation de la liste de présentation, sur laquelle le tribunal doit nommer des syndics provisoires, déclarant qu'il y sera procédé nonobstant l'absence.
Source: Le Constitutionnel, 17 décembre 1836, p. 4.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS. [...] ASSEMBLÉES DE CRÉANCIERS.
Du 21 Décembre.
Lutton, éditeur de l’Almanach des 70,000 adresses ; syndicat, 10h. 1/2
Source: Journal du commerce, 18 décembre 1836, p. 5.

1837

18370101 - Annonce du retard de parution du Bottin et critiques des concurrents.

L'Almanach du Commerce (1), que publie Séb. Bottin, ne paraîtra pas, pour 1837, avant le 15 janvier. Ce retard est occasionné par des additions et par les soins minutieux qu'exige la table des matières. On croit utile de donner cet avis, pour prémunir les personnes à qui il pourrait être présenté, avant cette époque du 15 janvier, comme Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde, tout autre livre dont le titre offrirait plus ou moins d'analogie, tel que Almanach général des CommerçansAlmanach général Parisien ; ouvrages qui différent de l'Almanach du Commerce, soit par le prix, soit par le format.
Des plaintes nombreuses faisant connaître que beaucoup de personnes, induites en erreur, ont donné, pour l'un ou l'autre de ces livres, des souscriptions ou des notes qu'elles croyaient donner pour l'Almanach qui en est à sa 40e année de publication, Séb. Bottin déclare que toute personne qui lui fera connaître par lettre, qu'elle a été ainsi trompée, et comment elle l'a été, jouira en prenant l'Almanach du Commerce-Bottin, de la remise de 2 fr. qui est faite aux souscripteurs.
On le répète, tout Almanach relatif au commerce, qui serait présenté, avant le 15 janvier, ne sera pas l'Almanach du Commerce-Bottin, quelque moyen que l'on emploie pour essayer de le faire croire.
BOTTIN.
(1) Almanach du Commerce-Bottin. Prix : 12 fr. broché et 14 fr. relié, avec remise de 2 fr. pour les souscripteurs. Bureaux: rue J.-J. Rousseau, 20.
Source: Le Constitutionnel, 1er Janvier 1837, p. 4.

18370110 - Faillite Lutton.

PUBLICATIONS LEGALES.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE LA SEINE.
[...]
N. 9136. - MM. les créanciers du Sr LUTTON, éditeur de l'Almanach des 70,000 adresses, passage du Saumon, 36, sont invités à produire leurs titres de créances, dans le délai de 40 jours, à dater de ce jour, entre les mains de MM. Morel, dem. rue Sainte Appoline, num. 9, et David, dem. rue des Pyramides, n. 7, syndics provisoires de la faillite, pour, en conformité de l'art. 502 du Code de commerce, être procédé à la vérification et admission de leurs créances au passif de la faillite.
Source: Le Constitutionnel, 10 janvier 1837, p. 4.

PUBLICATIONS LEGALES.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE LA SEINE.
[...]
N. 9195 — MM. les créanciers du sieur LUTTON, éditeur de l'Amanach générai parisien des 70,000 adresses, passage du Saumon, 26, qui sont en retard de produire leurs titres de créances, sont prévenus que, par jugement rendu le 9 mai courant le tribunal de commerce de Paris leur a accorde un nouveau délai de huitaine, augmenté d'un jour par trois myriamètres de distance. — A défaut de production dans ce délai, les créanciers défaillans ne seront pas compris dans les répartitions à faire.
Source: Le Constitutionnel, 20 mai 1837, p. 4.

183701 - Almanach général parisien - présentation société Urtubie et Cie et de son budget pour une almanach perpétuel.

TROISIEME ANNÉE. EN VENTE AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ, RUE SAINT-PIERRE-DE-MONTMARTRE, 17.
ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN
DES 100,000 ADRESSES ET DU COMMERCE DE LA FRANCE ET DE L'ÉTRANGER,
Contenant : 1° les ministères, administrations publiques, Institutions et établissemens relatifs au commerce, aux sciences et à l’économie publique ; 2° la Nomenclature par rues de tous les négocians, fabricans, marchands et principaux habitans de Paris; 3° les mêmes Noms classés par ordre alphabétique ; 4° les mêmes classés par profession et corps d’état ; 5° la liste par ordre alphabétique et en forme de dictionnaire, des villes, bourgs et communes de France, avec une Nomenclature complète des administrateurs, officiers ministériels, négocians, commissionnaires, fabricans, marchands, etc. ; 6° pareille Liste par état, des principales villes du monde, avec la nomenclature des souverains, ministres, négocians, etc. ; 7° une Table analytique et statistique ; 8° la Nomenclature de toutes les rues de Paris avec leurs tenants et aboutissans, etc.
UN GROS VOLUME IN-8° DE 1200 PAGES ENVIRON, contenant douze million de lettres, un huitième de plus que l'Almanach du Commerce, Bottin. PRIX : - 9 fr. broché ; 11 fr. relié.
Société en commandite pour l'exploitation de l'ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN des 100,000 adresses et du commerce de la France et de l’étranger. (Troisième année). CAPITAL SOCIAL : 80,000 francs, représenté pat 400 actions de 200 francs chacune. On soumissionne les actions au siège de la Société rue Saint-Pierre de Montmartre, 17. Dans un premier prospectus, nous avons fait ressortir les bénéfices que cette publication procurerait sur un tirage seulement à 6,000 exemplaires et nous établissions que les dépenses s’élevant à . . . . 36,000 fr. et les recettes, à ........... 54,000 Il y avait sur le prix de fabrication un bénéfice de 18,000 soit à 50 0/0 nous disions aussi que les nombreuses améliorations apportées à notre Almanach depuis trois années entr’autres la classification des adresses des départemens et des principales villes du monde pouvaient nous autoriser sans craindre d'exagérer nos probabilités de succès, à en porter le tirage à 8.000 pour les années suivantes et qu’à ce nombre les frais, s'élevant à ........... 41,500 et les recettes à ........... 72,000 Il y avait sur le prix de fabrication un bénéfice de 30,500 soit 76 0/0 aujourd’hui nous donnons une chance de plus à nos actionnaires; non seulement nous ne recevons aucune rétribution comme gérant (et nous donnons malgré cela un cautionnement de 5,000 fr pour la garantie de notre gestion) mais encore nous venons diminuer nos bénéfices comme imprimeurs pour donner à la Société une garantie de vie durable et la mettre à l'abri de toute concurrence, de quelque nature qu'elle puisse être. Voici nos moyens : prenant pour base 4,000 exemplaires, nombre auquel cet almanach s'est imprimé les deux premières années, le chiffre de la dépense d'impression et de composition, pour chaque année, s’élevait à ........... 19,775.fr. pour arriver à une réduction de plus de moitié sur ces frais, nous nous sommes décidés à faire l'acquisition d'un matériel qui permettra de conserver l'almanach entièrement composé d’une année à l'autre. Or, l'almanach, composé de 70 feuilles ou 420 pages pesant chacune 13 livres, nécessitera une fonte de 14,560 livres de caractères, à 3 fr. 50 c. la livre . 50,960 fr. 70 paires de châssis brisés pesant environ 40 livres la paire ou 28,000 à 65 c. la liv. . 2,820 70 garnitures en plomb, avec leurs biseaux, bois, reglettes, etc., évaluées environ . 1,000. 140 ris ( ou rayons de conservation) à 3 f. . 420 55,200 ce premier déboursé une fois fait, la Société aura un almanach perpétuel, qui ne demandant plus de frais de composition, ne coûtera, pour les corrections et le tirage que 9,660 fr. ce qui donne une économie de 10,115 f. par année : et pour dix années un bénéfice de 101,150 f. en dehors de la vente. 1° Donc en 5 années environ, la Société sera rentrée dans tous ses déboursés. 2° Elle aura l'avantage inappréciable de pouvoir toujours livrer son almanach au plus tard le 15 décembre, et l'impression pouvant ne commencer que le 15 décembre, tous les renseignemens qui arriveront jusqu'à, cette époque pourront n'ètre plus remis à l'année suivante 3° La Société pourra n’imprimer que le nombre juste d'exemplaires pour lesquels elle aura des souscriptions d’avance. ayant toujours les formes à sa disposition, elle épargnera aussi par là un emmagasinement de papier imprimé et une mise de fonds au moins anticipée. 4° Plus de concurrence à craindre, puisque la Société peut, sans rien risquer, diminuer de beaucoup le prix de son almanach, n’ayant plus, une fois la composition faite, qu'à débourser le prix du papier et du tirage. 5° A l’expiration de la Société, en supposant qu'elle se dissolve, ce qui n'est pas probable, l'acte de Société ayant prévu le cas de la continuation, outre le bénéfice que chaque année aura apporté, la Société aura acquis, au moyen de cette économie, un matériel qui, avec la composition, aura encore une valeur effective de plus de 50,000 fr. auquel il faut ajouter la propriété de l’almanach. Avec de pareils moyens, on ose prévoir pour l'année prochaine une vente de 10,000 exemplaires. Nous ne craignons pas de dire que notre qualité d'imprimeurs est une garantie de plus pour nos actionnaires, à l'exactitude de nos chiffres. EXTRAIT DE L'ACTE DE SOCIÉTÉ. Une société en commandite a été formée pour l'exploitation de l’Almanach Général Parisien, suivant acte passé devant Me Vavin, Notaire à Paris, rue de Grammont n° 7 ; la durée de la société est de 10 années ; la raison sociale, d'Urtubie et Cie. -- Le capital social est de 80,000 fr. représenté par 400 actions de 200 fr. chacune. -- Les actions donnent droit 1° à un exemplaire broché de l'Almanach, ce qui présente déjà 4 1/2 p. 0/0 d'intérêt au capital de l'action ; 2° à un intérêt annuel de 6 p. 0/0 ; 3° et à une part proportionnelle dans les bénéfices résultant de la vente et dans la propriété de l'ouvrage. Tout porteur de 5 coupons a voix délibérative, -- 5,000 fr. d'actions appartenant aux gérans qui ne reçoivent aucune rétribution, répondent de leur gestion.
Source: L'Echo Rochelais, 3 janvier 1837, p. 4 ; La dernière partie est publiée dans la Presse quelques jours plus tôt: La Presse, 21 décembre 1836, p. 4, Le constitutionnel, 31 décembre 1836, p. 4

18370205 - annonce ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN . Comparaison au Bottin

AVIS. — MM. les Actionnaires de l'Almanach général parisien des 100,000 adresses et du commerce de la France et de l'Etranger, sont prévenus que les intérêts de leurs actions se paient à bureau ouvert, de 10 heures du matin et 4 heures du soir, au siège de la société, rue Saint-Pierre-Montmartre, 17.
Les Gérans préviennent également le commerce, que disposés à faire un supplément à leur Almanach(1) qui contiendra les avis tardifs et les différentes mutations survenues perdant le cours de l’impression, ils accueilleront avec empressement toutes les réclamations qui leur parviendront franco d’ici à la fin de février. MM. les souscripteurs recevront gratis ce supplément.
--- (1) L’Almanach général parisien des 100,000 adresses et du commerce de la France et de l’étranger, se vend à Paris , chez Worms et Comp. , imprimeurs-libraires , rue Saint-Pierre-Montmartre , 17. Prix 9 fr. broché, 11 fr. relié.
Sources: Le Monde, 5 Février 1837, p. 3.

Annonce :

EN VENTE CHEZ d’URTUBIE, WORMS ET COMP.,
Rue Saint-Pierre-Montmartre, 17, à Paris,
ALMANACH GÉNÉRAL PARISIEN
des 100,000 Adresses et du Commerce de la France
et de l’étranger.
Prix, 9 fr. broché, et 12 fr. relié, avec une remise de 1 fr. pour les souscripteurs ; un cinquième de plus en matière que l’Almanacb-Bottin, qui coûte 12 fr. br. et 14 fr. relié. Différence, 3 fr.
Les Gérans croient devoir prévenir le public et les commerçons en particulier, que cet almanach qui l’emporte déjà depuis deux ans sur tous les autres par l’immense avantage de sa classification par rues et par corps d’état, et par le grand nombre des notes qui leur sont parvenues des départements et de l’étranger, renferment plus de 100,000 noms pour Paris, autant pour les départemens. Ainsi leurs souscripteurs auront gagné, en leur donnant la préférence sur leurs concurrents, non plus un huitième en matière comme ils le promettaient d’abord, mais bien un cinquième ; ce qui est inappréciable en pareille matière, indépendamment de la différence du bénéfice de 3 fr. par chaque exemplaire.
C’est aussi cette affluence de renseignements qui a retardé l’apparition de l'Almanach général Parisien ; les gérans ayant pensé qu’avant tout un pareil travail devait être aussi complet que possible. Mais comme ils l’ont annoncé dans leur dernier prospectus, dont les chiffres sont sans réplique, et pour éviter toute concurrence, ils ont pris les mesures nécessaires pour que l'Almanach général Parisien paraisse à l’avenir invariablement le 15 décembre de chaque année.
Ils croient aussi devoir repousser ici comme une calomnie l’allégation qui a été avancée par une entreprise rivale (almanach-Bottin), qui tendait à faire croire au public que les Gérans de l'Almanach général Parisien ont usé du nom de l’Almanach du Commerce pour placer leur livre. Outre que de semblables moyens ne sont pas à employer par toute personne d’honneur, les Gérans ont trop de confiance dans la supériorité de leur travail sur celui de tous leurs concurrens, sans exception, pour en agir ainsi.
Ils se contentent pour le moment d’en appeler à la bonne foi des appréciateurs impartiaux et éclairés, se réservant de repousser plus tard, par tous les moyens de droit, toute allégation qui porterait atteinte à leur honneur.

EXTRAIT DE L’ACTE DE SOCIÉTÉ :
Une société en commandite a été formée pour l’exploitation de l’Almanach général Parisien, suivant acte passé devant Me Vavin, notaire à Paris, rue de Grammont, 7 ;
La durée de la Société est de dix années ; la raison sociale : D'URTUBIE et Comp.
Le capital social est de 80,000 fr., représenté par 400 actions de 200 fr. chacune.
Les actions donnent droit : I° à un exemplaire broché de l’Almanach, ce qui présente déjà 4 1/2 pour 100 d’intérêt au capital de l’action ;
2° A un intérêt annuel de 6 pour 100;
3° Et a une part proportionnelle dans les bénéfices résultant de la vente, et dans la propriété de l'ouvrage.
Tout porteur de cinq coupons a voix délibérative.
5,000 fr. d’actions appartenant aux Gérans, qui ne reçoivent aucune rétribution, répondent de leur gestion.
Sources: Le Siècle, 30 janvier 1837, p. 4 ; [Journal des Débats Politiques et Littéraires, 1e Février 1837, p. 4] ; L'Echo Rochelais, 7 Février 1837, p. 4 ; [Journal du Cher, 7 Février 1837, p. 4].

18370310 - Annonce constitution de la société des Annuaires.

— La SOCIÉTÉ DES ANNUAIRES, ayant réuni aujourd’hui plus de six cents actions est définitivement constituée. Une telle confiance acquise en si peu de temps, est de bon augure pour le succès de cette vaste entreprise qui a pour but la publication annuelle de l'Annuaire général du Commerce, de l'Annuaire général judiciaire et administratif et de l'Annuaire universel diplomatique. Ces ouvrages considérables, dont les journaux de Paris, et notamment le Journal des Débats ont récemment indiqué le vaste plan, paraîtront le 1er janvier prochain. Ils sont rédigés par des hommes spéciaux, sous la direction de MM. Henrichs et Galibert, que les Archives du Commerce et la Revue britannique ont déjà fait avantageusement connaître du public. Les élémens destinés à composer ces différens Annuaires ont été sollicités directement des parties intéressées qui, pour la plupart on reconnu que ce mode était une garantie de plus offerte à l’exactitude des renseignemens et se sont empressées de les fournir.
Source: Le Charivari, 10 Mars 1837, p. 4.

183704-05 - Annonce parution du Bottin, avec critique de la concurrence commerciale.

Dénonciation de l'annuaire général du commerce à Paraitre, de l'almanach général des commerçants de M. Cambon, de l'Almanach général Parisien ; et des tentatives de fraude.

ALMANACH DU COMMERCE-BOTTIN
DE PARIS, DES DÉPARTEMENS DE LA FRANCE ET DES PRINCIPALES VILLES DU MONDE.
Prix: 12 fr. br., 14 fr. relié, avec remise de 2 fr. pour les personnes qui souscriront avant l'émission de l'ouvrage, qui parait tous les ans en janvier.
BUREAUX A PARIS , RUE J.-J. ROUSSEAU, 20.

M Bottin reçoit avis de ses voyageurs que, sur plusieurs points de la France, des circulaires sont adressées avec profusion à MM. les fabricans et négocians, leur demandant des notes et des souscriptions pour un Annuaire général du commerce, de l’industrie et de l'agriculture ; que généralement, les personnes qui ont reçu ces circulaires ont cru qu'elles se rapportaient à l’Almanach du commerce Bottin. M Bottin se hâte de détromper le public ; l'Annuaire qui est l'objet de ces circulaires signées Henrichs est un livre qui n'a pas encore paru, tandis que l'Almanach du Commerce-Bottin est à sa 41me année ; il ajoute que toutes [ses/ces] circulaires, demandant des renseignemens , portent son nom et sont toujours affranchies. — L'Almanach Bottin n'a rien de commun, non plus avec l'Almanach général des commerçans de M. Cambon, ni avec l’Almanach général parisien et du commerce de la France, imprimé par MM. d’Urtubie, Worms et compagnie. M. Bottin s'empresse de le déclarer, pour prévenir l'erreur où beaucoup de personnes sont tombées en confondant l'Almanach Bottin avec ces deux derniers.
Il ajoute que, pour assurer l’exactitude de son vaste recueil de notions statistiques et d’adresses commerciales, il fait opérer chaque année, à grands frais, des vérifications à domicile à Paris et dans les principales villes de France, et que les personnes employées à cette vérification sont porteurs d’un pouvoir signé Bottin qui réclame pour elles la bienveillance de l’administration et du commerce.
M. Bottin a dû prendre cette précaution, parce qu’il a la preuve que les années dernières on a vu, à Paris principalement, des agens peu délicats , exploitant, soit une analogie de titre habilement calculée, soit l’absence des chefs de maison où ils se présentaient, étant quelquefois même porteurs d’un exemplaire de l’Almanach Bottin, pousser l'effronterie jusqu’à annoncer, aux uns, l'association de M. Bottin avec un concurrent, à d’autres, un changement dans le mode et l’époque de publication, dans le prix de l’ouvrage, etc., et profiter de ces mensonges, pour surprendre des signatures de souscription à un ouvrage autre que le sien, et quelquefois même recevoir des sommes d'argent qui ont été pour M. Bottin le sujet de réclamations désagréables et de soupçons injurieux pour ses employé.
[M. Bottin croit servir les intérêts du public autant que les siens en publiant le présent avis ; il recommande de nouveau son almanach à la confiance du commerce, déterminé qu'il est à ne négliger aucun moyen et à ne regarder à aucun sacrifice, pour continuer à mériter cette confiance acquise par vingt années de travaux spéciaux et consciencieux.
BOTTIN, Chevalier de la légion d'honneur.]

Sources: [ La France, 6 avril 1837, p. 4] (???) et L'écho rochelais, 18 avril 1837, p. 4 ; [ Le Temps, 18 avril 1837, p. 4] ; Le Constitutionnel, 12 mai 1837, p. 6. ; (La Quotidienne, 14 mai 1837, p. 3.) ; Une partie de ce texte est aussi publié dans le Le Moniteur Industriel (Le Moniteur Industriel, 16 avril 1837, p. 3.)

18370509 - Annonce création de la Société des annuaires avec objectif de publication de l'Annuaire général du commerce, avec critique de la concurrence commerciale et réponse à Bottin qui se plaint.

SOCIÉTÉ DES ANNUAIRES
DÉFINITIVEMENT CONSTITUÉE POUR LA PUBLICATION ANNUELLE ET LA VENTE DES ANNUAIRES CI-APRÈS, QUI PARAITRONT AU 1er JANVIER 1838 :   
- 1° l'Annuaire Général du Commerce, de l'industrie et de l'Agriculture de France et des principales villes du monde, COMPRENANT : 1° La liste générale des adresses de Paris ; 2° L'indication pour Paris, les départemens et les principales villes du monde, des négocians, fabricans et agriculteurs, classés par catégories de marchandises, fabrications ou inventions, et par ordre géographique et départemental : AVEC NOTES BIOGRAPHIQUES ET SUCCINCTES, Indiquant leurs domiciles, date et lieu de naissance, inventions, écrits ou travaux en faveur du commerce, de l'industrie ou de l'agriculture ; récompenses honorifiques, droits comme électeurs ou éligibles, etc. 3° L'indication nominative des membres composant les principales divisions des ordres législatif, judiciaire et administratif ; 4° Notices statistiques ; mentions des Académies et Sociétés savantes ; Chambres, Bourses, Cercles , etc. Terminé par une liste de tous les ouvrages français ou étrangers relatifs au commerce, qui auront paru dans le cours de l'année, et par une table géographique.
UN TRÈS FORT VOLUME GRAND IN-8°, PAPIER JÉSUS SATINÉ, AVEC CARTES.
- 2°. Annuaire Général Judiciaire, législatif et Administratif de France;
Rédigés sous la direction de M. P. HENRICHS, directeur des ARCHIVES DU COMMERCE et fondateur des ANNUAIRES. — Prix de chacun de ces deux ANNUAIRES : Paris, 10 fr. ; rendu franco pour toute la France, 12 fr. Les non-souscripteurs paieront 2 fr. en sus.
- 3°. Annuaire Universel diplomatique de France et des cours étrangères. Rédigé par MM. P. HENRICHS, directeur des ARCHIVES DU COMMERCE et fondateur des ANNUAIRES; et L. GALIBERT, directeur de la REVUE BRITANNIQUE.
LA SOCIÉTÉ EST DÉFINI[TI]VEMENT CONSTITUÉE. - IL NE RESTE PLUS A PRENDRE QUE CENT CINQUANTE ACTIONS.
Actions de 250 francs, payables en dix mois, par à-comptes de 25 francs.

Constitution de la société :

EXTRAIT DE L'ACTE DE SOCIÉTÉ, DÉPOSÉ CHEZ M° BOUARD, NOTAIRE :
LA SOCIÉTÉ est en commandite ; elle est formée pour vingt-cinq années qui commenceront à courir à dater du jour de la constitution.
La Société est gérée par MM. Henrichs et Brun, Paul Daubrée et Ce.
Chaque action donne droit : 
1° A un intérêt annuel de 6 pour 100, payable par moitié le 30 Juin et le 31 décembre de chaque année ;
2° A un Annuaire délivré la première année à chaque titulaire primitif ;
3° A un dividende proportionnel dans les bénéfices de la Société, payable le 13 mai de chaque année ;
4° A une part aussi proportionnelle dans la propriété des caractères destinés à la composition des Annuaires, des planches toutes composées, de tout autre matériel, des volumes et du papier en magasin, etc., etc. 
Les gérans n'ont droit à aucune indemnité, à quelque titre que ce soit, pour leur gestion. II ne leur est accordé qu'une prime sur la vente de chaque Annuaire.
Il y aura chaque année, le 15 mai, au domicile social, une assemblée générale, dans laquelle les gérans rendront leurs comptes et présenteront la situation de l'entreprise. 
Tout souscripteur ou porteur d'une action aura droit d'assister à l'assemblée et de prendre part aux délibérations.
Les souscriptions d'actions devront être adressées à MM. F. Du CLOSEL et DE ROSTAING, et dans les termes suivans : « Je soussigné, demeurant à  ..... déclare souscrire pour ..... actions de la SOCIÉTÉ DES ANNUAIRES, au capital de 250 fr. l'une, et m'engage à en payer le montant sur mandats à vue, les .... (Indiquer les termes du paiement.)». — NOTA. Il sera ajouté 75 centimes à chaque paiement pour frais de recouvrement à domicile.

Dans la même annonce, on remarque l'avis suivant:

AVIS AU COMMERCE.
L'ANNUAIRE GÉNÉRAL DU COMMERCE n'a rien de commun avec l'Almanach Bottin. Plus que qui que ce soit, nous tenons à ce que ce fait soit bien constaté, et nous avions pensé jusqu'ici que nos annonces et nos circulaires étaient trop claires, trop explicites pour qu'il fût possible de confondre notre ouvrage avec aucun autre de même nature, exploitant ou non la crédulité publique, et voire même avec l'Almanach du sieur Bottin.
Cependant ce dernier ayant prétendu tout récemment que les personnes qui ont reçu nos Circulaires, ont cru généralement qu'elles se rapportaient à son Almanach, nous n'avons point hésité à donner au public le présent avis; car nous craindrions que cette opinion, si elle était fondée, n'eût éloigné de nous un grand nombre de nos Souscripteurs. Les nombreuses critiques que nous avons reçues de toutes parts sur les inexactitudes contenues dans tous les ouvrages analogues au nôtre, sans en excepter l'Almanach Bottin, doivent, sous ce rapport, éveiller nos craintes au plus haut point.
Dés que notre Annuaire paraîtra nous avons d'ailleurs la certitude que sa supériorité d'exécution sous tous les rapports, ne laissera pas subsister le plus léger doute à cet égard.
En attendant, nous invitons donc le Public à ne pas confondre l'ANNUAIRE GÉNÉRAL DU COMMERCE avec l'Almanach Bottin, et nous l'engageons, quant à présent, à suspendre son choix entre ces ouvrages, jusqu'au moment où nous l'aurons mis à même de les juger tous deux.
Nous invitons en outre MM. LES NEGOCIANS, FABRICANS, INVENTEURS, AGRICULTEURS, etc. ,  à nous transmettre le plus promptement possible les notes, les concernant dont ils pourraient désirer l'insertion dans l'ANNUAIRE GENERAL DU COMMERCE. Ces notes doivent être adressées FRANCO à M. Henrichs, Directeur-Fondateur de la société des Annuaires, rue du Mail, n. 5, à Paris.
Sources: Journal des débats politiques et littéraires, 9 mai 1837, p. 4 ; [Le Constitutionnel, 9 mai 1837, p. 4].

1837 automne - Faillite Lutton suite.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS. [...] ASSEMBLÉES DE CRÉANCIERS.
Du 28 août.
Lutton, éditeur de l’Almanach des 70,000 adresses, clôture à 11 heures
Source: Le Droit, 27 Août septembre 1837, p. 4.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS. [...] ASSEMBLÉES DE CRÉANCIERS. Du 18 septembre. Lutton, éditeur de l’Almanach, clôt, à 10 heures Source: Le Droit, 17 septembre 1837, p. 4.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE LA SEINE. [...] CONVOCATIONS DE CRÉANCIERS. Du Lundi 16 octobre 1837. Lutton, éditeur de l’Almanach des 70,000 adresses, concordat, 10 heures. Source: Journal de Paris, 15 octobre 1837, p. 4.
PUBLICATIONS LEGALES. TRIBUNAL DE COMMERCE DE LA SEINE. [...] N. 9136. - MM. les créanciers du Sieur LUTTON, éditeur de l'Almanach des 70,000 adresses, passage du Saumon, 36, sont invités à se rendre le 16 octobre 1837, à 10 heures, au Palais du tribunal de commerce, salle des assemblées des faillites, pour entendre le rapport de MM. les syndics provisoires sur l'état de la faillite, et être procéder à un concordat ou à un contrat d'union, s'il y a lieu, conformément au code du Commerce. - Il ne sera admis que des créanciers reconnus. Source: Le Constitutionnel, 10 octobre 1837, p. 4.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS. [...] ASSEMBLÉES DE CRÉANCIERS. Du 23 octobre. Lutton, éditeur de l’Almanach, rem. à huit., à 10 Source: Le Droit, 22 octobre 1837, p. 4.

18371113 - Annonce de la société des Annuaires pour dernières modifs et souscriptions.

Plaque de la société et employé avec Costume spécifique

SOCIÉTÉ DES ANNUAIRES.
Rue du Mont-Blanc, N°8, à Paris
ANNUAIRE GÉNÉRAL DU COMMERCE / ANNUAIRE GÉNÉRAL JUDICIAIRE
PRIX DE CHACUN DE CES ANNUAIRES , ROGNÉ ET CARTONNÉ, AVEC UNE CARTE ROUTIÈRE de FRANCE :
SOUSCRIPTION AVANT LE 15 DÉCEMBRE, 12 F. ; APRÈS 1E 15 DÉC., 14 F.
LE PUBLIC EST PRÉVENU que la SOCIÉTÉ DES ANNUAIRES fait faire en ce moment une dernière vérification des Adresses de Paris, par des agens spécialement chargés de cette opération, pour laquelle le terme de rigueur a été fixé au 30 novembre prochain.
MM. LES HABITANS DE PARIS, et notamment MM. les membres des ordres administratif et judiciaire, MM. les négocians, fabricans, etc., sont donc invités soit à transmettre directement, et le plus tôt possible, les notes qu'ils pourraient désirer voir insérer dans les ANNUAIRES ci-dessus, à M. HENRICHS, directeur de la Société, rue du Mont-Blanc, n. 8 (écrire franco, tout envoi non affranchi est refusé), soit à remettre ces mêmes notes à ces agens.
Pour éviter toute erreur, et afin que le public ne puisse confondre son opération avec toute autre analogue, la SOCIÉTÉ DES ANNUAIRES a l'honneur de prévenir en outre MM. les habitans de Paris que les hommes attachés à son établissement sont revêtus d'un costume destiné à les faire reconnaître, et porteurs de la plaque de la Société.
Source: Le Constitutionnel, 13 novembre 1837, p. 4.

1838

18380112 - Annonce du Bottin et dénonciation concurrents.

ALMANACH DU COMMERCE DE PARIS,
DES DEPARTEMENS DE LA FRANCE ET DES PRINCIPALES VILLES DU MONDE,
De J. DELATYNNA, continué et progressivement amélioré par Séb. BOTTIN.
Un fort volume grand in-octavo, 1,548 pages, 300,000 adresses, 10,000,080 lettres. — Prix : broché, 12 francs ; relié, 14 francs.
Le bureau est à Paris, rue JJ. Rousseau, n. 20.

Cet Ouvrage, qui paraît chaque année sans interruption depuis QUARANTE UN ANS sera mis en vente le 15 janvier. Il contient :
1° La statistique élémentaire , revue, chaque année, des 86 départemens de la France , considérés sous les rapports topographique, agricole, industriel, commercial et administratif. — 2° Une revue statistique, commerciale sommaire des principaux états des cinq parties du monde. — 3° La nomenclature de TROIS CENT MILLE RAISON DE COMMERCE dont moitié, avec adresses vérifiées à domicile, des fabricans, manufacturiers, commerçans et principaux habitans de la capitale et des principales villes françaises et étrangères. — 4° une table géographique des 8,000 localités comprises dans l'Almanach. — 5° Une table très détaillée des matières.

Cet ouvrage, qui depuis quarante ans jouit de la confiance du commerce, est encore augmenté, cette année, de cinquante-six pages, et quoique, depuis vingt ans, son volume soit doublé, le prix est resté le même. Cet Almanach est le résultat : 1° de visites faites à domicile avec le plus grand soin, à Paris, par un grand nombre d'employés, et dans les villes de France et de l'étranger, par des commis voyageurs envoyés pour ce seul objet ; 2° d'une vaste correspondance entretenue à grands frais dans tous les chef-lieux de canton de la France, et même dans les simples communes, lorsqu'elles possèdent une usine ou une manufacture remarquable.
M Bottin n'a vu, dans les concurrence qui se sont présentées, qu'un motif de plus de redoubler d'efforts pour rendre son Almanach encore plus exact et plus complet. Il a dédaigné de remplir les journaux de pompeux éloges de son travail, et, en réponse aux critiques que ses rivaux ont essayées pour déprécier son ouvrage, il se borne à dénoncer au public les nombreux et textuels emprunts qu'ils ont faits à son Almanach, publié en janvier 1837, et qu'ils offrent une année après comme une nouvelle rédaction meilleure que la sienne.
Quelques personnes ont trouvé que M. Bottin publiait son Almanach tardivement : cela n'est dû qu'au désir de ne donner que les renseignemens les plus récens. 284
Source: Le constitutionnel, 12 janvier 1838, p. 4. ; La même annonce paraît dans Le Droit, 12 janvier 1838, p. 4 ; La Quotidienne, 14 janvier 1838, p. 4.

18380112 - Publicité Almanach des 25,000 adresses (dans même page que celle de Bottin).

Sources: Le Droit, 12 janvier 1838, p. 4 ; Le Droit, 4 février 1838, p. 4

18380128 - Annonce du Bottin et dénonciation concurrents et plagiat.

— ALMANACH DU COMMERCE, par BOTTIN. — Le public a pu facilement s’apercevoir que l'auteur qui ne cherche à supplanter ni à copier personne, qui n’a pas d’ailleurs à sa disposition les fonds d’une Société en commandite par actions, n’a pas fatigué les colonnes des journaux par l’annonce que son livre vaudra mieux que ceux qui se présentent en concurrence. Il s’est borné à continuer à son Almanach, dans le silence du cabinet, les soins consciencieux qui lui ont conservé depuis 21 ans la confiance générale et valu en 1826 un prix décerné par l'institut royal de France.
Il faut bien que ces soins aient été appréciés par la concurrence, puisqu’elle a cru pouvoir emprunter à l’ALMANACH-BOTTIN, et s’approprier une foule d’articles, le plus souvent sans y changer un seul mot. Il est vrai que ces articles n’ont pu être tirés que des Almanachs de 1837 et antérieurs ; mais n’est-ce pas tromper le public que de les lui présenter comme étant l’état des choses à consulter pour 1838, lorsque la plupart ont cessé d’être vrais ou exacts? Certes, la concurrence est une chose utile ; elle doit être encouragée, mais ce n’est que lorsqu’elle est exercée avec délicatesse.
Source: Le Messager des Chambres, 28 janvier 1838, p. 3.

18380131 - Critique Almanach des 25,000 adresses.

Almanachs.
Avant que janvier ne parte, parlons quelque peu des almanachs.— Le premier de tous est sans contredit l'Almanach des 25,000 adresses.
Nous sommes bien en retard envers ce livre intéressant. De tous les albums que les libraire publient, voici à coup sûr le plus récréatif; aussi, voyant que personne ne nous donnait d'étrennes en cette année de grâce 1838, nous nous en sommes fait le cadeau en nous disant à nous-mêmes merci.
Ce livre nous a paru en effet rempli d'indications curieuses et tout à fait neuves. En bons voisins que nous sommes, nous avons tout d'abord couru à notre voisin, M. Dupin, et nous avons trouvé :
—M. Dupin aîné, de l'Académie française, membre de la chambre, etc., etc., plusieurs plaidoiries, plusieurs discours, Michel et Christine, les Manteaux. Entre parenthèses : M. Dupin est un de ceux qui ont le plus été joué.
Nous ne savions pas que M. Dupin eût fait Michel et Christine avant que d'entrer à la chambre, mais nous l'en félicitons. La liste des œuvres de M. le baron Charles Dupin (2e du nom) remplit quatre pages de cet almanach. Ce M. Dupin là se trouve avoir écrit sur l'optique, Démosthènes, Napoléon et M. Chaptal ; on trouve toutes ces belles éditions, à ce que nous pensons, rue du Bac, 26, demeure du précité. Il les céderait à un bon prix.
Il vous serait cependant possible de trouver une liste de travaux plus longue, en fait de statistique, que celle de M. Dupin le baron ; je vais vous la dire : c'est au nom et place de M. le chevalier Félix de Blangini. Nous nous bornerons à citer pour cette fois :
—Blangini (le chevalier Félix de), chevalier de l'ordre du Saint-Sépulcre, et Compositeur de musique. 1. Nephtalie ou les Ammonites ; 2. le Sacrifice d'Abraham ; 3. les Fêtes de Lacédémone; 4. Inès de Castro ; 5. la Fée Urgèle; 6. le Naufrage comique ; 7. la Princesse de Cachemire ; 8. Encore un jour du Calife ; 9. la Fausse duègne ; 10. Chimère et Réalité ; 11. la Comtesse de Lamark ; 12. Ici Sourde muette ; 13. le Jeune Oncle, etc., etc.; en tout vingt-cinq à vingt-six pièces par ledit chevalier de Blangini.
Jugez, d'après cela, de l'espace qu'enlèverait à l'almanach la seule liste des opéras-comique de M. Scribe ! aussi M. Scribe ne s'est-il fait insérer dans l'almanach que sous cette simple désignation: M. Scribe, de l'Académie française, avec son adresse.
L'Almanach des 25,000 adresses à des synonimies à nulles autres pareilles à l'égard de certains génies. Il appelle celui-ci, écrivain, cet autre, littérateur, un troisième, poète. On y trouve : M. Lamaille, poète, rue des Prouvaires, 3. Nous connaissons à peine la rue des Prouvaires, mais connaît-on beaucoup M. Lamaille ?
Ce digne Almanach des 25,000 adresses est surtout curieux en ce qu'il résume à merveille l'insouciance et l'incurie du bourgeois. Ainsi peu importe à l'Almanach des 25,000 que M. Dumanoir ait pris en main la direction des Variétés, voici où il en est avec l'administration de ce théâtre (édition de 1838.)
Directeur des Variétés, M. Crétin, rue Fléchier, 1. — Un Anglais s'adressant à ce M. Crétin, finirait peut-être par apprendre de lui l'adresse de M. Dumanoir. Voilà à quoi aurait servi M. Crétin et l'Almanach des 25,000 adresses.
L'Almanach des 25,000 s'imprime, du reste, assez convenablement; sa couverture est vert pomme, et il ne renferme aucune charade. Il n'y a rien à dire contre son succès, les 25,000 habitans les plus distingués de la capitale vous arracheraient les yeux. 

Source: Le Figaro, 31 janvier 1838, p. 3.

18380331 - Article sur l'audience du Tribunal correctionnel de la Seine pour le procès De Rostaings / Henrich .

TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LA SEINE (6e Chambre).
Présidence de M. Boulloche. — Audiences des 22 et 29 mars.

PLAINTE EN ABUS DE CONFIANCE.
Dans le courant du mois de décembre dernier, M. de Rostaing, directeur de la Caisse de recouvrements, fit à M. Henrichs, directeur des Archives du Commerce et des Annuaires, des avances de diverses sommes, contre la remise de mandats et de quittances d’abonnements à recouvrer, tant à Paris que dans les départemens. Un certain nombre de ces mandats ayant été tirés sur l’étranger, M. de Rostaing, dont la caisse n’agit qu’à l’intérieur, les remit à M. Henrichs, et celui-ci les toucha directement, le 11 janvier, chez M. Fleury Ricard, banquier, agent des consuls, et en garda le montant, qui s’élevait à 2,665 fr.
M. de Rostaing poursuit M. Henrichs devant la police correctionnelle, comme s’étant rendu coupable envers lui d’abus de confiance. Il soutient en effet que M. Henrichs étant devenu son débiteur, par suite du compte courant qui s’était établi entre eux, il l’avait chargé de toucher pour son compte les 2,665 fr. de mandats sur l’étranger, et que M. Henrichs l’avait indignement trompé en s’appropriant cette somme.
M. F. Duclosel, banquier, ex-associé de M. de Rostaing, a déposé que M. de Rostaing lui avait dit avoir confié à M. Henrichs les 65 mandats, pour en toucher et lui en remettre le montant ; il a vivement attaqué M. Henrichs comme s’étant présenté avec la qualité d'attaché au ministère des affaires étrangères, qualité qui lui aurait été retirée depuis trois ou quatre ans. Le commis de M. de Rostaing a également déposé de la promesse faite par M. Henrichs de rapporter le montant des 65 mandats.
M. Henrichs a dit qu’une plainte correctionnelle n’avait été portée contre lui que pour fortifier, dans l’intérêt de MM. F. Duclosel et de Rostaing, un procès qu’il soutient contre eux devant la juridiction arbitrale, et qui aurait pour objet la restitution de 150,000 fr., dont ces banquiers auraient fait tort à l’entreprise des Annuaires. Il établit par des calculs qu’au moment où M. de Rostaing lui a rendu les 65 mandats sur l’étranger, il se trouvait créancier et non débiteur, que dès lors il était resté dans la légitime propriété des mandats, et qu’enfin aucune convention contraire n'était intervenue à ce sujet.
MM. Pihan-delaforest et Plon, imprimeurs, et M. Renard, libraire, témoins appelés à sa requête, ont déposé que depuis plusieurs années ils avaient fait des affaires avec M. Henrichs, et qu’ils n’avaient jamais conçu le moindre doute sur sa moralité. Enfin, M. Henrichs a représenté une lettre de M. le ministre des affaires étrangères qui l’autorise à conserver le titre d'attaché.
La plainte de M. de Rostaing a été vivement soutenue par Me Dufougerais, son avocat, et M. le substitut Anspach a conclu à ce qu’elle fût accueillie.
Mais le Tribunal, sur la plaidoirie de Me Durand, avocat de M. Henrichs, a rendu le jugement suivant :
« Attendu qu’il est établi par les débats que le sieur Henrichs, directeur des Archives du commerce et des Annuaires, a fait plusieurs opérations avec la Caisse des recouvrements, dirigée par le sieur de Rostaing ; que, par suite de ces opérations de banque, Henrichs s’est trouvé tour à tour soit créancier, soit débiteur dudit de Rostaing ;
» Attendu que ces opérations consistaient principalement en remises par Henrichs de mandats des Annuaires et des Archives du commerce dont Rostaing poursuivait le recouvrement tant sur Paris que sur la province et non sur l’étranger;
» Attendu que le 15 décembre dernier Henrichs à fait à la Caisse des recouvrements une remise de 135 mandats s’élevant ensemble à la somme de 4,066 fr.; que, sur celte remise, de Rostaing a de suite avancé à Henrichs 3,500 fr. ; 
» Attendu que sur ces 135 mandats, 65 étaient sur l’étranger; qu’il est évident que de Rostaing ne s'en était pas définitivement chargé, puisque, d’une part, il ne s’occupe habituellement que des recouvremens sur Paris et sur la province, et que, d’une autre part, il n’en a fait aucune écriture;
» Attendu que si, postérieurement à cette opération, de Rostaing s’est dessaisi de ces 65 mandats, et s’il les a remis à Henrichs, il n’est pas établi que celui-ci dût en opérer le recouvrement pour le compte de de Rostaing ; que ce dernier, en prenant la précaution de faire constater par écrit la remise qu’il faisait à Henrichs de ces 65 mandats, ne lui a fait constater ni par écrit, ni par tout autre, l’obligation qu’il prétend lui avoir imposée ; que dans de semblables circonstances, il faut reconnaître que de Rostaing, en remettant à Henrichs dans le courant de décembre, les 65 mandats dont le recouvrement, montant à 2,665 fr., n’a d’ailleurs été opéré que le 11 janvier suivant, a donné à celui-ci une nouvelle preuve de la confiance qu'il avait en lui, et sauf à compter ultérieurement de cette valeur;
» Attendu qu’il n’est pas établi que Henrichs se soit rendu coupable du fait qui lui est reproché, le renvoie de l’action contre lui formée, et condamne la partie civile aux dépens. »
Source: Le Droit, 31 Mars 1838, p. 2.

1839

18390120 - Publicité pour l'Annuaire général du commerce.

1839 - RUE DU FAUBOURG MONTMARTRE, 13. 2e ANNÉE.
ANNUAIRE GÉNÉRAL DU COMMERCE
JUDICIAIRE ET ADMINISTRATIF
de France et des principales villes du monde,
Comprenant : 1° LA LISTE GÉNÉRALE DES ADRESSES DE PARIS ; 2° la désignation, pour Paris et les principales villes du monde, des négocians, fabricants, inventeurs et agriculteurs, classés par catégories de marchandises, fabrications ou inventions et par ordre géographique et des départemental [sic]; AVEC NOTES SUCCINCTES Indiquant leur domicile, inventions, fabrications nouvelles, écrits ou travaux en faveur du commerce, de l'industrie ou de l'agriculture; décorations, médailles et récompenses honorifiques ; droits comme électeurs et comme éligibles ; 3° La liste nominative des membres composant les princip. divisions des ordres législatif, judiciaire et administratif ; 4° NOTICES STATISTIQUES, mention des académies et sociétés savantes, chambres, bourses, cercles, bibliothèques et musées, journaux; théâtres, messageries, etc. ; Suivies d'une TABLE GÉOGRAPHIQUE de près de 20,000 communes désignées dans l'ouvrage ; de la nomenclature complète des bureaux de poste aux lettres et poste aux chevaux de toute la France ; et terminées par une table détaillée matières.
Un fort volume grand in-8 de 1200 à 1500 pages, avec carte de France, gravée sur acier.
Comprenant 15 millions de lettres environ ; c'est-à-dire la matière de 34 à 35 volumes in-8° ordinaires, RÉDIGÉ SOUS LA DIRECTION DE M. CHARLES LAMY, ancien employé des contributions directes. Prix : Broché, 12 fr. — Cartonné, 13 fr. — Relié, 14 fr.
AVIS ESSENTIEL. — M. LAMY, directeur de l'ANNUAIRE, se charge, moyennant la souscription à cet ouvrage, de faire GRATUITEMENT toutes les réclamations concernant les contributions foncière, portes et fenêtres, mobilière et patentes de 1839.
Source: Le Siècle, 20 Janvier 1839, p. 4.

18390124 - Publicité pour l'Almanach général du commerce.

En vente chez SUR D'URTUBIE et WORMS,rue St Pierre-Montmartre, n. 17, et boulevard des Italiens, n. 23.
ALMANACH GÉNÉRAL DES CENT MILLES ADRESSES, POUR 1839.
CET ALMANACH EST LE SEUL QUI DONNE LES ADRESSES DE PARIS CLASSÉES [PAR] RUES ET PAR NUMÉROS DE MAISONS.
Il a été jugé d’autant meilleur que le JOURNAL LA PRESSE en a souscrit un grand nombre d’exemplaires pour les offrir à ses abonnés, — pour 3 mois
Un gros vol. in-8° de 1,300 pages, caractères neufs. — Prix : 8 fr. broché, 10 fr. relié.
Source: Le Temps, 16 Janvier 1839, p. 4.

18390124 - Bottin et justification de sa parution au 15 janvier par la nature et la qualité du travail.

ALMANACH-BOTTIN,
DU COMMERCE DE PARIS, DES DEPARTEMENS DE Là FRANCE ET DES PRINCIPALES VILLES DU MONDE,
Par SÉB. B0TTIN, chevaler de la Légion-d'Honneur, ancien administrateur, ancien député membre de la Société royale et centrale d'agriculture, etc. — Un gros volume in-8° de 1620 pages ; prix : 12 fr. broché 14 fr relié. — Au bureau, rue Jean-Jacques Rousseau , n. 20.
Ce vaste indicateur statistique et commercial est chaque année, recomposé en entier, an moyen d’éléments recueillis avec soin : 1° A Paris, dans des tournées faites à domicile par des employés honnêtes ; 2° hors de Paris au moyen de voyages dirigés pendant 5 à 6 mois sur tous les points de la France industrielle. Le tems matériel à donner à ces opérations pour qu'elles soient bien faites ; la précaution bien essentielle de ne commencer l'impression qu'après l'époque des mutations de domicile à Paris, du dernier trimestre de l'année qui expire ; la composition d'une table géographique ; celle, beaucoup plus longue d'une table sérieuse des matières (cette dernière exige seule plus de deux mois d'un travail pénible) ; Enfin, les développements progressif et croissans de l'industrie qui ajoutent tous les ans à la grosseur du volume, expliquent suffisamment comment il se fait que le véritable Almanach du Commerce, celui qui compte quarante-deux ans d'existence, ne peut jamais paraître avant le 15 janvier. Rien donc d'étonnant qu'il ait été devancé, cette année principalement, par des concurrens qui jusqu'à présent paraissent n’avoir eu, pour les départements et les pays étrangers, surtout, d'autre peine que celle de s’approprier notre plan, et de puiser dans nos éditions des années précédentes, donnant ainsi, pour l’année courante un état de choses qui n’est plus celui de 1839.
Source: Le Commerce, 24 Janvier 1839, p. 4.

18391026 - Publicité pour l'Annuaire général du commerce - Lamy-Didot.

Pour paraître fin décembre prochain,
CHEZ FIRMIN DIDOT FRÈRES, RUE JACOB, 56,
et au siège de l'administration, Place de la Bourse, 1.
ANNUAIRE GÉNÉRAL
DU COMMERCE,
JUDICIAIRE ET ADMINISTRATIF
DE FRANCE ET DES PRINCIPALES VILLES DU MONDE,
Par M. Ch. LAMY, Ancien employé des contributions directes. 3e ANNÉE DE PUBLICATION. Cet ouvrage contient, indépendamment des renseignemens offerts par les autres Almanachs et Annuaires publiés jusqu'à ce jour, les détails les plus étendus sur la statistique de chaque département et sur celle générale de la France. Il s'adresse à la magistrature, à l'administration et au commerce dont il indique avec exactitude le personnel, les attributions et la spécialité. Il renferme réellement plus de 400,000 adresses de fonctionnaires, officiers publics, negocians et électeurs, choisis avec soin dans Paris, et dans plus de 24,000 communes des départemens. Un volume grand in-8° de 14 à 1500 pages, avec indication des bureaux de poste aux lettres et poste aux chevaux de toute la France: une carte routière coloriée et gravée sur acier, etc. NOTA. La partie de Paris et de la banlieue pourra être vendue séparément sous le titre d'Annuaire du département de la Seine . Elle comprendra, mais pour ce département seulement, les mêmes renseign. que l'Annuaire général. Prix de l'Annuaire général. 12 f. broc. - - - - 13 fr. cart. - - - - 14 fr. relié. Avec remise de 2 fr. aux personnes qui souscriont avant le 1er déc. Prix de l'Annuaire du département de la Seine. 7 fr. Broc. - - - - 8 fr. cart. Avec remise de 1 fr. aux personnes qui souscriont avant le 1er déc. Tout le matériel de l'ouvrage, formant plus de 30 millions de lettres, étant acquis et restant toujours composé, les éditeurs pourront admettre et opérer jusqu'au moment même de l'impression, les changemens, rectifications, etc., qui surviendront jusque-là. AVIS ESSENTIEL. — M. Lamy, rédacteur de l'ouvrage, se charge (gratuitement pour les personnes qui souscriront directement à son bureau), de toute affaire en matière de contributions directes. Versé par une expérience de dix années, dans la connaissance des lois qui régissent l'impôt, il garantit le succès des réclamations (fondées) faites par son entremise.
Source: [Journal des Débats Politiques et Littéraires, 26 Octobre 1839, p. 4] ; La Presse, 30 Octobre 1839, p. 4.

1840

18400130 - Annonce du Bottin et de l'annuaire général du commerce sur la même page. Dénonciation virulente des concurrents par Bottin

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ALMANACH BOTTIN POUR 1840.
L’Almanach BOTTIN pour l’année 1840 est en émission. Ce volume, de 1620 pages grand in-8, petit-texte, continue à offrir: 1° une vaste nomenclature, vérifiée chaque année avec grand soin, à Paris, par des employés intelligent et sûrs, dans les départemens, par des commis-voyageurs exclusivement occupés de cette besogne, et à l'étranger, par une vaste correspondance ; 2° une statistique annuelle de l’industrie tenue toujours au courant. Cette année, des augmentations, des améliorations importantes ont été opérées, surtout pour les pays étrangers, et notamment pour l’Angleterre, l’Ecosse et l'Irlande, la Confédération germanique, la Russie, l’Indostan, l’Algérie. Enfin, dans l’intérêt public, et pour faciliter aux marchands, aux détaillas, l’exécution de la loi, on trouve, pages 5, 6 et 7, le texte de la loi sur le système métrique, suivi de tableaux nécessaires à son intelligence. De plus, l'ALMANACH BOTTIN offre pour la première fois, page 486, un tableau de comparaison des principales monnaies étrangères avec les monnaies françaises, et, page 488, l’évaluation en mesures françaises des principales mesures linéaires étrangères. L’ALMANACH BOTTIN a des concurrents : c’est aujourd’hui le sort de toute honnête entreprise qu’on voit réussir ; mais si l’on veut bien examiner avec un peu d’attention ces Almanachs ou Annuaires rivaux, on n’aura pas de peine à s’assurer des nombreux emprunts faits à l'ALMANACH BOTTIN, soit dans le choix, la distribution des matières, soit dans le texte même. Il n’est pas jusqu’aux signes abréviateurs, inventés par M. Bottin et introduits dans son Almanach dès l’année 1819, pour indique- les bureaux, les relais de poste, ou bien les médailles obtenues aux expositions publiques des produits de l’industrie, qui ne soient passés dans les Almanachs ou Annuaires de la concurrence. Il n’est pas difficile de faire ainsi des livres, lorsqu'il n’y a qu’à puiser sans façon dans ceux des autres, et qu’on ne craint pas de se mettre au dessus des convenances pour se le permettre. Se trouve au BUREAU DE L'ALMANACH DU COMMERCE, rue J.-J. Rousseau, 20. ---------------- En vente, chez FIRMIN DIDOT, rue Jacob, 56. ANNUAIRE GÉNÉRAL DU COMMERCE JUDICIAIRE ET ADMINISTRATIF DE FRANCE ET DES PRINCIPALES VILLES DU MONDE. —( 3e ANNÉE.)
Contenant : 1° la liste générale des adresses de Paris; 2° la désignation, pour Paris et les principales villes du monde, des négocians, fabricants, inventeurs, etc., avec le détail du commerce de chacun d’eux ; 3° la liste des magistrats, administrateurs, etc., etc. ; 4° la liste des académies, sociétés savantes, chambres, bourses, cercles, bibliothèques et musées, journaux, théâtres, bureaux postes, messageries, etc., etc. ; 5° des tableaux très complets des poids et mesures anciens et modernes ; 6° la statistique de la France sous le rapport commercial, administratif, la situation de ses colonies, le budget, etc. Suivi d'une Table géographique déplus ds 24,000 localités, de tous les bueaux de poste, etc.
UN ÉNORME VOLUME DE 1,500 PAGES, AVEC CARTES, TABLEAUX, ETC.
Rédigé par M. Charles LAMY, ancien employé des Contrib. directes. Prix : broché. 12 fr. — Cartonné, 13 fr. — Relié, 14 fr. Prix de l'Annuaire de Paris et du dép. de la Seine : broché, 7 fr. — Cart. , 8 fr.
Source: Le Temps, 30 Janvier 1840, p. 4.

18400319 - Bottin dénonce escroquerie.

M. Bottin, éditeur de l'Almanach du Commerce, signale un nouveau genre d'escroquerie dont plusieurs de ses souscripteurs ont été victimes : on s'est présenté à leur domicile pour prendre leur exemplaire sous le prétexte qu'il était fautif, qu'il fallait y ajouter un prétendu supplément récemment publié, et les voleurs n'ont plus reparu. M. Bottin espère que cet avis préviendra les nouveaux délits et procurera l'arrestation des malfaiteurs.
Source: Le Siècle, 19 Mars 1840, p. 3.

1841

18411203 - Article sur l'audience de la Cour Royale de Paris pour le procès Société des Annuaires - De Rostaings contre Duclosel, Cornu et de Cansy. Citation de l'imprimeur Malteste

COUR ROYALE DE PARIS ( 2e Chambre ).
Présidence de M. Hardouin.
Audience du 2 décembre 1841.
La Société des Annuaires. — M. de Rostaing contre MM. Duclosel, Cornu et de Cansy
En 1836, une société en commandite, la Société des Annuaires, avait été fondée au capital de 200,000 francs. Au mois d’avril 1838, le gérant, M. Henrichs, disparut, laissant les affaires de la société à l’abandon. Les actionnaires se réunirent, et firent nommer par ordonnance de référé du 5 avril, administrateur provisoire, M. de Rostaing, également actionnaire. Le 31 mai suivant, une sentence arbitrale révoqua de ses fonctions de gérant le sieur Henrichs, qui interjeta immédiatement appel de cette sentence. Malgré cette situation, l’Annuaire de 1839 fut publié, et quelques créanciers de la société furent payés, et les frais de publication, ainsi que les autres avances furent faits par l’administrateur provisoire, M. de Rostaing. L’Annuaire de 1839 n’ayant pas eu de succès, et le produit de la vente n’ayant pas suffi, à beaucoup près, à couvrir les dépenses , M. de Rostaing réclama de MM. Piet, Duclosel, Cornu et de Cansy, actionnaires, le remboursement de toutes les sommes qu’il avait avancées, et qui s’élevaient à plus de 60,000 fr. Devant le Tribunal arbitral, M. de Rostaing soutint que ses adversaires lui avaient demandé de faire les avances nécessaires à la publication de 1839, en prenant l’engagement formel de les lui rembourser intégralement. Il soutint, d’ailleurs, qu’ils avaient continuellement géré et administré l’affaire, qu’ils avaient préposé un directeur à la composition et à la publication du livre; qu’ils étaient intervenus dans la fixation et le paiement des sommes dues à plusieurs créanciers, et qu’ils avaient ainsi abdiqué leur qualité de commanditaires. Sur ces difficultés, intervint une sentence arbitrale qui débouta M. de Rostaing de sa demande en paiement de 67,375 fr. 10 c., le condamna à rendre compte aux défendeurs, dans le délai d’un mois, à partir de la signification de la sentence, du produit de la vente de l’Annuaire. Les défendeurs furent condamnés, par la même sentence, chacun en ce qui les concernait, et dans la proportion du nombre de ses actions, à payer à M. de Rostaing la différence entre la somme de 20,000 fr. et le produit de la vente, avec les intérêts, à compter du 13 avril 1839. Appel. Me Duteil, avocat de M. de Rostaing, rappelle toutes les circonstances qui impliquent l’engagement des actionnaires. C'est ainsi qu’en juin 1838, MM. Piet, Duclosel, Cornu et de Cansv autorisent par écrit M. de Rostaing à payer une somme de 600 fr. à des arbitres, ils savent bien cependant que la Société n’a que des dettes, et qu’il ne peut pas s’agir ici, vis vis d’un administrateur judiciaire, d’une autorisation qui n’aurait que la valeur d’une approbation de dépenses. C’est ainsi encore que, le 3 août 1838, un des actionnaires fondateurs qui a commencé par liquider à forfait la créance d’un tiers, écrit de sa main la quittance que devra signer ce créancier : il y consigne formellement l’autorisation donnée à M. de Rostaing de payer une somme de 1,000 fr., à laquelle se trouve fixé à forfait le chiffre de la créance. Ici encore une équivoque, est-elle possible? Les actionnaires ne savent-ils pas que la Société n’a pas d’actif, et qu’un administrateur provisoire n’est pas comme un gérant personnellement tenu des dettes et engagement de la société ? Mais un acte plus grave et qui suffirait à lui seul, est passé par les sociétaires fondateurs avec un sieur Malteste, imprimeur. Henrichs avait donné en gage au sieur Malteste les caractères qui avaient servi à l’impression de l'Annuaire de 1838. Ce dernier était sur le point de les faire vendre ; l’administrateur provisoire et les actionnaires fondateurs interviennent; la créance, cette fois encore, est fixée à forfait; un acte est signé, dans lequel MM. Piet, Cornu, de Cansy et Duclosel, tant en leur nom qu’au nom du docteur Petit, traitent avec un tiers en leurs qualités d’actionnaires. L’acte constate l’autorisation donnée à M. de Rostaing de payer la créance ; les actionnaires fondateurs se portent cautions solidaires des billets que donne l’administrateur provisoire. Bien plus, il ne s’agit pas seulement du passé ; on promet, toujours avec l’autorisation des actionnaires et leur garantie, de faire faire par le sieur Malteste les travaux d’impression pour 1839. Me Duteil établit ensuite que le contrat de commandite, le contrat de société exceptionnel ne s’établit que par écrit, et que ce serait aux adversaires à établir, par un acte, que M. de Rostaing aurait pris vis-à-vis d’eux les obligations d’un gérant commandité. Me Duteil cherche en second lieu à démontrer que les intimés ont fait des actes nombreux de gestion, soit occulte et intérieure, soit vis-à-vis des tiers. Passant ensuite à la discussion de la fin de non recevoir, il soutient qu’un gérant même serait fondé à invoquer les articles 27 et 28 du Code de commerce. Les articles 27 et 28 ne déclarent-ils pas le commanditaire, qui a fait acte de gestion, responsable de toutes les dettes et engagement de la société? Les expressions de la loi ne sont-elles pas générales et absolues ? Un gérant ne peut-il pas être, lui aussi, créancier de la Société ? Sa responsabilité n’existe-t-elle pas seulement à la condition qu’il sera libre d’agir? Ainsi le décide lu jurisprudence. On peut voir dans Sirey, 1836, page 134, un arrêt de la Cour royale de Paris (lre Chambre), qui accorde à un gérant le bénéfice des articles 27 et 28. Mais telle n’est pas, au surplus, on doit le répéter, la situation de M. de Rostaing : administrateur provisoire, il n’avait pas la situation d’un gérant. En le plaçant dans la position la plus mauvaise qu’on puisse lui faire, position qu’il est facile de contester, on ne peut évidemment le considérer que comme un actionnaire commanditaire ayant fait acte de gestion. Irait-on jusqu’à dire qu’un actionnaire commanditaire ayant fait acte de gestion ne pourrait pas opposer à ses coassociés, déchus comme lui de leurs qualités, la déchéance qu’ils ont encourue, et revendiquer leur part de responsabilité ? Poser une pareille question, c’est assurément la résoudre! Oui, justice complète doit être faite à un homme d’une bonne foi et d’une loyauté évidentes. Les adversaires ne doivent pas échapper, au mépris de leurs engagement et de leurs actes, au paiement intégral des pertes d’une affaire dont ils se seraient partagé tous les bénéfices. Me Horson soutient, dans l’intérêt des intimés, le bien jugé de la sentence. C’est M. de Rostaing qui a voulu publier l’Annuaire de 1839 : les intimés n’avaient pris vis-à-vis de lui d’engagement que jusqu’à concurrence de 20,000 fr., c’est M. de Rostaing qui a pris active de toutes choses. Me Horson soutient d’abord l’existence de la fin de non recevoir admise par la sentence. Ce serait une subversion de tous les principes, que d’admettre un gérant à se prévaloir des articles 27 et 28 du Code de commerce. C’est là une disposition pénale établie en faveur des tiers : les auteurs sont unanimes, s’il existe un arrêt rendu en sens contraire, cet arrêt a été rendu sur des circonstances exceptionnelles, c’était sans le consentement du gérant que l’immixtion à la gestion avait eu lieu de la part du commanditaire. Venant ensuite à la question même des actes de gestion, Me Horson dit que les intimés ont donné, il est vrai, diverses autorisations, notamment dans l’acte passé vis-à-vis de M. Malteste; mais autoriser ce n’est pas gérer. Il cite M. Pardessus, et la discussion au Conseil-d’État, rapportée par Me Locré. Quant à la preuve testimoniale, elle ne prouve autre chose, si ce n’est que les intimés auraient surveillé les opérations, qu’ils auraient demandé des renseignements sur ce qui se faisait. Ce n’est pas là non plus l’acte d’immixtion frappé par les articles 27 et 28 d'une pénalité si sévère. La Cour a infirmé la décision arbitrale et a prononcé la responsabilité de tous les actionnaires, en s’appuyant sur le concours et la garantie émanés d'eux et résultant des faits de la cause.
Source: Le Droit, 3 décembre 1841, p. 1.

1842

18420108 - Publicité Bottin, dénonciation concurrents

ALMANACH-BOTTIN DU COMMERCE DE PARIS, DES DÉPARTEMENS ET DES PRINCIPALES VILLES DU MONDE.
Prix à Paris: broché, 12 francs ; relié, 14 francs.
CET OUVRAGE PARAÎT TOUS LES ANS, DEPUIS 1797.
Le bureau est à Paris, rue J.-J. Rousseau, 20.
Cet Almanach se publie en un fort volume grand in-8° de 1,672 pages. C'est l'Indicateur le plus ancien, le plus complet et le plus exact qui ait encore paru en France. Il est nécessaire aux manufacturiers, fabricans, négocians et commerçans, et utile à toutes les autres classes de la société. Pour justifier la confiance qui encourage depuis tant d'années la publication de son Almanach, l'auteur s'est attaché à lui donner des additions utiles et des améliorations importantes. Il prévient le public que des manoeuvres mensongères et la synonymie des titres habilement exploitée, ont induit en erreur beaucoup de personnes. Si l'on présentait à quelques-uns de ses souscripteurs habituels un ouvrage qui portât un titre autre que celui ALMANACH-BOTTIN, auquel ils croyaient avoir souscrit, ces personnes sont priées d'en donner avis à M. BOTTIN, qui leur fera parvenir son ouvrage.
Source: Le Constitutionnel, 8 janvier 1842, p. 4.

18420504 - Annonce parution du DIDOT, La matière de 30 volumes

- MM. Firmin Didot viennent de mettre en vente un nouveau tirage de leur Annuaire général du commerce et de l'industrie, de la magistrature et de l'administration, ou Almanach des 500,000 adresses, énorme volume petit in-4° de 1800 pages, qui contient tout ce qui intéresse les négocians, les industriels, etc. On est étonné que pour le prix de douze francs on puisse publier un semblable ouvrage, qui contient la matière de plus de 3o volumes. A chaque exemplaire de cet ouvrage est joint un bon pour délivrer gratis le nouveau tarif des douanes, que le gouvernement va publier incessamment. — Se trouve au bureau du Journal de Saint-Quentin.
Source: Journal de la ville de Saint-Quentin, 24 avril 1842, p. 4.

18420504 - Bottin dénonce escros

ALMANACH BOTTIN DU COMMERCE DE PARIS, DES DÉPARTEMENTS DE LA FRANCE ET DES PRINCIPALES VILLES DU MONDE pour l’année 1843, gros et grand in-8°.
M. Bottin s’occupe à recueillir les éléments de son édition de 1843, à laquelle il donnera de nouvelles additions et améliorations ; il sait que chaque année des individus osent se présenter à domicile, se disant ses employés et être chargés par lui de recueillir des notes, ces souscriptions pour son Almanach du Commerce, dont ils ont presque toujours un volume sous le bras pour appuyer l'imposture. Mais il est un moyen bien simple de la découvrir, c’est de s'assurer si le bulletin qui est présenté à la signature porte en tête ces mots : ALMANACH BOTTIN en gros caractères. Tout autre bulletin non ainsi intitulé ne serait pas pour l’ouvrage de M. Bottin, et son prétendu employé, qui le présenterait à la signature, ne peut être qu’un escroc qui doit être honteusement éconduit et mime signalé à la police.
Source: Le Temps, 4 mai 1842, p. 4.

1843

18430223 - Annonce de l'Annuaire général du Commerce

— L’Annuaire général du Commerce pour 1843, ou Almanach des 500,000 Adresses, que MM. Firmin Didot viennent de mettre en vente, est une véritable encyclopédie commerciale des plus utiles pour le dévelopement de notre commerce et de notre industrie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. jamais, en aucun pays, on n’avait publié un aussi vaste répertoire de faits d’un intérêt aussi actuel, et à un prix aussi modique. II suffit d’interroger cet immense volume pour qu’il réponde à toutes les questions. 
A cette époque d’une concurrence si active, et où la multiplicité des produis en rend le placement de plus en plus difficile, chacun est forcé de connaître les endroits où, à Paris, dans les départements et dans les diverses localités de l’univers, il peut vendre et acheter avec avantage.
Une table géographique et une table de matières, contenant près de cinquante mille indications, facilite toutes les recherches. Il serait trop long de détailler tout ce que renferme cet ouvrage, en tête duquel est placé le tarif complet «les douanes françaises, celui de la Belgique et des douanes allemandes. Ce livre contient plus de 500,000 adresses et plus de d'1 million de renseignemens utiles au commerce et à l’industrie.
Source: Le Commerce, 7 janvier 1843, p. 4.

18430223 - CR dithyrambique sur le Bottin : il est notre meilleure géographie et "notre meilleure statistique"

Almanach-Bottin (année 1843), Rue J. J. Rousseau, 20. — Un volume in-8° de 1,828 pages. — Prix : 12 fr.
Cet Almanach est un de nos meilleurs livres. Il contient une infinité de documents dont on a tous les jours besoin, et ces documents y sont exacts, précis et faciles à trouver. Pour les banquiers, les négocians, les manufacturiers, etc., il est de nécessité première: aussi on le trouve sur tous les comptoirs. Mais il est aussi nécessaire à tous ceux qui étudient, à tous ceux qui écrivent, à tous ceux qui veulent calculer une entreprise quelconque : en effet, il est notre meilleure géographie, la seule qui nous donne sur les choses et le non des hommes, les indications les plus précises et les plus nouvelles ; il est aussi notre meilleure statistique, car on y trouve ce que donnent toutes les publications spéciales et presque de jour en jour. Mais est-il possible que cet Almanach contienne tout cela ? qu’il ait la valeur que nous lui accordons ? Voyant la réputation et la vogue de l’Almanach-Bottin, on s’est mis a lui faire concurrence, on a annoncé plus et mieux, mais il a suffi de jeter les yeux sur les compilations concurrentes pour voir que l’on n’avait ni dépassé ni égalé M. Bottin. Et nous ne croyons pas seulement la chose difficile, nous le croyons presque impossible : pour faire un livre comme l’Almanach-Bottin, il ne faut pas seulement avoir les connaissances variées et solides de son auteur, il faut encore avoir des relations nombreuses et sérieuses, il faut surtout, comme lui, mettre sa gloire à faire un tel travail. Et tout cela se trouve rarement dans les publications de notre temps. C’est pour cela que nous croyons remplir un devoir en donnant aujourd’hui un témoignage public d'estime à l’œuvre utile et consciencieuse idem. Bottin.
Source: Le Moniteur Industriel, 26 février 1843, p. 3.

18431003 - CR du Rapport de Héricart de Thury dithyrambique sur le Bottin à la société d'agriculture

— M. le vicomte Héricart de Thury vient de faire à la société royale et centrale d’agriculture un rapport sur l'Almanach du commerce de M. Bottin. pour 1843. On lit dans ce rapport :
« L’Almanach du commerce pour 1843, de M. Bottin, est à sa quarante-sixième année de publication. Dans sa spécialité, ce livre est toujours l’indicateur commercial et statistique le plus exact et le plus complet qui se publie eu France, parce que l'auteur ne cesse de lui donner une suite progressive d’améliorations importantes, d’additions utiles : ainsi, pour cette année, son almanach présente un grand nombre d’articles nouveaux d’une haute importance. Aux nomenclatures, aux états déjà considérablement augmentés des banquiers, des négociants, des manufacturiers, des membres des chambres et tribunaux de commerce, des conseils de prud'hommes, des chambres consultatives, des fonctionnaires, des avocats et des officiers ministériels, des compagnies industrielles et de transport de tout genre, des compagnies d’assurances, des établissements d’instruction, de secours et de sûreté, M. Bottin a ajoute, 1° une notice topographique, statistique et historique sur la ville de Paris, comprenant sa superficie et sa population à diverses époques, les quantités de consommations en tous genres sur lesquelles sont perçus les droits de l’octroi, les quantités selon le montant de la vente des marchés, les hauteurs des differents points les plus remarquables ou les plus importants de la ville au-dessus du 0 de l’etiage du pont de la Tournelle et au-dessus du niveau de l'Océan ; 2° une liste alphabétique des rues de Paris, qui n'est la copie d’aucun travail publié jusqu’à ce jour, mais un indicateur tout a fait neuf et d'une scrupuleuse exactitude ; 3° la désignation, par communes, des foires principales ; 4° les monnaies réelles et les monnaies de compte de l’étranger comparées avec les nôtres ; 5° les mesures linéaires étrangères comparées au mètre français ; 6° les chemins de fer en France ; 7° le service des bateaux à vapeur en France et dans toutes les parties du monde ; 8° et surtout (ce qui est d’un grand intérêt pour le commerce), sur les douanes de France, les tarifs des droits et prohibitions d’entrée et de sortie, de transit, de retour et réexpédition, de magasinage, de timbre et de plombage, les entrepôts réels et fictifs ; 9° enfin le calendrier a été enrichi de notes curieuses et utiles sur la concordance des calendriers français et grégorien, sur les fortes marées, les fêtes hébraïques et musulmanes, les latitudes et longitudes des principales villes de France et des possessions françaises à l'étranger. C'est, d'ailleurs, le seul ouvrage dans lequel on puisse trouver l’énumération complète des brevets d’invention obtenus en France depuis l’origine.
« En résumé, et pour rendre complète l’idée que l’on doit se faire de l’almanach-Bottin, j’ajouterai, 1° qu'il est recomposé chaque année, en entier, au moyen d’éléments recueillis à Paris dans des visites faites à domicile par des employés soigneux et honnêtes, et, hors de Paris, au moyen de voyages dirigés sur tous les points de la France et d’une correspondance immense ; 2° que l’almamach-Bottin est un manuel pratique journellement nécessaire aux manufacturiers, fabricants, banquiers et négociants; qu'il est utile à toutes les autres classes de la société, auxquelles il offre, cette année, près de six cent mille indications et renseignements pour Paris, les principales communes de France et les principales villes du monde ; 3° que c’est, bien certainement, l’ouvrage qui nous présente aujourd’hui l’aperçu le plus complet de la géographie statistique de ces nombreux Etats et de toutes ces nouvelles républiques formées en Amérique du démembrement de la domination espagnole ; et 4° enfin, que c’est le seul ouvrage dans lequel vous pouvez trouver l’état général de toutes les sociétés d’agriculture, de tous les comices agricoles, de toutes les sociétés savantes, de sciences et arts.»
Source: Le Moniteur Universel, 10 mars 1843, p. 6.

1844

1845

184508 - Rob-Laffecteur dans les Almanachs

1845.
L'Almanach du Commerce BOTTIN que l’on trouve en lecture à Paris dans tous les établissements publics, en France et à l’Etranger dans les villes manufacturières et maritimes, contient pages 1854 à 57 de l’année 1845 ou 1772 à 75 de l’année 1844, une notice d’une utilité générale sur le véritable Rob antisyphilitique de Laffecteur, seul approuvé, seul autorisé en 1778 et, depuis 1795, fabriqué et vendu toujours rue des Petits-Augus., 11, à Paris. — (Il n’y a pas de dépôt, il faut s’adresser à la Maison centrale.)
MM. les Médecins et Pharmaciens, les exportateurs et les malades sont invités à lire cette curieuse notice, elle leur apprendra des faits qu'ils ignorent et leur évitera bien des regrets.
Voir aussi l’Almanach Panckouke des 25,000 adresses de Paris, année 1845, pages 635, 36, 37, 38, 39, 40, 41 et 42.
Sources: Le Charivari, 17 août 1845, p. 4 ; Le Charivari, 12 octobre 1845, p. 4.

184510 - Lutton affaire

— Le sieur Lutton,imprimeur-lithographe,a été arrêté avant-hier comme inculpé de complicité dans l’affaire du faux timbre apposé sur des lettres de voiture à l’usage des entrepreneurs de roulage.
Source: La France, 21 octobre 1845, p. 4.

1846

18460925 - Affaire Lutton

COURS ET TRIBUNAUX.
JUSTICE CRIMINELLE.
COUR D'ASSISE DE LA SEINE
Présidence de M. d'Esparbès de Lussan.
Audience du 24 août
FAUX TIMBRES DES VOITURES DE ROULAGE. — 27 ACCUSÉS
Les bancs de la cour d'assises offrent un aspect inaccoutumé. Un troisième compartiment à deux ban quettes a été ajouté, et les tables des avocats placées au-dessous, avancent jusqu'au milieu de l'auditoire. De nombreux témoins, leur citation à la main, viennent envahir la salle, et une foule considérable reflue dans les corridors qui conduisent à la .cour d'assises. Il s'agit de l'affaire des commissionnaires de roulage. Vingt-sept accusés, parmi lesquels nous remarquons une femme, viennent répondre devant le jury de l'accusation de falsification ou usage du timbre national. Voici les noms des accusés : [...] 27° Joseph Lutton, âgé de trente cinq ans. [...]
Source: Le Constitutionnel, 25 août 1846, p. 3.

--- Suite :

BULLETIN DES TRIBUNAUX.
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AFFAIRE DES FAUX TIMBRES. — Au commencement de l'audience de ce jour, on a entendu les dépositions de quelques témoins à décharge, dépositions sans importance.
Me Ferdinand Barrot, représentant le Trésor, a développé quelques considérations sur la criminalité du fait et sur le préjudice causé au Trésor. Depuis la découverte de ces fraudes, l'impôt s'est considérablement accru et la différence entre les recettes du deuxième semestre de 1844 et du premier semestre de 1845, et celles des mêmes semestres de 1845 et 1846 est de près de 3 millions.
M. l'avocat-général Jallon a pris ensuite la parole, et, dans un réquisitoire qui n'a pas duré moins de quatre heures, a développé, avec énergie et impartialité, les moyens de l'accusation.
Il a divisé son argumentation en deux parties, et les accusés en deux catégories : dans la première, Réjani, Chancrin, la fille Bienaymé, Terral, Tesnières, Verrier, Lair, Bedinc, les frères Lhonneux. Il a abandonné l'accusation contre Terral, Bedinc et les frères Lhonneux, et provoqué les circonstances atténuantes en faveur de Chancrin, de la fille Bienaymé et de Lair.
Dans la deuxième catégorie, elle-même subdivisée en deux catégories, celle des complices du faux, et celle des accusés, coupables seulement d'abus de confiance envers leurs maîtres, figurent les garçons de recette. Parmi ceux-ci, M. l'avocat-général a abandonné l'accusation à l'égard de Cordier et Jacquet, et provoqué les circonstances atténuantes en faveur de Bouteau, Coulon, et surtout Vandermerech et Tabary.
Quant à l'accusé Lutton, un incident survenu vers la fin de l'audience, a fait remettre à demain la partie du réquisitoire le concernant. On a trouvé des faux timbres qui pourraient aggraver sa position. M. le président, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, a commis M. Delarue pour une vérification, et sur le rapport de cet expert, on verra demain s'il y a lieu de disjoindre la cause. ; La défense de Réjani et de Chancrin, présentée par Me Juge et Fauvelet de Charbonnière, a occupé la  fin de l'audience.
Source: Le Constitutionnel, 28 août 1846, p. 3.

--- Suite :

COUR D'ASSISE DE LA SEINE.
Audience des 28 et 29 août 1847
Présidence de M. d'Esparbès de Lussan.
AFFAIRE DES FAUX TIMBRES SUR LES LETTRES DE VOITURE DE ROULAGE. — INCIDENT. — LIBERTÉ DE LA DÉFENSE.
Les plaidoiries ont continué à l'audience d'hier. On a successivement entendu MMe Duponcliel, Bethmont, Léon Duval, Chaix-d'Est-Ange. ; Quant à l'incident sur la découverte des faux timbres retrouvés, et pour lequel on avait remis au lendemain pour statuer, la cour, malgré les efforts de Me Nogent Sainte-Laurent, a pensé que ce fait nouveau, qui constatait la culpabilité de l'accusé Lutton, et qui pouvait servir à remonter à d'autres coupables, devait nécessiter un supplément d'instruction. En conséquence elle a disjoint la cause de Lutton de celle de ses co-accusés.
[...]
Source: Le Constitutionnel, 30 août 1846, p. 3.

--- Suite :

Mme Lutton, femme de l'un des accusés dans l'affaire des faux timbres, et dont la cause vient d'être disjointe, est morte cette nuit d'une attaque d'apoplexie foudroyante. On attribue cette fin prématurée aux chagrins violens que lui a causé son mari.
Source: Le Constitutionnel, 31 août 1846, p. 3.
Cours et Tribunaux. L'affaire du nommé Lutton, entrepreneur d'afficbage, accusé de complicité dans l'usage des faux timbres pour lettres de voiture, indiquée pour l'audience de ce jour, a été renvoyée à une autre session. Source: Journal des débats politiques et littéraires, 27 septembre 1846, p. 3.
Cours et Tribunaux. [...] Plusieurs affaires importantes seront jugées dans le cours de cette session. [...] Le lendemain 28, le sieur Lutton, entrepreneur d affiches, dont la cause avait été disjointe dans l'affaire des faux timbres pour lettres de voitures , pour un supplément d'instruction, sera jugé comme accusé de contrefaçon du timbre national. L'avocat du sieur Lutton est Me Nogent Saint-Laurent. Source: Journal des débats politiques et littéraires, 17 octobre 1846, p. 3.

18461029 - Procès Lutton contrefaçon des timbres fiscaux

COUR D'ASSISES DE LA SEINE.
Présidence de M. Roussigné. - Audience du 23 octobre.
Accusation de contrefaçon de timbres nationaux.
Le sieur Charles-Mathieu Lutton, âgé de quarante-neuf ans, imprimeur-lithographe et entrepreneur d'affichage, dont la cause avait été disjointe dans l'affaire dite des faux timbres de lettres de voiture pour un supplément d'instruction, a comparu aujourd'hui devant le jury sous l'accusation 1° d'avoir en 1842 contrefait ou fait contrefaire plusieurs timbres nationaux ; 2° d'avoir, en 1842, 1843, 1844 et 1845, fait usage desdits timbres contrefaits en les appliquant sur des papiers à affiches qu'il a vendus et livrés revêtus des fausses empreintes desdits timbres.
M. Le PRÉSIDENT procède en ces termes à l'interrogatoire de l'accusé : Depuis combien de temps êtes-vous établi imprimeur lithographe à Paris, et entrepreneur d'affichage ?
LE SIEUR LUTTON : Depuis à peu près dix ans.
D. Dans le courant de 1845 une instruction très longue et très volumineuse a été entamée relativement à la dé couverte qui a été faite de faux timbres apposés sur des lettres de voiture. Le 24 août dernier, un grand nombre d'individus ont été traduits devant la Cour d'assises, les uns comme coupables d'avoir fabriqué ces faux timbres, et les autres comme coupables d'en avoir fait usage. Vous n'aviez pas d'abord été compris dans les poursuites ; mais l'accusation relève cette circonstance que dès le commencement de l'instruction vous avez disparu de votre domicile, et, êtes parti pour Hombourg, sans même prévenir votre famille. —R. Je n'ai nullement disparu à cause des faits qu'on m'impute ; je suis allé à Hombourg parce que j'étais hors d'état, par suite de la faillite de M. Wiart, avec lequel j'étais en relations d'affaires, de faire honneur à ma signature. J'ai espéré qu'en allant aux eaux et en me livrant au jeu, je pourrais réaliser quelques centaines de francs, avec lesquels je désintéresserais ceux à qui je devais. Ma correspondance avec mon fils établit qu'au fur et à mesure que je gagnais 500 fr., je les lui envoyais. Dans l'espace d'un mois que j'ai été absent, je lui ai envoyé 2,000 fr.
D. Il est assez extraordinaire que vous ayez ainsi abandonné un établissement assez considérable pour vous livrer aux chances du jeu, et que vous ayez abandonné vos affaires, qui étaient alors dans un état prospère, à votre fils, jeune homme de dix-sept ans et demi. Ce que vous dites n'est nullement un motif plausible. —R. Si j'avais craint d'être compromis, ainsi qu'on le prétend, je n'aurais pas attendu jusqu'au mois de septembre, je serais parti dès le commencement des poursuites, c'est-à-dire dès le mois d'août.
D. Votre correspondance prouve que lorsque vous vous êtes rendu à Hombourg vous n'aviez pas un grand désir de bien faire. Voici ce que vous écriviez à votre fils le 20 septembre : « D'après ta lettre du 18 courant, tu me demandes encore 780 fr. ; est-ce que par hasard tu me prendrais pour un nouveau paladin qui n'a qu'à frapper de sa lance pour faire sortir des pièces d'or? Je veux bien leur arracher quelques plumes, mais si je leur en arrachais trop à la fois je les ferais crier. Il me faut bien des ménagemens, car dans ce moment-ci je suis presque le seul qui réussisse. » Ce passage d'une de vos lettres prouve que vous n'étiez pas allé à Hombourg dans le but d'y jouer avec loyauté. - R. J'ai eu tort, j'en conviens, de me servir de pareilles expressions.
D. Il paraît au surplus que votre séjour à Hombourg ne vous a pas été très profitable, car vous-même vous avez dit que vous n'aviez gagné qu'une somme de 700 francs. Vous êtes parti de Paris le 1e septembre et vous n'êtes revenu que le 15 octobre suivant. Pendant votre absence, des soupçons se sont portés sur vous, non pas à cause de la fabrication des faux timbres de lettres de voiture, mais d'autres faux timbres qui avaient avec les précédens une analogie parfaite. Des employés de l'enregistrement dont l'attention avait été éveillée ont examiné avec soin les affiches qui étaient placardées dans des lieux publics, et notamment à l'hôtel des ventes des commissaires-priseurs et ils ont reconnu que ces affiches portaient l'empreinte de faux timbres à 5 et à 10 cent. ; on apprit bientôt que ces affiches avaient été imprimées pour votre compte par divers imprimeurs, que c'était vous-même qui aviez fourni le papier tout timbré, et que vous les aviez ensuite livrées à des commissaires-priseurs, à des notaires et autres officiers ministériels. Une masse de 2,071 affiches qui étaient sorties de chez vous ont été soumises à l'expertise de M. Delarue, imprimeur-lithographe de la Banque de France, et il est résulté de son rapport que sur le nombre tolal de ces affiches, il y en avait 44 seulement dont le timbre à 10 centimes fût véritable, et 4 dont le timbre à 5 centimes fût également légal ; tout le reste était timbré de faux timbres. - R. Je n'allais presque jamais au timbre, j'ai pu être trompé soit par mes employés, soit par les ouvriers des imprimeries aux quelles je remettais du papier à affiches timbré, comme l'ont été les commissionnaires de roulage eux-mêmes.
D. Vous aviez d'abord inculpé de cette fraude les employés de l'administration du timbre ; mais bientôt vous avez senti vous-même combien une pareille allégation était invraisemblable.
Votre fils, lorsque vous vous trouviez à Hombourg, vous a écrit de nombreuses lettres ; quand on vous a demandé ce que ces lettres étaient devenues, vous avez dit que vous les aviez brûlées. Quelques uns des brouillons de ces lettres ont été trouvés à votre domicile ; sur l'un d'eux on lit ce qui suit : « Quant aux factures que tu m'as laissées, elles ont en partie été touchées, et il ne reste plus, comme d'habitude, que des traînards... Les travaux marchent bien ; mais le timbre (ce mot est suivi d'un point d'exclamation) m'enlève tout ce que je touche, en sorte que je suis, à l'heure qu'il est, avec le billet de 500 fr. que tu mas fait parvenir.»
L'accusation relève cette circonstance qu'avant votre départ et lorsque vous fournissiez du papier qui a été reconnu porter l'empreinte dé faux timbres, vous faisiez parfaitement vos affaires, et que votre maison n'a commencé a péricliter que lorsque votre fils a fait usage des timbres légaux. - R. Le passage que vous venez de lire sur le timbre n'a pas été souligné par mon fils, mais bien par le commissaire de police.
D. Toujours est-il qu'après les mots : Mais le timbre, se trouve un point d'exclamation. L'accusation dit ensuite que vous avez d'autant moins pu être trompé par vos employés que lorsque vous les envoyiez au timbre, ils devaient être porteurs d'un carnet sur lequel était mentionnée la quantité de feuilles à timbrer, et qu'ensuite on inscrivait sur ce même livret un numéro d'ordre correspondant à celui du registre de l'administration, et indiquant le nombre d'affiches livrées. Si vos livres avaient été régulièrement tenus, il n'y aurait pas eu d'erreur possible; le nombre des affiches timbrées dans l'espace de trois ans et celui de celles que vous auriez vendues serait égal, ou bien on pourrait se rendre compte de celles qui seraient restées en votre possession.
Les conclusions de l'expert ont été que vous avez causé au Trésor un préjudice de 9,943 fr. 70 c. ; ce préjudice ne peut s'expliquer que parce que vous avez livré à la circulation une grande quantité de fausses affiches. — R. Si MM. les experts s'étaient bien rendu compte de la manière dont je procédais, ils auraient compris les différences qu'ils ont remarquées. Dans notre état, on a l'habitude de ne pas livrer aux cliens précisément le nombre d'affiches qu'ils ont commandées; ainsi, par exemple, sur un cent on ne leur en donne que 97; sur 200, seulement 193, et ainsi de suite.
D. Ce que vous avez appelé le retour du bâton n'en est pas moins un acte d'une indélicatesse notoire. Cependant, en admettant même cette tolérance, elle ne suffirait pas encore pour expliquer le déficit considérable qui a été constaté. 
Nous devons faire connaître à MM. les jurés les motifs qui ont retardé jusqu'ici votre comparution devant la justice. Le 2 avril dernier, un sieur Baptiste, ouvrier terrassier, qui travaillait dans un champ situé près de Bondy, a découvert au pied d'un arbre et à une certaine profondeur quatre cachets en cuivre qui étaient enveloppés dans du papier gris ; ces cachets ayant été déposés par sa femme chez le commissaire de police de la rue Coquenard, il a été reconnu qu'ils étaient gravés de manière à reproduire l'empreinte des timbres légaux de 5 et de 10 centimes. La police n'a pas voulu éventer ce renseignement, on a remis les faux timbres à l'endroit où ils avaient été trouvés, et l'on a placé à distance des agens en surveillance jusqu'au mois d'août dernier ; mais personne ne s'est présenté pour les reprendre, les faux timbres ont été de nouveau retirés de cette cachette. Il a été ensuite constaté par le même expert, M. Delarue, que ces faux timbres reproduisaient des empreintes en tout semblables à celles qui ont été remarquées sur les affiches que vous avez livrées à vos cliens. C est, nous le répétons, la découverte de ces nouveaux faux timbres qui a nécessité la disjonction de votre affaire avec celle des fausses lettres de voiture, parce qu'on a reconnu qu'il y avait lieu à un supplément d'instruction. Maintenant je vous demande si vous avez eu connaissance de ces faux timbres, et si vous en avez fait usage? - R. Jamais je ne me suis servi de ces choses-là.
D. Pour marquer du papier avec un timbre, il faut ce qu'on appelle de l'encre à impression et faire usage d'un tampon. On vous a confronté avec un sieur Picard, vous avez d'abord nié le connaître ; mais ensuite, comme il vous reconnaissait bien, vous êtes convenu que vous lui aviez acheté une boîte à tampon. — R. Je sais que j'en avais acheté plusieurs, cela fait partie de mon commerce; je vends des cachets et des boîtes à tampon , mes livres en font foi.
D. Reconnaissez-vous avoir été condamné, en 1815, sous le nom de Florent Lutton, à huit ans de réclusion, pour vol avec effraction? - R. Oui, Monsieur, il y a trente-trois ans de cela, je n'avais alors que dix-sept ans et demi ; depuis on n'a rien eu à me reprocher.
M. WARMÉ, vérificateur au timbre, est ensuite entendu et indique à quels indices il a reconnu sur les affiches provenant de l'accusé les empreintes de faux timbre. Lors que Lutton s'adressait à l'administration, il avait l'habitude de faire timbrer du papier d'une longueur de 25 décimètres carrés, deux frappes ou deux coups, et payait pour chaque feuille 10 centimes ; mais ensuite, lorsque ses  cliens lui demandaient du papier à 5 c., il coupait ces mûmes feuilles en deux.
M. LE PRÉSIDENT : Quel avantage retirait-il de cette manière de procéder ?
M. WARMÉ : Aucun.
M. L'AVOCAT GÉNÉRAL, à l'accusé: La baisse de prix considérable que vous faisiez à votre clientèle indique aussi qu'il fallait que vous eussiez recours à des moyens frauduleux.
LE SIEUR LUTTON : Mon avocat prouvera que plusieurs de mes confrères ont vendu à des prix encore plus bas que les miens.
MM. WIART et CHANTPIE, Imprimeurs, déclarent qu'ils ont imprimé pendant plusieurs années des affiches pour le compte de l'accusé, et qu'il leur a toujours fourni le papier tout timbré.
M. DE GÉRANDO, avocat-général, a soutenu l'accusation, mais s'en est rapporté à la sagesse du jury pour l'admission des circonstances atténuantes.
M. NOGENT-SAINT—LAURENT, avocat du sieur Lutton, a déploré la fatalité de l'incident qui a déterminé la Cour d'assises à disjoindre sa cause de l'affaire du sieur Réjany et des commissionnaires de roulage jugée il y a deux mois. Lutton aurait sans doute profité des moyens de défense admis par le jury en faveur de la plupart des accusés. Ce jour-la même, un affreux malheur l'a accablé. Sa femme assistait à l'audience ; en rentrant chez elle, l'émotion que lui avait causée la disjonction de la cause, a déterminé une attaque d'apopléxie foudroyante. Lutton en a été informé le lendemain matin.
Pendant ces explications, le sieur Lutton sanglote et verse des larmes.
L'audience s'est prolongée pour les répliques et pour le résumé des débats par M. le président.
Lutton, déclaré non coupable par le jury, a été acquitté.
Source: Journal des Débats Politiques et Littéraires, 29 octobre 1846, p. 3. Voir aussi un relation encore plus détaillée dans : Le Droit, 29 octobre 1846, pp. 1-2 ; L'affaire est évoquée aussi dans Le Constitutionnel, 30 octobre 1846, p. 3

18461208 - Faillite Lutton

PUBLICATIONS LÉGALES.
TRIB. DE COMMERCE.
8 Décembre
[...]
[CLOTURE]
Lutton, imprimeur, à 9 h.
Source: Le Constitutionnel, 8 décembre 1846, p. 3. 

TRIBUNAL DE COMMERCE.
DECLARATIONS DE FAILLITE
10 Décembre
[...]
[CONCORDAT]
Du sieur LUTTON, imprimeur, rue Notre-Dame-des-Victoires, 38, le 15 décembre courant, à 9 heures. (N° 6278 du greffe.)
Pour entendre le rapport des syndicats sur l'état de la faillite, et délibérer sur la formation du concordat, et, s’il y a lieu, s’entendre déclarer en état d'union, et, dans ce dernier cas, être immédiatement consultés tant sur les faits de la gestion que sur l'utilité du maintien ou du remplacement des Syndics.
Il ne sera admis que les créanciers reconnus.
Source: Le Droit, 10 décembre 1846, p. 4.

1847

18470217 - Mariage Lutton

PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...]
3e arrondissement
— M. Lutton, imprimeur lithographe, rue Notre-Dame des Victoires, 38, et Mlle Debau[c/j]y, même maison.
[...]
Source: Le Constitutionnel, 17 février 1847, p. 4.

1848

18480913 - Lutton affaire 2 ???

M. Vignié, déjà poursuivi à raison de certaines manifestations en faveur de la famille d’Orléans, n’en persévère pas moins malgré le décret qui ordonne le bannissement de cette famille, à présenter le prince de Joinville aux choix des électeurs, et comme président à vie de la République.
M. Vignié propose, à ceux qui préféraient une autre combinaison orléaniste, la duchesse d'Orléans comme régente. Un placard, avant ce double but, vient d’être saisi.
Des poursuites sont dirigées en ce moment à la requête de M. Pinard, procureur de la République, contre M. Vignié et contre M Lutton, son imprimeur, pour provocation à la désobéissance aux luis et aux attentats ayant pour but de renverser le gouvernement.
Source: Le Droit, 13 septembre 1848, p. 4.

1856-1914

1878

18780411 - Histoire des Bottins et Didot, primés à l'exposition universelle, par Emile Mermet.

L'IMPRIMERIE ET LA LIBRAIRIE
A L'EXPOSITION UNIVERSELLE
--
La maison Didot
Parmi les décorations accordées a l’occasion de l'Exposition universelle, il en est une qui a été unanimement accueillie, c’est celle qui vient d’être donnée à M. Alfred Didot, le sympathique chef de la grande maison Firmin Didot.
Cette récompense a étonné bien des gens, car chacun se figurait que depuis longtemps M. Alfred Didot faisait partie de l’ordre de la Légion d’honneur ; il était difficile, en effet, de comprendre comment le chef d’une aussi ancienne maison qui se tient toujours à la hauteur de sa vieille réputation, et chaque jour produit de nouveaux chefs-d'œuvre, n’était pas encore décoré, alors que plusieurs de ses collaborateurs l’étaient déjà.
[...]
Les tables du salon de l’exposition de la maison Didot sont chargées de ces beaux livres ; mais les yeux se portent tout d’abord sur un énorme volume que tout le monde connaît, qui est aujourd'hui le livre indispensable du commerçant, du banquier, de l’industriel, et que chacun feuillette chaque jour sans se rendre compte de l’immense travail qu’il donne chaque année à la maison qui l’édite, et du nombre considérable d’employés spécialement occupés à le tenir sans Cesse au courent de tous les renseignements les plus utiles au commerce et à l’industrie ; je veux parler du fameux Annuaire Almanach connu universellement sous le nom de DIDOT-BOTTIN.
Nous croyons que nos lecteurs liront avec intérêt les recherches que nous avons faites sur l'origine de ce gros volume qu’ils connaissent si bien.
[... suit une histoire détaillée des Didot-Bottin sur 3 colonnes' ... ]
 Le Didot-Bottin va entrer dans sa quatre vingt-troisième année d'existence : son prix est actuellement de 28 francs par an, et il ne s’en publie pas moins de 45.000 exemplaires par an ; Aujourd'hui, la publication de ce seul ouvrage auquel MM. Didot apportent sans cesse de nouvelles
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améliorations, est peut-être, avec la Mode illustrée publiée aussi par la maison Didot, sous la direction de Mme Emmeline Raymond, l'une des affaires de Librairie les plus importantes de notre époque.
EMILE MERMET.
Source: Le messager de Paris, 4 novembre 1878, p. 3.

1891

18911218 - Histoire des DIDOT-BOTTIN

Source: L'univers, 18 décembre 1891, p. 2.

1896

18960316 - Histoire des Bottin à l'occasion du centenaire.

Source: La liberté, 16 mars 1896, p. 3.


Pages associées : Annuaires et Bottins parisiens

PascalCristofoli, Stéphane Baciocchi