Paroisse Saint-Roch (Paris 1789)
Le territoire
Le territoire de la paroisse Saint-Roch, par démembrement de celui de Saint-Germain-l'Auxerrois au début du XVIIIe siècle, est délimité par la rue Saint-Nicaise, le jardin des Tuileries, la porte Saint-Honoré, les rues du Luxembourg, des Capucines, Neuve-Saint-Augustin, et le segment sud-ouest de la rue de Richelieu jusqu'à l'ancien marché des Quinze-Vingts [1].
Le segment sud-est de la rue Saint-Honoré se trouve sur le territoire de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois, le segment nord-est sur celui de la paroisse Saint-Eustache.
Population
D'une étendue moyenne parmi les autres paroisses du diocèse de Paris, la paroisse Saint-Roch compte 16 000 communiants en 1789 [2].
Vie ecclésiale
En 1789, la paroisse Saint-Roch, rattachée à l'archiprêtré de la Madeleine en la Cité qui nomme le curé, est desservie par les prêtres de la Communauté de Saint-Roch.
L'église Saint-Roch devient propriété du Domaine Public à la suite de la nationalisation des biens du clergé le 14 novembre 1789, mais continue – à titre exceptionnel – de servir au culte catholique « et n'est d'aucun produit. » (Sommier des Biens nationaux, art 844, p. 314). Le directoire du département de Paris décide de rouvrir au culte l'église Saint-Roch en juin 1795, conformément à l'art. III du décret du 11 prairial an III [30 mai 1795] sur le libre exercice du culte catholique [3].
Notes et références
- ↑ J. Lebeuf, révision A. Augier, Histoire de la Ville et de tout le Diocèse de Paris, Paris, Féchoz et Letouzey, 1883 t. 1, p. 78. Lire en ligne sur Gallica.
- ↑ Abbé Delarc, L'Église de Paris pendant la Révolution Française, 1789-1801, Paris, Desclées de Brouwer, s. d. (ca 1900), t. 1, p. 17. Consulter en ligne.
- ↑ Delarc, Id., t. 3, p. 323-324.