Registre des plaintes
Z2/3671
Jerosme Vincent Maillot, avocat en Parlement, juge civil criminel et de police de Saint Jean de Latran, Registre du baillage de Saint jean de Latran pour les plaintes commencée en 1752 et fini en 1755, 12 f. <photos: Z2_3671_002 to Z2_3671_030>
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Plainte du 30 juin 1752 [1]
L'an Mil Sept cent cinquante deux le vendredy trente juin sur les neuf heures du soir sont comparus au greffe de ce baillage par devant nous jerosme vincent Maillot avocat en Parlement juge et bailly de Saint Jean de Latran et dépendances
Jean Baptiste Collet, tailleur d'habits, et Anne Chapuy, son épouse, tous deux demeurant en cet enclos cour de la Vierge Lesquelles nous ont dit et fait plaintes que lundy dernier au matin le nommé François Collet son frère qui demeure dans l'enclos est venu chez les dits plaignants et ne trouvant que la plaignante ledit François Collét dit qu'il Estait bien aise que son frère ny estoit point et qu'il venoit pour verifier plusieurs nappes que sa femme lui avait dit que son frere audit a lui #et qu'il en aportait une pour en faire la verification, a quoy la plaignante lui repondit quelle n'avoit rien à luy, et que pour preuve de cela elle lui ouvrit aussitot son amrmoire en luy disant Mon frère voyez, regardé et cherché et Elle lui a tiré aussitot de l'armoire toutes les nappes [f.1v] et grosses chemises qui y étaient parce que ledit François Collet acusait la plaignante que les manches de ses chemises estait faites de la taille de ses nappes, ce que voyant le dit Francoi Collet et visitant lesdittes nappes, et en trouvai une qu'il dit estre a luy par ce quelle ressembloit a peu pres a la sienne pour le grain, quoy quelle se trouva de differente grandeur, et quoy que la plaignante luy soutenait quelle ne luy aurait jamais appartenu, ledit Francois Collet luy dit en jurant et l'appelant garce et putain quelle estait a luy et la ployant tout de suite il l'emporta en disant quil luy ferait donné vingt coups de baston pour son change et etant retourné chéz luy il revint une demie heure apres chez lesdites plaignantes ou ne trouvant encore que la plaignante toute seule il luy presenta les nappes quil avoit emporté avec une autre qu'il avait aporté de chez luy, en luy disant Tient vois tu coquine que c'est la pareille des mienne, a quoy la plaignante voyant quelle estoit de meme grandeur que la sienne quoyque toujours de différent grain luy dit Ce n'est pas la celle que vous venés d'emporter tout à l'heure sur quoy ledit François Collet sans aucune raison s'en est allé en emportant lesdits deux nappes et le plaignant estant renevu a sa maison la plaignante appris à son Mary le procedé de son frere sur quoy, sur quoy le plaingnant s'en fut trouver aussi son frere pour s'expliquer avec luy ou estant François Collét luy montra les deux nappes qu'il avoit rapporté en dernier et disant au plaignant vous en aves encore d'autre ches vous, sur quoy le plaignant luy repondit venes vous en avec moy tout a l'heure pour en faire la verification du tout, sur quoy il s'en vint ches ledit plaignant avec luy plaignant qui lui fit voir tout ce qu'il y avait dans son armoire ce qu'ayant esté visé ledit François Collét dit quil estait satisfait et qu'il ne reconnaissait rien ce que voyant le plaignant il fut chercher aussitot la femme de François Collet afin qu'elle fut convaincu ainsi que [f.2r] son mary et laditte femme estant venu et ayant tout examiné, elle dit ainsi que son mary quelle ne reconnoissoit rien pour estre a elle, qu'il faloit qu'il n'y eut que la nappe qu'ils avoit chés eux qui leur apartient, et ledit François Collet et sa femme sont retournés chés eux, et le plaignant fut le jour meme sur le soir pour rechercher la nappe que ledit François Collet avoit emporté, sur quoy la femme dudit Francois Collet traita le plaignant de coquin et qu'il n'etoit qu'un misérable qui soutenoit sa femme dans un mauvais vice, Et les plaignants nous ont dit que ce jourd'huy sur les dix heures du matin laditte femme de François Collét vint chés eux aportant dans son tablier les deux nappes dont il est fait mention cy dessus avec d'autres linges disant quelle vouloit tout reconfronté Et comme les plaingants tirer de l'armoire les nappes laditte femme Collet en les regardant dit Vois tu coquin voilla qui m'appartient Et comme les plaignants luy soutenait en donnant des preuves que cela n'estoit pas, laditte femme de François Collét donna un soufflet au plaignant, Et ledit François Collet qui estoit survenu estoit present et ne disoit mot, a quoy la plaignante voyant que l'on maltraitoit son Mary dit a sa belle soeur quelle ne disoit point vray Et quelle estoit bien hardie de venir chés eux pour les frapper, Sur quoy laditte belle soeur traitant la plaignante de coquine luy donna plusieurs coups de poings la tirant au cheveux et se jetta a son col elle luy a arraché sa croix avec une si grande viollence que la marque est resté au col en forme de coupure ainsi que la plaignante nous l'a fait apercevoir et plusieurs autres égratatignures vers le sein, Et en s'en allant elle vouloit emporter lesdittes deux nappes mentionné cy dessus que les plaignants luy ont fait laisser de force. En presence de son Mary et comme lesdits plaingants ont interest d'arrester de pareilles insultes et voyes de fait, Et de faire verifier la fausseté de ce dont lesdits François Collet et sa femme les accuse pour avoir deparation d'honneur, ils nous ont requis acc[...] de la presente plainte pour servir savoir et valoir ce que de raison, ce que nous leur avons octroyé et ont signé a l'execption de Anne Chapuy qui a declare ne scavoir dessiné ny signé de ce interpellé suivant l'ordonnace cinq mots rayés comme nuls en la presente plainte. [Signé:] COLLET, MEILLOT.
Plainte du 2 août 1752 [2]
* Protagonistes: Anne Rauet, femme d'Estienne François Papillon, compagnon relieur de livre, demeurant Rue Saint Jacques ; Jerosme Vincent Maillot, juge civil criminel et de police de Saint Jean de Latran. * Personnes mentionnées: Madame Dejardins, cloutières, résidant dans une petite baraque située dans la Cour de la Maison du Commandeur ; le nommé Antoine, demeurant dans une salle de la Maison du Commandeur. * L'enclos et la rue Saint-Jacques: voisinage et sociabilité féminine, connexion avec le monde des relieurs (maîtres et compagnons). Maison du Commandeur. Cour de la Maison du Commandeur. Baraques dans la cour de la Maison du Commandeur. Salles dans la Maison du Commandeur. Place des ordures au sein de l'enclos.
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|Name=Papillon, Estienne François
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L'an Mil Sept cent cinquante Deux le Mercredy Deux aoust sur les huit heures du matin est comparu au greffe de ce baillage pardevant nous Jerosme Vincent Maillot avocat en parlement juge et bailly de Saint jean de Latran et dependances Anne Rauet femme d'Estienne François Papillon compagnon relieur de livres Demeurant Rüe Saint jacques paroisse Saint Benoist Laquelle nous a dit et fait plaindre, que le jour d'hier sur les dix heures du matin elle se trouva dans Saint jean de Latran dans une petite cour de la Maison appelé La Maison du commandeur ou Etant a la porte du nommé Antoine qui demeure dans une salle de laditte cour et parlant a Madame Dejardins [cloutiere] il Tomba sur la plaignante d'une goutiere qui donne au dessus et a costé de la petite baraque de la dame Dejardins de La Matiere fecalle en si grande abondance quelle en a eu sa garniture, sa [Stinqueuse], un manteau de lit, tablier, jupon et ses bas, ainsi que la petite coiffe noire, lesquelles sont toutes remplies d'ordure ainsi quelle nous la fait apercevoir, et quelle a deposé au greffe, et la plaigante nous a requis acte de la presente plainte pour luy servir et valoir ce que de Raison, ce que nous luy avons octroyé et a signé [:] anne Rauet f Papillon
Maillot
• 1752, le jeudi 21 septembre.
• 1752, le mercredi 27 décembre. La Maison apellée du Commandeur.
• 1753, le lundi 2 avril. En cet enclos dans la Maison appellée la Maison du Commandeur.
• 1753, le jeudi 3 mai. La Maison Neuve dont le sieur Dusautoir est principal locataire. La grande cour de Saitn Jean de Latran. Maison appellée du Commandeur.
• 1753, le vendredi 5 octobre. La Maison appellée du Commandeur. Fond de la cour du Commandeur.
• 1754, le mardi 14 mai. Cour du nom de Jésus.
• 1754, le vendredi 6 septembre.
• 1754, le jeudi 10 octobre. Enclos et paroisse de Saint jean de Latran Rüe du Renard
• 1754, le lundi 21 octobre. Cour de la pension. Cour du commandeur.
• 1755, le lundi 15 octobre. Cour de la pension.
Z2/3672
Jerosme Vincent Maillot, avocat en Parlement, juge civil, criminel et de police du baillage de Saint jean de Latran, Registre du baillage de Saint jean de Latran pour les plaintes commencée en 1755 et fini en 1759, 23 f. <photos: Z2_3672_031 to Z2_3672_083>
• 1755, le lundi 15 septembre. Cour de la pension
• 1756, le mardi 16 mars. Cloitre et paroisse Saint jean de Latran. Une boutique. Le passage de l'escalier de la Maison 1756, le mardi 20 juillet. Chambre donnant sur la Grande Cour. Chambre au 1er étage. "traitant la femme du plaignant de putain de garce"
• 1756, le mercredi 22 septembre. Boutiques au bout de la Rue du Renard. < injures >
• 1757, le jeudi 18 août. < bagarre >
• 1757, le mardi 27 septembre. Cour du Cadran. Boutiques. L'entrée de la Cour du Cadran. < belle scène collective des boutiquiers de la Cour du Cadran. Injure, insultes : "pousse-cul" >
• 1758, le mardi 28 mars. Pierre-Jean Chamillaud, portier de l'enclos. L'ancien portier de l'enclos. La porte en question donne sur la place de Cambrai.
• 1759, le mercredi 20 juin. Originiare du bourg de Ruëlle
• 1759, le dimanche 15 juillet. Cour de la Treille. un petit jardin. Le bout de la cour de la Treille.
• 1759, le lundi 16 juillet. Coin de la Cour du Cadran. La portière de l'enclos.
• 1759, le mercredi 29 août. Dans la Tour. Les commodités qui sont dans la Tour. Laditte Maison de la Tour. Magicien.
• 1759, le samedi 2 décembre. Cabaret au bout de la Rüe du Renard. La Grande Cour de l'enclos, derrière la baraque presque vis-à-vis de la Tour.
– < il semble qu'un feuillet manque à cet endroit >
• 1760, le jeudi [6?] octobre. La Tour. < injures: "bougre de salope" > Dusautoir. Liens de famille à travers la ville.
• 1761, le dimanche trente août. La Maison appellée du Commandeur.
• 1761, le lundi 31 août. La Maison appellée du Commandeur. Couloir ou corridor qui donne au pied de son escalier. Même maison, autre corridor.
• 1761, le samedi 5 septembre. Rüe du Renard, dans la Montée Noire. Cabinet d'aisance. < injures >
• 1761, le lundi 26 octobre. Cour du Cadran.
• 1761, le jeudi 5 novembre. Cour du nom de Jésus. Cour du Cimetière.
• 1761, le 14 décembre.
• 1762, le 2 juin.
• 1762, le 3 juin. Cour du Commandeur. La petite cour appellée du Commandeur.
• 1763, le 5 janvier. La grande porte dudit enclos.
• 1763, le mardi 27 décembre. Rüe du Renard.
• 1763, le vendredi 30 décembre. Rüe du Renard.
• 1764, le dimanche 29 juillet. La grande porte dudit Enclos. La barraque au milieu dudit Enclos. Société du Reposoir, le jour de l'Assomption.
• 1764, le mardi 21 août. Rüe du Renard.
Z2/3673
Jerosme Vincent Maillot [puis Jacques Antoine Sallé], Registre du baillage de Saint jean de Latran pour les plaintes commencés en 1765 le huit avril et finis le vingt deux octobre 1767, 12 f. < photos: Z2_3673_084 to Z2_3673_106 >
• 1765, le 8 avril. 1765, le mercredi 29 mai. 1765, le lundi 11 [?]. Vis à vis la Cour du Cadrant. Rue du Renard. 1765, le lundi 19 aout.
• < changement Maillot –> Ménassié >
• 1765, le 13 décembre. Cour de la Vierge. 1765, le vendredi 13 décembre. Cour de la Vierge. 1766, le lundi 21 avril. Rue du Renard.
• < Changement Ménassié –> Sallé >
• 1766, le lundi 2 juin. Cour du Cadran. La petite porte de Saint jean qui est du côté de la Rue de Beauvais.
• 1766, le mercredi 10 septembre. Cour du nom de Jésus. La rue pincipale.
• 1766, le mercredi 8 octobre. Cour du Cadran.
• 1766, le jeudi 4 décembre.
• 1767, le mardi 7 avril. Une maison appellé le Saint Esprit
• 1767, le lundi 5 mai. La petite porte. La grande porte. La petite Rue du Renard
• 1767, le mercredi 3 juin.
• 1767, le samedi 25 juillet. Cour de la Vierge. Cour nommée du Cadran.
• 1767, le samedi 24 juillet. Cour de la Vierge.
• < manque photos ... >
Z2/3674
Jacques Antoine Sallé, ancien avocat au Parlement, de l'Académie Royalle des Sciences et belles Lettres de Berlin, juge bailly général de Saint Jean de Latran, Registre du baillage de Saint jean de Latran pour les plaintes commencés le quinze mai 1768. 1773, 12 f. < photos: Z2_3674_109 to Z2_3674_127 >
• 1768, le dimanche 15 mai.
• 1768, le mardi 9 aout.
• 1769, le lundi 8 mai.
• 1769, le lundi 29 mai. Cour du Cimetière
• 1769, le samedi 29 juillet. < injures >
• 1770, le jeudi 25 janvier.
• 1770, le jeudi 1er février.
• 1770, le lundi 19 février. < insultes >
• 1770, le mardi 20 mai.
• 1770, le vendredi. Le passage de la petite porte de Saint jean de Latran. < injures >
• 1771, le mardi 18 juin. La grande Cour
• 1771, le dimanche 18 août.
• 1772, le samedi 12 septembre.
• 1773, le lundi 11 octobre.
• 1773, le dimanche 24 octobre.
- ↑ AN - Z2/3671, Jerosme Vincent Maillot, avocat en Parlement, juge civil criminel et de police de Saint Jean de Latran, Registre du baillage de Saint jean de Latran pour les plaintes commencée en 1752 et fini en 1755, le 30 juin 1752, f.1-2r.Voir [Dispute intra-familiale autour d'un trousseau de nappes (injures et bagarre)]
- ↑ AN - Z2/3671, Jerosme Vincent Maillot, avocat en Parlement, juge civil criminel et de police de Saint Jean de Latran, Registre du baillage de Saint jean de Latran pour les plaintes commencée en 1752 et fini en 1755, le 30 juin 1752, f.2v.