« 1854 Lettre de Vacquer à Haussmann datée du 1er juin » : différence entre les versions

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BHVP Ms 232 (cote actualisée) [manuscrits Vacquer, dossier n°31 (cote ancienne)] : Ancienne commanderie de Saint-Jean-de-Latran : travaux de démolition (1854-1855) ; tour Bichat ; église Saint-Benoît

Feuillet n°238 [NDLR : il s'agit du brouillon d'une lettre supposée avoir été envoyée au préfet Haussmann]


"Mr Pierguin, adjudicataire du 3e lot des démolitions en cours d’exécution pour le percement de la rue des Ecoles…"


1er juin 1854

Monsieur le préfet,

Je prends la liberté de vous transmettre deux parchemins, dont une charte datée d’octobre 1240, trouvés dans un coin de la tour Bichat, par Mr Pierguin, adjudicataire du 3e lot des démolitions en cours d’exécution pour le percement de la rue des Écoles.

La pièce principale est une reconnaissance, d'un frère de l"ordre des Hospitaliers de Jérusalem,, d'une somme de 27 livres, qu"il s'engage à rembourser, tant en son nom qu'en celui de la communauté, aux prochaines foires de champagne tenues à Provins, à une personne dont le nom n'a pu être déchiffré.

Je vous en transmets en même tems une transcription que je dois à l'obligeance de Monsieur Adolphe Berty, architecte, qui, pour exécuter les recherches que nécessite son histoire topographique et archéologique de Paris, s'est livré à l'étude de la paléographie.

Comme ces parchemins, provenant évidemment des archives de la commanderie établie à Paris ont été trouvés sans beaucoup d’efforts et que des découvertes de ce genre peuvent se renouveler, je me permettrai, Monsieur le préfet, de vous faire observer si votre intention était de conserver la tour Bichat, qu’il serait peut être bon que vous en prissiez possession immédiate et que dès aujourd’hui vous en fassiez interdire [barré : interdisiez] l’entrée aux nombreux curieux qui la visitent en scrutant tous les recoins, afin d'éviter que des pièces analogues à celle dont je viens d'avoir l'honneur de vous entretenir ne tombent dans des mains autres que celles de l'administration municipale, à qui, selon moi, elles appartiennent de droit et à qui je [barré : suis jaloux] m’efforcerai de les conserver, le cas échéant.