« Cloître Saint-Honoré (Paris) Occupants et résidents 1780-1810 » : différence entre les versions

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==Les occupants traditionnels==
==Les occupants traditionnels==
* '''Blondel''', Pierre-Michel, huissier, associé avec Peureux (1790).
<small>Pierre-Michel-Louis Blondel, avocat au Parlement, huissier commissaire au Châtelet, cloître St Honoré à Paris en mars 1790 (AN, ''Tutelles'', Y 5188B, f°261-264). Blondel quitte assez vite le cloître puisque sa carte de sûreté établie le 6 mai 1793 au nom de Pierre-Michel-Louis Blondel, huissier, âgé de 32 ans, né à Paris, le domicilie n°42 r. Coquillière, antérieurement r. St Antoine [domicile de son père] (AN, F7/4796, n°401).</small>
* '''Charière''', maître de flûte, cloître Saint-Honoré, s. n° (''Tab. Musiques'', 1785, p. 60).
* '''Commarieux''', Antoine-Raymond, marchand tapissier, cloître St Honoré, décédé, scellés apposés, s. n° (''Journal de Paris'', 28 janvier 1789, p. 129).
<small>Époux en premières noces de Marie-Charlotte Leclère, décédée avant 1778, d'où Jean-Antoine Commarieux (1757-1809), décorateur pour l'Impératrice de Russie en 1789 (AN, ''Tutelles'', Y 5322, f°116) et Anne Commarieux, elle-même épouse de '''Lambert Desmarteaux''', marchand tapissier. (AN, ''Dispenses'', 28 septembre 1785, Z1o-183, f°1129). Époux en secondes noces d'Anne-Élisabeth Deschamps, d'où Apolline Henriette Commarieux, fille unique née en 1778. Interviennent aussi à l'acte d'autres occupants du cloître St Honoré, [[http://wiki.geohistoricaldata.org/Le_chapitre_Saint-Honor%C3%A9_(Paris_1790)|'''Pierre Bardin''']], clerc tonsuré, '''Jean-Pierre Offman''', peintre, '''Pierre Touchet''', maître coiffeur. (AN, ''Tutelles'', Y 5174B, 28 janvier 1789, f°699-703).</small>
* '''Commarieux''', Anne, épouse de '''Lambert Desmarteaux''', marchand tapissier, cloître St Honoré (1789).
<small>Fille d'Antoine-Raymond Commarieux, âgée de 26 ans en 1785 (née vers 1759), alors couturière, elle épouse à cette date, avec dispense, Lambert Desmarteaux dont elle a eu un enfant illégitime (AN, ''Dispenses'', 28 septembre 1785, Z1o-183, f°1129 ; ''Tutelles'', Y 5174B, 28 octobre 1789, f°699-703).</small>
* '''Mouret''', receveur de la loterie nationale, "rue et cloître honoré", s.n° (1798, 1806, 1807).
* '''Peureux''', huissier, associé avec Blondel (1790).


==La vague populaire de 1792-1794==
==La vague populaire de 1792-1794==

Version du 12 février 2019 à 20:15

Le cloître Saint-Honoré, enclos entre les rues Saint-Honoré, des Bons-Enfants et Croix-des-Petits-Champs, outre quelques chanoines du chapitre, héberge de nombreux artisans, commerçants et praticiens "libéraux" dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Ces personnes semblent de même statut socio-économique que la plupart de leurs voisins demeurant dans ce segment de la rue Saint-Honoré. On peut les appeler les occupants traditionnels.

Après la nationalisation et l'acquisition de l'enclos par le chirurgien-major Blum en 1791 (Sommier, art. 1696, p. 577), on constate que l'habitat se transforme profondément pour laisser place à une vaste population de travailleurs modestes aux moyens certainement limités qui voit dans l'enclos l'avantage de se loger, sans doute pour peu cher, au cœur de Paris, là où ces provinciaux nouvellement arrivés peuvent espérer trouver du travail. On peut dire que le cloître Saint-Honoré accueille en 1793-1794 une vague populaire.

Les occupants traditionnels

  • Blondel, Pierre-Michel, huissier, associé avec Peureux (1790).

Pierre-Michel-Louis Blondel, avocat au Parlement, huissier commissaire au Châtelet, cloître St Honoré à Paris en mars 1790 (AN, Tutelles, Y 5188B, f°261-264). Blondel quitte assez vite le cloître puisque sa carte de sûreté établie le 6 mai 1793 au nom de Pierre-Michel-Louis Blondel, huissier, âgé de 32 ans, né à Paris, le domicilie n°42 r. Coquillière, antérieurement r. St Antoine [domicile de son père] (AN, F7/4796, n°401).

  • Charière, maître de flûte, cloître Saint-Honoré, s. n° (Tab. Musiques, 1785, p. 60).
  • Commarieux, Antoine-Raymond, marchand tapissier, cloître St Honoré, décédé, scellés apposés, s. n° (Journal de Paris, 28 janvier 1789, p. 129).

Époux en premières noces de Marie-Charlotte Leclère, décédée avant 1778, d'où Jean-Antoine Commarieux (1757-1809), décorateur pour l'Impératrice de Russie en 1789 (AN, Tutelles, Y 5322, f°116) et Anne Commarieux, elle-même épouse de Lambert Desmarteaux, marchand tapissier. (AN, Dispenses, 28 septembre 1785, Z1o-183, f°1129). Époux en secondes noces d'Anne-Élisabeth Deschamps, d'où Apolline Henriette Commarieux, fille unique née en 1778. Interviennent aussi à l'acte d'autres occupants du cloître St Honoré, [Pierre Bardin], clerc tonsuré, Jean-Pierre Offman, peintre, Pierre Touchet, maître coiffeur. (AN, Tutelles, Y 5174B, 28 janvier 1789, f°699-703).

  • Commarieux, Anne, épouse de Lambert Desmarteaux, marchand tapissier, cloître St Honoré (1789).

Fille d'Antoine-Raymond Commarieux, âgée de 26 ans en 1785 (née vers 1759), alors couturière, elle épouse à cette date, avec dispense, Lambert Desmarteaux dont elle a eu un enfant illégitime (AN, Dispenses, 28 septembre 1785, Z1o-183, f°1129 ; Tutelles, Y 5174B, 28 octobre 1789, f°699-703).

  • Mouret, receveur de la loterie nationale, "rue et cloître honoré", s.n° (1798, 1806, 1807).
  • Peureux, huissier, associé avec Blondel (1790).

La vague populaire de 1792-1794