Cloître Saint-Honoré (Paris) Occupants et résidents 1780-1810

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Le cloître Saint-Honoré, enclos entre les rues Saint-Honoré, des Bons-Enfants et Croix-des-Petits-Champs, outre quelques chanoines du chapitre, héberge de nombreux artisans, commerçants et praticiens "libéraux" dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Ces personnes semblent de même statut socio-économique que la plupart de leurs voisins demeurant dans ce segment de la rue Saint-Honoré. On peut les appeler les occupants traditionnels.

Après la nationalisation et l'acquisition de l'enclos par le chirurgien-major Blum en 1791 (Sommier, art. 1696, p. 577), on constate que l'habitat se transforme profondément pour laisser place à une vaste population de travailleurs modestes aux moyens certainement limités qui voit dans l'enclos l'avantage de se loger, sans doute pour peu cher, au cœur de Paris, là où ces provinciaux nouvellement arrivés peuvent espérer trouver du travail. On peut dire que le cloître Saint-Honoré accueille en 1793-1794 une vague populaire.

Les occupants traditionnels

La vague populaire de 1792-1794