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Bâti par le cardinal de Richelieu en 1629, l'hôtel qui prend son nom devient, après plusieurs extensions, le Palais Cardinal en 1636. La principale entrée se trouve déjà rue Saint-Honoré. <ref><small>Prévost, ''Le Provincial'', t. 1, Quartier du Louvre, Première partie, p. 122-127 ; Deuxième parie p. 110. [https://books.google.fr/books?id=1f1dAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false  Consulter et télécharger sur Google livres])</small></ref> <ref><small>Lazare, ''Dictionnaire des rues de Paris'', 1844, p. 513-519.</small></ref>.
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Bâti par le cardinal de Richelieu en 1629, l'hôtel qui prend son nom devient, après plusieurs extensions, le Palais Cardinal en 1636. La principale entrée se trouve déjà rue Saint-Honoré. <ref><small>Prévost, ''Le Provincial'', t. 1, Quartier du Louvre, Première partie, p. 122-127 ; Deuxième parie p. 110. [https://books.google.fr/books?id=1f1dAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false  Consulter et télécharger sur Google livres])</small></ref> <ref><small>Lazare, ''Dictionnaire des rues de Paris'', 1844, p. 513-519.</small></ref>. Au cours de la période révolutionnaire, le Palais-Royal bénéficie successivement de nouveaux noms institutionnels. Il devient le Palais-Égalité après le 10 août 1792 lorsque son propriétaire occupant, Philippe d’Orléans, se croit promis aux plus hautes responsabilités sous le nom de Philippe-Égalité, une fois son cousin Louis enfermé au Temple. L’ensemble, un temps, est nommé Maison-Égalité. L’égalité étant un concept révolutionnaire, le palais du même nom arbore encore cet emblème après l’exécution du prince et jusqu’en 1800 <ref><small>Le bureau des commissaires de police du 2ème arrondissement de Paris se tient cour de la Maison-Égalité, attenant le corps de garde, fin 1799 (Alm. National pour l’an VIII, p. 385).</small></ref>, lorsque Bonaparte crée le Tribunat, l’installe dans ce palais et le baptise simplement « Palais du Tribunat ».
==La reconfiguration de 1784==


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A la fin de l'Ancien Régime et pendant toute la période révolutionnaire, le Palais-Royal est un lieu central de l'animation parisienne dans tous ses aspects, y compris les moins avouables. [https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais-Royal Voir la notice Wikipedia].
A la fin de l'Ancien Régime et pendant toute la période révolutionnaire, le Palais-Royal est un lieu central de l'animation parisienne dans tous ses aspects, y compris les moins avouables. [https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais-Royal Voir la notice Wikipedia].


==Occupants==
==Occupants==
Ses nombreux commerces et boutiques d'artisans, ses maisons d'hôtes et hôtels garnis feront l'objet d'une étude spécifique.
Ses nombreux commerces et boutiques d'artisans, ses maisons d'hôtes et hôtels garnis feront l'objet d'une étude spécifique.
==Fonctions officielles==
===Le Tribunat au Palais-Égalité (1800-1807)===
Créée par le Titre III la Constitution de l’an VIII, cette assemblée est composée de 100 membres, élus pour cinq ans et renouvelable par cinquième (article 27). Le Tribunat est officiellement installé le 1er janvier 1800 dans plusieurs salles du Palais-Égalité qui a été affecté à la nouvelle assemblée par l’article 7 de la loi du 3 nivôse an VIII [24 décembre 1799] <ref><small>Léon Muel, ''Précis historique des assemblées parlementaires et des hautes cours de justice en France de 1789 à 1895, d'après les documents officiels'', Paris, Guillaumin, 1896, p. 51-56 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1413460 Lire en ligne sur Gallica].</small></ref>. Le Tribunat déjà réduit à 50 membres en l’an XIII est supprimé par un sénatus-consulte du 19 août 1807.
==Bibliographie==
==Bibliographie==
'''Champier''', Victor et '''Sandoz''', Charles-Gustave-Roger, ''Le Palais-Royal d'après des documents inédits (1629-1900)'', Société de propagation du livre d'art, Paris, 1900, T. 1, ''Du cardinal de Richelieu à la Révolution'' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65354250 Lire le t. 1 sur Gallica], T. 2, ''Depuis la Révolution jusqu'à nos jours''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6538946t?rk=21459;2 Lire le t. 2 sur Gallica].
* '''Champier''', Victor et '''Sandoz''', Charles-Gustave-Roger, ''Le Palais-Royal d'après des documents inédits (1629-1900)'', Société de propagation du livre d'art, Paris, 1900, T. 1, ''Du cardinal de Richelieu à la Révolution'' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65354250 Lire le t. 1 sur Gallica], T. 2, ''Depuis la Révolution jusqu'à nos jours''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6538946t?rk=21459;2 Lire le t. 2 sur Gallica].
* '''Tourneux''', Maurice, ''Bibliographie de l'Histoire de Paris pendant la Révolution Française'', Paris, Imprimerie Nouvelle, 1900, t. III, p. 52-56.
* '''Tourneux''', Maurice, ''Bibliographie de l'Histoire de Paris pendant la Révolution Française'', Paris, Imprimerie Nouvelle, 1900, t. III, p. 52-56.
* '''Tuetey''', Alexandre, ''Répertoire général des sources manuscrites de l'Histoire de Paris pendant la Révolution Française'', Paris, Imprimerie Nouvelle, 1882, t. II, p. II-XXXV.
* '''Tuetey''', Alexandre, ''Répertoire général des sources manuscrites de l'Histoire de Paris pendant la Révolution Française'', Paris, Imprimerie Nouvelle, 1882, t. II, p. II-XXXV.

Version du 24 octobre 2020 à 09:56

Façade principale du Palais Royal sur la rue Saint-Honoré depuis la place du Palais-Royal. Gravure anonyme (ca 1730).

Bâti par le cardinal de Richelieu en 1629, l'hôtel qui prend son nom devient, après plusieurs extensions, le Palais Cardinal en 1636. La principale entrée se trouve déjà rue Saint-Honoré. [1] [2]. Au cours de la période révolutionnaire, le Palais-Royal bénéficie successivement de nouveaux noms institutionnels. Il devient le Palais-Égalité après le 10 août 1792 lorsque son propriétaire occupant, Philippe d’Orléans, se croit promis aux plus hautes responsabilités sous le nom de Philippe-Égalité, une fois son cousin Louis enfermé au Temple. L’ensemble, un temps, est nommé Maison-Égalité. L’égalité étant un concept révolutionnaire, le palais du même nom arbore encore cet emblème après l’exécution du prince et jusqu’en 1800 [3], lorsque Bonaparte crée le Tribunat, l’installe dans ce palais et le baptise simplement « Palais du Tribunat ».

La reconfiguration de 1784

Le Palais-Royal en 1784 par Louis architecte (Champier, p. 429)

A la fin de l'Ancien Régime et pendant toute la période révolutionnaire, le Palais-Royal est un lieu central de l'animation parisienne dans tous ses aspects, y compris les moins avouables. Voir la notice Wikipedia.

Occupants

Ses nombreux commerces et boutiques d'artisans, ses maisons d'hôtes et hôtels garnis feront l'objet d'une étude spécifique.

Fonctions officielles

Le Tribunat au Palais-Égalité (1800-1807)

Créée par le Titre III la Constitution de l’an VIII, cette assemblée est composée de 100 membres, élus pour cinq ans et renouvelable par cinquième (article 27). Le Tribunat est officiellement installé le 1er janvier 1800 dans plusieurs salles du Palais-Égalité qui a été affecté à la nouvelle assemblée par l’article 7 de la loi du 3 nivôse an VIII [24 décembre 1799] [4]. Le Tribunat déjà réduit à 50 membres en l’an XIII est supprimé par un sénatus-consulte du 19 août 1807.

Bibliographie

  • Champier, Victor et Sandoz, Charles-Gustave-Roger, Le Palais-Royal d'après des documents inédits (1629-1900), Société de propagation du livre d'art, Paris, 1900, T. 1, Du cardinal de Richelieu à la Révolution Lire le t. 1 sur Gallica, T. 2, Depuis la Révolution jusqu'à nos joursLire le t. 2 sur Gallica.
  • Tourneux, Maurice, Bibliographie de l'Histoire de Paris pendant la Révolution Française, Paris, Imprimerie Nouvelle, 1900, t. III, p. 52-56.
  • Tuetey, Alexandre, Répertoire général des sources manuscrites de l'Histoire de Paris pendant la Révolution Française, Paris, Imprimerie Nouvelle, 1882, t. II, p. II-XXXV.

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Notes et références

  1. Prévost, Le Provincial, t. 1, Quartier du Louvre, Première partie, p. 122-127 ; Deuxième parie p. 110. Consulter et télécharger sur Google livres)
  2. Lazare, Dictionnaire des rues de Paris, 1844, p. 513-519.
  3. Le bureau des commissaires de police du 2ème arrondissement de Paris se tient cour de la Maison-Égalité, attenant le corps de garde, fin 1799 (Alm. National pour l’an VIII, p. 385).
  4. Léon Muel, Précis historique des assemblées parlementaires et des hautes cours de justice en France de 1789 à 1895, d'après les documents officiels, Paris, Guillaumin, 1896, p. 51-56 Lire en ligne sur Gallica.