Le chapitre Saint-Honoré (Paris 1790)

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Le chapitre des chanoines de Saint-Honoré rassemble, jusqu'en décembre 1790, un collège de 12 chanoines qui desservent la collégiale Saint-Honoré, au cloître Saint-Honoré accessible depuis le n°169 (Royal) rue Saint-Honoré.

Ce collège de chanoines est le plus riche chapitre de Paris. Les douze chanoines dont le dignitaire porte le titre de "chantre", sont nommés pour huit d'entre eux par l'archevêque de Paris et trois par le chapitre de Notre-Dame, le chantre étant élu par ces onze chanoines. « Au moment de la Révolution les douze chanoines sont MM. Le Chevalier, grand-chantre, Lambert, de Bermondet, de Champeaux, Fleury, Hérissant, Godescart, de La Hogue, Georget, Revers, Motrel, de Prémart. » [1].

Il n'est pas prouvé qu'ils demeuraient au Cloître Saint-Honoré. Pierre Bardin, clerc tonsuré, maître des enfants de chœur, y demeure.

Les chanoines

  • Bermondet de Cromières (de), François-Jean, prêtre, grand vicaire d'Autun et chanoine de Saint-Honoré.

Étant déjà chanoine de Saint-Honoré, il assiste au mariage d'un de ses cousins, le comte de Masnaudaud, major-général à la Guadeloupe, célébré à Rouen le 13 janvier 1767 (Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, 1934, t. 75, p. 99 ; Gallica).

Le 10 octobre 1770, il célèbre à la collégiale Saint-Honoré, le mariage de Nicolas-Pierre Geoffroy de Villemain avec Claire-Madeleine de Lambertie (A. Leclerc, Généalogie de la Maison de Lambertie, Limoges, Vve Ducourtieux, 1895, p. CCXLII ; Gallica).

  • Champeaux (de), Guy, chanoine du chapitre Saint-Honoré.

Mandataire des douze chanoines du chapitre, il déclare en leur nom un état résumé des produits et charges le 25 février 1790 (Tuetey, Répertoire, t. 3, p. 353).

  • Godescart, Jean-François, prêtre du diocèse de Rouen, chanoine et prieur de Saint-Honoré.

Jean-François Godescart (Rocquemont (Seine-Maritime), 1728 – Paris, 1800) est l'auteur de nombreux ouvrages de théologie et de vies de saints et saintes, traducteur de A. Butler, Vies des Pères, des martyrs et autres saints. (Delarc, L'Église, p. 276 ; Notice Wikipedia, Jean-François Godescart).

  • La Hogue (de), Chanoine de Saint-Honoré, promoteur [procureur] de l'Officialité métropolitaine de Paris, Cloître Saint-Honoré (Al. Royal, 1788, p. 105).

Il pourrait s'agir de Jean-Baptiste de La Hogue, prêtre, docteur en théologie, curé de la paroisse Saint-Jean-en-Grèves à Paris en 1765 (AN, ET-LIV / 904, Registre des inventaires, acte du 15 janvier 1765, f°38, Geneanet). « Le tribunal de l'Officialité connait des causes portées par appel des jugements rendus en l'Officialité diocésaine et aux officialités de Chartres, de Meaux, Orléans et Blois. » (Al. Royal, 1788, p. 106).

  • Le Chevalier, chanoine de Saint-Honoré, grand-chantre ["supérieur" du chapitre].

Député à la Chambre ecclésiastique du Diocèse de Paris (Al. Royal, 1788, p. 108).

Chevalier, prêtre de Saint-Honoré, doyen de la faculté de Théologie, cloître S. Honoré (Al. National, 1793, p. 297)

  • Revers, Louis-François, chanoine du chapitre Saint-Honoré, (Delarc, L'Église, p. 262-263).

Au service et autour du chapitre

  • Bardin, Pierre-Antoine, clerc tonsuré, maître des enfants de chœur du chapitre Saint-Honoré.

Intervient à un acte du 22 janvier 1789, suite au décès de son voisin Antoine Commarieux, marchand tapissier, demeurant au cloître. (AN, Tutelles, Y 5174B, 28 janvier 1789, f°699-703).

  • Cabrières (de), prêtre, conseiller-commissaire de la Chambre souveraine du clergé de France, député du diocèse de Noyon depuis 1782, au cloître Saint-Honoré (Al. Royal, 1788, p. 108 ; 1790, p. 209-210).

Notes et références

  1. Delarc, Les Églises, p. 262-263.