« Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) Le clergé » : différence entre les versions
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Jean-Joseph Graviers, né à Ruspect (Vosges) en 1750, prêtre du diocèse de est jugé et condamné par le Tribunal Révolutionnaire le 2 messidor an II comme "ennemi du peuple, en provoquant la dissolution de la représentation nationale, le rétablissement de la royauté par le fanatisme, des discours et des manœuvres tendant à ébranler la fidélité des citoyens envers la Nation. » <ref><small>''Journal de Paris'', n°538, 4 messidor an II [22 juin 1794], p. 2170 ; ''Victimes'', sous le nom de « Gravières », 1548, p. 82.</small></ref>. Il a prêté le serment constitutionnel le 9 janvier 1791 et est âgé de 44 ans le jour de son procès devant le tribunal révolutionnaire. Il est en réalité condamné au double motif d'avoir porté les sacrements à un malade au lieu de rédiger un certificat de civisme et d'avoir voulu conserver l'église ouverte. (Delarc, ''L'Église'', t. 3, p. 216). | |||
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Version du 16 juin 2018 à 11:26
En 1790, la communauté regroupe 55 prêtres originaires de Paris et de plusieurs diocèses français du fait de la faiblesse du recrutement parisien à la fin du siècle. Ces prêtres des autres diocèses doivent avoir été "approuvés" par le diocèse de Paris pour y exercer leur ministère. Dans le cadre de la Constitution civile du clergé (12 août - 27 novembre 1790), 47 membres de la communauté refusent de prêter le serment constitutionnel et 10 prêtent serment [1].
Les curés de la paroisse Saint-Roch
- Jean-Baptiste Marduel, curé depuis 1749, démissionne en février 1787. Il est immédiatement remplacé par son neveu, Claude-Marie Marduel.
- Claude-Marie Marduel, prêtre du diocèse de Lyon, curé jusqu'en 1833 (plaque commémorative dans l'église).
- L'abbé Le Doux devient curé constitutionnel (1793-1794).
Les membres de la communauté Saint-Roch
Cette liste exhaustive des membres de la communauté, est établie le 23 février 1790 par le curé Marduel: MM.
- Asselin,
- Aubert,
- Audin,
- Barret,
- Bastide,
- Beaufort (de),
- Belloy (de),
- Bichat,
- Bocquet,
- Boisnautier (de),
- Burnière,
- Capeau,
- Chantepie (de),
- Cliquet de Fontenay,
- Davollé,
- Dorémus,
- Dupré,
- Dupuis,
- Fauchet,
Claude Fauchet (Dornes (Nièvre), 1744 - Paris, 1793), grand-vicaire de Bourges, prédicateur du roi, abbé de Monfort-Lacarre, prononce, en 1785, l'oraison funèbre du duc d'Orléans. En mai 1788, son oraison funèbre de Mgr Phelippeaux-d'Herbaut, archevêque de Bourges, fait l'objet de commentaires contrastés [2]. Très en pointe dans les mouvements des Lumières, il prononce un discours enflammé à Saint-Jacques la Boucherie le 5 août 1789 en l'honneur des victimes du 14 juillet. Il est membre du comité provisoire de police, sûreté et tranquillité de la Ville de Paris, présidé par Bailly, maire [3]. S'estimant mis en cause par un prédicateur intervenant à Saint-Roch, il signe peu après un long article pour se justifier de sa prise de position en chaire sur la « Philosophie, mère de la vraie liberté qui sera aimée de la Religion qui consacrera ses bienfaits » [4].
L'un des 300 représentants de la commune provisoire (18 septembre 1789) (P. Robiquet, Municipalité, p. 214).
Ayant prêté serment à la Constitution civile du clergé, il est élu évêque de Bayeux en mai 1791. Député à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale, il se rapproche des Girondins. Après sa protestation contre les événements du 31 mai 1793, il est décrété d'accusation, emprisonné et finalement condamné à mort et exécuté le 10 brumaire an II [31 octobre 1793] [5] ; Wikipedia, Claude Fauchet). Portrait sur estampe (Pérignon, Le Campion).
- Figon,
- Gouges (de),
- Goy (de),
- Goyon (Fuyon),
- Gravier,
Jean-Joseph Graviers, né à Ruspect (Vosges) en 1750, prêtre du diocèse de est jugé et condamné par le Tribunal Révolutionnaire le 2 messidor an II comme "ennemi du peuple, en provoquant la dissolution de la représentation nationale, le rétablissement de la royauté par le fanatisme, des discours et des manœuvres tendant à ébranler la fidélité des citoyens envers la Nation. » [6]. Il a prêté le serment constitutionnel le 9 janvier 1791 et est âgé de 44 ans le jour de son procès devant le tribunal révolutionnaire. Il est en réalité condamné au double motif d'avoir porté les sacrements à un malade au lieu de rédiger un certificat de civisme et d'avoir voulu conserver l'église ouverte. (Delarc, L'Église, t. 3, p. 216).
- Guerillot,
- Guilleminet,
- Guillon de Longpré,
- Hannier,
- Henissart,
- La Morlière (de),
- La Taille des Essarts (de),
- La Valade (de),
- Le Couturier,
- Le Danois,
- Le Flamand,
- Le Grand,
- Le Roy,
- Malassis,
- Marcy,
- Marduel,
- Maurelet,
- Moussaint,
- Néz, Paradis,
- Pinel,
- Piquenot,
- Polonceau,
- Pommier,
- Pouget de Fontarnal,
- Poulard,
- Rémuzat,
- Rihouet,
- Robert,
- Rocous (de Raucourt ?),
- Saint-Amand (de) ,
- Sibire,
- Tadelot,
- Thomas,
- Tisseuil,
- Vaille.
Notes et références
- ↑ Delarc, L'Église, p. 23, 356-357.
- ↑ Journal de Paris, 9 juin 1788, p. 705-708.
- ↑ Journal de Paris, 5 août 1789, p. 976.
- ↑ Journal de Paris, 21 août 1789, p. 1052.
- ↑ Jules Charrier, Claude Fauchet, évêque constitutionnel du Calvados, député à l'Assemblée législative et à la Convention (1744-1793), Paris, Honoré Champion, 1909, t. 1, XV-397 p., et t. 2, 373 p., Archives.org.
- ↑ Journal de Paris, n°538, 4 messidor an II [22 juin 1794], p. 2170 ; Victimes, sous le nom de « Gravières », 1548, p. 82.