Presse et annuaires

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Almanach, annuaires et listes d'adresses dans la presse

Pages associées : Annuaires et Bottins parisiens

1789-1804

1799

17990108 - Publicité pour l'Almanach du Commerce (Duverneuil & La Tynna ) et l'Annuaire du Bas-Rhin (Bottin)

Source : 17990108 - Gazette nationale ou le Moniteur universel, p.4/4

17990301 - Publicité pour l'Almanach du Commerce (Duverneuil & La Tynna )

Source : 17990301 - L’Ami des lois, ou Mémorial politique et littéraire, p.4/5

1802

18020526 - Publicité pour l'Almanach du Commerce (Duverneuil & De La Tynna), 6 Prairial an 10

Les C.ns Duverneuil & de La Tynna, auteurs & éditeurs de l'ALMANACH DU COMMERCE, ouvrage favorablement accueilli du public, contenant les Noms & Adresses des Commerçans, & principaux non-Commerçans ; annoncent qu'ils s'occupent de la rédaction de celui de l'an ONZE. Ils font tous leurs efforts pour désigner les NOMS, le ETATS & DEMEURES avec exactitude & précision, & pour enrichir leur ouvrage chaque année, de quelques articles nouveaux et utiles. Malgré leurs recherches, malgré les renseignements immenses qu'ils ont, il est possible & il feroit malheureux qu'un Banquier, un Notaire, un Homme de loi, un Huissier, un Architecte, un Peintre, une Maison d'Education, un Hôtel garni, un Médecin, un Chirurgien, &c. &c., fût mal indiqué, dans un ouvrage connu de toute la France & chez l'étranger, sur-tout dans un moment favorable, où la paix va vivifier le commerce, les arts & les affaires.
Ils invitent donc les Négociants & les Citoyens de tous les états, particulièrement ceux qui sont nouvellement établis, ceux qui depuis peu ont changé d'état, de domicile ou de raison de commerce, d'envoyer, avant le Ier MESSIDOR PROCHAIN, leurs noms, adresses, états, avec désignation de la section, ainsi que leur observations, franc de port, aux C.ns Duverneuil & De la Tynna, rue J. J. Rousseau, n° 386.
Nota. - Cet ouvrage n'a jamais été proposé par souscription, le public doit donc se méfier de quelques escrocs qui, tous les ans, mendient de boutique en boutique, des souscriptions au nom des rédacteurs.

Source : 18020526 - L’Ami des lois, ou Mémorial politique et littéraire, p.7/8

1802 - Recension de l'Almanach du commerce de Paris dans les Annales de statistique

Almanach du Commerce de Paris, pour l'an XI contenant les noms et demeures des négocians , banquiers, agens de change, courtiers , commissionnaires en marchandises , médecins, chirurgiens, notaires agens d'affaires, maitres d'hôtels garnis, pharmaciens, architectes , instituteurs tenant maison d'éducation, et des marchands en tous genres ; les foires de la République , les divers tribunaux avec la liste des avoués et huissiers attachés à chaque tribunal ; le consulat, le conseil d'état , le sénat conservateur, le corps législatif, le tribunat ; les bureaux des ministres, les préfectures du département et de police ; la banque nationale, celle du commerce et celle du comptoir commercial ; les postes, les messageries coches et autres voitures publiques , etc. ; et généralement toutes les administrations qui ont un rapport direct ou indirect avec le commerce ; suivis de la liste des principaux non-commerçans. - Augmenté des listes des agens de change , courtiers de commerce, négocians, banquiers , etc. de plus de cent principales villes de France, et notamment de celles où le gouvernement vient d'établir des bourses. Prix : 6 fr. pour Paris ; pour les départemens, 8 fr. 50 cent., franc de port. — A Paris, chez Duverneuil et De la Tynna, rédacteurs-associés, rue J.-J. Rousseau no. 386 ; — Valade, imprimeur, rue Coquillière, vis-à-vis la Mairie ; — Valade, libraire rue Saint-Jacques , près celle de la Parcheminerie ; — Capelle, libr. , rue J.-J. Rousseau, n° 346.
Il y a peu d'années qu'un Almanach du Commerce manquait encore à la France. On doit savoir beaucoup de gré aux hommes laborieux qui ont créé cet ouvrage et qui, à force de zèle et d'efforts, l'ont amené au degré de perfection et d'utilité qu'il a maintenant atteint. Nous ne le considérons pas seulement comme le manuel indispensable à tout commerçant, et même à tout citoyen engagé dans les affaires ; c'est de plus un recueil véritablement statistique, par la nature même et par l'exactitude des renseignemens qu'il contient. Sous ce double rapport l'Almanach du Commerce mérite le succès dont il jouit ; et nous croyons qu'il en obtiendra chaque année davantage , si les auteurs continuent d'y apporter tous leurs soins. L. J. P. BALLOIS, Rédacteur.

Source : Annales de statistique, ou Journal général d’économie politique, industrielle et commerciale ; de géographie, d’histoire naturelle, d’agriculture, de physique, d’hygiène et de littérature, Volume 3, Éd. Valade, 1802, N° VII, Premier Brumaire An II. Bulletin d'annonces, p. 4

1803

18030505 - Bottin nommé associé correspondant de la société de Statistique

La société de statistique, qui déjà réunit des savans et des littérateurs aussi distingués par leur zèle que par leur talens, vient d'ajouter encore à la liste de ses membres par les choix les plus recommandables. Elle a admis à ce titre MM. Prony, de l'institut national ; Dupont (de Nemours), secrétaire de la chambre de commerce de Paris ; Koch, tribun ; Serviez, général de brigade et membre du corps législatif ; Lansel, chef de division au ministère de l'intérieur ; Duchosal, membre de la commission des émigrés.
M. Bottin, auteur des Annuaires Statistiques du Bas-Rhin, a été nommé associé correspondant pour le département du Nord.
Enfin, sur la proposition de M. Ballois, secrétaire perpétuel, la société a arrété qu'il serait écrit à Sir John Sainclair, barronnet écosssais et membre du parlement de Grande-Bretagne, pour lui offrir le titre d'associé étranger.

Source : 18030505 - La Clef du cabinet des souverains, p.6/8

1805-1815

1807

18070617 - Annonce de l'Almanach du commerce de Paris

LIVRES DIVERS.
Almanach du commerce de Paris, des départemens de l’Empire français, et des principales villes du monde. Par J. de la Tynna, membre de la Société d’Encouragement pour l’Industrie nationale Pour l’année 1807. Un gros volume in-8°, très-grande justification, caractère petit-texte. Prix, 8 francs broché pour Paris, et 10 francs 70 cent, franc de port par la poste pour les départemens.
A Paris, chez de la Tynna, actuellement seul propriétaire-rédacteur, rue J.-J. Rousseau, n° 7 ; Capelle et Renaud, libraires-commissionnaires, même rue, n° 6.
Cet ouvrage contient les manufacturiers, négocions, banquiers, commissionnaires, agens-de-change, courtiers de commerce, entrepreneurs de roulage, libraires, principaux marchands, notaires, avoués, huissiers de Paris, de tous les départemens de l’Empire ; les membres des grandes autorités et administrations résidant à Paris ; la Banque de France ; les nouveaux numéros des maisons de Paris ; les chambres de commerce ; les chambres consultatives de manufactures, fabriques, arts et métiers ; toutes les préfectures, sous-préfectures, tribunaux, conservations des hypothèques, directions des domaines et enregistrement, directions des droits réunis ; les principales foires de la France et de l’étranger, ainsi que les usages suivis pour les effets de commerce ; les brevets d’invention; un catalogue des livres relatifs an commerce qui ont paru depuis le commencement de l’an 1806; le tableau des monnaies de compte de tous les pays du monde, et celui du pair dans tous les changes réciproques de toutes les places cambistes, calculé en or et en argent, pour la première fois, sur le nouveau pied monétaire ; tableau des divers taux d’intérêt résultant de la variation du prix des cinq pour cent consolidés, etc., etc.
On trouve aussi dans cet ouvrage la superficie, la population, les productions principales, les rivières navigables, les canaux de navigation, les grandes routes de chèque département ; la situation, le commerce particulier, la population de plus de deux mille cinq cents villes et bourgs de la France et de l’étranger.
Depuis dix ans, sans interruption, le rédacteur ne néglige rien pour que son ouvrage continue a être particulièrement le manuel de tous ceux qui se livrent au commerce, aux affaires, et généralement celui de toutes les classes de la société.

Source : 18070412 - Gazette nationale ou le Moniteur universel, p. 8/8

18070617 - Présentation de l'Almanach du Commerce de Paris

Nous ferons connaitre ici plusieurs ouvrages à la fois, qui, pour ne pas avoir le mérite d'offrir toujours une lecture piquante, n'en sont pas moins instructifs et d'un intérêt réel ; Nous entendons parler de quelques annuaires qui ont paru au commencement de cette année, et d'autres production du même genre.

Parmi ces derniers, nous croyons pouvoir citer l'Almanach du Commerce de Paris, des départemens et des principales villes du Monde, par M. de la Tinna (1) ;livre bien fait et rempli de beaucoup d'instruction sur les matières du commerce. On se tromperait si l'on croyait y trouver qu'une stérile nomenclature d'adresses ; Les professions s'y présentent bien classées, et dans chaque classe, les noms de ceux qui exercent le même profession. On peut ainsi, à l'aide d'un coup-d'oeil, connaitre le nombre de personnes occupées à Paris du même genre d'industrie, depuis le banquier et le notaire, jusqu'aux fabricans des plus petis objets et aux facteurs des halles et de la marée. Ce tableau, ainsi vu, n'est pas sans intérêt. Mais l'Almanach de M. Tynna offre encore d'autres objets instructifs. Les parties de l'administration publique, financière et commerciale de l'Empire, y sont présenté dans un ensemble régulier; Il fait connaitre les personnes qui y sont attachées, avec leurs attributions respectives ; à la suite de ce tableau, l'auteur à placé un aperçu sommaire de la description statistique de chaque département dans l'ordre alphabétique ; on voit qu'il s'y est attaché à bien indiquer les richesses d'industrie et les productions territoriales de chacun d'eux avec leur emploi dans les arts et le commerce. Ce travail semble très propre à servir utilement les négocians, et à les guider dans le commerce si étendu et si varié de l'intérieur : cette partie de l'ouvrage de M. Tinna est probablement une de celles qui on contribué au succès qu'il a eu et qu'il mérite. Le peu qu'il dit du commerce des Etats voisins, dans leurs rapports avec la France, est soigné méthodiquement : on y fait connaitre les meilleures maison et les objets d'importation et d'exportation pour lesquels on peu s'adresser à elles ; enfin, un bon traité de la valeur et de l'estimation des monnaies de tous les Etats commerçans en monnaie de France, termine cet Almanach et en complète l'utilité.
(1) Un gros vol. in-8e - A Paris, chez Capelle, rue J.-J. Rousseau, n°4.

Source : 18070617 - Gazette nationale ou le Moniteur universel, p. 2/4

1815-1830

1815

18150113 - Lettre de J. D*** éditeur de l'Almanach des adresses de Paris, se plaignant des pamphlets de La tynna à son encontre

Au même [A M. le Rédacteur de la Gazette de France]. 
Paris , 1er novembre 1815.
Monsieur, M de la Tynna , rédacteur de l’Almanach du Commerce, continue a faire circuler un pamphlet contre l’Almanach des Adresses de Paris, dont je suis éditeur.
Il avance que cette compilation, qu’il qualifie d’inexacte et d’incomplète, est tirée tout entier de son ouvrage ; cette assertion n’est pas vraie , et, le fût-elle, il n’aurait pas dû , pour l’honneur de son almanach , appeler inexact et incomplet un livre qu'il prétend en être tiré. L’Almanach des Adresses est loin de la perfection, mais j’espère que la seconde édition , à laquelle je donne tous mes soins, sera plus parfaite que la première.
A l’égard les initiales J. D., que M. Jacques de la Tynna prétend que j’ai adroitement employées pour faire croire qu’il était l'auteur de mon ouvrage, quelque flatteuse que soit pour moi cette erreur du public, je dois à la vérité de déclarer que ces initiales ne sont malheureusement que celles de mes noms.
Les personnes qui possèdent le volume des adresses, et que M. de la Tynna qualifie fort poliment de dupes, ont un reçu signé en toutes lettres; et si elles lui ont adressé leurs réclamations, c’est que sans doute elles ont cru devoir le considérer comme responsable des erreurs d’un ouvrage qu’il prétend être tiré du sien.
Je vous prie, Monsieur le rédacteur, de vouloir bien insérer ma lettre.
Je suis, etc. J. D***, propriétaire-rédacteur de l'Almanach des Adresses.

Source : 18151103 - Gazette de France, p.4/4

18150113 - Dénonciation de Bottin à Lille

Lille , 4 mai. Nous commençons à respirer. Les commissaires de police que payait le gouvernement , viennent d’être enlevés à Louis XVIII , aux Autrichiens et aux contrebandiers. Il ne tiendra plus qu’à notre préfet d’être enfin instruit des moyens employés ici pour empoisonner l’esprit public, et ôter à l’Empereur les amis naturels qu’il avait dans le peuple et parmi tous les hommes qui s'honorent d’être français ; mais il doit surtout se méfier de tout ce que le chambellan, comte de Brigade avait organisé, des adjoints du maire surtout, que maître Duplantier avait eu soin de prendre soit parmi les émigrés, soit parmi ceux de messieurs les ci-devant nobles les plus attachés au régime de ma mère l'oie, et aux saloperiez féodales. S’il veut bien aussi jeter un coup d'oeil sur les différens administrateurs, il verra que tous les moyens dont ils disposent, ont été tournés contre le gouvernement qu’ils étaient chargés de défendre ; que les pauvres surtout, et la classe si intéressante de ces ouvriers qui ont si bien défendu la ville en quatre-vingt-dix , se sont trouvés, on ne sait comment, aigris et animés par les monopoleurs, les nobles et gros contrebandiers, contre ces français coupables d’avoir reculé les bornes de l’Empire, et fait que Lille n'étant plus frontière, les moyens de voler l’Etat sont plus rares et plus difficiles. Il est surtout prévenu qu’il a auprès de lui un intrigant bien dangereux, et qui n’ayant jamais été bon, a aujourd’hui à regagner la croix d'honneur que Louis XVIII lui avait octroyée, et que vraisemblablement le chef des braves ne lui rendra pas. Peut-être le moment est-il venu de demander pourquoi M. Bottin, secrétaire général, est nommé administrateur d’un hospice, et comment les liaisons d’un ancien moine avec la directrice de cet établissement, peuvent suffire pour motiver la cumulation d’un tas d’emplois ou fonctions, dont le produit ne sert qu’à engraisser on ennemi.

Source : 18150507 - Le patriote de 89, p.2/4


18150113 - Dénonciation de Bottin à Lille

M. Bottin, député du Nord, qu’aucuns appellent le père Bottin, peut-être parce qu’il a été capucin, M. Bottin , dis-je, décoré de la croix d'honneur par le duc de Berry , et décoré par l’aventure de Cane , est auteur d’une Prière nouvelle que l’on dit curieuse , et qu’il a composée à occasion de la première communion de sa fille. On nous conseille de nous adresser pour l’avoir au curé de St.-Maurice ; mais le curé ne communique peut-être pas aux profanes de pareils objets. Au reste le père Bottin a fait autre chose que des prières. On a de lui un espèce d’almanach ou d'annuaire I lillois dans lequel on trouve des morceaux bien autrement I curieux que ne peuvent l’être ses prières. I —Au moment où le journal de Paris nous redresse sur I une faute causée à l’imprimerie par un accident, nous nous I occupions de nous redresser nous-mêmes. Ce n’est pas I Cahors mais à Cayar qu’est arrivée l’aventure citée. M. PiI quel de Boisgui lui est absolument étranger. Le nom de I M. Piquet de Boisgui était cité dans un autre article, qui 1 serait aujourd’hui sans intérêt, et deux ligues confondues I ont causé l’erreur dont il se plaint avec raison.

Source : 18150517 - Le patriote de 89, p.3/4

1816

18160113 - Procès La Tynna VS Panckoucke

L'Almanach des adresses de Paris jouit pleinement de son succès et de sa réputation. Son procès avec le rédacteur de l'Almanach du Commerce n'a pas eu de suites fâcheuses, et il a constaté de la manière la plus claire son droit acquis sur les adresses de vingt-cinq mille habitans de Paris. Cet ouvrage doit jouir d'une vogue d'amour-propre qui ne peut manquer de faire la fortune de leur auteur. Quel est le modeste rentier, l'épicier le moins connu, l'homme de lettres le plus ignoré, qui se refusera, pour la modique somme de six fr., à établir d'une manière incontestable son existence politique, commerciale ou littéraire ? Quel est l'ouvrage qui offre un pareil appât à la vanité, et qui réunira sous la même couverture le pair de France et le bourgeois du Marais, le banquier de la Chaussée-d'Antin et le mercier de la rue Saint-Denis, le membre de l'Institut et l'auteur de mélodrame ? Un pareil ouvrage doit contenter tous les goûts, satisfaire tous les amours-propres ; mais une source de bénéfices que nous nous ferons un devoir d'indiquer à l'auteur, c'est de spéculer sur le désir qu'ont certaines personnes de faire connaître leur nom, et sur l'intérêt que beaucoup d'autres ont à cacher leur adresses.

Source : 18160113 - Gazette de Paris, p.3/4

18160118 - Almanach Royal et La Tynna

Les seuls almanachs qui aient reçu la sanction et les renseignements de l'autorité pour tout ce qui est relatif au théatre sont l'almanach royal et l'Almanach du commerce.

Source : 18160118 - Journal Général de France, p.3/4

18161023 - Recension du dictionnaire des rues de Paris publié par de La Tynna

VARIETES.
Dictionnaire typographique , historique et étymologique des rues de Paris (2), contenant les noms anciens et nouveaux des rues, culs-de-sac, places, passages, quais, ports, etc.; par M. de la Tynna, de la société royale académique des sciences, de celle d’encouragement, et propriétaire-rédacteur de l'Almanach du commerce.
M. de la Tynna a l’esprit inventif. Si l'Almanach royal n’avait été créé depuis plusieurs siècles, je ne doute pas qu’il ne l’eût imaginé ; car il a fait mieux : les sciences et les lettres lui doivent l'Almanach du commerce, plus riche de faits que l'Almanach royal, et qui contient encore plus [/p]
-- (2) G. fort vol. in-16. Prix, 7 fr. A Paris, rue Platrière, n. 30 ; Et au bureau de ce journal.
-- de ces vérités bonnes à dire, qu’un philosophe peut publier dans tous les temps, même sur les toits, sans craindre de se compromettre. Un tel avantage se passe aisément de toute recommandation; les avantages en sont bientôt reconnus. Aussi n'a-t-il pas valu à son auteur, qui, plus heureux que beaucoup de ses confrères, sait écrire et vendre, moins de gloire que de profit. M. de la Tynna a fait avec un succès égal l’Almanach du commerce et le commerce de l'Almanach. Je remarque, à l’éloge de la société académique des sciences, assez difficile à contenter, qu'elle s'est empressée de l’admettre dans son sein : j'ajoute, à l’éloge de M. de la Tynna, qu’il a senti toutes les obligations que cet honneur lui imposait. Loin de s’endormir sur ses lauriers, il a médité, dans le silence du cabinet, une entreprise plus importante et d'une exécution plus difficile que l'Almanach du commerce. Je veux parler du Dictionnaire typographique, historique et étymologique des vues de Paris.
L’utilité de ce Dictionnaire est incontestable. C’est un guide éclairé qui vous épargne bien des pas inutiles, et vous conduit, comme par la main, où vos affaires et vos plaisirs vous appellent. Ne craignez plus d’aller chercher au faubourg Saint-Jacques la personne qui demeure au Marais. M. de la Tynna, le Banville des rues de Paris, vous apprend à distinguer les rues qui portent le même nom, et fixe avec une scrupuleuse exactitude la position de chacune. Il développe ensuite, avec autant de clarté que de concision, le nouveau système du numérotage, découverte admirable par sa simplicité, et que nos journaux auraient célébrée davantage, si les Grecs ou les Romains avaient eu l’honneur de la faire. Le nombre des numéros de chaque rue, leurs séries, leur position, leur couleur rouge ou noire, tout enfin se trouve indiqué dans l’ouvrage de M. de la Tynna qui, comme les maîtres les plus habiles, sait s'abaisser à propos pour mieux nous instruire ; service éminent qu’apprécieront surtout ces honnêtes et bonnes gens qui, n’ayant pas saisi de bonne heure l’esprit et les causes secrètes des révolutions, attendent encore un équipage, et vont à pied comme des sots. Ils ne quitteront plus le fil destiné à diriger leurs pas incertains dans le sale labyrinthe des rues de Paris. M. de la Tynna est devenu un écrivain indispensable avec lequel il faut de toute nécessité marcher et vivre, et qui sera désormais consulté à chaque borne. On ferait beaucoup de poèmes épiques avant de jouir d’un si beau privilège.
Voilà pour les esprits grossiers. C’est toujours le plus grand nombre. D’autres avantages recommandent ce dictionnaire à l’attention des lecteurs éclairés. Ces rues, où le vulgaire ne voit que des pierres entassées et de la boue, qui, dieu merci, n’y manque jamais ; ces rues si étroites, si malsaines, sont une partie de votre histoire. M. de la Tynna l’a bien senti. Toutefois je suis forcé de convenir que, sous ce rapport, son estimable ouvrage laisse encore beaucoup à désirer. Ses étymologies prouvent à la vérité une érudition profonde. J’ai été particulièrement satisfait de celles qu’il a trouvées pour les rues Pierre aux lards et Trousse... Mais suffisait-il de nous donner des étymologies souvent incertaines ? Il fallait ne pas quitter une seule rue sans rappeler les événement qui l’ont rendue célèbre, et les personnages plus ou moins illustres qui l’ont habitée ; il fallait achever ce que Sainte-Foix n’a qu’ébauché. Alors M. de la Tynna aurait pu dire avec plus de vérité : mon Dictionnaire historique des rues de Paris. Mais cette entreprise qui exige des recherches immenses, est au-dessus des forces d’un seul homme. Ce n’est pas un membre de la société académique des sciences, c’est la société toute entière qui pourrait l’exécuter. Je l’invite donc à s’en occuper.
Ce serait une histoire fort intéressante qu’un dictionnaire des rues de Paris, qui répondrait à l’idée que j’aime à m’en former. Quel quartier, quelle rue n’a pas ses souvenirs ? Le Marais, par exemple, en est plein ; ce Marais, la Thébaide de notre temps, où se retirent par esprit de pénitence, tant de pieux solitaires qui jurent de renoncer au monde, à ses pompes et à ses modes, ce Marais fut autrefois le rendez-vous de la société la plus spirituelle de Paris. Voilà l’hôtel (1) que madame de Sévigné a habité. Voilà la chambre où elle a écrit à sa fille plusieurs de ces lettres qu’il ne faut pas songer à imiter. Cette maison d’assez mince apparence appartenait à l’auteur de Jodelet et du Roman Comique, au plus gai, au plus aimable des goutteux, qu’épousa bien impunément mademoiselle d’Aubigné, qui depuis... Mais alors elle était la femme de Scarron. L’imagination enchante cette solitude ; et, aux yeux du promeneur qui aime les illusions, le Marais semble encore peuplé de ses anciens habitans. Je crois voir Ninon à sa croisée ; elle lit une lettre de madame de Maintenon. Cette dame, qui n’est plus la femme [/c]
de Scarron, la menace du couvent, si elle ne change de conduite. Ninon rit aux éclats et répond qu’elle ne sait changer que d’amans ; mais que, si c’est un parti pris que de l’envoyer au couvent, elle se retirera chez les grands cordeliers. Au même instant, Villarceaux entre. "Lisez, lui dit Ninon, votre ancienne amie n’est guère charitable" Alors on tire le rideau et je ne vois plus rien : mais le devine.
Tout cela n’est qu’un songe ; mais qu’importe ? j’ai seulement voulu prouver qu’un dictionnaire historique des rues de Paris, fait sur le plan que j’indique, pourrait être autre chose qu une aride nomenclature. D’autres quartiers ont, je le sais, des souvenirs moins agréables que le Marais. Si, par exemple, je passe auprès de Saint-Médard, un de ces sectaires à lier, que Port-Royal désavoue, va me montrer la place où fut le tombeau du diacre Pâris ; mais nos sottises et nos folies sont aussi une partie de notre histoire, et l'écrivain qui voudrait nous faire passer pour un peuple très-raisonnable, serait à coup sûr un grand menteur.
Pour s’en convaincre, il suffit de lire, dans l'ouvrage de M. de la Tynna, les noms que nos rues portaient il y a quelques années, noms d’autant plus bizarres qu’ils contrastaient avec tout ce qui se passait à celte époque. Un de mes amis, ayant un jour une visite à rendre dans le cul de sac de la Constitution, ci-devant cul-de-sac Coquenard, fut arrêté au milieu de la rue de la Liberté, et conduit dans la rue des Droits-de-l'Homme, qu’on avait ainsi nommée par plaisanterie ; car la prison de la Force était au bout.
Quoique ces singulières dénominations aient disparu, il faut savoir gré à M. de la Tynna de les avoir rappelées en passant: c’est l’histoire abrégée de notre révolution, écrite en gros caractères au coin de chaque rue. Les dix volumes de M. Fanlin-Désodoards ne m’en apprennent pas davantage, et ne me donnent pas plus à penser ; mais je regrette que M. de la Tynna n’ait pas communiqué à ses lecteurs les réflexions que cette partie de son travail a dû faire naître dans son esprit. Nous aurions alors un Dictionnaire philosophique des rues de Paris. L’auteur n’a point encore tiré de son sujet tout le parti possible.
C’était au reste une idée bien peu philosophique de vouloir débaptiser les rues de Parts; leurs noms appartiennent à l'histoire ; il convient de les conserver : mais donnez à une rue nouvelle le nom d’un personnage, recommandable non-seulement par la place qu’il a pu occuper, mais par de grands talens, consacrés au bien public; donnez lui le nom de l'auteur d’une découverte utile à l’humanité. Rien de mieux ; cette distinction honorable, si elle n’est pas prostituée, excite l’émulation, et peut rappeler à un peuple qui semble l’avoir oublié, que l’argent n’est pas la première des récompenses. Je vois avec plaisir, dans le plan de Paris, une rue de Sully, près de l’Arsenal. Par malheur elle n’est encore que projetée, et depuis bien longtemps la barrière Ramponneau avertit l’étranger qui nous visite, qu’il entre dans la ville bouffonne. Je me souviens d’avoir traversé il y a quelques années une rue de Bourdaloue ; mais il prit envie à M. le cardinal Fesch d’agrandir son jardin, et ma petite rue de Bourdaloue disparut toute entière pour agrandir le jardin de M. le cardinal Fesch. Voilà comme nous nous éloignons toujours du but que nous voulions d’abord atteindre. Nos plans, nos projets sont fort beaux ; mais la légèreté de notre caractère se fait sentir dans l'exécution. Nous concevons avec chaleur ; c’est l’esprit de suite qui nous manque. N’avait-il pas été décidé qu’on ne mettrait que des grands hommes dans le Panthéon ? Eh bien ! on y a mis toute autre chose, grâce à notre impatience qui n’a pas donné aux grands hommes le temps d’arriver.
M. de la Tynna ne se borne pas à décrire toutes les rues de Paris ; il fait aussi mention des monument, des places, des quais, des ponts enfin, dont, pour me servir d’une expression devenue célèbre, le système est aujourd'hui bien complet. Un trouve encore dans ce Dictionnaire tous les plans conçus pour l’embellissement de la capitale, qui sera surtout tort belle lorsque l'alignement aura reçu son entière exécution. Nous en jugerons mieux dans deux ou trois cents ans au plus tard. C.
-- (1) L’hôtel Carnavalet.

Source : Journal Général de France, 18161023, pp. 3-4

1817

1818

181803 - Annonce de la parution de l'Almanach du commerce 1818 et De la Tynna fils rassure et s'engage après la mort de son père

https://www.retronews.fr/journal/journal-de-paris/17-mars-1818/2969/4534289/4 et https://www.retronews.fr/journal/la-quotidienne/19-mars-1818/737/2128725/4

181806 - Publicité pour l'almanach du commerce et information sur l'arrivée de Bottin à sa tête

COMMERCE.
Almanach du commerce de Paris , des départemens de la France et des principales villes du Monde ; par J. de la Tynna, pour 1818.
Ce recueil annuel de renseignemens indispensables à ceux qui se livrent au commerce, aux affaires, a paru pour la première fois en 1797. Il est à sa vingt-deuxième année. Quelques changemens apportés dans l’ensemble du volume de 1817 n’avaient pas été heureux; on se plaignait, avec raison, que les recherches y étaient devenues difficiles quant au commerce de Paris. Feu M. de la Tynna s’en était aperçu, et il a fait disparaître ces défauts de son Almanach de 1818. Aussi, peut-on présenter celui-ci comme le plus complet et le mieux ordonné de tous ceux que l’auteur a publiés.
La propriété et le fonds de l'Almanach du Commerce viennent d’être vendus par suite du décès de M. de la Tynna. L’ouvrage sera continué par M. le chevalier Bottin, ancien administrateur, à qui la direction en est confiée, et qui en sera le rédacteur.
Le nom de M. Bottin se rattache aux premiers essais de la statistique en France ; c’est à lui qu’est dû le premier Annuaire vraiment statistique (il l’a publié en 1798) ; et ceux qu’il a donnés successivement dans les départemens du Bas-Rhin et du Nord, ont mérité d’être cités comme modèles à suivre, et d’être recommandés comme tels, officiellement et à plusieurs reprises, à MM. les préfets, par les divers ministres de l’intérieur. Rappeler cette circonstance, c’est offrir une garantie des soins éclairés qui vont être apportés par M. Bottin à la continuation et au perfectionnement de l'Almanach du Commerce, auquel feu M. de la Tynna avait déjà su donner un si grand degré d’intérêt.
La vingt-deuxième année de l'Almanach du Commerce paraîtra le Ier janvier 1819, sous ce titre : Almanach du Commerce (1) de Paris , des départemens de la France et des principales villes du Monde, de J. de la Tynna, continué par S. Bottin (rédacteur), chevalier de l'Ordre royal de la Lègion-d’honneur, ancien administrateur , membre de la Société royale des Antiquaires de France, correspondant de la Société royale et centrale d’Agriculture , etc. — 1819. — XXIIe année.
-- (1) Le bureau de l’Almanach du Commerce continue à être rue J. J. Rousseau, n° 20. C’et là que doivent être adressés, francs de port, avant le Ier septembre, les demandes, avis et tout ce qui est relatif à la rédaction et au débit de l’ouvrage.
On y trouve encore des exemplaires de l’Almanach de 1818.

Source : Gazette Nationale, 18180619, p.4

181807 - Publicité pour les almanachs Panckoucke

→ L'éditeur des deux Almanachs que publie tous les ans M. Panckoucke (celui des 25 mille adresses, et celui des adresses de tous les commcrcans de Paris), redouble d'efforts pour perfectionner ces recueils de maniére à ce qu’ils ne laissent bientôt plus rien à désirer. Car les Almanachs même ont leur perfection, qui consiste dans l’ordre et dans l’exactitude.
Celui des commerçants surtout, défectueux sous ce dernier rapport, était encore incomplet. Pour rectifier et completter les indications , on a compulsé soigneusement les archives des administrations publiques. C’est dans les nombreux documents dont ces établissemens conservent le dépot, qu’on a puisé les matériaux d’un indicateur exact et complet de tous les négociants, commerçans et marchands de la capitale, classés d’abord par états et nature de commerce, et recensés ensuite dans une liste alphabétique de noms destinée à faciliter les recherches.
Une vérification à domicile faite avec une attention scrupuleuse, en faisant connaître les changements de demeure, et les nouveaux établissemens, devient une garantie dernière et certaine d’exactitude, pour ce tableau général de l’industrie parisienne. Les deux almanachs doivent donc être maintenant considérés comme des répertoires complets et exacts des noms, qualités et demeures de tous ceux des habitans de la capitale dont on désire généralement, ou dont on peut avoir besoin de connaître l’existence, les travaux et le domicile.
Ces deux Almanachs ainsi améliorés paraîtront au Ier janvier 1819.
On souscrit chez M.C.L.F. Panckoucke, imprimeur-libraire, rue Serpente, n° 16.
On ne paie rien d’avance. Le prix de chaque Almanach, vol. in-12 , de 5 à 600 pages , est de 5 fr. 5o c.

Source : Gazette Nationale, 18180714, p.3


Des almanachs même ont leur mérite, quand on y trouve je l'ordre et de l’exactitude.
Sous ce double rapport, nous croyons pouvoir recommander à nos lecteurs ceux que M. Panckoucke publie chaque année sous les titres d’Almanach des 25 mille adresses, et d’Almanach des adresses de tous les commerçants de Paris.
Celui-ci surtout laissait beaucoup à désirer sons le double rapport de l’étendue des renseignemens et de l’exactitude.
Des recherches faites avec autant de patience que de soin dans les dépôts publics, ont mis l’éditeur à même d’en faire un indicateur exact et complet, d’abord par ordre alphabétique d’états, ensuite par liste alphabétique de noms, de tous les négociants, banquiers, commerçans, fabricans et marchands de la capitale. Tous les changemens de domicile et les nouveaux établissemens, ont été constatés par une vérification scrupuleuse à domicile.
Aucun recueil, comme on pourra s’en convaincre en comparant ceux de ce genre, ne pourra rivaliser avec celui-ci pour l’étendue et la fidélité des renseignements, en ce qui concerne la capitale. On a fait à l'Almanach des 25 mille adresses des rectifications et des additions considérables; Le public est donc assuré maintenant de trouver dans ces deux Almanachs des répertoires complets et exacts des noms, qualités et demeures de tous ceux des habitans de Paris dont on a généralement besoin de connaître l’existence, les travaux et le domicile.
Tous les commerçans pourront faire insérer dans l’indicateur de leurs adresses des annonces succinctes, mais suffisantes, de leur commerce, de sa direction, des chefs d'œuvre ou objets particuliers de leur industrie.
Le public trouvera dans celui des 25,000 adresses, la liste complète des fonctionnaires et employés civils, officiers de l'armée, magistrats, avocats, hommes de lettres, artistes, propriétaires, personnes décorées, électeurs et éligibles, etc., résidant a Paris. Les ouvrages des hommes de lettres et artistes seront soigneusement indiques à côté de leurs noms. Ces deux Almanachs , ainsi améliorés . paraîtront le Ier janvier 1819. On souscrit chez M. C. L. F. Planckoucke, imprimeur-libraire, rue Serpente, n. 16. Le prix de chaque Almanach, formant un volume in-12 de 5 à 600 pages, est de 5 fr. 5o c. On ne paie rien d’avance.
Tous les renseignements doivent être adressés à l’auteur, M. Henri Dulac, chez M. Panckoucke.

Source : Journal général de la France, 18180724, p.4/4

18180909 - Publicité pour l'almanach du commerce et information sur l'arrivée de Bottin à sa tête

— L'Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du Monde, que publiait depuis vingt-un ans feu M. de la Tynna, a été vendu (propriété et fonds) aux enchères publiques, pardevant Me Breton, notaire, le 8 juin 1818. Une note insérée dans le Moniteur du 19 du même mois a annoncé que cet ouvrage, si utile au commerce, sera continué par M. le chevalier Bottin, ancien administrateur, connu depuis long-tems par des succès dans ces sortes d’ouvrages.
Effectivement, M. Bottin s’occupe avec assiduité de la composition de l'Almanach du Commerce de 1819. De nombreux prospectus, mis en émission, ont annoncé qu’il paraîtra au Ier janvier prochain, sous le titre d'Almanach au Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du Monde, de M. J. de la Tynna, continué par S. Bottin (rédacteur) ; et enfin, depuis quinze jours , des employés se transportent chez les principaux habitans de Paris, commerçons et autres, à l’effet de prendre des notes pour les mutations que demande le volume de 1819. L'Almanach du Commerce de la Tynna ne sera donc pas interrompu ; ceux qui ont l’habitude de prendre cet almanach, et ceux qui en font collection, sont assurés de recevoir le 22e au Ier janvier 1819.
L'Almanach du Commerce sera, pour 1819, augmenté encore de plusieurs milliers d’adresses, et présentera de nombreuses améliorations; le rédacteur lui donne tout son tems et les plus grands soins.
Le bureau est établi rue J.-J. Rousseau, n° 20 ; c’est la que doivent être adressés, à M. Bottin, franc de port, les demandes et avis relatifs à la rédaction et à la vente de l’ouvrage.

Source : Gazette Nationale, 18180909, p.3

1819

181901 - Annonce de la parution de l'Almanach du Commerce de Paris par Bottin

COMMERCE.
Almanach du Commerce de Paris, des Départemens de la France, et des principales villes du Monde, continué et mis dans un meilleur ordre par S. Bottin, ancien administrateur, auteur du premier Annuaire statistique qui ait été publié en Fiance. XXIIe Année. Volume in-8° de plus de 1290 pages.
Considéré comme ouvrage de statistique, l’Almanach du commerce de l’année 1819 a beaucoup acquis entre les mains de son continuateur. En tête de chaque département est une notice qui indique l’ancienne province , la superficie, la population, la région dans laquelle est situé le département, s’il est littoral ou dans l’intérieur des terres. Dans cette notice, qui n’excède ordinairement pas une page, les productions des trois règnes de la nature sont énoncés par ordre avec indication de celles qui sont particulières aux localités, ou qui sont recherchées. La même méthode a dicté l’enumération de toutes les manufactures, fabriques et usines, et celle de tous les genres de commerce qui sont propres à chaque departement.
Les canaux, les rivières navigables, les grandes routes qui servent le commerce, font partie du même tableau: il est terminé par l’indication des divers établissement administratifs, judiciaires, commerciaux et littéraires que possède le département.
En réunissant, comme en un seul faisceau, les Académies, les Collèges, les Ecoles d’enseignement mutuel, les Sociétés d’agriculture, les Sociétés littéraires que compte chaque département ; en ajoutant à cette intéressante nomenclature l’indication du nombre des habitans qui ont obtenu depuis l’origine, des prix, des médailles d’or, d’argent, de bronze, décernés par la Société centrale et royale d’agriculture, par la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, et par le Gouvernement, aux trois expositions publiques des produits de l’industrie française, qui ont déjà eu lieu, ainsi que celle des brevets d’invention accordés de puis vingt ans par le Gouvernement, M. Bottin a réuni en quelques lignes les vrais élémens du tableau industriel et moral d’un département. Par là on reconnaît d’un coup-d’oeil ceux qui sont plus on moins avancés, ceux qui ont le plus ou le moins à attendre de bien des soins d’une bonne administration.
L’auteur ne s’est pas contenté de donner le nombre des médailles honorables qui ont été obtenues par le commerce, il a fait plus, et comme s’il eût pressenti l’ordonnance royale qui vient de faite revivre l’institution si éminemment utile des expositions publiques de produits de l’industrie nationale, il a fait graver de petites médailles, et les a placées à la suite des noms des fabricans et des manufacturiers à qui il en a été accordé d’or, d’argent ou de bronze, aux expositions publiques de 1801, 1802 et 1806.
Cette idée, qui décèle l’ancien administrateur, et qui a pour objet de rappeler les encouragemens accordés à l’industrie et au commerce, se reproduit dans tout l’ouvrage. C’est elle qui a dicté ces courtes notices qui, placées en tête de la nomenclature de plusieurs états exercés à Paris, tels que fabricans d’acides minéraux, d’armuriers, fondeurs, porcelainiers, modistes, etc., etc., font ressortir avec tant d’avantages la prééminence de l’industrie française.
Au reste , ce n’est pas seulement le commerce français qui a à se féliciter de l'Almanach du Commerce rédigé par M. Bottin ; l’indication qu’il a donnée des foires et des marchés principaux de la Turquie, le prix courant en Russie des principales denrées que la France est dans l’usage d’en tirer ; différens autres détails de cettee nature, et surtout la concordance des cinq ères étrangères avec l'ère grégorienne, dont il a enrichi son calendrier, ne peuvent être qu'extrêmement agréables aux commerçans des diverses contrées de l’Europe, et leur prouver que l'Almanach du Commerce de Paris, de la France et des principales villes du Monde, doit devenir l’Almanach universel du commerce et de l’industrie. M. Bottin ne s’est pas exclusivement occupé de l’industrie et du commerce; les parties de son Almanach qui sont relative» à l’économie rurale pourraient fournir le sujet d’un article intéressant.

Source : Gazette nationale ou le Moniteur universel, 18190124, p.2/2

181901 - Annonce de la parution de l'ouvrage de Bresson

ANNONCE.
589 Annuaire de l'Industrie et du Commerce de Paris, du Royaume de France et des pays étrangers, pour l'an 1819, contenant un aperçu général sur la France, le cadastre, l'indusirie et le commerce de Paris ; des listes générales et particulières des commerçans, fabricans, artistes, médecins, hommes de loi , principaux habitans ; des détails sur les établissemens relatifs à l'industrie, aux sciences et aux arts; sur les administrations, les chambres, les ministères et les tribunaux ; la description statistique de chaque département, des listes des principaux commerçans et fabricans, des détails sur le commerce des pays étrangers, une table des monnaies d'or et d'argent qui ont cours chez toutes les nations ; par C. Bresson. Un vol. in-8. Prix : 9 fr.
Au Bureau de L'Annuaire, rue des Déchargeurs, n° 8 ; Bachelier, quai des Augustins , n° 55 ;
Chez le Normant, imprimeur-libraire, rue de Seine, n° 8, et quai de Conti, n° 5, entre l'hôtel des Monnaies et le Pont-Neuf.

Source : Journal des débats politiques et littéraires, 18190103, p.3


Nous nous empressons d’annoncer la publication d'un ouvrage qui, par sa nature et le choix dus matières qui y sont traitées, peut être utile à beaucoup de personnes; c’est l’Annunaire de l'Industrie et du Commerce de Paris, du royaume de France et des pays étrangers, pour l'an 1819, contenant [... par C. Bresson]

Source : Journal Général de France, 18190131, p.1


[Annuaire ... par C. Bresson].
Au bureau de l’Annuaire, rue des Déchargeurs, n°. 8 ; Bachelier, libraire , quai des Auguslins, n°. 55, et Ladvocat, au Palais Royal.

Source : La Quotidienne, 18190202, p.1


https://www.retronews.fr/journal/gazette-nationale-ou-le-moniteur-universel/26-janvier-1819/149/1418399/1 ???

18190524 - Annonce de la lecture de la notice nécrologique de la Tynna lors de la séance du 24 mai 1819 de la société royale des sciences

Retrouver la notice ? https://www.retronews.fr/journal/le-constitutionnel/24-mai-1819/22/378201/2

1820

18200108 - Annonce parution Almanach du Commerce

LIBRAIRIE.
Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du Monde, de J. de la Tynna, continué et mis dans un meilleur ordre par S. Bottin, chevalier de l’Ordre royal de la Légion-d’Honneur, ancien administrateur, membre de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale. Pour 1820. (XXIIIe année.) Prix, pour Paris, broché 12 fr. ; Idem , relié en basanne , 14 fr. A Paris, au bureau de l'Almanach du Commerce, rue J. J. Rousseau. L'Almanach du Commerce de 1820 , vingt-troisième de la collection, continue une seconde fois l’espoir des personnes qui, connaissant le talent et les travaux de M. Bottin, ont vu avec plaisir passer entre les mains de cet ancien administrateur la continuation d’un livre devenu indispensable. Une foule de notes nouvelles, de détails relatifs aux actes industriels et à l’économie rurale ; y corrigent ce que les nomenclatures ont d’aride et tendent à faire à la longue, de l'Almanach du Commerce, une véritable statistique élémentaire de la France. Au moyen d’un procédé imaginé par M Bottin, de petites médailles d’or, d’argent, de bronze ou d’autres signes, font remarquer les noms des personnes qui ont obtenu des distinctions honorables à l’exposition publique des produite de l’industrie de 1819, et aux quatre expositions précédentes.
Outre un grand nombre d’autres avantages, l'Almanach du Commerce a celui d’être le seul ouvrage de ce genre qui donne les détails sur l’industrie et le commerce des départemens de la France et des pays étrangers. Aussi est-il répandu dans toute l’Europe. Le volume de 1820 est encore augmenté de trois feuilles ; il en contient quatre-vingt-une, petit-texte, grande justification. Le prix reste toujours fixé à 12 fr., broché, et 14 fr., relié en basanne.
Une table termine le volume : elle n’est que géographique et sommaire. M. Bottin en prépare une raisonnée des matières , qui sera une analyse complète de l'ouvrage ; il ne l’a pas donnée avec le volume pour ne pas retarder l’émission. Cette table sera livrée dans la première quinzaine de février, à ceux de MM. les souscripteurs qui voudront la faire prendre au bureau de l'Almanach du Commerce, à Paris, rue J. J. Rousseau, n* 20 , ou chez ses correspondans dans les départemens.

Source : Gazette nationale ou le Moniteur universel, 18200108, p.4

1821

18210209 - Annonce parution Almanach du Commerce 1821

ANNONCE.
Almanach du Commerce de Paris, des Département de la France et des principales villes du Monde, de J. de la Tynna, continué et mis dans un meilleur ordre pur S. Bottin, chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, ancien administrateur, membre de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, de celle pour l'instruction élémentaire, secrétaire-général de la Société Royale des antiquaires de France correspondant de la Société royale et centrale d'agriculture, des Sociétés littéraires de Lille, Douai, Cambrai, Valenciennes, Nancy, Strasbourg, Colmar, etc., auteur du premier Annuaire Statistique qui ait été publié en France. Pour 1820 (XXIVe année), 3e de la rédaction de M. Bottin.
Un fort vol. in-8° de 1328 pages. Prix, pour Paris, broché: 12 fr.; Idem . relié en basane, 14 fr.
A Paris, chez l'éditeur , rue J.-J. Rousseau , n. 20 ; Chez le Normant, rue de Seine, n° 8 ; et chez N. Pichard, quai de Conti, n° 5.
Depuis dix ans surtout l'Almanach du Commerce était devenu le livre de toute l'Europe qui contînt le plus grand nombre d'adresses. Cet avantage se trouve encore considérablement augmenté dans l'édition de 1821. M. Bottin a su, sans rien retrancher de l'ouvrage et sans presque l'augmenter, y ajouter plus de douze mille adresses, dont huit mille pour Paris.

Source : Journal des débats politiques et littéraires, 18210200, p. 4

1822

1823

1824

1825

1825 - Notices sur le Bazar Parisien et l'Almanach du Commerce dans la Revue encyclopédique

219 — * Bazar parisien, ou Choix raisonné des produits de l'industrie parisienne; par MM. Faure-Finant et De Missolz, membres de la Société d'encouragement. 5° année. Paris, 1825 ; au bureau du Bazar parisien , rue Saint-Denis, n° 17. In-8° de 512 pages; prix 7 fr. broché.
Cet indicateur des objets fabriqués et des fabricans n'est pas un livre d'adresses, ou une simple nomenclature de marchandises : c'est un ouvrage raisonné, dans lequel la valeur des choses et les titres des fabricans à la confiance publique sont discutés avec impartialité. Les rédacteurs ont adopté l'ordre alphabétique, comme plus commode pour les recherches, en sorte que leur ouvrage est aussi un Dictionnaire de l'industrie parisienne. Des notices sur l'origine et les progrès de plusieurs arts y sont disséminées, de manière à faire disparaître la sécheresse de la rédaction. Le service que MM. Faure-Finant et de Missolz ont rendu au commerce de la capitale sera sans doute assez apprécié pour que les villes de grand commerce, telles que Lyon, Marseille, Bordeaux, etc., aient aussi leur bazar.
F.
220 — Almanach du commerce de Paris, des départemens de la France, et des principales villes du monde, de J. de La TYNNA; continué et mis dans un meilleur ordre par Séb. BOTTIN, contenant pour Paris seulement 40,000 adresses. Pour 1825 ( XXVIIIe année de la publication ), VIIe année de la continuation par l'éditeur actuel. Paris, 1825; au bureau de l’Almanach du commerce, rue Jean Jacques Rousseau, n° 20. 1 gros vol. in-8° de CCLXXXVIII et 918 p.; prix 12 fr.
Cet Almanach contient sept grandes divisions : 1° le calendrier proprement dit , offrant la concordance du calendrier grégorien avec les calendriers julien, turc-hégire, turc-civil, arménien année solaire complète, arménien année solaire incomplète, azarien , juif de l'Asie, et de plus le tableau de concordance du même calendrier grégorien avec le calendrier décimal qui a été suivi quelque tems en France; 2°, des notices statistiques sommaires sur les quatre-vingt-six [/p] départemens de la France, les mêmes qui ont été couronnées par l'Académie des sciences en 1824; 3° la liste générale des adresses de Paris, comprenant, dans une seule série alphabétique, les noms des habitans commerçans et non-commerçans, et l'indication des institutions et des établissemens de tout genre de la capitale ; 4° les listes particulières des commerçans et fabricans de Paris, classés par ordre alphabétique d'états et de noms, et à la suite, le tableau des institutions, des établissemens qui concernent l'industrie et le commerce de Paris, et les brevets d'invention accordés dans l'année; 5° l’énumération et le personnel des deux Chambres, des ministères et de toutes les administrations, de tous les tribunaux qui en dépendent, de l'Institut de France et de tous les corps, de toutes les sociétés littéraires et savantes de la capitale, etc.; 6° le tableau statistique, administratif et commercial de tous les départemens de la France et de ses colonies, tracé avec des détails qui s'augmentent chaque année, et donnent la nomenclature des usines, des manufactures et des fabriques, ainsi que les noms et demeures des fabricans, des négocians et des fonctionnaires avec lesquels le commerce a le plus de relations ; 7° un même tableau pour les pays étrangers à la France ; 8° un chapitre contenant tout ce qu'il importe au commerce de savoir sur la direction générale des postes, sur les exploitations des messageries et des voitures publiques, dans toutes les villes de France ; 9° une table géographique des villes et communes, dont la situation industrielle et commerciale est détaillée dans le corps de l’Almanach, lorsqu'il y a lieu. L'ouvrage est terminé par une table des matières.
Ces développemens du titre suffisent pour faire apprécier l'utilité de cet ouvrage, qui est un répertoire précieux et même indispensable pour un grand nombre de personnes ; car l'industrie et le commerce étendent leurs ramifications dans toutes les classes de la société.
Z.

Source: Revue encyclopédique ou Analyse raisonnée des productions les plus remarquables dans la littérature, les sciences et les arts, Volume 25, 1825, 480-481. https://books.google.fr/books?id=eusMc60rSAUC

1826

18260804 - Guerre commerciale Bottin/Bazar ; Bottin dénonce les ressemblances du Bazar avec son entreprise

COMMERCE ET INDUSTRIE.
Il circule depuis deux mois dans Paris un prospectus, avec quatre pages du spécimen du Bazar parisien ou Dictionnaire général du Commerce, dont les points de ressemblance avec l'Almanach du Commerce de la rue J. J. Rousseau, n. 20, sont tels pour le format, la division en colonnes, le caractère, le prix, etc., qu'ils ont déjà induit en erreur plusieurs abonnés habituels de l’Almanach du Commerce. Il en résultera que les insertions ainsi données par erreur ne pourront pas être dans l’Almanach, si on n’a pas soin de les faire connaître au bureau, rue J. J. Rousseau, n. 20.
Pour prévenir toute réclamation à ce sujet, M. Bottin croit devoir faire connaître au public : 1° Qu’il est rien changé au titre d'Almanach du Commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde, de J. De la Tynna, continué et mis dans un meilleur ordre par S. Bottin ; 2° Que les opérations de ses employés pour la composition de l’Almanach de 1827 n’ont été commencées à Paris que le 4 juillet courant ; qu’ainsi toute note , toute souscription recueillie à domicile avant le 4 juillet, n’ont pu l’être pour l’Almanach du Commerce ; 3° Qu’une différence essentielle distingue l’Almanach du Commerce d’autres ouvrages de ce genre : c’est que les insertions d’un nom, d’une raison de commerce y sont toujours gratuites, tandis que le prospectus du Bazar parisien demande 3 f. 5o pour une insertion seulement ; 4° Que le Bazar parisien est annoncé au prix de 10 f., quoiqu’il ne doive contenir que le commerce de Paris, tandis que l’Almanach du Commerce, qui embrasse le commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde, ne coûte que la même somme de 10 f. par souscription ; 5° Que les bulletins de souscription à l'Almanach du Commerce étant faits au nom de M. le chevalier Bottin, la simple lecture du texte de ce bulletin, avant d'y apposer sa signature, suffit pour prévenir toute erreur.
Il est tems, pour Paris et les départements, d’envoyer franco au bureau, rue J. J. Rousseau, n. 20, les insertions et corrections pour l’Almanach du Commerce de 1827.

Source : Journal du commerce, 18260804, p.3

18260820 - Guerre commerciale Bottin/Bazar : Lettre de Petitjean en réaction à l'article

A Monsieur le rédacteur du Journal du Commerce
Paris, 8 août 1826.
Monsieur,
Le Dictionnaire général du commerce de Paris, qui déjà compte dans cette capitale 3,600 souscripteurs, est une analyse raisonnée et exacte, divisée par sections et présentée par ordre alphabétique, des produits industriels des manufacturiers, fabricans, mécaniciens, artistes et inventeurs ; il comprend ce qui a rapport à la consommation générale, les établissemens d'utilité publique, et les principaux tarifs ; des notices raisonnées sur chaque titre, et les mentions de jury ; les prix les moins variables de quelques marchandises, celui des abonnements et pensions de tout genre ; enfin, les adresses sans exception de toutes les personnes qui constituent le commerce de Paris, et régissent des établissements publics.
Chaque souscripteur qui reçoit ce dictionnaire en un fort vol., grand in-8° d'environ 1,000 pages, tiré sur deux colonnes à 6,000 exemplaires, et au prix de 10 fr., a droit d'y faire insérer une notice de huit à dix lignes sur l'importance plus ou moins grande de son établissement ; cette faveur d'insertion est aussi accordée pour 3 f. 50 c. seulement, à celui qui n'y souscrit point. Quant aux insertions des noms et raisons de commerce, elles sont toujours gratuites. Les souscriptions, qui ne sont payées qu'après livraison de l'ouvrage, sont consignées sur un bulletin imprimé, à souche, pour éviter toute erreur et rappeler au souscripteur qu'il n'a point souscrit pour un almanach, mais bien pour le dictionnaire général du commerce de Paris, publié en décembre de chaque année.
Ce court exposé suffira pour répondre à la note de l'éditeur de l'Almanach du commerce, que vous avez insérée dans votre feuille du 4 de ce mois. Je laisse au public à apprécier les avantages immenses que chaque classe de la société retirera du Dictionnaire général du commerce de Paris, que je n'ai jamais cherché à faire confondre avec l'Almanach du commerce. En décembre 1857 je publierai en outre un Dictionnaire général du commerce de la province avec les cartes de chaque département.
J'ai l'honneur d'être, etc.
Petitjean, Membre de la société d'encouragement pour l'industrie national, éditeur du Bazar parisien ou Dictionnaire général du commerce de Paris, et directeur de l'Agence industrielle et commerciale, dont les bureaux sont situés rue Saint-Denis, n. 17.

Source : Journal du commerce, 18260820, p.2

1827

18270312 - Annonce de la démission de Bottin de la société des antiquaires de France

https://www.retronews.fr/journal/le-constitutionnel/12-mars-1827/22/370267/3

18270520 - Annonce du Dictionnaire Général du commerce 1827, (Petitjean) dans le Journal de la ville de St Quentin

Annonces littéraires.
Dictionnaire général du Commerce ou Tableau industriel et commercial de Paris, par Mr. S.-D. Petitjean , membre de plusieurs Sociétés littéraires et d’industrie. = 7e. année. — 1827.
Cet ouvrage, grand format in-8°. de 1350 pages , deviendra le guide indispensable de toutes les personnes qui auront à faire dans la capitale des acquisitions de commerce, de plaisir et même de ménage : sa place est marquée sur tous les comptoirs des négocians, qui y recourront sans cesse pour s’assurer des domiciles et professions des personnes avec qui leurs intérêts les engagent à ouvrir ou continuer des relations.
La personne engagée dans des procès le consultera pour y trouver des renseignemens sur les maisons dans lesquelles elle puisse obtenir tout à la fois, appui , conseils ou protection ; le négociant, le capitaliste , étrangers à la France, ou même seulement à Paris, à l’aide de cet ouvrage, seront renseignés sur les maisons de finance de toute nature, auprès desquelles ils pourront, soit réaliser leurs valeurs, soit les diriger avec sécurité sur la destination qu’ils croiront devoir leur donner ; enfin cet ouvrage s’adresse à toutes les classes de la société, car il renferme de quoi les satisfaire toutes. Un exemplaire de cet ouvrage est déposé à la Librairie de M. Tilloy, imprimeur-libraire , grand’place , pour être communiqué aux personnes qui désireraient en faire l’examen avant l’acquisition.

Source: Journal de la ville de Saint-Quentin et de l’arrondissement, 20 mai 1827, p. 21/24.

18270930 - Annonce de l'arrivée à Lyon d'un collaborateur du Bottin

https://www.retronews.fr/journal/journal-du-commerce-de-la-ville-de-lyon-et-du-departement-du-rhone/30-septembre-1827/1973/4263201/4

1828

18280327 - Annonce de la parution de l'Almanach des 25,000 adresses (Panckoucke).

https://www.retronews.fr/journal/gazette-de-france/27-mars-1828/375/1360807/4

18280912 - Almanach du commerce - Bottin pour 1829 (XXXIIe année) - Avis aux personnes qui ne veulent plus être trompées.

https://www.retronews.fr/journal/le-constitutionnel/12-septembre-1828/22/475981/4

1829

18290122 - Bottin signataire d'une souscription pour l'extinction de la mendicité organisée par la Préfecture de Police .

https://www.retronews.fr/journal/gazette-nationale-ou-le-moniteur-universel/22-janvier-1829/149/1418837/3

18291008 - Annonce de Mme Bretton, sage-femme qui se sert de l'Almanach Bottin.

https://www.retronews.fr/journal/journal-des-debats-politiques-et-litteraires/8-octobre-1829/134/1194907/4


1837

18370101 - Annonce du retard de parution du Bottin et critiques des concurrents.

https://www.retronews.fr/journal/le-constitutionnel/1-janvier-1837/22/470593/4

18370310 - Annonce constitution de la société des Annuaires.

https://www.retronews.fr/journal/le-charivari/10-mars-1837/127/3877937/4?


18370418 - Annonce parution du Bottin, avec critique de la concurrence commerciale.

https://www.retronews.fr/journal/l-echo-rochelais/18-avril-1837/621/1650973/4

18370509 - Annonce création de la Société des annuaires avec objectif de publication de l'Annuaire général du commerce, avec critique de la concurrence commerciale et réponse à Bottin qui se plaint.

https://www.retronews.fr/journal/journal-des-debats-politiques-et-litteraires/9-mai-1837/134/782651/4

18370500 - Annonce parution du Bottin, avec critique de la concurrence commerciale.

Dénonciation de l'annuaire général du commerce à Paraitre, de l'almanach général des commerçants de M. Cambon, de l'Almanach général Parisien ; et des tentatvies de fraude https://www.retronews.fr/journal/la-quotidienne/14-mai-1837/737/2142063/3 https://www.retronews.fr/journal/le-constitutionnel/12-mai-1837/22/480265/6

18370500 - Annonce de la société des Annuaires pour dernières modifs et souscriptions.

Plaque de la société et employé avec Costume spécifique https://www.retronews.fr/journal/le-constitutionnel/13-novembre-1837/22/479911/4

1838

18380112 - Annonce du Bottin et dénonciation concurents.

https://www.retronews.fr/journal/le-constitutionnel/12-janvier-1838/22/480703/4 https://www.retronews.fr/journal/la-quotidienne/14-janvier-1838/737/2142365/4

18380331 - Article sur l'audience du Tribunal correctionnel de la Seine pour le procès De Rostaings / Henrich .

https://www.retronews.fr/journal/le-droit/31-mars-1838/1837/3558017/2

1840

18400319 - Bottin dénonce escroquerie.

https://www.retronews.fr/journal/le-siecle/19-mars-1840/93/840923/3

1841

18411203 - Article sur l'audience de la Cour Royale de Paris pour le procès Société des Annuaires - De Rostaings contre Duclosel, Cornu et de Cansy .

Imprimer Malateste https://www.retronews.fr/journal/le-droit/3-decembre-1841/1837/3555965/1


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PascalCristofoli, Stéphane Baciocchi