« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°198 (Empire) » : différence entre les versions

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<small>Jean-Éloy Érambert est l'époux en premières noces de Marie-Catherine Lécrivain, décédée en 1782 (AN, ''Registre des Inventaires'', Y 5329, 27 février 1783, f°295) et en secondes noces de '''Marie-Jeanne Février'''. En 1787 ces derniers demeurent r. Saint-Honoré, paroisse St Eustache, (AN, ''Registre des tutelles'', Y 5156B, 22 août 1787, f°431).  
<small>Jean-Éloy Érambert est l'époux en premières noces de Marie-Catherine Lécrivain, décédée en 1782 (AN, ''Registre des Inventaires'', Y 5329, 27 février 1783, f°295) et en secondes noces de '''Marie-Jeanne Février'''. En 1787 ces derniers demeurent r. Saint-Honoré, paroisse St Eustache, (AN, ''Registre des tutelles'', Y 5156B, 22 août 1787, f°431).  


« Maison au coin de la rue des Bons Enfants n°1345 [But.], propriété du Chapitre St Honoré, louée à Cuisinier le 1er juillet 1783 pour 3, 6, 9, années, puis après confiscation, vendue à Jean-Éloi Erambert, parfumeur, près la rue des Bons-Enfants le 18 mars 1791. », (''Sommier'', art. 806, p. 303 où il est nommé ''Crambert'' et ''Cramberg''; art. 1708, p. 580).
En 1791, il devient propriétaire de la maison voisine : « Maison au coin de la rue des Bons Enfants n°1345 [But.], propriété du Chapitre Saint-Honoré, louée à Cuisinier le 1er juillet 1783 pour 3, 6, 9, années, puis après confiscation, vendue à Jean-Éloi Erambert, parfumeur, près la rue des Bons-Enfants le 18 mars 1791. », (''Sommier'', art. 806, p. 303 où il est nommé ''Crambert'' et ''Cramberg''; art. 1708, p. 580).


Toutefois Erambert tente de vendre cette seconde maison en février 1793 : « Belle maison neuve, r. S. Honoré, au coin de la r. des Bons-Enfants, près le Jardin de la Révolution, composée d'une très grande boutique, arrière-boutique, cuisine, 6 étages et belle cave. Présent. S'adresser au Cit. Erambert, propriétaire, Md parfumeur, à côté.  (''Affiches'', 3 février 1793, p. 474).
Toutefois Erambert tente de vendre cette seconde maison en février 1793 : « Belle maison neuve, r. S. Honoré, au coin de la r. des Bons-Enfants, près le Jardin de la Révolution, composée d'une très grande boutique, arrière-boutique, cuisine, 6 étages et belle cave. Présent. S'adresser au Cit. Erambert, propriétaire, Md parfumeur, à côté.  (''Affiches'', 3 février 1793, p. 474).
À l'automne 1793, il annonce qu'il a reçu des éponges très fines de Venise payables en assignats (''Affiches'', 13 octobre 1793, p. 4331). Le stock a pu ne pas s'écouler car il réitère : « Le Citoyen Erambert, Md parfumeur, prévient les concitoyens des départements qu'il vient de recevoir une balle d'éponges très fines de Venise, qu'il vend 55 liv. la livre, ainsi que des éponges préparées pour la toilette. En outre il prévient ses confrères qu'il tient toujours son magasin en gros pour les marchands […]. » (''Journal de Paris'', n°521 18 prairial an II [6 juin 1794], p. 2106).
À l'automne 1793, il annonce qu'il a reçu des éponges très fines de Venise payables en assignats (''Affiches'', 13 octobre 1793, p. 4331). Le stock a pu ne pas s'écouler car il réitère : « Le Citoyen Erambert, Md parfumeur, prévient les concitoyens des départements qu'il vient de recevoir une balle d'éponges très fines de Venise, qu'il vend 55 liv. la livre, ainsi que des éponges préparées pour la toilette. En outre il prévient ses confrères qu'il tient toujours son magasin en gros pour les marchands […]. » (''Journal de Paris'', n°521 18 prairial an II [6 juin 1794], p. 2106).
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Version du 13 mars 2019 à 17:12

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°114-115 n°180 n°1348-1349 n°198 n°198
Rattachement Censive du Roi Paroisse Saint-Eustache Butte-des-Moulins 2ème Arrdt (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration des parcelles n°114 et 115 (terrier du roi) et de la parcelle cadastrée n°198 (Empire).
  • Présence continue dans cette maison de la famille Erambert, n°180 (Royal) (1788-1791), n°1349 (Butte) (1798, 1803) n°198 (Empire) (1806).

Caractéristiques

L'immeuble d'époque a été conservé. Les n°198 et 200 (actuel) se trouvent sur la parcelle cadastrale actuelle AU 4.

Propriétaire(s) avant 1789

  • Melle Capet, propriétaire parcelle n°114.
  • Président Seguin, propriétaire parcelle n°115.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

Vve Vendeuil (AN, F/31/7/212 ).

Occupants

  • Chaponnier, Alexandre, graveur, (1791-1798).

« Chapponnier, Alexandre, graveur, (1792) r. Saint-Honoré, entre la rue des Bons-Enfants et le Palais-Royal, maison d'un parfumeur [Erambert]. », (Delalain, p. 213).

  • Chaponnier, Mme, graveur, n°198 (Empire) (1806).
  • Dufoir, ouvreuse de théâtre, n°198 (Empire) (1815).
  • Erambert, Jean-Éloi, parfumeur n°180 (Royal) (1788-1791), n°1349 (Butte) (1798, 1803), n°198 (Empire) (1806).

Jean-Éloy Érambert est l'époux en premières noces de Marie-Catherine Lécrivain, décédée en 1782 (AN, Registre des Inventaires, Y 5329, 27 février 1783, f°295) et en secondes noces de Marie-Jeanne Février. En 1787 ces derniers demeurent r. Saint-Honoré, paroisse St Eustache, (AN, Registre des tutelles, Y 5156B, 22 août 1787, f°431).

En 1791, il devient propriétaire de la maison voisine : « Maison au coin de la rue des Bons Enfants n°1345 [But.], propriété du Chapitre Saint-Honoré, louée à Cuisinier le 1er juillet 1783 pour 3, 6, 9, années, puis après confiscation, vendue à Jean-Éloi Erambert, parfumeur, près la rue des Bons-Enfants le 18 mars 1791. », (Sommier, art. 806, p. 303 où il est nommé Crambert et Cramberg; art. 1708, p. 580).

Toutefois Erambert tente de vendre cette seconde maison en février 1793 : « Belle maison neuve, r. S. Honoré, au coin de la r. des Bons-Enfants, près le Jardin de la Révolution, composée d'une très grande boutique, arrière-boutique, cuisine, 6 étages et belle cave. Présent. S'adresser au Cit. Erambert, propriétaire, Md parfumeur, à côté. (Affiches, 3 février 1793, p. 474).

À l'automne 1793, il annonce qu'il a reçu des éponges très fines de Venise payables en assignats (Affiches, 13 octobre 1793, p. 4331). Le stock a pu ne pas s'écouler car il réitère : « Le Citoyen Erambert, Md parfumeur, prévient les concitoyens des départements qu'il vient de recevoir une balle d'éponges très fines de Venise, qu'il vend 55 liv. la livre, ainsi que des éponges préparées pour la toilette. En outre il prévient ses confrères qu'il tient toujours son magasin en gros pour les marchands […]. » (Journal de Paris, n°521 18 prairial an II [6 juin 1794], p. 2106).

  • Février, Marie-Jeanne, épouse de Jean-Éloi Erambert, parfumeur.

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°200
n°198
n°196
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°217
n°215
rue Jean-Saint-Denis n°213

Notes et références

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  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 1 à 3 (AN, F/31/75/22). Voir le plan parcellaire en ligne]