Rue Saint-Honoré - Parcelle n°198 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelles n°114-115 (Terrier du Roi).

Type Royal (1780-1791)

n°180 (Paroisse Saint-Eustache).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1349 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°198. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 1 à 3 (AN, F/31/75/22). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°198, regroupé avec le n°200 forme la parcelle cadastrale AU 4. L'immeuble XVIIIe a été conservé jusqu'à aujourd'hui.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

  • Melle Capet, propriétaire parcelle n°114.
  • Président Seguin, propriétaire parcelle n°115.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Propriétaires à partir de 1810

Vve Vendeuil (AN, F31/7/212 ).

Occupants

  • Chaponnier, Alexandre, graveur (1791-1798).

« Chapponnier, Alexandre, graveur, (1792) r. Saint-Honoré, entre la rue des Bons-Enfants et le Palais-Royal, maison d'un parfumeur [Erambert]. », (Delalain, p. 213).

  • Dufoir, ouvreuse de théâtre (1815).
  • Erambert, Jean-Éloi, parfumeur (1788-1791-1798-1803-1806).

Jean-Éloy Érambert est l'époux en premières noces de Marie-Catherine Lécrivain, décédée en 1782 (AN, Registre des Inventaires, Y 5329, 27 février 1783, f°295) et en secondes noces de Marie-Jeanne Février. En 1787 ces derniers demeurent r. Saint-Honoré, paroisse St Eustache, (AN, Registre des tutelles, Y 5156B, 22 août 1787, f°431).

« Maison au coin de la rue des Bons Enfants n°1345 [But.], propriété du Chapitre St Honoré, louée à Cuisinier le 1er juillet 1783 pour 3, 6, 9, années, puis après confiscation, vendue à Jean-Éloi Erambert, parfumeur, près la rue des Bons-Enfants le 18 mars 1791. », (Sommier, art. 806, p. 303 où il est nommé Crambert et Cramberg; art. 1708, p. 580).

Toutefois Erambert tente de vendre cette seconde maison en février 1793 : « Belle maison neuve, r. S. Honoré, au coin de la r. des Bons-Enfants, près le Jardin de la Révolution, composée d'une très grande boutique, arrière-boutique, cuisine, 6 étages et belle cave. Présent. S'adresser au Cit. Erambert, propriétaire, Md parfumeur, à côté. (Affiches, 3 février 1793, p. 474). À l'automne 1793, il annonce qu'il a reçu des éponges très fines de Venise payables en assignats (Affiches, 13 octobre 1793, p. 4331). Le stock a pu ne pas s'écouler car il réitère : « Le Citoyen Erambert, Md parfumeur, prévient les concitoyens des départements qu'il vient de recevoir une balle d'éponges très fines de Venise, qu'il vend 55 liv. la livre, ainsi que des éponges préparées pour la toilette. En outre il prévient ses confrères qu'il tient toujours son magasin en gros pour les marchands […]. » (Journal de Paris, n°521 18 prairial an II [6 juin 1794], p. 2106).

  • Février, Marie-Jeanne, épouse de Jean-Éloi Erambert, parfumeur.

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

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