Rue Saint-Honoré - Parcelle n°216 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°116 n°197-198 n°1370-1372 n°216 N. S.
Rattachement Terrier de l'Archevêché [1] Paroisse Saint-Eustache Butte-des-Moulins 2ème Arrdt (ancien) [2] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration de la parcelle n°116 (terrier) et de la parcelle cadastrée n°216 (Empire).

Caractéristiques

  • « Maison à vendre, rue Saint-Honoré, la septième à droite en sortant du Palais-Royal, consistant en un principal corps de bâtiment double en profondeur, ayant boutique sur la rue, deux étages quarrés, troisième en mansarde, trois croisées de face sur-la rue, cour ensuite , dans laquelle est un autre bâtiment en aîle à gauche , de deux croisées de face et de même élévation , porte cochère et autres dépendances. Cette maison fait partie des biens appartenant à M. Louis-Philippe, prince français, et dont la vente se poursuit sur publications. Produit 1 800 livres/an.» (Bureau de la rue Saint-Magloire, Tableau des biens particuliers et journal des domaines nationaux qui sont à vendre, 31 mars 1792, p. 2).

Note : L'appartenance de cette parcelle au n°116 (Terrier) n'étant pas contestable, Soit il s'agit de la cinquième maison, soit il s'agit de la septième porte.

  • Une ouverture en façade donne accès au passage de la Comédie qui conduit au Théâtre français et reçoit sur sa droite le passage des Morts qui lui-même débouche à son autre extrémité dans le passage de Virginie [3].
  • La maison n°216 (Empire) d'époque XVIIIe est démolie en 1859 dans le cadre du percement de l'avenue de l'Opéra, dans le but de dégager le carrefour Richelieu-Saint-Honoré et l'espace au Sud de la Comédie Française, aujourd'hui emprise de la place Colette (Cf un article du 3 juin 1859 annonçant l'expulsion des locataires (BHVP, Ephémères, 4-TOP-02679). Voir l'article.

Propriétaire(s) avant 1789

  • Desfontaines propriétaire en 1772 cède cette parcelle, en 1779, à
  • Moreau de la Brosse, Étienne, marchand mercier et son épouse née Marguerite Thibault, en fait par retrait à,
  • Desfontaines, Louis-François-Martin, et Marie-Catherine Boucher, son épouse, puis :
  • Duc d'Ornéans, Louis-Philippe, en 1788. (Terrier, t. II/1, art. 1166, p. 261 ; Atlas, Planche 15 "Palais-Royal").

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

Sans indication

Occupants

  • Beaulard aîné, marchand de modes, n°197 (Royal) (1788-1791).

Les 12 avril et 3 septembre 1790, les 6 avril et 15 octobre 1791, le Sr Beaulard aîné, marchand de modes, fleuriste-plumassier, rue Saint-Honoré, près le Palais-Royal, demande à l'administration des finances de Paris de lui procurer du numéraire contre des assignats afin de pouvoir payer ses ouvriers dont le nombre fluctue de 30 à 20 au cours de la période (AN, F/30/118).
Voir aussi en face de l'autre côté de la rue Baulard, parfumeur, n°552 (Royal)-159 (Tuileries).

  • Derouillié, Jean-Baptiste, Md fruitier, soldat, n°1370 (Butte) (1802).

Jean-Baptiste Derouillyé, Md fruitier, époux de Marie-Catherine Prieur, père de deux enfants, « défenseur de la Patrie », décède en 1802 (C. Pris, Minutier central, inventaire après décès, actes du 14 et 18 messidor an X [7 juillet 1802], art. 1035 et 3990, MC/ET/XXVIII/604).

  • Ferrand, Nicolas-Marc, marchand de nouveautés, « cour des morts », n°1372 (But.) (1802), linger, n°1372 (But.) (1803-1804).

Nicolas-Marc Ferrand, marchand de nouveautés, cour des morts, n°1372 rue Saint-Honoré, déclare avoir perdu sa carte de sûreté et demande au commissaire de police de la S. Butte des Moulins de lui en délivrer une nouvelle. Il est inscrit sur les contrôles de la garde nationale sédentaire. Ses témoins de moralité sont ses voisins Nicolas Sembresq, employé, n°1356 rue St Honoré, Pierre-Laurent Caillon, invalide, n°1358, même rue et Charles Genela, limonadier, même maison. Signalement dudit Ferrand : 29 ans, 1,67 m, cheveux châtains, visage ovale, front haut, yeux bleux, nez un peu relevé, bouche moyenne, menton rond (Archives de la Police, AA/115, Passeports, cartes de séjour, 1802, (15 thermidor an 10 [3 août 1802]).

  • Genella, Charles, limonadier, n°1371 (But.) (1802), n°1372 (Butte) (1803), n°216 (Empire) (1806).

Charles Genella, n°1371, rue Saint-Honoré, témoin de moralité de Nicolas-Marc Ferrand (Archives de la Police, AA/115, Passeports, cartes de séjour, 1802, (15 thermidor an 10 [3 août 1802]).

  • Gillet, Thomas, cordonnier, n°1371 (Butte) (1802).

Thomas Gillet contracte mariage avec Marie-Catherine Prieur, veuve avec deux enfants de Jean-Baptiste Derouillyé, Md fruitier, même adresse. (C. Pris, Minutier central, inventaire après décès, 18 messidor an X [7 juillet 1802], art. 1035, MC/ET/XXVIII/604).

  • Gobert, Antoine-François, limonadier, n°1371 (But.) (1796), n°1372 (But.) (1799-1800).

Le 4 fructidor an 4 [21 août 1796], a été baptisée Jeanne-Élisabeth, née hier, fille d’Antoine-François Gobert, et de Geneviève-Élisabeth Lefranc, son épouse, demeurant rue St Honoré, n°1371, parrain Jean …, marraine Jeanne-Élisabeth Fouchet ? femme Rudomar ? … (AH Arch. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p. 120).

  • Maroteau, lingère, n°197 (Royal) (1791).
  • Prieur, Marie-Catherine, épouse en premières noces de Jean-Baptiste Derouillié, Md fruitier et en secondes noces de Thomas Gillet, cordonnier (1802).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
rue de Richelieu n°218 (Empire)
n°216 (Empire)
n°214 (Empire)
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°253 (Empire)
n°251 (Empire)
n°249 (Empire) rue de Valois

Notes et références

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  1. Cette parcelle est portée sur le 2ème plan de l'Atlas du terrier de la Censive du Roi (ca 1700). Voir ce 2ème plan.
  2. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 1 à 3 (AN, F/31/75/22). Voir le plan parcellaire en ligne]
  3. Voir le repère 3 dans le carré e-7 du plan de Paris de C. Picquet (1804).