« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°218 (Empire) » : différence entre les versions

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==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
'''Bochard de Saron''' (ou Boussart), propriétaire en 1775 des parcelles n°114 et 115 de la r. St Honoré et n°10, r. de Richelieu. (''Terrier'', t. II/1, p. 263).
'''Bochart de Saron''' (ou Boussart), propriétaire en 1775 des parcelles n°114 et 115 de la r. St Honoré et n°10, r. de Richelieu. (''Terrier'', t. II/1, p. 263).


<small>Il pourrait s'agir de Jean-Baptiste-Gaspard de Bochard de Saron (Paris, 1730 - Paris, 1794), premier président du Parlement de Paris dont la succession est partagée le 21 juin 1809 (C. Pris, ''Minutier central'', art. 6441, AN, MC/ET/XCIII/288). Il est le père de Marie-Jeanne-Pauline Bochard de Saron (1764-1798), elle-même épouse de Louis-Victor de Menou (1752-1794) dont trois enfants, les héritiers de Menou. (Geneanet, Henri Frébault).
<small>Il pourrait s'agir de Jean-Baptiste-Gaspard de Bochart de Saron (Paris, 1730 - Paris, 1794), premier président du Parlement de Paris dont la succession est partagée le 21 juin 1809 (C. Pris, ''Minutier central'', art. 6441, AN, MC/ET/XCIII/288). Il est le père de Marie-Jeanne-Pauline Bochard de Saron (1764-1798), elle-même épouse de Louis-Victor de Menou (1752-1794) dont trois enfants, les héritiers de Menou. (Geneanet, Henri Frébault).


Bochard de Saron est également propriétaire de la [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°36 (Empire) |parcelle n°187 (Terrier Archevêché) au n°28 (Royal)- 588 (Contrat Social)]].
Bochard de Saron est également propriétaire de la [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°36 (Empire) |parcelle n°187 (Terrier Archevêché) au n°28 (Royal)- 588 (Contrat Social)]].

Version du 17 mai 2018 à 13:33

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelles n°114 et 115 (Terrier du Roi).

Type Royal (1780-1791)

n° (Paroisse Saint-Eustache).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1373-1374 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°218. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 1 à 3 (AN, F/31/75/22). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

Immeubles d'époque démolis pour l'emprise de la place Colette.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

Bochart de Saron (ou Boussart), propriétaire en 1775 des parcelles n°114 et 115 de la r. St Honoré et n°10, r. de Richelieu. (Terrier, t. II/1, p. 263).

Il pourrait s'agir de Jean-Baptiste-Gaspard de Bochart de Saron (Paris, 1730 - Paris, 1794), premier président du Parlement de Paris dont la succession est partagée le 21 juin 1809 (C. Pris, Minutier central, art. 6441, AN, MC/ET/XCIII/288). Il est le père de Marie-Jeanne-Pauline Bochard de Saron (1764-1798), elle-même épouse de Louis-Victor de Menou (1752-1794) dont trois enfants, les héritiers de Menou. (Geneanet, Henri Frébault).

Bochard de Saron est également propriétaire de la parcelle n°187 (Terrier Archevêché) au n°28 (Royal)- 588 (Contrat Social).

Il est guillotiné le 1er floréal an II [20 avril 1794] (Anonyme, Victimes, n°650, p. 39)

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Propriétaires à partir de 1810

Sans indication.

Occupants

  • Baillet, Jean-Pierre, Md de chevaux (1788-1789-1794).

Jean-Pierre Baillet est le fils de Pierre Baillet, décédé avant 1789 et de Louise Le Sueur, décédée en 1795. Il a été nommé, le 3 novembre 1789, subrogé tuteur de Jérôme Bertin, fils mineur de Nicolas Bertin, cordonnier. et est l'époux de Magdeleine Ursule Montgermont (AN, Registre des Tutelles novembre 1789, Y 5184A, f°3-6). Décédé le 5 frimaire an III [25 novembre 1794] à son domicile n°1374, rue Saint-Honoré, il laisse un fils mineur, Louis Jean Marie Baillet, dont sa mère a été nommée tutrice. (AM Paris, DQ7/1699, Registre des Successions du bureau n°8 de l'Enregistrement, f°56, v°). Il a également une fille, Louise Baillet épouse de Louis Vacquelin (Id, f°122, R°).

  • Baillet, enfants, Louis-Jean-Marie et Louise.
  • Bardel, François, mercier (1788-1791-1794).

François Bardel, est un oncle des sœurs Adélaïde Bardel, épouse de Pierre-Jacques Brémard, et Catherine Bardel, épouse de Henri Scribe (AN, Registre des tutelles de septembre 1787, Y 5184B, f° 122-134 ; Y 5157A, f°216-218) Brémard et Scribe, tous deux marchands merciers sont associés et tiennent boutique n°1455 (But.), rue St Honoré à 200 mètres de celle de François Bardel.

En juillet 1793 François Bardel cherche à vendre « son fonds de magasin, bien achalandé en mercerie et articles propres aux modes avec ses agencements ; [il] cède la suite du magasin et de l'entresol dont le terme est encore 5 ans. » (Affiches, 26 juillet 1793, p. 3149). Un an plus tard il renouvelle l'annonce : « À vendre fonds de mercier-linger, à céder de suite, r. Honoré, au coin de celle de la Loi, ci-devant Richelieu. S'adres. au fonds. » (Affiches, 10 fructidor an II [27 août 1794], p. 9025).

Apparemment soit F. Bardel n'a pas réussi à céder son fonds de commerce, soit il poursuit une activité de négoce pour quelques articles, hors boutique : « Le cit. Bardel, r. Honoré, au coin de celle de la Loi, qui depuis 15 ans s'est occupé de procurer à plusieurs fabriques de France les procédés employés dans les fabriques d'Angleterre, prévient les citoyens tapissiers et autres que depuis dix-huit mois il fait fabriquer une étoffe de crin pour meubles […]. Le cit. Bardel continue toujours la fabrique de rubans qu'il a portée au plus haut degré de perfection. » (Affiches, 27 vendémiaire an III [18 octobre 1794], p. 403-404).

On le retrouve d'ailleurs en 1806, tenant boutique de rubans chez ses neveux par alliance Brémard et Scribe.

  • Bourdon, Md de mousselines, homme de loi officieux (1798).
  • Café Mirabeau, (Hénin, p. 90, au coin de la r. de richelieu en 1790).
  • Café du Roi (1791-1822).

Le café du Roi, antérieurement Café Mirabeau, devient Café des Montagnards en 1793 et retrouve son enseigne initiale à la Restauration.

L'entresol au-dessus du Café du Roi abrite un jeu clandestin d'après la déclaration, le 28 mars 1791, de L.-É. Frémont domicilié r. Bertin-Poirée. (Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 232).

Un rapport de police du 27 septembre 1793, indique que les contre-révolutionnaires se réunissent au ci-devant Café du Roi, avec tripot au premier, au coin de la rue de Richelieu et de la r. Saint-Honoré. (Tuetey, Répertoire, t. 9, p. 438).

Le fonds de café dit Café du Roi, n°218, est vendu aux enchères le 4 juin 1822 (C. Pris, Minutier central, art. 3657, MC/ET/XLVI/778).

  • Capitaine, chapelier (1803).
  • Delamarre, mercier (1803).
  • Ducamp-Bussy, Architecte (1806).

Il s'agit vraisemblablement de Ducamp de Bussy, auteur du Projet de réunion des Tuileries au Louvre adressé à S.M. l'Empereur et roi le 11 février 1809 (Consulter en ligne). (J.-C. Daufresne, Louvre et Tuileries, Architectures de papier, Bruxelles, Pierre Mardaga, 1987, p. 174-175). Les deux gravures à l'appui du projet sont éditées par Potrelle. Il peut s'agit de Potrelle Md d'estampes, n°54 (Halle)- 142 (Empire) rue Saint-Honoré.

« Ducamp-Bussy, membre de la société des artistes, rue Saint-Honoré, AU GRIFFON, en face de la caserne, Almanach des Beaux-Arts, 1803 et 1804. » (W. Szambien, Les Architectes …, p. 46).

  • Lenormand, brodeur (1788).
  • Magnien, artiste peintre (1806).
  • Montgermont, Magdeleine-Ursule (1788-1804).

Magdeleine-Ursule Montgermont, épouse de Jean-Pierre Baillet, marchand de chevaux, paroisse St Eustache, s. n°, sont tous deux cités dans un acte du 14 juillet 1788 concernant un mineur Taverne, acte où apparait également Jean Couvreur, Md tabletier. (AN, Registre des Tutelles juillet 1788, Y 5168A, f° 764). Mme Baillet, Mde de chevaux, au coin de la r. de la Loi, cesse son commerce. (Affiches, n°154, 4 ventôse an XII [24 février 1804], p. 2481).

  • Muidbled, limonadier (1798-1806).

Il n'est pas attesté qu'il s'agisse de la même personne ou d'un parent de Charles-Léon Muidbled, gérant de l'hôtel de Mayenne, puis de Mayence, au n°1499 (Butte) rue Saint-Honoré.

  • Pelletier, maison de prêt (1803).
  • Piquet, tailleur (1798).
  • Troussier, chapelier (1803).

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

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