« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°274 (Empire) » : différence entre les versions

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'''Obled''', Noël-François officier chez le roi, et son épouse Hélène '''de Lalande''', propriétaires en 1775, de la parcelle 91.(''Terrier'', t. II/1, p. 176-177).
'''Obled''', Noël-François officier chez le roi, et son épouse Hélène '''de Lalande''', propriétaires en 1775, de la parcelle 91.(''Terrier'', t. II/1, p. 176-177).


<small>Ils sont les parents de Marie-Jeanne-Hélène Obled, épouse puis veuve de Jean-David Boullenger (1723-1796), occcupante de cette maison en 1798 et les grands-parents de Michelle-Jeanne Boullenger et Anasthase-Hélène Boullenger, toutes deux co-popriétaires de la maison sous l'Empire.</small>
<small>Ils sont les parents de Marie-Jeanne-Hélène Obled, épouse puis veuve de Jean-David Boullenger (1723-1796), occcupante de cette maison en 1798 et les grands-parents de Michelle-Jeanne Boullenger et Anasthase-Hélène Boullenger, toutes deux co-popriétaires de la maison sous l'Empire. On ne sait si elles ont vécu dans cette maison.</small>


==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==

Version du 8 juin 2018 à 16:19

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°91 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°258 à 263 (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1428-1429 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°274. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°274, avec la parcelle n°276 forme la Parcelle cadastrée AX 17. Immeuble XVIIIe conservé.

Caractéristiques

Boutique à louer au n°1429 (1793).

« A louer, boutique et dépendances propres pour une Mde de modes, Mercier, libraire, horloger, chapellier, Md de toiles et mousselines, présent. S'adresser au portier n°1429. » (Affiches, 10 nivôse an II, [30 décembre 1793], p. 5512).

Propriétaire(s) avant 1789

Obled, Noël-François officier chez le roi, et son épouse Hélène de Lalande, propriétaires en 1775, de la parcelle 91.(Terrier, t. II/1, p. 176-177).

Ils sont les parents de Marie-Jeanne-Hélène Obled, épouse puis veuve de Jean-David Boullenger (1723-1796), occcupante de cette maison en 1798 et les grands-parents de Michelle-Jeanne Boullenger et Anasthase-Hélène Boullenger, toutes deux co-popriétaires de la maison sous l'Empire. On ne sait si elles ont vécu dans cette maison.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Propriétaires à partir de 1810

  • Boullanger,
  • Trou

Boullenger, Anasthase-Hélène Boullenger (1762-1845), épouse de François Trou, sous l'Empire, co-prop. indivise avec lui et Michelle Boullenger, sa sœur (Geneanet, Marie-Josèphe Marvoyer, Olivier Accarion).

  • Vve Warney, (AN F/31/7/230).

Boullenger, Michelle-Jeanne-Hélène (1756-1820) est l'épouse puis la veuve de François Warnet, sous l'Empire, co-prop. indivise avec Trou et Boullanger, sa sœur et son beau-frère (AN, RE/XV/11 ; Geneanet, Marie-Josèphe Marvoyer).

Occupants

  • Bazot Md de vin-traiteur (1790, s.n°.).
  • Boulanger (ou Boullenger), Vve, née Marie-Jeanne-Hélène Obled, non-commerçant (1799).

Marie-Jeanne-Hélène Obled, épouse puis veuve de Jean-David Boullenger (1723-1796) dont on ne sait pas où ils demeuraient antérieurement est la mère de Michelle-Jeanne Boullenger et Anasthase-Hélène Boullenger, co-propriétaires indivises de cette parcelle sous l'Empire. On ne connait pas la résidence de ces dernières.

  • Dagar , A.-C.-H., jurisconsulte (1804, Delalain, p.47).

C.H. Dagar, Le Nouveau Ferrière ou Dictionnaire de droit et de pratique, civil commercial, criminel et judiciaire, contenant l'explication de tous les termes du Droit, …,, Paris, chez l'auteur, Garnery, An XII, 1804, an XIII, 1805, 3 vol. (Consultable en ligne sur Hathitrust.org).

  • Dubois, fabricant de clavecin (Lesclapart, 1786, p. 509), (1788).
  • Ernest, musicien, timbalier et alto (1785-1794-1800).

« Ernest, tymbalier, r. St Honoré, vis-à-vis les Écuries d'Artois (Tab. "Musiques", 1785, p. 66), « Erneste, timbalier au théâtre Feydeau (Al. S., 1794), n°1429 (But.), « alto au Théâtre de la République et des Arts, au n°1429. » (Al. S., an IX).

  • Lejeune, chimiste, créateur d'une pommade (1790).

« Le Sr Lejeune, demeurant chez le Sr Bazot, Md de vin-Traiteur, r. S. Honoré, vis-à-vis les Petites Écuries, n°261, donne avis qu'il est l'unique possesseur -depuis 1764- d'un BAUME qui guérit les hémorroïdes et les humeurs les plus invétérées. » (Affiches, 12 juillet 1790, p. 2423).

  • Odiot, Adélaïde-Marie, épouse de Simon Roy, horloger.

Adélaïde-Marie Odiot (Paris, ca 1771- ?) fille de Jean-Claude Odiot (1722-1788) et de Marie-Catherine Vavasseur, sœur de Jean-Baptiste-Claude Odiot, épouse, en 1788, Simon Roy, horloger, décédé le 30 juin 1801, et en 1813 en secondes noces, Claude Videcoq (AN, Tutelles, Y 5173B, 20 décembre 1788, f°356 ; Geneanet, Christian Polydore).

  • Porcher, quincaillier (1806) (1819).

Déclare la vente d'une maison r. de la Convention (ex-r. du Dauphin) en 1818. (Sommier, art. 111, p. 26). Il est possible qu'il soit également le propriétaire de la Parcelle voisine, n°262.

« AU GRAND SAINT-ROCH, rue Saint-Honoré, n°274, près Saint-Roch, PORCHÉ tient magasin de serrurerie de Picardie, clouterie, … » (BHVP, fact. du 26 juin 1819).

  • Roy, horloger (1800-1803).

Simon Roy, maître horloger, né en 1756, époux de Marie-Adélaïde Odiot, demeurait antérieurement (1791) de l'autre côté de la rue Section des Tuileries. Il intervient au nom de son épouse à l'acte du 20 décembre 1788 consécutif au décès de Jean-Claude Odiot, orfèvre, rue de l'Échelle, époux de Marie-Catherine Vavasseur. (AN, Tutelles, Y 5173B, f°356). Lieutenant de la 4ème compagnie du bataillon des Feuillants il est électeur de l'assemblée départementale de Paris en 1791 et décède en 1801. (E. Charavay, Assemblée, vol. 1, p. 2).

  • Tournier, tabletier (1798-1803).
  • Trabuchi, poëlier, fumiste (1799).

Il est l'acquéreur du n°1356 (Butte), maison dite La Civette, en l'an VI. (Sommier, art. n°839, p. 313). Les frères Trabuchy acquièrent le 19 ventôse an VII [10 mars 1799] une grande maison, n°2 r. de la Licorne (Section de la Cité) pour 1 078 000 Fr., confisquée à Courtavel, père d'émigré (Sommier, art. 4155, t. 2, p.676). On trouve ultérieurement un Trabuchi, poêlier-fumiste, 11 rue Duphot (LaTynna, 1810). En 1844 les frères Trabucchi ont financé d'importants travaux à l'hôpital Beaujon alors situé n° 208 (actuel) rue du Faubourg-Saint-Honoré, à condition de réserver en permanence une salle de 6 lits pour l'accueil des ouvriers malades de l'entreprise [1].

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

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  1. Fournel, Charles, L'hôpital Beaujon. Histoire depuis son origine jusqu'à nos jours, Paris, Dentu, 1884, p. 73 Lire en ligne