« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°28 (Empire) » : différence entre les versions

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* '''Dubois''', Alexis-Augustin-Germain, horloger, n°213 (Marchés) (1793), '''PUIS''' n°208 (Marc.) (1798-1804), n°22 (Emp.) (1805-1807) (1818).
* '''Dubois''', Alexis-Augustin-Germain, horloger, n°213 (Marchés) (1793), '''PUIS''' n°208 (Marc.) (1798-1804), n°22 (Emp.) (1805-1807) (1818).


Fils de Germain Dubois et de Jeanne-Augustine Gentil-Descarrières, époux puis veuf de Bénigne-Angélique Jarry. Il demeure chez ses parents au n°213 (Marchés) jusqu’en 1798. Puis lors soit du décès soit de la retraite de son père (AN, MC ET/XXXIX/576 et ET/XCII/641), il s’installe quelques maisons plus loin au n°208 (Marchés qui devient n°22 (Empire) rue Saint-Honoré où il tient encore boutique lors de la déclaration de succession de sa mère en décembre 1818 (AM Paris, DQ/7/3055, acte n°156).<br>
<small>Fils de Germain Dubois et de Jeanne-Augustine Gentil-Descarrières, époux puis veuf de Bénigne-Angélique Jarry. Il demeure chez ses parents au n°213 (Marchés) jusqu’en 1798. Puis lors soit du décès soit de la retraite de son père (AN, MC ET/XXXIX/576 et ET/XCII/641), il s’installe quelques maisons plus loin au n°208 (Marchés qui devient n°22 (Empire) rue Saint-Honoré où il tient encore boutique lors de la déclaration de succession de sa mère en décembre 1818 (AM Paris, DQ/7/3055, acte n°156).<br>
Carte de sûreté au nom de Dubois, Alexis-Augustin, horloger, n°213 (Marchés) (1793), âgé de 28 ans, précédemment même adresse, né à Paris, fait service personnelle, a fait son dont civic [sic],(AN, F/7/4799, Registre des cartes de sûreté blanches de la section des Marchés, avril 1793 - 2ème mois de l'an II, n°1150, le 20 juillet 1793).
Carte de sûreté au nom de Dubois, Alexis-Augustin, horloger, n°213 (Marchés) (1793), âgé de 28 ans, précédemment même adresse, né à Paris, fait service personnelle, a fait son dont civic [sic],(AN, F/7/4799, Registre des cartes de sûreté blanches de la section des Marchés, avril 1793 - 2ème mois de l'an II, n°1150, le 20 juillet 1793).</small>
   
   
* '''Gentil-Descarières''', Jeanne-Augustine, épouse de Germain Dubois, maître horloger, n°22 (K), n°213 (Marchés) (1793) PUIS n°208 (Marchés).
* '''Gentil-Descarières''', Jeanne-Augustine, épouse de Germain Dubois, maître horloger, n°22 (K), n°213 (Marchés) (1793) PUIS n°208 (Marchés).


Née en 1740, épouse de Germain Dubois avant 1770 (AN, Y 4941A, Registre des Tutelles, acte du 7 juillet 1770, f°379-381), elle est la mère d’Alexis-Augustin Dubois, horloger. Elle décède le 1er octobre 1818 à l’âge de 78 ans (AM Paris, DQ8/964) et la déclaration de sa succession intervient le 11 décembre 1818 (AM Paris, DQ/7/3055, acte n°156).
<small>Née en 1740, épouse de Germain Dubois avant 1770 (AN, Y 4941A, Registre des Tutelles, acte du 7 juillet 1770, f°379-381), elle est la mère d’Alexis-Augustin Dubois, horloger. Elle décède le 1er octobre 1818 à l’âge de 78 ans (AM Paris, DQ8/964) et la déclaration de sa succession intervient le 11 décembre 1818 (AM Paris, DQ/7/3055, acte n°156).</small>


==Bibliographie==
==Bibliographie==

Version du 19 novembre 2020 à 09:30

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°18 n°22 n°213 n°28 (?) N.S.
Rattachement Terrier du Roi Paroisse Saint-Eustache Section des Marchés 4ème Arrdt (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Il est particulièrement difficile d'établir une correspondance entre les parcelles du Terrier, de petite taille et mal dessinées, et la parcelle cadastrale de 1810. L'accès aux Boucheries de Beauvais s'effectue par un passage sous un porche dont l'emplacement précis n'a pu être déterminé. Il existe cependant une bonne probabilité pour qu'il se situe à ce n°28 (Empire).

Caractéristiques

  • La notice de la parcelle n°18 (Terrier) précise :« Les chambres de la maison sont le dessus du passage de la boucherie de Beauvais [...] Cette maison en faisait anciennement deux où était pour enseigne LE MANTEAU ROYAL et LE CHAPEAU D'OR » (Terrier du Roi, ca 1700, AN, Q1/1099/3 f°3 r°).

Note : Il s'agit du passage entre la rue Saint-Honoré et une vaste cour longitudinale parallèle à la rue abritant 28 étals de bouchers dite Boucheries de Beauvais. C'est le plus grand marché de viande de Paris intra-muros en 1789, alors même que la rue Saint-Honoré, cas unique à Paris, compte un deuxième débit de viandes de boucherie au marché des Quinze-Vingts. Le 14 mai 1791 un arrêté du corps municipal de Paris dispose que les bouchers doivent exercer dans des boucheries couvertes et fermées. Cette nouvelle réglementation signe la fin de l'exploitation du marché des Boucheries de Beauvais (Bourgin, Bibliographie, p. 91-94).

Il semble que cette parcelle a cependant été reconstruite au cours de la période 1790-1805, le passage étant déplacé. Cette maison, comme toutes celles des ilots situés entre la rue de la Lingerie et la rue de la Tonnellerie, a été rasée en 1866 dans le cadre de la construction des Halles. [2].

Propriétaire(s) avant 1789

  • Daminois, M. Le commissaire et consorts (1667) (Terrier du Roi, ca 1000, AN, Q1/1099/3 f°3 r°).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

  • Legoix, propriétaire de la parcelle cadastrée AN, f/31/5/363.

Occupants

  • Dubois, Germain, horloger, n°22 (Royal) (1788, 1791), n°213 (Marchés) (1793).

Germain Dubois, Md horloger, déjà domicilié rue Saint-Honoré, paroisse St Eustache, intervient à un acte du 7 juillet 1770 (AN, Y 4941A, Registre des Tutelles, f°379-381), puis à un acte du 20 novembre 1791. (AN, Registre des Tutelles, Y 5184B, f°741-745) en tant qu’époux de Jeanne-Augustine Gentil Descarrières. Ils sont les parents d’Alexis-Augustin-Germain Dubois, horloger.
L'un des deux cents citoyens choisis par l'Agent national en application de la Loi du 29 septembre 1791 art. 6, titre XI, (Al. Nat., an II, p. 343).
Carte de sûreté au nom de Dubois, Germain, horloger, n°213 (Marchés), âgé de 61 ans, précédemment rue Saint-Denis, arrivé à Paris en 1748, né à Bonneuil près Gonesse (Seine et Oise) fait faire son service par remplacent. A fait son dont civic [sic] (AN, F/7/4799, Registre des cartes de sûreté blanches de la section des Marchés, avril 1793 - 2ème mois de l'an II, n°1151, le 20 juillet 1793).
« Nous n'avons pas inséré à l'article Ste Pélagie, le C. Dubois, horloger, administrateur du département de Paris, qui y est entré Quartidi dernier. Ce fonctionnaire public a été remis en liberté dans les 24 heures de son arrestation & rendu aux fonctions importantes dont il est chargé. Si son arrestation prouve une surveillance très utile dans les circonstances actuelles, son élargissement prouve que la conduite du C. Dubois n'a rien présenté que de civique. » (Journal de Paris, n°455, 11 germinal an II [1er avril 1794], p. 1840).

  • Dubois, Alexis-Augustin-Germain, horloger, n°213 (Marchés) (1793), PUIS n°208 (Marc.) (1798-1804), n°22 (Emp.) (1805-1807) (1818).

Fils de Germain Dubois et de Jeanne-Augustine Gentil-Descarrières, époux puis veuf de Bénigne-Angélique Jarry. Il demeure chez ses parents au n°213 (Marchés) jusqu’en 1798. Puis lors soit du décès soit de la retraite de son père (AN, MC ET/XXXIX/576 et ET/XCII/641), il s’installe quelques maisons plus loin au n°208 (Marchés qui devient n°22 (Empire) rue Saint-Honoré où il tient encore boutique lors de la déclaration de succession de sa mère en décembre 1818 (AM Paris, DQ/7/3055, acte n°156).
Carte de sûreté au nom de Dubois, Alexis-Augustin, horloger, n°213 (Marchés) (1793), âgé de 28 ans, précédemment même adresse, né à Paris, fait service personnelle, a fait son dont civic [sic],(AN, F/7/4799, Registre des cartes de sûreté blanches de la section des Marchés, avril 1793 - 2ème mois de l'an II, n°1150, le 20 juillet 1793).

  • Gentil-Descarières, Jeanne-Augustine, épouse de Germain Dubois, maître horloger, n°22 (K), n°213 (Marchés) (1793) PUIS n°208 (Marchés).

Née en 1740, épouse de Germain Dubois avant 1770 (AN, Y 4941A, Registre des Tutelles, acte du 7 juillet 1770, f°379-381), elle est la mère d’Alexis-Augustin Dubois, horloger. Elle décède le 1er octobre 1818 à l’âge de 78 ans (AM Paris, DQ8/964) et la déclaration de sa succession intervient le 11 décembre 1818 (AM Paris, DQ/7/3055, acte n°156).

Bibliographie

  • Bourgin, Hubert, L'industrie de la boucherie à Paris pendant la Révolution, Ernest Leroux éditeur, 1911, p. 91, Lire en ligne sur archive.org.

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°30 (Empire)
n°28 (Empire)
n°26 (Empire)
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°49 (Empire)
n°47 (Empire)
n°45 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810). {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Quartier Marchés ; Ilot 9 (AN, F/31/79/10) Voir le plan parcellaire 1810-1836.
  2. La Ville de Paris a commandé à C. Marville des photos de ce quartier avant sa démolition. Ces photos, dont les plaques sont conservées au Musée Carnavalet et à la BHVP, sont rassemblées par Laurent Gloaguen, Marville, Catalogue Vieux-Paris, Catalogue raisonné de la série de 425 photographies, dites "Album du Vieux Paris", (Ouvrage papier à paraître, consultable en ligne)