« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°340 (Empire) » : différence entre les versions

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<small>Il pourrait s'agir d'Anne-Roger-Joseph de Verduzan, marquis de Miran (Montauban, 1732 – Londres, 1811), maréchal des camps et armées du roi, commandant la Provence, apparaissant dans un acte du 12 juillet 1783 (AN, ''Tutelles'', Y 5107B, f°118-120), époux en 1763 à Paris de Marie-Françoise de Selle, sans postérité. Émigré en 1790, il participe à l'expédition de l'ile d'Yeu (Geneanet, ''Jean-Michel Molis'').</small>
<small>Il pourrait s'agir d'Anne-Roger-Joseph de Verduzan, marquis de Miran (Montauban, 1732 – Londres, 1811), maréchal des camps et armées du roi, commandant la Provence, apparaissant dans un acte du 12 juillet 1783 (AN, ''Tutelles'', Y 5107B, f°118-120), époux en 1763 à Paris de Marie-Françoise de Selle, sans postérité. Émigré en 1790, il participe à l'expédition de l'ile d'Yeu (Geneanet, ''Jean-Michel Molis'').</small>


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! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est
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==Notes et références==
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Version du 20 février 2019 à 12:00

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°43 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°319 (Royal) (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1501-1502 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°340. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°340. Les n°336-338-340 actuels sont réunies dans une seule parcelle cadastrée AZ 19 située face à la rue d'Alger. Cette parcelle porte un important ensemble immobilier construit au XXe siècle en retrait par rapport à l'alignement des immeubles anciens.

Propriétaire avant 1789

  • La Guillaumie (de), Jean-Nicolas, propriétaire de la parcelle n°43 depuis 1776. Après son décès fin 1788, ses héritiers vendent cet hôtel en 1789 à Me Giard, notaire. (Terrier 1772, Pl. 12, t. II/1 p. 152-153).

Propriétaire Révolution-Empire

Propriétaire à partir de 1805

Dubois (AN, F31/7/263).

Occupants

  • Boilleau, Jean-Louis, notaire, successeur de Me Giard (sept. 1794).

Jean-Louis Gauldrée-Boilleau (1768-1834), succ. de Giard, tient l'étude XVIII du 12 août 1794 au 7 juillet 1826. Il quitte la rue Saint-Honoré pour la rue de Bondi peu de temps après avoir acquis l'office. (AN, Salle des inventaires virtuelle, Notice FRAN_NP_011866). « Chez le Ctn Giard, son prédécesseur. » (Affiches, 29 fructidor an II [15 septembre 1794], p. 9303).

  • Bourdois de la Motte, Edme-Joachim, médecin (1799-1803).

Précédemment aux Feuillants, Edme-Joachim Bourdois de la Motte (Joigny, 1754 – ca. 1835) est médecin de l'hôpital de la Charité, médecin ordinaire de Monsieur et Madame, médecin en chef de l'aile droite de l'armée d'Italie, nommé par Napoléon médecin en chef des épidémies en 1807, médecin des enfants de France (F. Masson, Napoléon et son fils, Paris, Ollendorff, 1904, p. 93-94 ; Gallica).

  • Giard, Jean-Noël, notaire, puis notaire honoraire, assesseur tribunal (1789-1793-An V-an X).

Jean-Noël Giard est l'époux de Marie-Victoire Regnault (AN, Tutelles, Y 4994B, 30 septembre 1774, f°715-716).

J.-N. Giard (?-1814) tient l'étude XVIII du 20 décembre 1771 au 1er février 1794. Il l'avait acheté à Miller dont il était clerc et, après destitution et réintégration, la transmet à Boilleau. (AN, Salle des inventaires virtuelle, Notice FRAN_NP_011888 ; Affiches, 29 fructidor an II [15 septembre 1794], p. 9303), établi r. de Richelieu à côté de la r. du Hazard (Al. N., an V [1797] p. 355).

Giard propose à la vente une maison r. S. Antoine (Affiches, 3 août 1790, p. 2334).

Il est assesseur du Tribunal de Paix du 1er Ardt (Al. N., an V, p. 326 ; an X, p. 396).

  • La Guillaumie (de), minor, Jean-Nicolas, chevalier, conseiller du Roi honoraire en sa Cour de parlement et Grand'Chambre. (L) (P) (1788).

Décédé en son hôtel, s. n° [n°319 K] (Journal de Paris, 13 septembre 1788, p. 1108).

  • Mathieu l'aîné, horloger (Gournay, 1788).
  • Mathieu, le jeune, horloger (1791-1798-1803).
  • Mathieu, Vve, horloger (1806).
  • Quentin, Antoine-Jonas, cocher de M. Thiery, médecin (1790).

« Antoine-Jonas Quentin, âgé de cinquante-cinq ans environ, cocher de M. Thiéry, médecin, chez qui il demeure, à Paris, r. Saint-Honoré, n° 319. » (Anonyme,Procédure criminelle, vol. 2, p. 142).

  • Regnault, Marie-Victoire, épouse de Jean-Noël Giard.

Marie-Victoire Regnault (1753- Paris, avril 1840), épouse de Jean-Nicolas Giard en 1774, reste veuve en 1814 jusq'à son décès le 18 avril 1840. Sans enfant, elle a peu de famille proche. Un litige oppose Ch. François Bernard, son cousin issu de germain à la famille de Forceville, autrefois locataire d'une maison appartenant à Me Giard, accusée de détournement d'héritage lors d'un procès tenu le 30 avril 1841 devant la 1ère Chambre civile du Tribunal de la Seine (Gazette des Tribunaux, 6 mai 1841, page 1-2, p. 671-672 de l'année 1841).

  • Tainville, Charles-François, électeur du département de Paris (1792-1793).

Le 13 septembre 1792, Charles-François Tainville demande par écrit à l'Assemblée électorale Paris que soit ouverte une liste de candidats pris dans les troupes de ligne afin que le département de Paris s'honore de la nomination d'un soldat à la Convention (Charavay, Assemblée électorale 1790-1792, p. 146).

Charles-François Tainville, 33 ans, électeur du Département, n°319 (Royal) (Al. N. 1793-an II, p. 349).

  • Thierry, François, médecin, régent de la Faculté de Médecine (L)(P)(1788-1790-1791-1793).

Demeure vis-à-vis l'hôtel de Noailles (Al. R., 1788 ; 1790, p. 472, p. 605), docteur en Médecine de la faculté de Paris, (Tab. 91, "Art") (Al. N., 1793, p. 299).

« Auteur d'un ouvrage fort estimé sur les morts apparentes. » (Tab. 91, "Art").

Employeur d'Antoine Quentin, cocher, il décède en mai 1793 (Affiches, n°138, 18 mai 1793, p. 2132). Sa bibliothèque est mise en vente dans son appartement n°1501 [Butte] le 25 germinal an II, on y trouve des livres de littérature ancienne, grecque, latine, et principalement de médecine, chirurgie, anatomie, des dictionnaires (Bayle, Mortri, Trévoux), les Voyages de l'abbé Prévost, l'Histoire Universelle, in 4°. (Affiches, 25 germinal an II [14 avril 1794], p. 7158).

  • Verduzan (L, 1788).

Il pourrait s'agir d'Anne-Roger-Joseph de Verduzan, marquis de Miran (Montauban, 1732 – Londres, 1811), maréchal des camps et armées du roi, commandant la Provence, apparaissant dans un acte du 12 juillet 1783 (AN, Tutelles, Y 5107B, f°118-120), époux en 1763 à Paris de Marie-Françoise de Selle, sans postérité. Émigré en 1790, il participe à l'expédition de l'ile d'Yeu (Geneanet, Jean-Michel Molis).

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Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°342
n°340
n°338
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°337
n°335
n°335

Notes et références

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