« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°371 (Empire) » : différence entre les versions

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===Correspondance des numéros===
===Correspondance des numéros===
* Taxil fait correspondre le n°371 (Empire) de 1834, devenu n°265 en 1903, avec le n°412, ''ancien'', c'est à dire de type royal.
* Taxil établit la correspondance entre le n°371 (Empire) de 1834, le n°265 en 1903, et le n°412, ''ancien'', c'est à dire de type royal (Taxil, « Tableau établissant la concordance entre le numérotage...», 1904,  p. 34).
* La désignation, dans le ''Sommier des biens nationaux'', de la parcelle acquise par Desgoffes en 1791 rend très vraisemblable la correspondance entre les n°412 (Royal), 19 (Section Tuileries) et 371 (Empire).
* La désignation, dans le ''Sommier des biens nationaux'', de la parcelle acquise par Desgoffes en 1791 rend très vraisemblable la correspondance entre les n°412 (Royal), 19 (Section Tuileries) et 371 (Empire).



Version du 6 avril 2019 à 16:57

Chapelle de l'Assomption, ca 1710

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PAGE EN COURS DE RÉDACTION (AVRIL 2019)

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Avertissement : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), l'ancienneté, par rapport au premier numérotage de type Royal (1780), des attributions de propriété et de location qui y figurent, l'importance des superficies des couvents et enfin la médiocrité des informations liées aux allotissements consécutifs à leur nationalisation justifient que l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne puisse être envisagé que comme une hypothèse.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°264 (en partie) n°412-413 n°19 n°371 n°265
Rattachement Terrier de la censive du Roi [1] Paroisse Saint-Roch Section Tuileries 1er Arrondissement (ancien) [2] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Taxil établit la correspondance entre le n°371 (Empire) de 1834, le n°265 en 1903, et le n°412, ancien, c'est à dire de type royal (Taxil, « Tableau établissant la concordance entre le numérotage...», 1904, p. 34).
  • La désignation, dans le Sommier des biens nationaux, de la parcelle acquise par Desgoffes en 1791 rend très vraisemblable la correspondance entre les n°412 (Royal), 19 (Section Tuileries) et 371 (Empire).

Caractéristiques

COUVENT DES DAMES DE L'ASSOMPTION

« C'est dans le Couvent des Dames de l'Assomption que se retiraient certaines dames de la Cour sous l'ancien régime. » (Hillairet). Le bâtiment conventuel est transformé en caserne en 1793, puis détruit. L'église devient lieu de stockage de décors et retrouve sa destination première sous l'Empire. Subsistent encore, à l'angle de l'actuelle rue Cambon, la chapelle, devenue église Sainte-Madeleine, depuis 1850 église des Polonais résidant à Paris, et le bâtiment de deux étages, situé aujourd'hui au n° 263 bis [actuel] de la r. Saint-Honoré, le long de l'église (Delarc, L'Église, t. 2 p. 287).

L'immeuble XVIIIe sur la rue Saint-Honoré a été démoli et reconstruit au XIXe. Il se trouve aujourd'hui sur la parcelle cadastrée BD 65.

Propriétaire(s) avant 1789

« Maison des Dames de l'Assomption, n°19 [Tuileries] et 371 nouveau [i-e Empire] (porte en note Add. N°412 [i.e Royal]), vendue le 4 avril 1791 au Cn Blaise Desgoffes, marchand de vins, terrasse des Feuillants, louée à la Ctne Senozan. » (Sommier des Biens Nationaux, Art. 146, p. 35).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Desgoffes, Blaise, acquéreur de cette maison en 1791.

Propriétaires à partir de 1810

Des Gauffres [Desgoffes (orthographe à vérifier)] (AN, F/31/7/199).

Occupants

Avertissement : La localisation dans cette parcelle des occupants mentionnés ci-dessous avec, seulement, un numéro de type royal et/ou de type sectionnaire est fonction de l'hypothèse sur la correspondance des numéros proposée dans le tableau de haut de page. Elle nécessite une validation par d'autres sources.

  • Les Dames de l'Assomption jusqu'à leur expulsion, en 1791, en particulier Mmes Le Coq, supérieure, Deschenets et Laistre (de) , conseillères, de Beyne de Neuville, vicaire, Graverie, secrétaire. (Delarc, L'Église, t. 2 p. 288).
  • 1788-1791 : n°412, . N°413 (P) (H) M. Arnouville (d')(L), Mmes et Delles Angivillers (d'), Arnouville (d'), Noailles (de), Prébois, Richer-Serifis, Souchet, Taitbout.
  • Invau (d'), M., ancien ministre d’État, n°412 (Royal) (Lesclapart, Prévost, Hénin),

Mme Senozan (de), née Lamoignon de Malesherbes (de), Anne-Nicole (Paris, 1718 - Paris, 1794), veuve du marquis Jean Antoine Olivier de Sénozan, locataire de Desgoffes.

  • Laloué, épicier, n°19 (Tuileries) (1798).
  • Lepron, boucher, n°371 (Empire) (1806).
  • Nollet, M. n°371 (Empire) (1807).
  • Pardi, luthier, n°412 (Royal) (1788) (L. Grillet, Les ancêtres du violon et du violoncelle, les luthiers et les fabricants d’archets, Paris, C. Schmid, 1901, t. 2, p. 290).
  • Pitard, tapissier, marchand de meubles, n°19 (Tuileries) (1804, an XII), n°371 (Empire) (1806).

Pitard, tapissier - miroitier, "maison attenante à l'Assomption" N°19, (Facture de 1804, BHVP, Ephémères).

  • Vivin, loueur de voiture, n°19 (Tuileries) (1798).

Résidents

  • Courtois, Edme-Bonaventure, receveur d'Arcis-sur-Aube, député de l'Aube à l'Assemblée Nationale Législative, réside initialement n°20 Palais-Royal, puis hôtel de Mouÿ, rue Dauphine (12-91, 8-92). Membre de la Convention Nationale il continue de résider à ce dernier endroit (12-92, 4-93, 12-93) et, en fin de législature, « À l'Assomption » (12-94). Membre du Conseil des Anciens, il réside 48 rue du Faubourg-Saint-Honoré (4-96, 12-98).

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
Du n°396 (Empire) au n°384 (Empire)
n°382 (Empire)
n°380 (Empire) Rue Neuve-du-Luxembourg
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°373 (Empire)
n°371 (Empire)
n°369 (Empire) Rue Neuve-du-Luxembourg (Segment Sud) [3]

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Atlas de la censive du Roi, Sixième plan de la rue Saint-Honoré (AN, Q1 1099/3, fol. 28 v°)Voir le plan.
  2. 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 7-8 (AN, F/31/73/33). Voir le plan parcellaire en ligne.
  3. Percée en 1807.