« Rue Saint-Jean-de-Beauvais - Parcelle n°18 (Empire) » : différence entre les versions
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* Identité de la configuration des parcelles n°11 et 12 (Terrier) et n°18 (Empire). | * Identité de la configuration des parcelles n°11 et 12 (Terrier) et n°18 (Empire). | ||
* Numérotage sectionnaire : Dans la Section Panthéon-Français le numérotage reprend la principe du numérotage de type Royal <ref><small>Chaque rue est indépendante des autres, les maisons sont numérotées de 1 à X d'un côté puis de l'autre X+1 en revenant au point de départ. Le problème est de trouver la maison portant le n°1 (Section)</small></ref>. La présence constante Joseph-Gaspard Gillé de 1794 au n° 28 (section) à 1825 au n°18 (Empire) prouve ici la correspondance de ces deux numéros et permet de poser l'hypothèse d'une début de numérotage à l'ancien Collège de Lisieux devenu siège de la section. | * Numérotage sectionnaire : Dans la Section Panthéon-Français le numérotage reprend la principe du numérotage de type Royal <ref><small>Chaque rue est indépendante des autres, les maisons sont numérotées de 1 à X d'un côté puis de l'autre X+1 en revenant au point de départ. Le problème est de trouver la maison portant le n°1 (Section)</small></ref>. La présence constante Joseph-Gaspard '''Gillé''' de 1794 au n° 28 (section) à 1825 au n°18 (Empire) prouve ici la correspondance de ces deux numéros et permet de poser l'hypothèse d'une début de numérotage à l'ancien Collège de Lisieux devenu siège de la section. | ||
* Faute de présence permanente d'autres occupants dans cette parcelle avant et après 1790, il est difficile de lui attribuer un ou plusieurs numéros de type royal. | * Faute de présence permanente d'autres occupants dans cette parcelle avant et après 1790, il est difficile de lui attribuer un ou plusieurs numéros de type royal. | ||
Version du 18 janvier 2019 à 19:21
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs.
Type (période) | Terrier (avant 1789) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°11 et 12 | n° | n°28 | n°18 [1] | n°XX [2] |
Rattachement | Censive Saint-Jean-de-Latran [3] | Saint-Étienne-du-Mont | Section Panthéon-Français (Paris 1790) | 12e Arrdt (ancien) [4] | 5ème Arrondissement |
Correspondance des numéros
- Identité de la configuration des parcelles n°11 et 12 (Terrier) et n°18 (Empire).
- Numérotage sectionnaire : Dans la Section Panthéon-Français le numérotage reprend la principe du numérotage de type Royal [5]. La présence constante Joseph-Gaspard Gillé de 1794 au n° 28 (section) à 1825 au n°18 (Empire) prouve ici la correspondance de ces deux numéros et permet de poser l'hypothèse d'une début de numérotage à l'ancien Collège de Lisieux devenu siège de la section.
- Faute de présence permanente d'autres occupants dans cette parcelle avant et après 1790, il est difficile de lui attribuer un ou plusieurs numéros de type royal.
Caractéristiques
Propriétaire(s) avant 1789
- Lavigne,M., propriétaire de la parcelle n°11.
- Thiéry, M. l'abbé, propriétaire de la parcelle n°12.
(1752, AN, N l Seine 35, Tableau pour l'intelligence du Plan).
- Bénard la Morandière, Alexandre-Charles-Antoine, vend le 21 janvier 1781 à
- Gillé, Joseph, et son épouse Anne-Marie Thiriot.
(AM Paris, DQ18_300, Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques, rue Saint-Jean-de-Beauvais, N°2029 [barré], 43).
Joseph Gillé, graveur et fondeur du roy pour les caractères d'imprimerie demeure place de l'Estrapade en 1781 (AN, Y 5083B,Registre des tutelles du 16 au 31 juillet 1781, acte du 16 juillet 1781, f°35-42). Il est né à Pagny-sur-Meuse (Meuse) en 1731, arrivé à Paris en 1750, il demeure 12 [Section] place de l'Estrapade en 1793 (AN, F/7/4802, Registre des Cartes de Sûreté, n°29, le 18 avril 1793).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
- Gillé, Joseph, et son épouse Anne-Marie Thiriot.
(AM Paris, DQ18_296, Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques, rue Saint-Jean-de-Beauvais, N°2029 (barré), 43).
Propriétaires à partir de 1810
- Gillé, Joseph, et son épouse Anne-Marie Thiriot, demeurant n°20, place de l'Estrapade. Au décès de Joesph Gillé, le 26 septembre 1820, la maison est transmise à son fils :
- Gillé, Joseph-Gaspard, imprimeur, y demeurant. Suite à la faillite de celui-ci, la maison est adjugée le 31 août 1825 à
- Callaut, Jacques-Michel-Salvator, et à Eulalie Gillé, son épouse, demeurant à Paris, n°3 rue des Charbonniers. Ces derniers vendent en 1856 à :
- Pathier, Étienne, corroyeur et son épouse Jeanne-Virginie Monnot.
Maison expropriée par jugement du 8 janvier 1861.
(AM Paris, DQ18_296, Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques, rue Saint-Jean-de-Beauvais, N°2029 (barré), 43).
Occupants
- Cabot, Jeanne-Louise, épouse de Joseph-Gaspard Gillet,
- Gillé, Joseph-Gaspard, fondeur, noté au n°28 (Section), 1794, Carte de Sûreté), fondeur de caractère (en 1799, Delalain, p. 338 ; Alm. La Tynna, an X, an XIII), puis n°18 (Empire) (Alm. 1806, et suiv.).
Joseph-Gaspard Gillé, fils de Joseph Gillé et Anne-Marie Thiriot est né à Paris en 1776. A 17 ans il est fondeur rue d'Enfer (AN, F/7/4807, Registre des cartes de sûreté, n°149, 7 août 1793) et demeure 28 rue Jean-de-Beauvais l'année suivante (AN, F/7/4803, Registre des cartes de sûreté de la section du Panthéon-Français, n°30, 27 juillet 1794). Il épouse, en 1794, Jeanne-Louise Cabot avec qui il a au moins deux enfants : Eulalie Gillé, née le 7 décembre 1795, baptisée le 14 décembre 1795 à Saint-Etienne-du-Mont (Registre paroissial de Saint-Etienne-du-Mont) et Charles Gillé, baptisé le 23 septembre 1797 à l'oratoire de la rue Mignon (Registre f°15/134).
J.-G. Gillé et son épouse modifient leur régime matrimonial par « Renonciation de Jeanne-Louise Cabot, femme de Joseph-Gaspard Gillet, fondeur en caractère, demeurant à Paris, rue Jean-de-Beauvais, [s. n°] à la communauté de biens d'entre elle et son mari. » (Journal du Palais, n°12, 30 brumaire an 9 [21 novembre 1800], p. 8).
J.-G. Gillé fait faillite en 1825 et la maison est rachetée par sa fille Eulalie (AM Paris, DQ18_296, voir ci-dessus).
- Gillé, Eulalie, peintre portraitiste, notée n°18 (Empire, Alm. Com. 1820 p. 591).
Eulalie Gillé, fille de J.-G. Gillé et Jeanne-Louise Cabot, est peintre portraitiste. Elle et son époux rachètent cette maison en 1825 (voir ci-dessus).
« CALLAUT (Mme née GILLÉ), peintre français. - Salons 1824, 1827, 1831, 1835. Miniatures - Salon 1838. Portrait de la Reine des Belges, miniature. S. 1843. Miniatures.
CALLAULT (Melle Marie-Juliette), peintre, fille et élève de la précédente, Mme Verroust. » (Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française, Paris, Renouard, 1885, t. 1 p. 189 col. 2, p. 190 col1). Voir en ligne sur Gallica
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Parcelle contiguë vers le Nord | Cette parcelle | Parcelle contigüe vers le Sud |
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n°16 (Empire) | n°18 (Empire) | n°20 (Empire) |
Parcelles en vis-à-vis côté Est | ||
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Notes et références
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- ↑ Les numéros figurant sur le plan du cadastre Vasserot sont décalés par rapport aux parcelles.
- ↑ Le parcellaire du début du XIXe siècle a été complétement bouleversé par le percement du boulevard Saint-Germain et des rues adjacentes. Il n'y a plus de correspondance entre les immeubles actuels et ceux du XVIIIe siècle.
- ↑ Voir la feuille du terrier de la Censive
- ↑ Quartier Saint-Jacques ; Ilot 19 (AN, F/31 ). Voir le plan parcellaire 1810-1836. Les numéros y sont décalés et en peuvent servir de repères.
- ↑ Chaque rue est indépendante des autres, les maisons sont numérotées de 1 à X d'un côté puis de l'autre X+1 en revenant au point de départ. Le problème est de trouver la maison portant le n°1 (Section)