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Les rues de [[Rue de Beaujolais (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Beaujolais]], de [[Rue de Chartres (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Chartres-Saint-Honoré]], de [[Rue de Monpensier (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Monpensier]], des [[Rue de Quinze-Vingts (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Quinze-Vingts]], de [[Rue de Rohan (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Rohan]], de [[Rue de Valois (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Valois-Saint-Honoré]] sont créées par une lettre patente de Louis XVI du 16 décembre 1779 décidant le transfert de [[Enclos des Quinze-Vingts|'''l'hospice des Quinze-Vingts''']] dans une caserne rue de Charenton et le réaménagement de l'espace ainsi libéré <ref><small>Félix et Louis Lazare, ''Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments'', 1844, p. 578-581.[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200946t/f584.image Lire en ligne.]</small></ref>. Elle est ouverte en février 1781 suivant un plan annexé à la lettre patente, aujourd'hui disparu.
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La rue de Chartres, ainsi nommée en l'honneur du duc de Chartres, deuxième fils de Louis-Philippe d'Orléans.<br>
La rue de Chartres est ainsi nommée en l'honneur de Louis-Philippe d'Orléans (1773-1850), duc de Chartres depuis 1785, deuxième fils de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, duc d'Orléans, Philippe-Egalité.<br>
A la fin du XVIIIe, elle commence rue [[Rue Saint-Thomas-du-Louvre (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Saint-Thomas-du-Louvre]] (n°1 rue de Chartres) et se termine rue [[Rue Saint-Nicaise (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Saint-Nicaise]] (n°45 rue de Chartres). Elle comporte 74 portes et mesure 82 toises (env 78 m) <ref><small>Prévost, ''Le provincial'', t. 2, Louvre, 1ère partie, p. 42-43</small></ref>.<br>
A la fin du XVIIIe, elle commence rue [[Rue Saint-Thomas-du-Louvre (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Saint-Thomas-du-Louvre]] (n°1 rue de Chartres) et se termine rue [[Rue Saint-Nicaise (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Saint-Nicaise]] (n°45 rue de Chartres). Elle comporte 74 portes et mesure 82 toises (env 155 m) <ref><small>Prévost, ''Le provincial'', t. 2, Louvre, 1ère partie, p. 42-43</small></ref>.<br>
est dénommée rue de Malte sous l'Empire (Lazare, ''Dictionnaire des rues de Paris'', 1844, p. 635). <br/>
Elle est dénommée rue de Malte sous l'Empire (Lazare, ''Dictionnaire des rues de Paris'', 1844, p. 635). <br/>
La rue de Chartres disparait en 1854 lors des destructions consécutives au prolongement de la [[Rue de Rivoli (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue de Rivoli]].
La rue de Chartres disparait en 1854 lors des destructions consécutives au prolongement de la [[Rue de Rivoli (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue de Rivoli]].


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La rue se trouve, dans sa totalité, appartenir à la [[Section Tuileries (Paris 1790)|section des Tuileries ]].
La rue se trouve, dans sa totalité, appartenir à la [[Section Tuileries (Paris 1790)|section des Tuileries ]].
==Arrondissement (1795-1859)==
==Arrondissement (1795-1859)==
Cette rue est insérée dans le 4ème quartier du [[1er arrondissement (Paris 1795-1859)|1er arrondissement]]. Sous l'Empire, elle commence rue Saint-Nicaise. Sur sa rive Nord elle borde l'ilot du n°1 au n°5 <ref><small>[ Voir le plan parcellaire</small>]</ref>, puis l'ilot 22 (F/31/73/42) du n°7 au n°21 <ref>[archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMTAtMzAiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxOTQ7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=4303.416666666668%2C3544.083333333333%2C0.48&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</ref>.
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* Par sa rive Nord elle borde l'ilot du n°1 au n°5 <ref><small>[ Voir le plan parcellaire]</small></ref>, puis l'ilot 22 (F/31/73/42) du n°7 au n°21 <ref><small>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMTAtMzAiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxOTQ7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=4303.416666666668%2C3544.083333333333%2C0.48&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire de l'ilot 22].</small></ref> et enfin l'ilot 19 par les n°23 et 25 (indiqués 33 et 35 sur le cadastre Vasserot) à la double intersection avec la rue Saint-Thomas-du-Louvre et avec l'angle Sud-Ouest de la place du Palais-Royal.
* Par sa rive Sud elle borde l'ilot n°23 (F//31/73/43) du n°2 (Empire), intersection avec la rue de Rohan au n°16 (Empire) à la pointe de la rue Saint-Thomas-du-Louvre. <ref><small>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMTAtMzAiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxOTU7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=4135.298879548871%2C1459.2095032834734%2C1&uielem_zoom=0 Voir le parcellaire de l'ilot 23 en ligne.]</small></ref>
 
==Bibliographie==
==Bibliographie==



Dernière version du 3 novembre 2019 à 10:06

Historique

Les rues de Beaujolais, de Chartres-Saint-Honoré, de Montpensier, des Quinze-Vingts, de Rohan, de Valois-Saint-Honoré sont créées par une lettre patente de Louis XVI du 16 décembre 1779 décidant le transfert de l'hospice des Quinze-Vingts dans une caserne rue de Charenton et le réaménagement de l'espace ainsi libéré [1]. Elle est ouverte en février 1781 suivant un plan annexé à la lettre patente, aujourd'hui disparu.

La rue de Chartres est ainsi nommée en l'honneur de Louis-Philippe d'Orléans (1773-1850), duc de Chartres depuis 1785, deuxième fils de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, duc d'Orléans, Philippe-Egalité.
A la fin du XVIIIe, elle commence rue Saint-Thomas-du-Louvre (n°1 rue de Chartres) et se termine rue Saint-Nicaise (n°45 rue de Chartres). Elle comporte 74 portes et mesure 82 toises (env 155 m) [2].
Elle est dénommée rue de Malte sous l'Empire (Lazare, Dictionnaire des rues de Paris, 1844, p. 635).
La rue de Chartres disparait en 1854 lors des destructions consécutives au prolongement de la rue de Rivoli.

Paroisse au XVIIIe siècle

La rue se trouve sur le territoire de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois.

Section (1790-1805)

La rue se trouve, dans sa totalité, appartenir à la section des Tuileries .

Arrondissement (1795-1859)

Cette rue est insérée dans le 4ème quartier du 1er arrondissement. Sous l'Empire, elle commence rue Saint-Nicaise et se termine à l'angle Sud-Ouest de la place du Tribunat (Palais-Royal) à l'intersection avec la rue Saint-Thomas-du-Louvre.

  • Par sa rive Nord elle borde l'ilot du n°1 au n°5 [3], puis l'ilot 22 (F/31/73/42) du n°7 au n°21 [4] et enfin l'ilot 19 par les n°23 et 25 (indiqués 33 et 35 sur le cadastre Vasserot) à la double intersection avec la rue Saint-Thomas-du-Louvre et avec l'angle Sud-Ouest de la place du Palais-Royal.
  • Par sa rive Sud elle borde l'ilot n°23 (F//31/73/43) du n°2 (Empire), intersection avec la rue de Rohan au n°16 (Empire) à la pointe de la rue Saint-Thomas-du-Louvre. [5]

Bibliographie

Notes et références

  1. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844, p. 578-581.Lire en ligne.
  2. Prévost, Le provincial, t. 2, Louvre, 1ère partie, p. 42-43
  3. [ Voir le plan parcellaire]
  4. Voir le plan parcellaire de l'ilot 22.
  5. Voir le parcellaire de l'ilot 23 en ligne.