« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°347 (Empire) » : différence entre les versions
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==Numéros successifs de la parcelle== | ==Numéros successifs de la parcelle== | ||
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small> | <small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small> | ||
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! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel | ! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel | ||
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| '''Numéro''' || | | '''Numéro''' || n°273 || n°436-439 || n°48-51 || n°347 || n°233 | ||
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| '''Rattachement''' || Terrier de la censive du Roi <ref><small>Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, ''Atlas de la censive du Roi'', fol. 023 v° pl. 5) [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:AN-Q1-1099-3_fol-023-Vo_Pl-5.jpg Voir le plan.]</small></ref> || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Tuileries (Paris 1790) |Section Tuileries]] || [[1er arrondissement (Paris 1795-1859)|1er Arrondissement (ancien)]] <ref><small>4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMDUtMDYiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxODk7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3801.5%2C2476.5%2C0.15828790631940237&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement | | '''Rattachement''' || Terrier de la censive du Roi <ref><small>Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, ''Atlas de la censive du Roi'', fol. 023 v° pl. 5) [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:AN-Q1-1099-3_fol-023-Vo_Pl-5.jpg Voir le plan.]</small></ref> || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Tuileries (Paris 1790) |Section Tuileries]] || [[1er arrondissement (Paris 1795-1859)|1er Arrondissement (ancien)]] <ref><small>4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMDUtMDYiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxODk7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3801.5%2C2476.5%2C0.15828790631940237&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement | ||
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===Correspondance des numéros=== | ===Correspondance des numéros=== | ||
* Dans ce secteur de la rue Saint-Honoré, les numéros de type Royal attribués à un même immeuble varient selon les sources. Ceux fournis par les almanachs pour certains occupants peuvent être l'un ou l'autre des numéros du présent immeuble ou un numéro décalé. Les numéros retenus ici sont ceux attribués par les experts du Comité d'aliénation des biens nationaux qui ont procédé à l'estimation des propriétés des religieux Feuillants en novembre 1790 (AN, Q2/118). Pour attribuer les numéros aux occupants nous avons suivi l'ordre d'énumération des boutiques d'Ouest en Est et regroupé les locataires des appartements sous le numéro de la porte du vestibule au fond duquel s'élève l'escalier qui dessert tous les étages de l'immeuble et dont les caractéristiques sont décrites ci-dessous. | |||
* Correspondance entre le n°438 (Royal) et le n°50 (S. Tuileries) confirmée par une des annonces de Bourette. | |||
* Correspondance confirmée par Taxil (1904, p. 34) entre le n°347 [Empire] de 1832 et les n° « anciennement » 436-439, soit de type Royal. | |||
==Caractéristiques== | ==Caractéristiques== | ||
'''BÂTIMENT NEUF DES FEUILLANTS'''<br/> | |||
'''Deuxième immeuble''' | |||
[[Fichier:347-Empire-PlanCadastral.png|vignette|droite|Plan cadastral n°347 (Empire) (ca 1820). A droite, la 3ème boutique du n°349, louée à Foulon.]] | |||
<small>« Cette maison fait partie du grand corps de bâtiment neuf et comprend quatre arcades de l'arrière-corps à gauche du premier avant-corps à droite. Elle consiste en un corps de logis, double en profondeur, de huit croisées de face, élevé d'un rez-de-chaussée avec entresol, de quatre étages carrés dont un dans la frise de la corniche et d'un cinquième étage lambrissé pratiqué sous un comble couvert de tuiles ...<br/> | |||
Ensuite est une cour pavée en grès avec pente et ruisseau pour l'écoulement des eaux à la rue par une gargouille passant dans la longueur de la loge du portier, ladite cour bornée au fond par l'église des Feuillants, à droite par la masse de trois cabinets d'aisance couverts en terrasse dont un dépendant de la maison à droite, et à gauche par une aile de même élévation que ledit corps de logis. | |||
Dans la dire cour est une pompe avec son balancier. | |||
Le rez-de-chaussée est composé de trois boutiques et un vestibule ou entrée de porte cochère et une loge de portier.<br/> | |||
La 1ère boutique occupée par M. Ducornu, marchand mercier, est plafonnée et carrelée en grands carreaux de terre cuite, éclairée sur la rue par deux baies dont une en arcade garnie d'une fermeture en menuiserie...Dans l'angle à droite est un escalier montant à l'entresol en charpente et maçonnerie avec bout de rampe en fer à barreaux droits, avec descente de cave en pierre en-dessous et fermé d'une porte pleine en menuiserie garnie de ses ferrures. Ensuite une arrière-boutique plafonnée et carrelée idem, séparée de la boutique par une cloison vitrée ...<br/> | |||
L'entresol est appliqué à deux pièces à cheminée l'une sur la rue, l'autre sur la cour, dans lesquelles sont des distributions appartenant au locataire ...<br/> | |||
<center>PREMIER ÉTAGE</center> | |||
À mi-étage de l'entresol au premier est un cabinet d'aisance. | |||
Dudit premier étage dépendent, à l'entresol, une cuisine et un cabinet à côté ci-dessus désignés au-dessus de la porte cochère et de la loge du portier.<br/> | |||
Le dit premier étage comprend une antichambre servant de salle-à-manger, carrelée de carreaux noir et blanc avec lambris d'appui au pourtour. À droite, un salon, parqueté, avec lambris d'appui au pourtour, à cheminée avec glace au-dessus dépendante de la maison, et un cabinet à cheminée en aile sur la cour. À gauche de ladite salle-à-manger, deux chambres à coucher parquetées avec lambris d'appui au pourtour, à cheminée avec glace au-dessus, dépendante de la maison, et deux chambres à cheminée sur la cour dont une parquetée avec lambris d'appui au pourtour et glace au-dessus de la cheminée dépendante de la maison... » (AN, Q2/118, Comité d'aliénation des biens nationaux, MM. Mangin et Normand, experts, ''Procès-verbal d'estimation conformément à l'instruction du Comité d'aliénation de l'Assemblée Nationale en date du cinq juillet mil sept cent quatre vingt dix, Nord de Paris, 3ème subdivision, 10ème lot, maison n°436-439 [Royal], rue Saint-Honoré'', Paris, 12 novembre 1790.)</small> | |||
[https://archive.org/details/MaisonNo436439RoyalR.StHonorParis1790 Voir le P.V. d'estimation intégralement transcrit par Dominique Waquet avec schéma d'implantation d'après le plan masse annexé au P.V.] | |||
Cet immeuble, avec les trois autres immeubles composant l'ensemble du "Bâtiment neuf des Feuillants" construit entre 1776 et 1780 vraisemblablement par Jacques-Denis Antoine ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques-Denis_Antoine Voir notice Wikipedia]), est conservé jusqu'à aujourd'hui. Pour ses façades et ses toits sur rue et sur cour, il a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 1er juillet 1987 <ref><small>Ministère de la Culture, Base Mérimée, Notice no PA00085792. [http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REF&VALUE_98=PA00085792 Voir la notice]</small></ref>. | |||
Il porte le n°233 (actuel) et se trouve sur la parcelle cadastrée AY 29. | |||
==Propriétaire(s) avant 1789== | ==Propriétaire(s) avant 1789== | ||
Les '''religieux Feuillants'''. | |||
* Parcelle n°272 (Terrier) « Maison à porte cochère appartenant aux dits religieux Feuillants. » (AN, Q1 1099/3, f°35, r°, déclaration du 8 juin 1701). Cette maison a été démolie vers 1770 pour laisser place au "Bâtiment neuf". | |||
* Cette maison « est tenue à loyer général par M. '''Du Bois''', maître maçon, en vertu du bail passé par devant Me Menjaud et son confrère notaires à Paris le 23 décembre 1781 pour neuf années entières et consécutives qui ont commencé à courir le premier avril 1782 moyennant le prix et somme de dix mille huit cents livres y compris celle [la maison] à droite sus-désignée sous les numéros 432, 433, 434 et 435 laquelle est à peu près de même consistance, de manière que le prix du bail général de chacune séparément est de cinq mille quatre cents livres. Mais la présente produit en détail huit mille huit cinq ou six cents livres. » (''Rapport d'estimation, Id.''). | |||
==Propriétaires Révolution-Empire== | |||
* Le '''Domaine National'''. | |||
* La famille '''Meslin''' | |||
« Maison, n° 48 [Section], ...Vendue le 4 mai 1791, moyennant 234.100 fr.au citoyen '''Meslin''', fruitier-oranger, rue de la Fromagerie, n°12... Add. Sup. 68 t. 1/2 , ornée de glaces et boiseries. n°435 à 439, attenant à l'église des Feuillants. Melain (Clair), d'apès le procès-verbal. » (''Sommier'', t.1, art. 160, p. 42). | |||
<small>Clair Meslin (1724-1794), époux de Anne Cousin, est le père de Clair-Baptiste Meslin, avec qui il demeure Pointe Sainte-Eustache en 1785. Il est le grand'père de Clair-Achille Melain (Geneanet, ''Philippart de Foy'') (AN, Y 5135B, ''Tutelles'', novembre 1785, f°794). <br/> | |||
Clair Melain décède le 29 germinal an II [18 avril 1794]. Sa succession, déclarée par sa veuve Anne Cousin, le 15 thermidor an IV [1er août 1796], comprend une maison sise à Paris, ci-devant Bâtiment des Feuillants, n°50 [barré dans la déclaration, une mention marginale indiquant « 48 vérifié au Sommier »] (AM Paris, DQ7/1699, ''Registre du bureau n°8 de l'Enregistrement'', f°198).<br/> | |||
Clair-Baptiste Melain, fils de Clair décède 1 mois après son père. (AM Paris, DQ7/1699, Id. ; Geneanet, ''Philippart de Foy'').<br/> | |||
Ainsi, Clair-Achille Melain (1794-1871) hérite en 1796, seul et directement de son grand'père Clair Melain, de la maison n°48 (Tuileries) ci-devant aux Feuillants</small> | |||
==Propriétaires à partir de 1810== | ==Propriétaires à partir de 1810== | ||
Famille '''Meslin''' (AN, F/31/7/183). | |||
==Occupants== | ==Occupants== | ||
* '''Beauvallet''', avoué au tribunal, n°50, n°51 (Tuileries) (an VIII). | |||
<small>Intermédiaire dans la location du domaine de Thoury, près Nargis (Loiret), n°51, bâtiment des Feuillants (''Journal du Palais'', n°130, 25 germinal an VIII, p. 6).<br/> | |||
« Le citoyen Beauvallet, avoué au tribunal de première instance qui demeurait rue Honoré n°50, près les Feuillants, demeure maintenant rue de la Vrillière, n°8, près de la place des Victoires (''Journal du Palais'', n°2, 10 vendémiaire an IX, p. 16).</small> | |||
* '''Bergerot''', M., locataire du 2ème étage, n°438 (Royal) (1790). | |||
<small>(AN, Q2/118, ''Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré'', 12 novembre 1790).</small> | |||
* '''Blot''', graveur, n°347 (Empire) (1805). | |||
* '''Bourette''', portier, N°50 (Tuileries) ou 438 (Royal) (1793). | |||
<small>En 1793, Bourette assure un service de "bureau de placement" pour « une fille de 30 ans sachant faire la cuisine, au fait du service et ayant de bons répondants, désirerait être placée. S'adr. chez le cit. Bourette, portier du n°50, rue S. Honoré, bâtiment des Feuillants. » (''Affiches'', 9 janvier 1793, p. 110), « une Delle de 20 ans sachant travailler en linge, gouverner des enfants, au fait du service et ayant de bons répondants, qui désirerait être gouvernante d'enfants. » (''Affiches'', 4 février 1793, p. 478), un jeune homme de 30 ans sachant écrire, coëffer, raser, … (''Affiches'', 15 juillet 1793, p. 2987), « Une citoyenne de 25 ans, sachant bien faire la cuisine & ayant de très bons répondants, désirerait être placée à Paris ou pour être chez un homme seul. S'adr. chez le cit. Bourette, portier du n°50 ou 438, rue S. Honoré, bâtiment des Feuillants. » (''Affiches'', 19 septembre 1793, p. 3931).</small> | |||
* '''Devarenne''', marchand fruitier-oranger, n°439 (Royal) (1790). | |||
<small>(AN, Q2/118, ''Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré'', 12 novembre 1790). | |||
A vendre fonds de fruitier-crémier. (''Affiches'', 28 nivôse an II, [18 janvier 1794], p. 5745).</small> | |||
* '''Devismes''', M., locataire du 3ème étage, n°438 (Royal) (1790). | |||
<small>(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).<br/> | |||
Note : Cette personne est citée au n°434 (Royal) dans l'almanach Jorry pour 1791. Il n'est pas possible de savoir s'il s'agit d'un membre de la famille d'Alphonse-Denis Devismes de Saint-Alphonse, fermier général, désigné en 1790 comme l'un des occupants du [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°351 (Empire)|n°429 (Royal)]]. </small> | |||
* '''Ducolombier''', M., locataire du 1er étage, n°438 (Royal) (1790). | |||
<small>(AN, Q2/118, ''Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré'', 12 novembre 1790).</small> | |||
* '''Ducornu''', Jean-Pierre-Marie, marchand mercier et d'indiennes, n°436 (Royal) (1790), n°48 (Tuileries) (1793). | |||
<small>Locataire de la 1ère boutique de l'immeuble. (AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790). Il fait visiter des appartements à louer, l'un à l'angle de la place des Piques, l'autre Fbg St. Honoré (''Affiches'', 20 mars 1793, p. 1189).<br/> | |||
Jean-Pierre-Marie Ducornu, est le frère de Jean Ducornu et Jean-Étienne Ducornu, marchands merciers, r. de Bussy (AN, Y 5173A, ''Tutelles'', 10 décembre 1788, f°271-276).<br/> | |||
Note : Cette personne est citée au n°433 (Royal) dans l'almanach Lesclapart pour 1788 et l'almanach Jorry 1791.</small> | |||
* '''Gasse''', Simon-Pierre, boucher, n°51 (Tuileries) (1798). | |||
<small>Simon-Pierre Gasse, vraisemblablement fils de Jean-Baptiste Gasse, Md boucher et d'Élisabeth Bégé, une sœur de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°291 (Empire)|'''Madeleine Bégé''']] (AN, ''Contrat'', ET-XXXVI-501, f°541), est l'époux en premières noces d'Élisabeth Geneviève Lefebvre, décédée en août 1779 (AN, ''Tutelles'', Y 5329, f°169), dont quatre enfants, et époux en secondes noces de Michelle Julie Dumont, décédée en août 1786, dont trois enfants. Il est frère de Claude Gasse, boucher rue St Denis et beau-frère de Blaise Dumont, bourgeois de Paris, r. Saint-Honoré, paroisse St Roch. (AN, ''Tutelles'', Y 5144A, 4 août 1786, f°274-276).</small> | |||
* '''Haunueau''', M., locataire du 4ème étage, n°438 (Royal) (1790). | |||
<small>(AN, Q2/118, ''Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré'', 12 novembre 1790).</small> | |||
* '''Labourée''', M., locataire du 2ème étage, n°438 (Royal) (1790). | |||
<small>(AN, Q2/118, ''Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré'', 12 novembre 1790).</small> | |||
* '''Lebrun''', épicier, n°347 (Empire) (1805). | |||
* '''Legeay''', M., non-commerçant, n°48 (Tuileries) (1799), n°347 (Empire) (1805, 1807). | |||
<small>Acquiert le 17 pluviôse an VII [6 février 1799] une maison n°6 rue de Berry (Section Homme-Armé), après confiscation à Dagay, père d'émigré (''Sommier'', art. 3009, t. 2, p. 337).</small> | |||
* '''Ortonville''', M., locataire du 4ème étage, n°438 (Royal) (1790). | |||
<small>(AN, Q2/118, ''Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré'', 12 novembre 1790).</small> | |||
* '''Souillard''', Mme veuve, épicière, n°49 (Tuileries) (1798). | |||
* '''Travers''', limonadier rue de la Loi, demeure n°48 (Tuileries) (1794). | |||
<small>« Travers tient bal r. de la Loi… Pour s'abonner s'adres. en la demeure du cit. Travers, limonadier, r. Honoré, bâtiment des Feuillants, vis-à-vis la maison Virginie, n°48. » (''Affiches'', 15 vendémiaire an III, [6 octobre 1794], p. 211).</small> | |||
* '''Trésel''', Mademoiselle, épicière, n°437 (Royal) (1790). | |||
<small>(AN, Q2/118, ''Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré'', 12 novembre 1790).<br/> | |||
Note : Voir Trésel, marchand épicier au [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°357 B (Empire)|n°423 (Royal)]]</small>. | |||
* '''Valtan''', M., n°438 (Royal) (1791). | |||
==Résidents== | ==Résidents== | ||
* '''Arriveur''', Jean-Marie, Commissaire enquêteur de la ville de Lyon, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, 438 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, ''États Généraux'', t. 2. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62217192 Gallica]). | |||
* '''Jourdan''', Marin, doyen des avocats de la sénéchaussée de Dombes, député de Trévoux, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, 438 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, ''États Généraux'', t. 2. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62217192 Gallica]). | |||
* '''Populus père''' Marie-Etienne, avocat en parlement à Bourg, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, Bâtiment des Feuillants, 438 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, ''États Généraux'', t. 2. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62217192 Gallica]). | |||
==Visiter les parcelles voisines== | ==Visiter les parcelles voisines== |
Dernière version du 31 janvier 2020 à 11:37
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Avertissement : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, du fait de l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), des allotissements des biens nationaux et des destructions consécutives, l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne doit être envisagé que comme une hypothèse.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°273 | n°436-439 | n°48-51 | n°347 | n°233 |
Rattachement | Terrier de la censive du Roi [1] | Paroisse Saint-Roch | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
- Dans ce secteur de la rue Saint-Honoré, les numéros de type Royal attribués à un même immeuble varient selon les sources. Ceux fournis par les almanachs pour certains occupants peuvent être l'un ou l'autre des numéros du présent immeuble ou un numéro décalé. Les numéros retenus ici sont ceux attribués par les experts du Comité d'aliénation des biens nationaux qui ont procédé à l'estimation des propriétés des religieux Feuillants en novembre 1790 (AN, Q2/118). Pour attribuer les numéros aux occupants nous avons suivi l'ordre d'énumération des boutiques d'Ouest en Est et regroupé les locataires des appartements sous le numéro de la porte du vestibule au fond duquel s'élève l'escalier qui dessert tous les étages de l'immeuble et dont les caractéristiques sont décrites ci-dessous.
- Correspondance entre le n°438 (Royal) et le n°50 (S. Tuileries) confirmée par une des annonces de Bourette.
- Correspondance confirmée par Taxil (1904, p. 34) entre le n°347 [Empire] de 1832 et les n° « anciennement » 436-439, soit de type Royal.
Caractéristiques
BÂTIMENT NEUF DES FEUILLANTS
Deuxième immeuble
« Cette maison fait partie du grand corps de bâtiment neuf et comprend quatre arcades de l'arrière-corps à gauche du premier avant-corps à droite. Elle consiste en un corps de logis, double en profondeur, de huit croisées de face, élevé d'un rez-de-chaussée avec entresol, de quatre étages carrés dont un dans la frise de la corniche et d'un cinquième étage lambrissé pratiqué sous un comble couvert de tuiles ...
Ensuite est une cour pavée en grès avec pente et ruisseau pour l'écoulement des eaux à la rue par une gargouille passant dans la longueur de la loge du portier, ladite cour bornée au fond par l'église des Feuillants, à droite par la masse de trois cabinets d'aisance couverts en terrasse dont un dépendant de la maison à droite, et à gauche par une aile de même élévation que ledit corps de logis.
Dans la dire cour est une pompe avec son balancier.
Le rez-de-chaussée est composé de trois boutiques et un vestibule ou entrée de porte cochère et une loge de portier.
La 1ère boutique occupée par M. Ducornu, marchand mercier, est plafonnée et carrelée en grands carreaux de terre cuite, éclairée sur la rue par deux baies dont une en arcade garnie d'une fermeture en menuiserie...Dans l'angle à droite est un escalier montant à l'entresol en charpente et maçonnerie avec bout de rampe en fer à barreaux droits, avec descente de cave en pierre en-dessous et fermé d'une porte pleine en menuiserie garnie de ses ferrures. Ensuite une arrière-boutique plafonnée et carrelée idem, séparée de la boutique par une cloison vitrée ...
L'entresol est appliqué à deux pièces à cheminée l'une sur la rue, l'autre sur la cour, dans lesquelles sont des distributions appartenant au locataire ...
À mi-étage de l'entresol au premier est un cabinet d'aisance.
Dudit premier étage dépendent, à l'entresol, une cuisine et un cabinet à côté ci-dessus désignés au-dessus de la porte cochère et de la loge du portier.
Le dit premier étage comprend une antichambre servant de salle-à-manger, carrelée de carreaux noir et blanc avec lambris d'appui au pourtour. À droite, un salon, parqueté, avec lambris d'appui au pourtour, à cheminée avec glace au-dessus dépendante de la maison, et un cabinet à cheminée en aile sur la cour. À gauche de ladite salle-à-manger, deux chambres à coucher parquetées avec lambris d'appui au pourtour, à cheminée avec glace au-dessus, dépendante de la maison, et deux chambres à cheminée sur la cour dont une parquetée avec lambris d'appui au pourtour et glace au-dessus de la cheminée dépendante de la maison... » (AN, Q2/118, Comité d'aliénation des biens nationaux, MM. Mangin et Normand, experts, Procès-verbal d'estimation conformément à l'instruction du Comité d'aliénation de l'Assemblée Nationale en date du cinq juillet mil sept cent quatre vingt dix, Nord de Paris, 3ème subdivision, 10ème lot, maison n°436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, Paris, 12 novembre 1790.)
Cet immeuble, avec les trois autres immeubles composant l'ensemble du "Bâtiment neuf des Feuillants" construit entre 1776 et 1780 vraisemblablement par Jacques-Denis Antoine (Voir notice Wikipedia), est conservé jusqu'à aujourd'hui. Pour ses façades et ses toits sur rue et sur cour, il a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 1er juillet 1987 [3].
Il porte le n°233 (actuel) et se trouve sur la parcelle cadastrée AY 29.
Propriétaire(s) avant 1789
Les religieux Feuillants.
- Parcelle n°272 (Terrier) « Maison à porte cochère appartenant aux dits religieux Feuillants. » (AN, Q1 1099/3, f°35, r°, déclaration du 8 juin 1701). Cette maison a été démolie vers 1770 pour laisser place au "Bâtiment neuf".
- Cette maison « est tenue à loyer général par M. Du Bois, maître maçon, en vertu du bail passé par devant Me Menjaud et son confrère notaires à Paris le 23 décembre 1781 pour neuf années entières et consécutives qui ont commencé à courir le premier avril 1782 moyennant le prix et somme de dix mille huit cents livres y compris celle [la maison] à droite sus-désignée sous les numéros 432, 433, 434 et 435 laquelle est à peu près de même consistance, de manière que le prix du bail général de chacune séparément est de cinq mille quatre cents livres. Mais la présente produit en détail huit mille huit cinq ou six cents livres. » (Rapport d'estimation, Id.).
Propriétaires Révolution-Empire
- Le Domaine National.
- La famille Meslin
« Maison, n° 48 [Section], ...Vendue le 4 mai 1791, moyennant 234.100 fr.au citoyen Meslin, fruitier-oranger, rue de la Fromagerie, n°12... Add. Sup. 68 t. 1/2 , ornée de glaces et boiseries. n°435 à 439, attenant à l'église des Feuillants. Melain (Clair), d'apès le procès-verbal. » (Sommier, t.1, art. 160, p. 42).
Clair Meslin (1724-1794), époux de Anne Cousin, est le père de Clair-Baptiste Meslin, avec qui il demeure Pointe Sainte-Eustache en 1785. Il est le grand'père de Clair-Achille Melain (Geneanet, Philippart de Foy) (AN, Y 5135B, Tutelles, novembre 1785, f°794).
Clair Melain décède le 29 germinal an II [18 avril 1794]. Sa succession, déclarée par sa veuve Anne Cousin, le 15 thermidor an IV [1er août 1796], comprend une maison sise à Paris, ci-devant Bâtiment des Feuillants, n°50 [barré dans la déclaration, une mention marginale indiquant « 48 vérifié au Sommier »] (AM Paris, DQ7/1699, Registre du bureau n°8 de l'Enregistrement, f°198).
Clair-Baptiste Melain, fils de Clair décède 1 mois après son père. (AM Paris, DQ7/1699, Id. ; Geneanet, Philippart de Foy).
Ainsi, Clair-Achille Melain (1794-1871) hérite en 1796, seul et directement de son grand'père Clair Melain, de la maison n°48 (Tuileries) ci-devant aux Feuillants
Propriétaires à partir de 1810
Famille Meslin (AN, F/31/7/183).
Occupants
- Beauvallet, avoué au tribunal, n°50, n°51 (Tuileries) (an VIII).
Intermédiaire dans la location du domaine de Thoury, près Nargis (Loiret), n°51, bâtiment des Feuillants (Journal du Palais, n°130, 25 germinal an VIII, p. 6).
« Le citoyen Beauvallet, avoué au tribunal de première instance qui demeurait rue Honoré n°50, près les Feuillants, demeure maintenant rue de la Vrillière, n°8, près de la place des Victoires (Journal du Palais, n°2, 10 vendémiaire an IX, p. 16).
- Bergerot, M., locataire du 2ème étage, n°438 (Royal) (1790).
(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).
- Blot, graveur, n°347 (Empire) (1805).
- Bourette, portier, N°50 (Tuileries) ou 438 (Royal) (1793).
En 1793, Bourette assure un service de "bureau de placement" pour « une fille de 30 ans sachant faire la cuisine, au fait du service et ayant de bons répondants, désirerait être placée. S'adr. chez le cit. Bourette, portier du n°50, rue S. Honoré, bâtiment des Feuillants. » (Affiches, 9 janvier 1793, p. 110), « une Delle de 20 ans sachant travailler en linge, gouverner des enfants, au fait du service et ayant de bons répondants, qui désirerait être gouvernante d'enfants. » (Affiches, 4 février 1793, p. 478), un jeune homme de 30 ans sachant écrire, coëffer, raser, … (Affiches, 15 juillet 1793, p. 2987), « Une citoyenne de 25 ans, sachant bien faire la cuisine & ayant de très bons répondants, désirerait être placée à Paris ou pour être chez un homme seul. S'adr. chez le cit. Bourette, portier du n°50 ou 438, rue S. Honoré, bâtiment des Feuillants. » (Affiches, 19 septembre 1793, p. 3931).
- Devarenne, marchand fruitier-oranger, n°439 (Royal) (1790).
(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).
A vendre fonds de fruitier-crémier. (Affiches, 28 nivôse an II, [18 janvier 1794], p. 5745).
- Devismes, M., locataire du 3ème étage, n°438 (Royal) (1790).
(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).
Note : Cette personne est citée au n°434 (Royal) dans l'almanach Jorry pour 1791. Il n'est pas possible de savoir s'il s'agit d'un membre de la famille d'Alphonse-Denis Devismes de Saint-Alphonse, fermier général, désigné en 1790 comme l'un des occupants du n°429 (Royal).
- Ducolombier, M., locataire du 1er étage, n°438 (Royal) (1790).
(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).
- Ducornu, Jean-Pierre-Marie, marchand mercier et d'indiennes, n°436 (Royal) (1790), n°48 (Tuileries) (1793).
Locataire de la 1ère boutique de l'immeuble. (AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790). Il fait visiter des appartements à louer, l'un à l'angle de la place des Piques, l'autre Fbg St. Honoré (Affiches, 20 mars 1793, p. 1189).
Jean-Pierre-Marie Ducornu, est le frère de Jean Ducornu et Jean-Étienne Ducornu, marchands merciers, r. de Bussy (AN, Y 5173A, Tutelles, 10 décembre 1788, f°271-276).
Note : Cette personne est citée au n°433 (Royal) dans l'almanach Lesclapart pour 1788 et l'almanach Jorry 1791.
- Gasse, Simon-Pierre, boucher, n°51 (Tuileries) (1798).
Simon-Pierre Gasse, vraisemblablement fils de Jean-Baptiste Gasse, Md boucher et d'Élisabeth Bégé, une sœur de Madeleine Bégé (AN, Contrat, ET-XXXVI-501, f°541), est l'époux en premières noces d'Élisabeth Geneviève Lefebvre, décédée en août 1779 (AN, Tutelles, Y 5329, f°169), dont quatre enfants, et époux en secondes noces de Michelle Julie Dumont, décédée en août 1786, dont trois enfants. Il est frère de Claude Gasse, boucher rue St Denis et beau-frère de Blaise Dumont, bourgeois de Paris, r. Saint-Honoré, paroisse St Roch. (AN, Tutelles, Y 5144A, 4 août 1786, f°274-276).
- Haunueau, M., locataire du 4ème étage, n°438 (Royal) (1790).
(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).
- Labourée, M., locataire du 2ème étage, n°438 (Royal) (1790).
(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).
- Lebrun, épicier, n°347 (Empire) (1805).
- Legeay, M., non-commerçant, n°48 (Tuileries) (1799), n°347 (Empire) (1805, 1807).
Acquiert le 17 pluviôse an VII [6 février 1799] une maison n°6 rue de Berry (Section Homme-Armé), après confiscation à Dagay, père d'émigré (Sommier, art. 3009, t. 2, p. 337).
- Ortonville, M., locataire du 4ème étage, n°438 (Royal) (1790).
(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).
- Souillard, Mme veuve, épicière, n°49 (Tuileries) (1798).
- Travers, limonadier rue de la Loi, demeure n°48 (Tuileries) (1794).
« Travers tient bal r. de la Loi… Pour s'abonner s'adres. en la demeure du cit. Travers, limonadier, r. Honoré, bâtiment des Feuillants, vis-à-vis la maison Virginie, n°48. » (Affiches, 15 vendémiaire an III, [6 octobre 1794], p. 211).
- Trésel, Mademoiselle, épicière, n°437 (Royal) (1790).
(AN, Q2/118, Rapport d'estimation maison n° 436-439 [Royal], rue Saint-Honoré, 12 novembre 1790).
Note : Voir Trésel, marchand épicier au n°423 (Royal).
- Valtan, M., n°438 (Royal) (1791).
Résidents
- Arriveur, Jean-Marie, Commissaire enquêteur de la ville de Lyon, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, 438 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
- Jourdan, Marin, doyen des avocats de la sénéchaussée de Dombes, député de Trévoux, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, 438 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
- Populus père Marie-Etienne, avocat en parlement à Bourg, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, Bâtiment des Feuillants, 438 [Royal], rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée, Notice no PA00085792. Voir la notice