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==Numéros successifs de la parcelle==
==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
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Non identifié
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==Propriétaires à partir de 1810==
==Propriétaires à partir de 1810==
Non identifié en 1810. La veuve Devilliers, propriétaire expropriée en 1854 (voir ci-dessus).
Non identifié en 1810. La veuve '''Devilliers''', propriétaire expropriée en 1854 (voir ci-dessus).
 
==Occupants==
==Occupants==
* '''Bour''', non commerçant, n°197 (Empire) (1807).
* '''Bour''', non commerçant, n°197 (Empire) (1807).
* '''Carlier''', fourreur, n°574 (Royal) (1788).
* '''Carlier''', fourreur, n°574 (Royal) (1788).


Note : A rapprocher de Jean-Jacques Carlier, marchand pelletier, fourreur [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°260 (Empire)|n°243 (Royal)]].
<small>Note : A rapprocher de Jean-Jacques Carlier, marchand pelletier, fourreur [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°260 (Empire)|n°243 (Royal)]].</small>
* '''Forestier''', Jean-Antoine, n°102 (Gardes), va S. Tuileries n°62 rue de Rohan (AN, F7/4796, ''Registre pour inscrire les cartes de sûreté déposées au 4ème comité'', f°40 Ro, s. n°, le 14 germinal an III).
* '''Forestier''', Jean-Antoine-Gaspard, chirurgien, « diplômé en 1782, vis-à-vis [cloître] St Honoré. », s. n° (Al. Royal, 1788, p. 631 ; 1790, p. 620), « vis-à-vis Saint-Honoré », s. n° (Al. National, 1793), n°576 (Royal) (1790), n°102 (Gardes) (1795).
 
<small>Médecin diplômé en 1782, il annonce en 1789 qu'il commence un cours d'accouchement théorique et pratique, le 22 juin 1789, à 6 heures du soir en son amphithéâtre, rue Saint-Jacques, près de celle du Plâtre, n° 25. (''Journal de Paris'', 21 juin 1789, p. 773). Membre du Collège de l'Académie royale de chirurgie, officier municipal de Paris, membre du comité de section des Gardes Françaises, (Al. N., 1793-an II, p. 539).<br/>
Antérieurement rue Fromenteau, noté au n°576 en tant que membre du Club des Jacobins en décembre 1790 (A. Aulard, ''Histoire des Jacobins'', t. 1, p. XXXIII), « commissaire civil en 1792, membre de la Commune en l'an II. Arrêté le 14 thermidor pour avoir cherché, le 9 thermidor, à « corrompre les opinions des comités des Gardes-Françaises », libéré le 25 nivôse an III. Dénoncé comme terroriste en floréal, arrêté le 6 prairial, mis en liberté provisoire le 8 thermidor. Abonné au ''Tribun du peuple''. » (A. Soboul, ''Personnel sectionnaire de l'an II'', p. 124). Jean-Antoine Forestier, n°102 (Gardes), va S. Tuileries n°62 rue de Rohan (AN, F7/4796, ''Registre pour inscrire les cartes de sûreté déposées au 4ème comité'', f°40 Ro, s. n°, le 14 germinal an III) [4 avril 1795].</small>
* '''Gaudiche''', agent de change, n°103 (Gardes) (1793).
* '''Gaudiche''', agent de change, n°103 (Gardes) (1793).


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<small>Il pourrait s'agir d'Antide Janvier (Saint-Lupicin (Jura), 1751 – Paris, 1835), célèbre maître-horloger de la fin du XVIIIe siècle, hébergé au Louvre en 1793. (Pierre Dubois, ''Histoire de l'Horlogerie, depuis son origine jusqu'à nos jours'', Paris, 1849, reprint Decoopman, 2017 ; Geneanet, ''Brigitte et Serge Guinchard'' et autres auteurs ; [https://fr.wikipedia.org/wiki/Antide_Janvier Voir notice Wikipedia, ''Antide Janvier'']).</small>
<small>Il pourrait s'agir d'Antide Janvier (Saint-Lupicin (Jura), 1751 – Paris, 1835), célèbre maître-horloger de la fin du XVIIIe siècle, hébergé au Louvre en 1793. (Pierre Dubois, ''Histoire de l'Horlogerie, depuis son origine jusqu'à nos jours'', Paris, 1849, reprint Decoopman, 2017 ; Geneanet, ''Brigitte et Serge Guinchard'' et autres auteurs ; [https://fr.wikipedia.org/wiki/Antide_Janvier Voir notice Wikipedia, ''Antide Janvier'']).</small>
[[Fichier:Soufflot-soies-toiles-102 1795.jpg|170 px|thumb|droite|Fact. Soufflot s.d. (BHVP, Ephémères)]]
* '''Jusserand''', mercier, n°102 (Gardes) (1798), n°197 (Empire) (1805).
* '''Jusserand''', mercier, n°102 (Gardes) (1798), n°197 (Empire) (1805).
* '''Soufflot''' (Souflet), mercier, n°102 (Gardes) (an III, 1795, 1798).
* '''Soufflot''' (Souflet), Gabriel-Hubert, marchand mercier, s. n° (1788), n°102 (Gardes) (an III, 1795, 1798).


<small>« Soufflot mercier, rue Honoré n°40 [?], nommé citoyen pour compléter le comité civil de la Section des Gardes-Françaises, le 12 frimaire an III [2 décembre 1794]. (AP, t. 102, p. 386). Électeur en l'an VII (AD 75, ''Électeurs an VII'', p. 7).<br>
<small>Gabriel-Hubert Soufflot, marchand mercier, rue Saint-Honoré, s. n°, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois, oncle à la mode de Bretagne des enfants de Charles-François Doucet architecte, décédé rue de Chartres (AN, Y 5161B, ''Registre des tutelles du 16 au 31 janvier 1788'', f°73-77), cousin issu de germain d'Anne-Sophie Lemire (AN, Y 5170 A, ''Registre des tutelles du 1er au 15 septembre 1788'', f°308), <br>
« Soufflot mercier, rue Honoré n°40 [?], nommé citoyen pour compléter le comité civil de la Section des Gardes-Françaises, le 12 frimaire an III [2 décembre 1794]. (AP, t. 102, p. 386). Électeur en l'an VII (AD 75, ''Électeurs an VII'', p. 7).<br>
« Vendu par SOUFFLOT, Md de soiries, Toiles, mousselines, etc. À L'APOLLON, rue Saint-Honoré, n°102, entre celle du Chantre et du Champ-Fleury, au premier. » (Fact., s. d., entre 1793 et 1805, BHVP, Ephémères).</small>
« Vendu par SOUFFLOT, Md de soiries, Toiles, mousselines, etc. À L'APOLLON, rue Saint-Honoré, n°102, entre celle du Chantre et du Champ-Fleury, au premier. » (Fact., s. d., entre 1793 et 1805, BHVP, Ephémères).</small>
* '''Trepied''', couturière, n°102 (Gardes) (1798).
* '''Trepied''', couturière, n°102 (Gardes) (1798).
* '''Verdet''', tailleur, n°102 (Gardes) (1798).
* '''Verdet''', tailleur, n°102 (Gardes) (1798).
==Résidents==
==Résidents==
* '''Quinette de Rochemont''', Nicolas-Marie, administrateur du département, député de l'Aisne à l'Assemblée Nationale Législative, réside « rue Saint-Honoré, n°576 [Royal] » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-91, 8-92]]). Membre de la Convention Nationale il réside encore quelques mois dans ce même hôtel puis le quitte début 1793 pour résider 14 rue Taitbout ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93]]).  
* '''Quinette de Rochemont''', Nicolas-Marie, administrateur du département, député de l'Aisne à l'Assemblée Nationale Législative, réside « rue Saint-Honoré, n°576 [Royal] » ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-91, 8-92]]). Membre de la Convention Nationale il réside encore quelques mois dans ce même hôtel puis le quitte début 1793 pour résider 14 rue Taitbout ([[Localisations parisiennes (1780-1810) Sources imprimées#Membres des_assemblées parlementaires|12-92, 4-93]]).
==Bibliographie==
* '''Davioud''', Gabriel-Jean-Antoine, ''Expropriations de 1852-1854 pour le prolongement de la rue de Rivoli'', Recueil de dessins, Préfecture du département de la Seine, 2 vol. ([https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001771897/0005/v0001.simple.selectedTab=otherdocs Consulter en ligne sur le site des Bibliothèques spécialisées de Paris]).
* '''Babelon''', Jean-Pierre, ''Les relevés de façade des maisons du quartier des Halles'', Paris, Gazette des Beaux-Arts, 1966, tiré à part (BHVP, Usuels 711 BAB), dans lequel sont présentés et reproduits une grande partie des cahiers de Davioud.


==Visiter les parcelles voisines==
==Visiter les parcelles voisines==

Dernière version du 7 mars 2020 à 22:24

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Maisons n°197-199 (G. Davioud, 1852, II-22, voir Biblio).Original Ville de Paris/BHVP]

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°367 n° 574(?)-578 n°102-103 n°197 n°151 [1] [2]
Rattachement Terrier de la censive du Roi [3] Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois Section des Gardes Françaises 4e Arrondissement (ancien) [4] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Caractéristiques, historique

Comme toutes les maisons anciennes situées entre la rue du Coq et le côté Est de la place du Palais-Royal - haut de la rue Fromenteau - cette maison n°197 (Empire), construite sur une parcelle de 110 m², est expropriée puis démolie en 1854 dans le cadre des opérations de percement du deuxième tronçon de la rue de Rivoli, décidée en 1848. Son propriétaire et les locataires du moment : Vve Devilliers, prop. Sauvé, pharmacien, Luterbach, Novatny, bénéficient d'indemnités d'éviction fixées par un jury souverain [5].
Comme l'indiquent les plans d'expropriation, le projet d'urbanisme initial prévoyait la construction de nouveaux immeubles entre la rue de Rivoli et la rue Saint-Honoré dans des ilots reconfigurés sur la base des ilots fin XVIIIe-début XIXe [6].
Cependant les parcelles entre la rue de Marengo et la place du Palais-Royal font l'objet d'une opération immobilière unique et de grande envergure qui amène non seulement la disparition de toutes les maisons anciennes mais aussi celle des rues Champfleury, du Chantre, Jean Saint-Denis et Fromenteau qui délimitaient les anciens ilots.
Sur ce vaste terrain s'élève dès 1855 un seul immeuble qui accueille au rez-de-chaussée les Galeries du Louvre (voir notice Wikipedia) et dans les étages le Grand Hôtel du Louvre (Voir notice Wikipedia) [7] jusqu'en 1888. Le grand hôtel du Louvre est alors transféré à l'Ouest de la place du Palais-Royal.

Aujourd'hui, l'immeuble situé sur la parcelle cadastrée AU 24, porte les n°151 (actuel) rue Saint-Honoré, n°164-166 (actuel) rue de Rivoli et n°4 (actuel) place du Palais-Royal.

Propriétaire(s) avant 1789

la Porte (de), Jean, conseiller au Châtelet de Paris, ancien échevin de Paris, propriétaires de la parcelle n°367, censive du Roi, d'une maison et boutique (AN., Q1/1099-3, Atlas de la censive du Roi, ca 1700, f°46, v°).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié

Propriétaires à partir de 1810

Non identifié en 1810. La veuve Devilliers, propriétaire expropriée en 1854 (voir ci-dessus).

Occupants

  • Bour, non commerçant, n°197 (Empire) (1807).
  • Carlier, fourreur, n°574 (Royal) (1788).

Note : A rapprocher de Jean-Jacques Carlier, marchand pelletier, fourreur n°243 (Royal).

  • Forestier, Jean-Antoine-Gaspard, chirurgien, « diplômé en 1782, vis-à-vis [cloître] St Honoré. », s. n° (Al. Royal, 1788, p. 631 ; 1790, p. 620), « vis-à-vis Saint-Honoré », s. n° (Al. National, 1793), n°576 (Royal) (1790), n°102 (Gardes) (1795).

Médecin diplômé en 1782, il annonce en 1789 qu'il commence un cours d'accouchement théorique et pratique, le 22 juin 1789, à 6 heures du soir en son amphithéâtre, rue Saint-Jacques, près de celle du Plâtre, n° 25. (Journal de Paris, 21 juin 1789, p. 773). Membre du Collège de l'Académie royale de chirurgie, officier municipal de Paris, membre du comité de section des Gardes Françaises, (Al. N., 1793-an II, p. 539).
Antérieurement rue Fromenteau, noté au n°576 en tant que membre du Club des Jacobins en décembre 1790 (A. Aulard, Histoire des Jacobins, t. 1, p. XXXIII), « commissaire civil en 1792, membre de la Commune en l'an II. Arrêté le 14 thermidor pour avoir cherché, le 9 thermidor, à « corrompre les opinions des comités des Gardes-Françaises », libéré le 25 nivôse an III. Dénoncé comme terroriste en floréal, arrêté le 6 prairial, mis en liberté provisoire le 8 thermidor. Abonné au Tribun du peuple. » (A. Soboul, Personnel sectionnaire de l'an II, p. 124). Jean-Antoine Forestier, n°102 (Gardes), va S. Tuileries n°62 rue de Rohan (AN, F7/4796, Registre pour inscrire les cartes de sûreté déposées au 4ème comité, f°40 Ro, s. n°, le 14 germinal an III) [4 avril 1795].

  • Gaudiche, agent de change, n°103 (Gardes) (1793).

40 ans, électeur du Département de Paris (Al. National, 1793-an II, p. 351).

  • Janvier le jeune, horloger, n°574 (Gournay, 1789).

Il pourrait s'agir d'Antide Janvier (Saint-Lupicin (Jura), 1751 – Paris, 1835), célèbre maître-horloger de la fin du XVIIIe siècle, hébergé au Louvre en 1793. (Pierre Dubois, Histoire de l'Horlogerie, depuis son origine jusqu'à nos jours, Paris, 1849, reprint Decoopman, 2017 ; Geneanet, Brigitte et Serge Guinchard et autres auteurs ; Voir notice Wikipedia, Antide Janvier).

Fact. Soufflot s.d. (BHVP, Ephémères)
  • Jusserand, mercier, n°102 (Gardes) (1798), n°197 (Empire) (1805).
  • Soufflot (Souflet), Gabriel-Hubert, marchand mercier, s. n° (1788), n°102 (Gardes) (an III, 1795, 1798).

Gabriel-Hubert Soufflot, marchand mercier, rue Saint-Honoré, s. n°, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois, oncle à la mode de Bretagne des enfants de Charles-François Doucet architecte, décédé rue de Chartres (AN, Y 5161B, Registre des tutelles du 16 au 31 janvier 1788, f°73-77), cousin issu de germain d'Anne-Sophie Lemire (AN, Y 5170 A, Registre des tutelles du 1er au 15 septembre 1788, f°308),
« Soufflot mercier, rue Honoré n°40 [?], nommé citoyen pour compléter le comité civil de la Section des Gardes-Françaises, le 12 frimaire an III [2 décembre 1794]. (AP, t. 102, p. 386). Électeur en l'an VII (AD 75, Électeurs an VII, p. 7).
« Vendu par SOUFFLOT, Md de soiries, Toiles, mousselines, etc. À L'APOLLON, rue Saint-Honoré, n°102, entre celle du Chantre et du Champ-Fleury, au premier. » (Fact., s. d., entre 1793 et 1805, BHVP, Ephémères).

  • Trepied, couturière, n°102 (Gardes) (1798).
  • Verdet, tailleur, n°102 (Gardes) (1798).

Résidents

  • Quinette de Rochemont, Nicolas-Marie, administrateur du département, député de l'Aisne à l'Assemblée Nationale Législative, réside « rue Saint-Honoré, n°576 [Royal] » (12-91, 8-92). Membre de la Convention Nationale il réside encore quelques mois dans ce même hôtel puis le quitte début 1793 pour résider 14 rue Taitbout (12-92, 4-93).

Bibliographie

  • Davioud, Gabriel-Jean-Antoine, Expropriations de 1852-1854 pour le prolongement de la rue de Rivoli, Recueil de dessins, Préfecture du département de la Seine, 2 vol. (Consulter en ligne sur le site des Bibliothèques spécialisées de Paris).
  • Babelon, Jean-Pierre, Les relevés de façade des maisons du quartier des Halles, Paris, Gazette des Beaux-Arts, 1966, tiré à part (BHVP, Usuels 711 BAB), dans lequel sont présentés et reproduits une grande partie des cahiers de Davioud.

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°184 (Empire)
n°182 (Empire)
n°180 (Empire)
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°199 (Empire)
n°197 (Empire)
n°195 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810)

  1. Tout le segment de la rue Saint-Honoré entre la rue de Rohan et l'Oratoire est remodelé au XIXe Voir le parcellaire actuel de cette zone, extrait du site officiel https://www.cadastre.gouv.fr.
  2. Le n°151 (actuel) est attribué à un seul immeuble compris entre la rue de Marengo et la place du Palais-Royal. Il n'existe donc pas de réelle correspondance entre ce numéro actuel et les numéros antérieurs donnés à des maisons différentes jusqu'en 1854.
  3. Atlas de la censive du Roi, Troisième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1/1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 12 v°, pl. 4) Voir le plan.
  4. 4ème Quartier, Saint-Honoré ; Ilot 16 (AN, F/31/79/39). Voir le plan parcellaire en ligne.
  5. AN, F/21/1707, Préfecture de la Seine, Ville de Paris, Registre des décisions du deuxième jury d'expropriation pour le prolongement de la rue de Rivoli, 1er avril 1854 (2ème catégorie, 3ème feuille).
  6. Voir le plan des destructions et des créations des nouveaux ilots (1853).
  7. Alexandra Machado, Les grands magasins du Louvre, Archives d'entreprise (1855-1967) Répertoire numérique, AD 75, V14S 1 à 158. Voir le document.