« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°418 (Empire) » : différence entre les versions
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==Numéros successifs de la parcelle== | ==Numéros successifs de la parcelle== | ||
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small> | <small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small> | ||
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==Caractéristiques== | ==Caractéristiques== | ||
L'immeuble du XVIIIe siècle est | Mme Philippe, café du Garde-Meuble, « loue joli appartement pour 2 amis, pouvant être loué séparément, ayant 3 croisées sur la r. S. Honoré, savoir antichambre où il y a 2 sorties, salon avec un lit, cabinet assez grand. Chambre à coucher, garde-robe et chambre pour 2 domestiques. » (''Affiches'', 10 août 1790, p. 2395). | ||
L'immeuble du XVIIIe siècle est remplacé par une construction du début XIXe. Parcelle actuellement cadastrée BQ 42. | |||
==Propriétaire(s) avant 1789== | ==Propriétaire(s) avant 1789== | ||
* ''' Plancy (de)''', propriétaire de la parcelle n°1 depuis le début du XVIIIe. Laurent Florimont de Plancy propriétaire depuis 1775. (''Terrier'', t. II/1 p. 132). | * ''' Plancy (de)''', propriétaire de la parcelle n°1 depuis le début du XVIIIe. Laurent Florimont de Plancy propriétaire depuis 1775. (''Terrier'', t. II/1 p. 132). | ||
<small>Laurent Florimond de Plancy, (Paris, 1730 - Chacenay (Aube), 1805), propriétaire du château de Chacenay (Essoyes, Aube) depuis 1783, emprisonné à Troyes de 1789 à 1794. (''Revue de Champagne et de Brie'', …, 4ème année, t. 4, juillet 1880, p. 85 ; A. Lalore, ''Sires et barons de Chacenay'', Troyes, Léopold Lacroix, 1885, p. 177-178, 348-351 ; Gallica).</small> | |||
* '''Chevalier''', Mme, veuve de Cadot, comte de Sébeville, achète en 1750 à d'Estignac la parcelle n°2, jadis appelée hôtel d'Hoquincourt avec porte cochère (''Terrier'', t. II/1, p. 132). | * '''Chevalier''', Mme, veuve de Cadot, comte de Sébeville, achète en 1750 à d'Estignac la parcelle n°2, jadis appelée hôtel d'Hoquincourt avec porte cochère (''Terrier'', t. II/1, p. 132). | ||
<small>Il s'agit vraisemblablement d'Elisabeth-Thérèse Chevalier de Montigny épouse en mai 1723 de Charles-Louis-Frédéric Cadot de Sébeville, marquis de Sébeville dont elle est veuve en octobre 1730 après avoir donné naissance à 4 enfants tous décédés avant 1763 (Généanet, ''arbres Noblequest'' et ''famille J.H. Favre''). Elle se remarie avec un membre de la famille de Pressac d'Estignac, comte d'Esclignac, prop. de la parc. n° 2 (Ter. Ar.). Ils sont en affaire avec leur voisin [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°414 (Empire)|'''Antoine Cochon du Rozoir''']]. | |||
À nouveau veuve et sous le nom de Vve d'Esclignac elle achète en 1789 la parc. contigüe, n°3 (Ter. Ar.) au Sr Denis, maître-charron. Elle décède en janvier 1790 en son hôtel n°108 Faubourg Saint-Honoré, sur lequel sont apposés les scellés (''Journal de Paris'', n°31, 31 janvier 1790, p. 124). Ses effets personnels et les draperies de sa maison son vendues aux enchères les 3 et 5 juillet 1790 (''Affiches'', n° 182 du 1er juillet 1790, p. 1903). | |||
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==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ||
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* '''Beaurieux''', Jean-Jacques, horloger, n°19 (Place-Vendôme) (an II). | |||
<small>L'un des 144 élus par les 48 sections pour composer le Conseil général, les corps et le bureau municipal de la ville de Paris, n° 19 (Pl. Vend.) (Al. Nat., an II 1793-1794, p. 388).</small> | |||
* '''Lavessière''', chaudronnier, n°19 (Place-Vendôme) (1798). | |||
* '''Le Roux''', n°418 (Empire) (1807). | * '''Le Roux''', n°418 (Empire) (1807). | ||
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Dernière version du 12 octobre 2020 à 17:47
__SHOWFACTBOX__
Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
| Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
|---|---|---|---|---|---|
| Numéro | n°1 et 2 rue Saint-Honoré | n°389-390 (?) | n°19 (?) | n°418 | n°418 |
| Rattachement | Terrier de l'Archevêché | Paroisse Saint-Roch | Section Place-Vendôme | 1er Arrondissement (ancien) [1] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
- La configuration des parcelles n°1 et 2 (terrier) correspond à celle de la parcelle cadastrée n°418 (Empire).
- Les numéros de type royal et de type sectionnaire sont fournis à titre indicatif.
Caractéristiques
Mme Philippe, café du Garde-Meuble, « loue joli appartement pour 2 amis, pouvant être loué séparément, ayant 3 croisées sur la r. S. Honoré, savoir antichambre où il y a 2 sorties, salon avec un lit, cabinet assez grand. Chambre à coucher, garde-robe et chambre pour 2 domestiques. » (Affiches, 10 août 1790, p. 2395).
L'immeuble du XVIIIe siècle est remplacé par une construction du début XIXe. Parcelle actuellement cadastrée BQ 42.
Propriétaire(s) avant 1789
- Plancy (de), propriétaire de la parcelle n°1 depuis le début du XVIIIe. Laurent Florimont de Plancy propriétaire depuis 1775. (Terrier, t. II/1 p. 132).
Laurent Florimond de Plancy, (Paris, 1730 - Chacenay (Aube), 1805), propriétaire du château de Chacenay (Essoyes, Aube) depuis 1783, emprisonné à Troyes de 1789 à 1794. (Revue de Champagne et de Brie, …, 4ème année, t. 4, juillet 1880, p. 85 ; A. Lalore, Sires et barons de Chacenay, Troyes, Léopold Lacroix, 1885, p. 177-178, 348-351 ; Gallica).
- Chevalier, Mme, veuve de Cadot, comte de Sébeville, achète en 1750 à d'Estignac la parcelle n°2, jadis appelée hôtel d'Hoquincourt avec porte cochère (Terrier, t. II/1, p. 132).
Il s'agit vraisemblablement d'Elisabeth-Thérèse Chevalier de Montigny épouse en mai 1723 de Charles-Louis-Frédéric Cadot de Sébeville, marquis de Sébeville dont elle est veuve en octobre 1730 après avoir donné naissance à 4 enfants tous décédés avant 1763 (Généanet, arbres Noblequest et famille J.H. Favre). Elle se remarie avec un membre de la famille de Pressac d'Estignac, comte d'Esclignac, prop. de la parc. n° 2 (Ter. Ar.). Ils sont en affaire avec leur voisin Antoine Cochon du Rozoir.
À nouveau veuve et sous le nom de Vve d'Esclignac elle achète en 1789 la parc. contigüe, n°3 (Ter. Ar.) au Sr Denis, maître-charron. Elle décède en janvier 1790 en son hôtel n°108 Faubourg Saint-Honoré, sur lequel sont apposés les scellés (Journal de Paris, n°31, 31 janvier 1790, p. 124). Ses effets personnels et les draperies de sa maison son vendues aux enchères les 3 et 5 juillet 1790 (Affiches, n° 182 du 1er juillet 1790, p. 1903).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Non identifié.
Propriétaires à partir de 1810
Non identifié.
Occupants
- Beaurieux, Jean-Jacques, horloger, n°19 (Place-Vendôme) (an II).
L'un des 144 élus par les 48 sections pour composer le Conseil général, les corps et le bureau municipal de la ville de Paris, n° 19 (Pl. Vend.) (Al. Nat., an II 1793-1794, p. 388).
- Lavessière, chaudronnier, n°19 (Place-Vendôme) (1798).
- Le Roux, n°418 (Empire) (1807).
Résidents
Visiter les parcelles voisines
| Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle | Parcelle contigüe vers l'Est |
|---|---|---|
| Parcelles en vis-à-vis côté Sud | ||
Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ 3ème Quartier, Place-Vendôme ; Ilots 3 et 4 (AN, F/31/74/27). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ Nom porté sur le cadastre Vasserot (1810) pour cette voie aussi nommée boulevard Saint-Honoré ou boulevard du Rempart sous l'Ancien Régime, aujourd'hui segment Nord de la rue Royale
- ↑ Nom porté sur le cadastre Vasserot (1810) pour cette voie déjà nommée rue Royale sous l'Ancien Régime, modifié en rue de la Concorde à la fin des années 1790, aujourd'hui segment Sud de la rue Royale