« Rue des Noyers - Parcelle n°31 (Empire) » : différence entre les versions

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* Dubu, présent de l'an XIII (n°15, Section) à 1810 (n°31, Empire), propriétaire d'une partie de la parcelle n°31 (Empire) lors de l'établissement du cadastre (1810).
* Dubu, présent de l'an XIII (n°15, Section) à 1810 (n°31, Empire), propriétaire d'une partie de la parcelle n°31 (Empire) lors de l'établissement du cadastre (1810).
* Chaumette (n°20 Royal), avocat, puis sa veuve (n°15 Section), présents de 1788 à 1800.
* Chaumette (n°20 Royal), avocat, puis sa veuve (n°15 Section), présents de 1788 à 1800.
* Implantation très vraisemblable, dans cette vaste parcelle, du Sr Dupuy, commissaire au Châtelet, sachant que les commissaires de police au XVIIIe ont besoin de disposer de nombreux bureaux pour exercer leurs fonctions, leur espace d'habitation personnel devant aussi par sa taille correspondre à leur rang social. (Cf. Justine Berlière, ''Policer Paris au siècle des Lumières''…).
* Implantation très vraisemblable, dans cette vaste parcelle, du Sr Dupuy, commissaire au Châtelet, sachant que les commissaires de police au XVIIIe ont besoin de disposer de nombreux bureaux pour exercer leurs fonctions, leur espace d'habitation personnel devant aussi par sa taille correspondre à leur rang social. ([[Localisations_parisiennes_(1780-1810)_Bibliographie_:_Personnes_et_professions#Droit.2C_Justice.2C_Police|Cf. Justine Berlière, ''Policer Paris au siècle des Lumières''…]]).
 
==Caractéristiques==
==Caractéristiques==
Cette parcelle présente sur la rue un corps de bâtiment assez large avec porte cochère centrale ouverte sur une première cour qui elle-même donne accès à gauche à une vaste maison composée  de 6 pièces en rez-de-chaussée avec 3 escaliers menant aux étages et, à droite du passage cocher, d'un bâtiment en aile comprenant 4 bureaux à la suite. Par quelques marches au bout de ce second passage cocher on accède à un jardin clos de murs (Description de la parcelle figurée sur le terrier de la censive de Saint-Jean-de-Latran complétée par le cadastre Vasserot de 1810).
Cette parcelle présente sur la rue un corps de bâtiment assez large avec porte cochère centrale ouverte sur une première cour qui elle-même donne accès à gauche à une vaste maison composée  de 6 pièces en rez-de-chaussée avec 3 escaliers menant aux étages et, à droite du passage cocher, d'un bâtiment en aile comprenant 4 bureaux à la suite. Par quelques marches au bout de ce second passage cocher on accède à un jardin clos de murs (Description de la parcelle figurée sur le terrier de la censive de Saint-Jean-de-Latran complétée par le cadastre Vasserot de 1810).
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La contenance totale de cette parcelle n°24 (terrier) est de 263 toises (soit environ 980 m²) (AN, N I, Seine 35, ''Tableau pour l'intelligence du Plan''), ce qui en fait de très loin la plus vaste de ce segment de la rue des Noyers.
La contenance totale de cette parcelle n°24 (terrier) est de 263 toises (soit environ 980 m²) (AN, N I, Seine 35, ''Tableau pour l'intelligence du Plan''), ce qui en fait de très loin la plus vaste de ce segment de la rue des Noyers.
==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
'''Trude''', Mme, veuve. (1752, AN, N l Seine 35, ''Tableau pour l'intelligence du Plan'').
'''Desbordes''', M. (1752, AN, N l Seine 35, ''Tableau pour l'intelligence du Plan'').


==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
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* '''Barrière''', graveur, noté au n°15 (Section, Alm. an VIII, an IX, an XI).
* '''Barrière''', graveur, noté au n°15 (Section, Alm. an VIII, an IX, an XI).
* '''Cazenave''', graveur, noté au n°15 (Section, Alm. an VIII, an IX, an XI).
* '''Cazenave''', graveur, noté au n°15 (Section, Alm. an VIII, an IX, an XI).
* '''Chaumette-Desfossés''', Nicolas-Louis, avocat, noté au n°20 (Royal, Alm. 1789-1ère partie).
* '''Chaumette-Desfossés''', Nicolas-Louis, avocat, noté au n°20 (Royal, Alm. 1789-1ère partie), électeur du département en 1796, noté au n°15 (Section).
 
<small>Nicolas-Louis Chaumette-Desfossés (Paris, ca 1755- av. 1800) est l'époux en 1779 de '''Geneviève-Victoire Duval'''. Ils sont parents de Charlotte Louise-Victoire Chaumette (1780-1866), Jean-Baptiste-Gabriel Chaumette (1782-1841) et Achille-Louis-Gabriel (ca 1792-1860). (Geneanet,''Caroline Mossion'').


<small>Nicolas-Louis Chaumette-Desfossés (Paris, ca 1755- av. 1800) est l'époux en 1779 de '''Geneviève-Victoire Duval'''. Ils sont parents de Charlotte Louise-Victoire Chaumette (1780-1866), Jean-Baptiste-Gabriel Chaumette (1782-1841) et Achille-Louis-Gabriel (ca 1792-1860). (Geneanet,''Caroline Mossion'').</small>
« Chaumette, Nicolas-Louis, avocat et procureur au Parlement, 47 ans, n°15, procureur en 1770, capitaine des grenadiers volontaires du bataillon de St Etienne du Mont, électeur du département de Paris en 1790, et 1796. »  (Charavay, ''Assemblée électorale,...'', t. 1. p. 75).</small>
* '''Dubu''', receveur des rentes,  noté s. n°, rue des Noyers (1790), au n°49 (Royal ?), rue des Noyers (1794), puis au n°15 (Section, Alm. an XI), puis au n°31 (Empire, Alm. 1806, 1807), également propriétaire du jardin de la parcelle n°31 (Empire)(voir ci-dessus).
* '''Dubu''', receveur des rentes,  noté s. n°, rue des Noyers (1790), au n°49 (Royal ?), rue des Noyers (1794), puis au n°15 (Section, Alm. an XI), puis au n°31 (Empire, Alm. 1806, 1807), également propriétaire du jardin de la parcelle n°31 (Empire)(voir ci-dessus).


<small>Jean-Jacques Dubu, bourgeois de Paris, apparait dans un acte du 10 août 1790, rue des Noyers, s. n° (AN, Y5193A, ''Registre des tutelles du 1er au 15 août 1790'', f°389) puis dans un acte du 6 mai 1794 au n°49, rue des Noyers (AN, ET/XI/783, ''Inventaires et contrats'', f°72).</small>
<small>Jean-Jacques Dubu, bourgeois de Paris, apparait dans un acte du 10 août 1790, rue des Noyers, s. n° (AN, Y 5193A, ''Registre des tutelles du 1er au 15 août 1790'', f°389) puis dans un acte du 6 mai 1794 au n°49, rue des Noyers (AN, ET/XI/783, ''Inventaires et contrats'', f°72).</small>
* '''Dupuy''' (''Sous réserve de la validation de l'hypothèse d'emplacement du n°19''), Jacques-Simon, commissaire au Châtelet pour la circonscription du quartier Saint-Benoit (voir ''Al. Royal'', 1791, p. 350), noté n°19 (Royal, Alm. Prévost 1788)  
* '''Dupuy''' (''Sous réserve de la validation de l'hypothèse d'emplacement du n°19''), Jacques-Simon, commissaire au Châtelet pour la circonscription du quartier Saint-Benoit (voir ''Al. Royal'', 1791, p. 350), noté n°19 (Royal, Alm. Prévost 1788)  


<small>Jacques-Simon Dupuy (Tours, 1731- après 1788), seigneur de l'Olivier, bailly de Rochecorbon (Indre-et-Loire) est l'époux de Françoise Bruère en 1751. Lors de l'acquisition de la charge de commissaire au Châtelet il offre une somptueuse et coûteuse réception. Demeurant nécessairement à Paris il conserve cependant sa charge de bailly de Rochecorbon. Sa fonction de commissaire lui fait poser les scellés sur la demeure du cardinal de Rohan lors de l'affaire du collier de la Reine en 1786 (Arthur Viot, « Frais de réception en l'office de conseiller du Roi, commissaire au Châtelet de Paris en 1775 », ''Bulletin de la société archéologique de Touraine'', vol. XV. 1905-1906, p. 171-176. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5803174h/f187.image Lire en ligne sur Gallica.]
<small>Jacques-Simon Dupuy (Tours, 1731- après 1788), seigneur de l'Olivier, bailly de Rochecorbon (Indre-et-Loire) est l'époux de Françoise Bruère en 1751. Lors de l'acquisition de la charge de commissaire au Châtelet il offre une somptueuse et coûteuse réception. Demeurant nécessairement à Paris il conserve cependant sa charge de bailly de Rochecorbon. Sa fonction de commissaire lui fait poser les scellés sur la demeure du cardinal de Rohan lors de l'affaire du collier de la Reine en 1786 (Arthur Viot, « Frais de réception en l'office de conseiller du Roi, commissaire au Châtelet de Paris en 1775 », ''Bulletin de la société archéologique de Touraine'', vol. XV. 1905-1906, p. 171-176. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5803174h/f187.image Lire en ligne sur Gallica.]


Sur dénonciation de M. de Crosne, il dresse un rapport contre les Sr Grenier et Neraudeau, boulangers, rue Saint-Jacques qui avaient vendu leur pain 15 sols les quatre livres. P.V. du 5 février 1789 (Tuetey, t. 2, art. 3465, p. 367).
Sur dénonciation de M. de Crosne, il dresse un rapport contre les Sr Grenier et Neraudeau, boulangers, rue Saint-Jacques qui avaient vendu leur pain 15 sols les quatre livres. P.V. du 5 février 1789 (Tuetey, t. 2, art. 3465, p. 367) </small><ref> <small>M. Louis Thiroux de Crosne est encore à cette date le lieutenant général de police de Paris</small></ref>.


Jacques-Simon Dupuy, commissaire au Châtelet, l'un des administrateurs de l'église Saint-Yves, porte plainte contre le sieur Delaborde, autre administrateur au sujet de propos injurieux et calomnieux. Minute du 5 février 1790 (Tuetey, t. 3, p. 572).</small>
<small>Jacques-Simon Dupuy, commissaire au Châtelet, l'un des administrateurs de l'église Saint-Yves, porte plainte contre le sieur Delaborde, autre administrateur au sujet de propos injurieux et calomnieux. Minute du 5 février 1790 (Tuetey, t. 3, p. 572).</small>
* '''Duval''', Geneviève-Victoire, épouse puis veuve de Nicolas Chaumette, notée au n°15 (Section, 1800).
* '''Duval''', Geneviève-Victoire, épouse puis veuve de Nicolas Chaumette, notée au n°15 (Section, 1800).


<small>«Du 28 vendémiaire an 9 : Renonciation de Geneviève-Victoire Duval, veuve de Nicolas-Louis-Chaumette-Desfossés, demeurante à Paris rue des Noyers, n°15, à la communauté de biens entre elle et feu son mari. » (''Journal du Palais de Justice'', n°10 20 brumaire an 9, p. 7).</small>
<small>«Du 28 vendémiaire an 9 : Renonciation de Geneviève-Victoire Duval, veuve de Nicolas-Louis-Chaumette-Desfossés, demeurante à Paris rue des Noyers, n°15, à la communauté de biens entre elle et feu son mari. » (''Journal du Palais de Justice'', n°10 20 brumaire an 9, p. 7).</small>
* '''Guichard''', avoué, noté, n°20 (vraisemblablement Royal, Al. Nat. an IV, p. 415).
* '''Guichard''', avoué, noté, n°20 (Royal, Al. Nat. 1793, p.238 ; Al. Nat. an IV, p. 415).


<small>Note : Les numéros de la rue des Noyers relevés dans l'''Almanach National de l'an IV sont encore de type Royal, par comparaison avec les numéros cités dans les livraisons antérieures du même almanach.</small>  
<small>Note : Les numéros de la rue des Noyers relevés dans l'''Almanach National'' de l'an IV sont encore de type Royal, par comparaison avec les numéros cités dans les livraisons antérieures du même almanach.</small>  
* '''Poll de Cresne''', jurisconsulte, noté au n°31 (Empire, Alm., 1807).
* '''Poll de Cresne''', jurisconsulte, noté au n°31 (Empire, Alm., 1807).
* '''Tirlet''', avoué au Tribunal d'Instance noté au n°15 (Section, Alm. an IX).
* '''Tirlet''', avoué au Tribunal d'Instance noté au n°15 (Section, Alm. an IX).
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! scope=col style="background-color:#FFECB2;"| Occupants 1780-1792 !! scope=col style="background-color:#FFECB2;"| Occupants 1793-1801 !! scope=col style="background-color:#FFECB2;"| Occupants 1802-1812
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| <span style="color:green">'''Chaumette'''</span>, <span style="color:green">'''Dubu'''</span>, Dupuy || <span style="color:green">'''Barrière'''</span>, <span style="color:green">'''Cazenave'''</span>, Guichard || <span style="color:green">'''Barrière'''</span>, <span style="color:green">'''Cazenave'''</span>, <span style="color:green">'''Chaumette'''</span> Vve, <span style="color:green">'''Dubu'''</span>, Poll de Cresne, Tirlet
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==Résidents==
==Résidents==
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! Parcelle contiguë vers l'Ouest!! Cette parcelle !! Parcelle contigüe vers l'Est
! Parcelle contiguë vers l'Ouest !! Parcelle en vis-à-vis côté Nord !! Parcelle contigüe vers l'Est
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| [[Rue des Noyers - Parcelle n°33 (Empire)| n°33 (Empire)]] || n°31 (Empire)||  [[Rue des Noyers - Parcelle n°29 (Empire)| n°29 (Empire)]]
| n° 34 (Empire) || n°32 (Empire) ||  n°30 (Empire) → rue des Anglois
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| || '''Parcelles en vis-à-vis côté Nord''' ||
!scope="row"| Parcelle contiguë vers l'Ouest || '''Cette parcelle côté Sud''' || Parcelle contigüe vers l'Est
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| Parcelle n° ? (Empire) || Parcelle n° ? (Empire) || Parcelle n°? - 1 (Empire)
| [[Rue des Noyers - Parcelle n°33 (Empire)| n°33 (Empire)]] || '''n°31 (Empire)''' || [[Rue des Noyers - Parcelle n°29 (Empire)| n°29 (Empire)]]
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Dernière version du 28 janvier 2019 à 22:04

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs.

Type (période) Terrier (avant 1789) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°24 n°19-20 n°15 n°31 [1] n°XX [2]
Rattachement Censive Saint-Jean-de-Latran [3] Saint-Benoit Section Panthéon-Français (Paris 1790) 12e Arrdt (ancien) [4] 5ème Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de la configuration des parcelles n°24 (Terrier) et n°31 (Empire).
  • Dubu, présent de l'an XIII (n°15, Section) à 1810 (n°31, Empire), propriétaire d'une partie de la parcelle n°31 (Empire) lors de l'établissement du cadastre (1810).
  • Chaumette (n°20 Royal), avocat, puis sa veuve (n°15 Section), présents de 1788 à 1800.
  • Implantation très vraisemblable, dans cette vaste parcelle, du Sr Dupuy, commissaire au Châtelet, sachant que les commissaires de police au XVIIIe ont besoin de disposer de nombreux bureaux pour exercer leurs fonctions, leur espace d'habitation personnel devant aussi par sa taille correspondre à leur rang social. (Cf. Justine Berlière, Policer Paris au siècle des Lumières).

Caractéristiques

Cette parcelle présente sur la rue un corps de bâtiment assez large avec porte cochère centrale ouverte sur une première cour qui elle-même donne accès à gauche à une vaste maison composée de 6 pièces en rez-de-chaussée avec 3 escaliers menant aux étages et, à droite du passage cocher, d'un bâtiment en aile comprenant 4 bureaux à la suite. Par quelques marches au bout de ce second passage cocher on accède à un jardin clos de murs (Description de la parcelle figurée sur le terrier de la censive de Saint-Jean-de-Latran complétée par le cadastre Vasserot de 1810).

La contenance totale de cette parcelle n°24 (terrier) est de 263 toises (soit environ 980 m²) (AN, N I, Seine 35, Tableau pour l'intelligence du Plan), ce qui en fait de très loin la plus vaste de ce segment de la rue des Noyers.

Propriétaire(s) avant 1789

Desbordes, M. (1752, AN, N l Seine 35, Tableau pour l'intelligence du Plan).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Dubu, Jean-Jacques, par héritage le 17 janvier 1806 (AM Paris, DQ18_300, Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques, rue des Noyers, N° d'ordre 6).

Propriétaires à partir de 1810

  • Dubu, Jean-Jacques, agent d'affaires, décédé le 9 avril 1825.

Jean-Jacques Dubu, veuf en premières noces de Marie-Jeanne-Sophie Hurel de la Narre, épouse en secondes noces Catherine-Élisabeth Clairet le 3 messidor an 4 [20 juin 1796], à la mairie du 8ème arrondissement (AD 75, V10E/4, État-civil reconstitué, vue 380). Elle donne naissance à François-Pascal Dubu le 7 janvier 1799, à Denis-Nicolas-Prosper Dubu le 9 octobre 1800, à Nicolas-Marie-Ambroise Dubu, le 14 mai 1805. (Registre paroissial de Saint-Etienne-du-Mont).

  • Dubu, André-Jean, et Dubu, Marie-Nicolas, chacun propriétaires pour 1/4.

André-Jean Dubu, fils de J-J.Dubu et M.J. Hurel, domicilié rue des Noyers, épouse Julie-Marie-Jeanne Grison, le 11 octobre 1808 à Saint-Germain-l'Auxerrois. (AD 75, Fichier Mayet, T082, f°114).

André-Jean hérite de la part de Marie-Nicolas, décédé en 1833 et vend la maison sur adjudication en 1839 à

  • Thiellement, Marie, propriétaire à Paris et Porret, Jean-Paul, huissier.

(AM Paris, DQ18_300, Sommier des biens immeubles, Quartier Saint-Jacques, rue des Noyers, N° d'ordre 6).

Dubu, jardin (AN F/31/71/74).

Occupants

  • Barrière, graveur, noté au n°15 (Section, Alm. an VIII, an IX, an XI).
  • Cazenave, graveur, noté au n°15 (Section, Alm. an VIII, an IX, an XI).
  • Chaumette-Desfossés, Nicolas-Louis, avocat, noté au n°20 (Royal, Alm. 1789-1ère partie), électeur du département en 1796, noté au n°15 (Section).

Nicolas-Louis Chaumette-Desfossés (Paris, ca 1755- av. 1800) est l'époux en 1779 de Geneviève-Victoire Duval. Ils sont parents de Charlotte Louise-Victoire Chaumette (1780-1866), Jean-Baptiste-Gabriel Chaumette (1782-1841) et Achille-Louis-Gabriel (ca 1792-1860). (Geneanet,Caroline Mossion).

« Chaumette, Nicolas-Louis, avocat et procureur au Parlement, 47 ans, n°15, procureur en 1770, capitaine des grenadiers volontaires du bataillon de St Etienne du Mont, électeur du département de Paris en 1790, et 1796.  » (Charavay, Assemblée électorale,..., t. 1. p. 75).

  • Dubu, receveur des rentes, noté s. n°, rue des Noyers (1790), au n°49 (Royal ?), rue des Noyers (1794), puis au n°15 (Section, Alm. an XI), puis au n°31 (Empire, Alm. 1806, 1807), également propriétaire du jardin de la parcelle n°31 (Empire)(voir ci-dessus).

Jean-Jacques Dubu, bourgeois de Paris, apparait dans un acte du 10 août 1790, rue des Noyers, s. n° (AN, Y 5193A, Registre des tutelles du 1er au 15 août 1790, f°389) puis dans un acte du 6 mai 1794 au n°49, rue des Noyers (AN, ET/XI/783, Inventaires et contrats, f°72).

  • Dupuy (Sous réserve de la validation de l'hypothèse d'emplacement du n°19), Jacques-Simon, commissaire au Châtelet pour la circonscription du quartier Saint-Benoit (voir Al. Royal, 1791, p. 350), noté n°19 (Royal, Alm. Prévost 1788)

Jacques-Simon Dupuy (Tours, 1731- après 1788), seigneur de l'Olivier, bailly de Rochecorbon (Indre-et-Loire) est l'époux de Françoise Bruère en 1751. Lors de l'acquisition de la charge de commissaire au Châtelet il offre une somptueuse et coûteuse réception. Demeurant nécessairement à Paris il conserve cependant sa charge de bailly de Rochecorbon. Sa fonction de commissaire lui fait poser les scellés sur la demeure du cardinal de Rohan lors de l'affaire du collier de la Reine en 1786 (Arthur Viot, « Frais de réception en l'office de conseiller du Roi, commissaire au Châtelet de Paris en 1775 », Bulletin de la société archéologique de Touraine, vol. XV. 1905-1906, p. 171-176. Lire en ligne sur Gallica.

Sur dénonciation de M. de Crosne, il dresse un rapport contre les Sr Grenier et Neraudeau, boulangers, rue Saint-Jacques qui avaient vendu leur pain 15 sols les quatre livres. P.V. du 5 février 1789 (Tuetey, t. 2, art. 3465, p. 367) [5].

Jacques-Simon Dupuy, commissaire au Châtelet, l'un des administrateurs de l'église Saint-Yves, porte plainte contre le sieur Delaborde, autre administrateur au sujet de propos injurieux et calomnieux. Minute du 5 février 1790 (Tuetey, t. 3, p. 572).

  • Duval, Geneviève-Victoire, épouse puis veuve de Nicolas Chaumette, notée au n°15 (Section, 1800).

«Du 28 vendémiaire an 9 : Renonciation de Geneviève-Victoire Duval, veuve de Nicolas-Louis-Chaumette-Desfossés, demeurante à Paris rue des Noyers, n°15, à la communauté de biens entre elle et feu son mari. » (Journal du Palais de Justice, n°10 20 brumaire an 9, p. 7).

  • Guichard, avoué, noté, n°20 (Royal, Al. Nat. 1793, p.238 ; Al. Nat. an IV, p. 415).

Note : Les numéros de la rue des Noyers relevés dans l'Almanach National de l'an IV sont encore de type Royal, par comparaison avec les numéros cités dans les livraisons antérieures du même almanach.

  • Poll de Cresne, jurisconsulte, noté au n°31 (Empire, Alm., 1807).
  • Tirlet, avoué au Tribunal d'Instance noté au n°15 (Section, Alm. an IX).
Occupants 1780-1792 Occupants 1793-1801 Occupants 1802-1812
Chaumette, Dubu, Dupuy Barrière, Cazenave, Guichard Barrière, Cazenave, Chaumette Vve, Dubu, Poll de Cresne, Tirlet

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Parcelle en vis-à-vis côté Nord Parcelle contigüe vers l'Est
n° 34 (Empire) n°32 (Empire) n°30 (Empire) → rue des Anglois
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°33 (Empire) n°31 (Empire) n°29 (Empire)

Notes et références

{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. Les numéros type Empire figurant sur le plan Vasserot de 1810 sont décalés par rapport aux parcelles.
  2. Le parcellaire du début du XIXe siècle a été complétement bouleversé par le percement du boulevard Saint-Germain et des rues adjacentes. Il n'y a plus de correspondance entre les immeubles actuels et ceux du XVIIIe siècle.
  3. Voir la feuille du terrier de la Censive
  4. Quartier Saint-Jacques ; Ilot 19 (AN, F/31/96/43 ). Voir le plan parcellaire 1810-1836.
  5. M. Louis Thiroux de Crosne est encore à cette date le lieutenant général de police de Paris