« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°331 (Empire) » : différence entre les versions
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! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel | ! Type (période) !! Terrier (avant 1780) !! Royal (1780-1791) !! Sectionnaire (1791-1805) !! Empire (depuis 1806) !! Actuel | ||
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| '''Numéro''' || n°280 || n°453 || n°68 || n°331 || | | '''Numéro''' || n°280 || n°453 || n°68 || n°331 || n°215 | ||
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| '''Rattachement''' || Terrier de la censive du Roi <ref><small>Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, ''Atlas de la censive du Roi'', fol. 023 v° pl. 5) [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:AN-Q1-1099-3_fol-023-Vo_Pl-5.jpg Voir le plan.]</small></ref> || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Tuileries (Paris 1790) |Section Tuileries]] || [[1er arrondissement (Paris 1795-1859)|1er Arrondissement (ancien)]] <ref><small>4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMDUtMDYiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxODk7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3801.5%2C2476.5%2C0.15828790631940237&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement | | '''Rattachement''' || Terrier de la censive du Roi <ref><small>Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, ''Atlas de la censive du Roi'', fol. 023 v° pl. 5) [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:AN-Q1-1099-3_fol-023-Vo_Pl-5.jpg Voir le plan.]</small></ref> || [[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]] || [[Section Tuileries (Paris 1790) |Section Tuileries]] || [[1er arrondissement (Paris 1795-1859)|1er Arrondissement (ancien)]] <ref><small>4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMDUtMDYiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxODk7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3801.5%2C2476.5%2C0.15828790631940237&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne].</small></ref> || 1er Arrondissement | ||
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'''HÔTEL D'ARMENONVILLE PUIS DE JONZAC''' | '''HÔTEL D'ARMENONVILLE PUIS DE JONZAC''' | ||
« Il faut dire ce qu'était l'Hôtel de Jonzac [1790]. Paris ne comptait que quatre maisons qui eussent dans leur centre avec un beau jardin, l'immense et magnifique vue du jardin des Tuileries, de la Seine et des quais. La première était l'hôtel de Boulogne, la seconde, la maison de M. de Saint-Waast, la troisième l'hôtel de Jonzac, la quatrième, l'hôtel de Noailles. cette dernière était immense, celle de M. de Saint-Waast [bâtie par M. Dumont] fort belle mais haute et étroite et j'aimais mieux l'hôtel de Jonzac que l'hôtel de Boulogne... [L'hôtel de Jonzac]réunissait grand et petit hôtel, deux cours, écuries pour douze chevaux... Il avait été habité par le président Hénault et M. de Saint-Waast, dont les murs étaient mitoyens, l'avait acquis depuis du marquis de Jonzac. »(A. Chuquet (Ed.), ''Souvenirs du baron de Frénilly, pair de France'', Paris, Plon, 1909, p. 126-127. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204797d Consulter sur Gallica]) | La grande parcelle n°280 (terrier) sur laquelle est édifié l'Hôtel d'Armenonville à la fin du XVIIe siècle évolue vraisemblablement deux fois par la suite comme on peut le déduire d'une part de la comparaison des plans du terrier (1700), Delagrive (1728), Verniquet 1793 et Vasserot (ca 1820), d'autre part des numérotations successives des maisons depuis la fin du XVIIIe jusqu'au début du XIXe siècle : | ||
* Adjonction de la parcelle n°281 (terrier) à la parcelle n°280 (terrier) vraisemblablement par le président Hesnault après son acquisition de l'ancien Hôtel d'Armenonville en 1741 | |||
* Découpage en trois propriétés distinctes sous l'Empire pour former les n°329, 331, 333 Empire) signalés sur le plan Vasserot-Bellanger de 1820. | |||
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StHonoré-4-Hotels-ANQ1-1099-3-Fo23Vo-indicNo.jpg|Atlas terrier 1700 | |||
StHonoré-4-Hotels-Delagrive 1728.png|Plan Delagrive 1728 | |||
StHonoré-4-Hotels-Verniquet 1793-indicNo.png|Plan Verniquet 1793 | |||
StHonoré-4-Hotels-Vasserot-Bellanger 1825.png|Plan Vasserot 1820 | |||
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« Il faut dire ce qu'était l'Hôtel de Jonzac [1790]. Paris ne comptait que quatre maisons qui eussent dans leur centre avec un beau jardin, l'immense et magnifique vue du jardin des Tuileries, de la Seine et des quais. La première était l'hôtel de Boulogne, la seconde, la maison de M. de Saint-Waast, la troisième l'hôtel de Jonzac, la quatrième, l'hôtel de Noailles. cette dernière était immense, celle de M. de Saint-Waast [bâtie par M. Dumont] fort belle mais haute et étroite et j'aimais mieux l'hôtel de Jonzac que l'hôtel de Boulogne... [L'hôtel de Jonzac] réunissait grand et petit hôtel, deux cours, écuries pour douze chevaux... Il avait été habité par le président Hénault, et M. de Saint-Waast, dont les murs étaient mitoyens, l'avait acquis depuis du marquis de Jonzac. » (A. Chuquet (Ed.), ''Souvenirs du baron de Frénilly, pair de France'', Paris, Plon, 1909, p. 126-127. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204797d Consulter sur Gallica]) | |||
La grande parcelle n°280 (terrier) sur laquelle était édifié l'Hôtel d'Armenonville est découpée en deux parcelles sous l'Empire. La maison n°215 actuelle se trouve sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AY 49. | La grande parcelle n°280 (terrier) sur laquelle était édifié l'Hôtel d'Armenonville est découpée en deux parcelles sous l'Empire. La maison n°215 actuelle se trouve sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AY 49. | ||
==Propriétaire(s) avant 1789== | ==Propriétaire(s) avant 1789== | ||
« Rue Saint-Honoré, n°453, Hôtel (Part) de Jonzac occupé ci-devant par M. le Pt. Henault, oncle maternel de M. Desparbés de Lussan d’Aubeterre, comte de Jonsac (Prévost-Wattin, 1788). | « Rue Saint-Honoré, n°453, Hôtel (Part) de Jonzac occupé ci-devant par M. le Pt. Henault, oncle maternel de M. Desparbés de Lussan d’Aubeterre, comte de Jonsac. » (Prévost-Wattin, 1788). | ||
* '''Darmenonville''', directeur général des Finances (s. d., ca 1700) | * '''Darmenonville''', directeur général des Finances (s. d., ca 1700) | ||
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<small>« 280 Maison à porte cochère, appartenant à M. Darmenonville, y demeurant. » (AN, Q1 1099-3 f°36 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl. 4).<br> | <small>« 280 Maison à porte cochère, appartenant à M. Darmenonville, y demeurant. » (AN, Q1 1099-3 f°36 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl. 4).<br> | ||
Note : « Darmenonville, directeur général des finances » n'est autre que Pierre-Vincent Bertin (1653-1711) ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Vincent_Bertin Notice wikipedia]), propriétaire en 1703 des parcelles voisines n°278 et 279 (terrier) sur lesquelles, une fois vendues en 1711, est construit le grand Hôtel de Noailles. On ne sait pas si après son décès en décembre 1711, son fils Louis-Charles Bertin de Blagny (1695-1742) conserve l'hôtel ou le cède rapidement.</small> | Note : « Darmenonville, directeur général des finances » n'est autre que Pierre-Vincent Bertin (1653-1711) ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Vincent_Bertin Notice wikipedia]), propriétaire en 1703 des parcelles voisines n°278 et 279 (terrier) sur lesquelles, une fois vendues en 1711, est construit le grand Hôtel de Noailles. On ne sait pas si après son décès en décembre 1711, son fils Louis-Charles Bertin de Blagny (1695-1742) conserve l'hôtel ou le cède rapidement.</small> | ||
* '''Hénault''', Charles-François-Marie, Président au Parlement, surintendant des Finances de la Reine ( | * '''Hénault''', Charles-François-Marie, Président au Parlement, surintendant des Finances de la Reine, propriétaire de 1741 à son décès en 1770 <ref> <small>([https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Jean-Fran%C3%A7ois_H%C3%A9nault voir notice Wikipedia]) et Henri Lion, ''Le président Hesnault, sa vie son œuvre, Paris, Plon-Nourrit, 1903, 446 p. ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9765712b Gallica])</small></ref>. | ||
<small>« Quant à l'aimable président [Hénault], il promena successivement sa muse et son cuisinier de la place louis-le-Grand à la rue Neuve-des-Petits-Champs et de là à l'ancien Hôtel d'Armenonville, rue Saint-Honoré, en face des Jacobins, qu'il acheta le 25 juillet 1741 par-devant Me Michelin, notaire, où il mourut le 24 novembre 1770 et qui devint après lui l'hôtel de Jonzac. » <ref><small>A. Vitu, ''La Maison mortuaire de Molière'', p. 44-45). Vitu après avoir cité la notule de Prévost-Wattin ajoute en note :<br> | <small>« Quant à l'aimable président [Hénault], il promena successivement sa muse et son cuisinier de la place louis-le-Grand à la rue Neuve-des-Petits-Champs et de là à l'ancien Hôtel d'Armenonville, rue Saint-Honoré, en face des Jacobins, qu'il acheta le 25 juillet 1741 par-devant Me Michelin, notaire, où il mourut le 24 novembre 1770 et qui devint après lui l'hôtel de Jonzac. » <ref><small>A. Vitu, ''La Maison mortuaire de Molière'', p. 44-45). Vitu après avoir cité la notule de Prévost-Wattin ajoute en note :<br> | ||
« L'hôtel de Jonzac qui existait encore en 1830 portait les n°329 et 331 sur la rue Saint-Honoré devant la rue du Marché. Cette vaste propriété qui s'étendait jusqu'à la rue de Rivoli fut traversée de part en part par la rue du Vingt-neuf Juillet. Le percement emporta la portion numérotée 339 [Sic, il s'agit du 329] ; le surplus représentant l'ancien n°331 porte aujourd'hui [1880] le n°215. »</small> </ref></small> | « L'hôtel de Jonzac qui existait encore en 1830 portait les n°329 et 331 sur la rue Saint-Honoré devant la rue du Marché. Cette vaste propriété qui s'étendait jusqu'à la rue de Rivoli fut traversée de part en part par la rue du Vingt-neuf Juillet. Le percement emporta la portion numérotée 339 [Sic, il s'agit du 329] ; le surplus représentant l'ancien n°331 porte aujourd'hui [1880] le n°215. »</small> </ref></small> | ||
* '''Bouchard d'Esparbès''', François Pierre Charles et Marie-Françoise Bouchard de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre de Jonzac, sa sœur, héritiers de Charles-François Hénault, décédé sans postérité. | * '''Bouchard d'Esparbès''', François Pierre Charles et Marie-Françoise Bouchard de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre de Jonzac, sa sœur, héritiers de Charles-François Hénault, décédé sans postérité, copropriétaires de 1771 jusqu'à la vente à Modeux de Saint-Waast. | ||
<small>Marie Françoise et François-Pierre d'Esparbès sont les enfants de Louis-Pierre Bouchard d'Esparbès de Lussan (1691-1750) et de Marie-Françoise Hénault d'Armorézan (1695-1727), sœur du Pt Hénault (Geneanet, Mathieu Nival). Seuls descendants survivants au décès de leur oncle, ils héritent de tous ses biens en 1770 ((AN, Y4948B, ''Registre des Tutelles du 16 au 28 février 1771'', acte de bénéfice d'inventaire du 28 février 1771, f°430. ([https://www.geneanet.org/archives/registres/view/13702/430 Consulter ]).<br> | <small>Marie Françoise et François-Pierre d'Esparbès sont les enfants de Louis-Pierre Bouchard d'Esparbès de Lussan (1691-1750) et de Marie-Françoise Hénault d'Armorézan (1695-1727), sœur du Pt Hénault (Geneanet, Mathieu Nival). Seuls descendants survivants au décès de leur oncle, ils héritent de tous ses biens en 1770 ((AN, Y4948B, ''Registre des Tutelles du 16 au 28 février 1771'', acte de bénéfice d'inventaire du 28 février 1771, f°430. ([https://www.geneanet.org/archives/registres/view/13702/430 Consulter ]).<br> | ||
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Marie-Françoise Bouchard d'Esparbès de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre de Jonzac, est l'épouse de son cousin germain Mre Joseph-Henry Bouchard d'Esparbès de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre, marquis d'Aubeterre, seigneur de Saint-Martin de La Coudre et autres lieux, lieutenant général des armées du roi, … ci-devant ambassadeur du Roi (Acte de bénéfice d'inventaire ci-dessus). Elle décède sans postérité en 1772 à Aix-la-Chapelle, où son époux est ambassadeur (Geneanet, ''Famille Monnerot - de Naurois -de Ocampo'').</small> | Marie-Françoise Bouchard d'Esparbès de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre de Jonzac, est l'épouse de son cousin germain Mre Joseph-Henry Bouchard d'Esparbès de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre, marquis d'Aubeterre, seigneur de Saint-Martin de La Coudre et autres lieux, lieutenant général des armées du roi, … ci-devant ambassadeur du Roi (Acte de bénéfice d'inventaire ci-dessus). Elle décède sans postérité en 1772 à Aix-la-Chapelle, où son époux est ambassadeur (Geneanet, ''Famille Monnerot - de Naurois -de Ocampo'').</small> | ||
* ''' | * '''Modeux de Saint-Wast''', Anne-Charles (Date de l'achat ?), et son épouse Claire Creuzé, copropriétaires à partir de ? (P. Bertholet ''Études parisiennes,...'', p. 105 ; A. Chuquet, Id, p. 133). | ||
==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ||
* '''Modeux de Saint-Wast''', Anne-Charles (Date de l'achat ?), et son épouse Claire Creuzé, copropriétaires à partir de ? jusqu'à son décès en 1790. | * '''Modeux de Saint-Wast''', Anne-Charles (Date de l'achat ?), et son épouse '''Claire Creuzé''', copropriétaires à partir de ? jusqu'à son décès en 1790. | ||
<small>Il décède en 1790 sans postérité (A. Chuquet (Ed.), ''Souvenirs du baron de Frénilly, pair de France'', Paris, Plon, 1909, p. 5. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204797d Consulter sur Gallica]) et laisse comme héritières son épouse et sa nièce Charlotte Chastelain seules héritières de son importante fortune.</small> | <small>Il décède en 1790 sans postérité (A. Chuquet (Ed.), ''Souvenirs du baron de Frénilly, pair de France'', Paris, Plon, 1909, p. 5. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204797d Consulter sur Gallica]) et laisse comme héritières son épouse et sa nièce Charlotte Chastelain seules héritières de son importante fortune.</small> | ||
* '''Chastelain''', Charlotte, nièce d'Anne-Charles Modeux de Saint-Wast, épouse de François de Frénilly, propriétaire | * '''Chastelain''', Charlotte, nièce d'Anne-Charles Modeux de Saint-Wast, épouse de François de Frénilly, propriétaire de 1790, du décès de son oncle à son propre décès en 1798. | ||
<small>Charlotte-Pauline-Victoire Chastelain (1740-1798) fille de Charles Chastelain (1700-1757), banquier à Tours et d'Anne-Pauline Modeux (1708-1789), sœur d'Anne-Charles Modeux (Geneanet, ''Alain Garric'') est donc une nièce d'A.-C. Modeux de Saint-Wast (AN, Y 5078B, ''Registre des tutelles du 16 au 28 février 1781'', acte du 26 février 1781, f°618-624. ([https://www.geneanet.org/archives/registres/view/20699/623 Consulter]). Épouse de Frédéric Auguste de Frénilly en 1766, Charlotte Chastelain est la mère d'Auguste-François et d'Alexandrine-Claire de Frénilly (Geneanet, ''Alain Garric''). <br> | <small>Charlotte-Pauline-Victoire Chastelain (1740-1798) fille de Charles Chastelain (1700-1757), banquier à Tours et d'Anne-Pauline Modeux (1708-1789), sœur d'Anne-Charles Modeux (Geneanet, ''Alain Garric'') est donc une nièce d'A.-C. Modeux de Saint-Wast (AN, Y 5078B, ''Registre des tutelles du 16 au 28 février 1781'', acte du 26 février 1781, f°618-624. ([https://www.geneanet.org/archives/registres/view/20699/623 Consulter]). Épouse de Frédéric-Auguste Fauveau de Frénilly en 1766, Charlotte Chastelain est la mère d'Auguste-François et d'Alexandrine-Claire de Frénilly (Geneanet, ''Alain Garric''). <br> | ||
Lors de la répartition de l'héritage de son oncle Mme de Saint-Waast avait tiré au sort le lot de la maison où elle logeait. « Ma mère, écrit Auguste-François, lui rendit l'autre et reçu en partage les fonds de la charge d'administrateur général, des rentes sur l'Hôtel de Ville et l'hôtel de Jonzac dont on lui offrait alors 500 000 F. » (Id. p. 126).<br> | Lors de la répartition de l'héritage de son oncle Mme de Saint-Waast avait tiré au sort le lot de la maison où elle logeait. « Ma mère, écrit Auguste-François, lui rendit l'autre et reçu en partage les fonds de la charge d'administrateur général, des rentes sur l'Hôtel de Ville et l'hôtel de Jonzac dont on lui offrait alors 500 000 F. » (Id. p. 126).<br> | ||
Mme de Frénilly demeure à cette époque rue Vivienne (A. Chuquet, Id. p. 133). En 1795, cet appartement, « d'ailleurs trop étroit », et l'hôtel de Jonzac, « d'ailleurs trop somptueux », étant loués, son fils lui trouve un appartement rue du Faubourg- | Mme de Frénilly demeure à cette époque rue Vivienne et décide de s'installer à l'hôtel de Jonzac. Elle y fait entreprendre de longs et très couteux travaux pour pr-s de 300 000 F. « Le 10 août 1792 renversa maison, projets et fortune ». Auguste-François quitte rapidement Paris tandis que sa mère et sa sœur restent dans l'appartement rue Vivienne. (A. Chuquet, Id. p. 133). En 1795, cet appartement, « d'ailleurs trop étroit », et l'hôtel de Jonzac, « d'ailleurs trop somptueux », étant loués, son fils lui trouve un appartement rue du Faubourg-Poissonnière (Id. , p. 192). La location de l'hôtel de Jonzac en 1797 rapporte -déclare ironiquement son fils - un louis à sa mère. La situation financière de la famille est extrêmement dégradée (Id. p. 221). | ||
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* '''Frénilly (Fauveau de)''' Auguste-François et Alexandrine-Claire, copropriétaires au décès de leur mère en 1798. | |||
<small>François-Auguste Fauveau de Frénilly (1767 - 1848), receveur général des Bois et Domaines de la généralité de Poitiers, succ. de son père, Frédéric Auguste (décédé en 1779), lui-même époux de Charlotte-Pauline-Victoire Chastelain, nièce de Anne-Charles Modeux de Saint-Wast, (AN, Y 5078B, ''Registre des tutelles du 16 au 28 février 1781'', acte du 26 février, f°618-624. Consulter), propriétaire de l'hôtel de Jonzac qui jouxte l'hôtel d'Armenonville. (P. Lefranc, « Les préoccupations de René-Auguste Clémenceau de la Mérichonnerie », ''Bulletin de la société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers'', 1966 -07, p. 532 ; Gallica) (Geneanet, ''Patrice Villefranche'' ; Robert et Cougny, ''Dictionnaire des parlementaires'', t. 3, FES-LAV, p. 65).<br> | |||
Alexandrine-Claire Thérèse Fauveau de Frénilly (1771 – 1800), mariée en 1797 à Christophe Olympe de Nervo (1765-1835), contre-amiral. (Geneanet, ''Famille de Simon de Solemy de Palmas'', ''Patrice Villefranche'').</small> | |||
==Propriétaires à partir de 1810== | ==Propriétaires à partir de 1810== | ||
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On relève la donation d'une maison au village d'Épinay par le marquis [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°327 (Empire)|'''Jean-Joseph de La Borde''']] à Bouchard d'Esparbès de Hussen d'Aubeterre le 20 février 1789, enregistrée chez Me Duclos le 16 avril (AD 75, DC 6/370, ''Registre des contrats de mariage, dons mutuels du 1er novembre 1788 au 31 janvier 1791'', f°72. [https://www.geneanet.org/archives/registres/view/309594/72 Consulter en ligne]).</small> | On relève la donation d'une maison au village d'Épinay par le marquis [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°327 (Empire)|'''Jean-Joseph de La Borde''']] à Bouchard d'Esparbès de Hussen d'Aubeterre le 20 février 1789, enregistrée chez Me Duclos le 16 avril (AD 75, DC 6/370, ''Registre des contrats de mariage, dons mutuels du 1er novembre 1788 au 31 janvier 1791'', f°72. [https://www.geneanet.org/archives/registres/view/309594/72 Consulter en ligne]).</small> | ||
* '''Cussac''', Jean, imprimeur-libraire-éditeur, face aux Jacobins, s. n° (1794), n°68 (Tuileries) (1798, 1799). | * '''Cussac''', Jean, imprimeur-libraire-éditeur, face aux Jacobins, s. n° (1794), n°68 (Tuileries) (1794) (1798, 1799). | ||
<small> « En 1790, au Palais-Royal, en 1797, r. St Honoré, maison Jonsac [hôtel de Jonzac], en 1800, hôtel de Bretagne, r. Croix des Petits-Champs. » (Delalain, p. 46), n°68 (Tuil.), Imprimeur-libraire, n°68 (Tuil.) (1799) (''Journal de Paris'', 25 germinal an VII [14 avril 1799], p. 903).<br> | <small> « En 1790, au Palais-Royal, en 1797, r. St Honoré, maison Jonsac [hôtel de Jonzac], en 1800, hôtel de Bretagne, r. Croix des Petits-Champs. » (Delalain, p. 46), n°68 (Tuil.), Imprimeur-libraire, n°68 (Tuil.) (1799) (''Journal de Paris'', 25 germinal an VII [14 avril 1799], p. 903).<br> | ||
« Le citoyen Cussac prévient les souscripteurs au Mercure Universel que son domicile est actuellement rue Honoré numéro 68, vis-à-vis les Jacobins où il a également transporté son magasin de librairie. » (''Mercure Universel'', n °1147, 2 mai 1794, p.1).<br> | |||
Vis-à-vis les Jacobins, J. Cussac dépositaire du journal intitulé ''Chroniques de Bordeaux'' (''Journal de Paris'', 2 brumaire an III [14 octobre 1794], supplément n° 4, p.2).<br> | Vis-à-vis les Jacobins, J. Cussac dépositaire du journal intitulé ''Chroniques de Bordeaux'' (''Journal de Paris'', 2 brumaire an III [14 octobre 1794], supplément n° 4, p.2).<br> | ||
Il acquiert, le 14 fructidor an V [31 août 1797] la maison dite "Les Bains du Régent", n°38 r. Vivienne, anciennement au Domaine royal. (''Sommier'', art. 1177, p. 428).</small> | Il acquiert, le 14 fructidor an V [31 août 1797] la maison dite "Les Bains du Régent", n°38 r. Vivienne, anciennement au Domaine royal. (''Sommier'', art. 1177, p. 428).</small> | ||
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* '''Gillet de la Jacqueminière''', Antoine, notaire, succ. de Mathieu, n°331 (Empire) (1806). | * '''Gillet de la Jacqueminière''', Antoine, notaire, succ. de Mathieu, n°331 (Empire) (1806). | ||
<small>Antoine Gillet de la Jacqueminière (Sens, 1779 - | <small>Antoine Louis Gillet de la Jacqueminière (Sens, 1779 - 1856), épouse le 2 thermidor an IX (21 juillet 1801) Justine Foacier (Sens, 31 décembre 1783 - Joigny (Yonne), 22 août 1866), fille de César Pierre Foacier, conseiller du roi, administrateur du département de l’Yonne en 1790, payeur général à Auxerre,'''Texte en gras''' et Marie-Jeanne Soufflot (1763-1833), nièce de l’architecte (Cormenin, voir ci-dessous ; Geneanet ; ''Pierre de Laubier'' ; ''Nicole''). Il déménage en 1807 au n°340 (Empire) puis en 1812 au n°354 (Empire) (La Tynna, Alm. Com.).<br> | ||
A.-L. Gillet, reprend l'étude notariale XLV à Me Mathieu le 1er janvier 1806 et la tient jusqu'au 14 février 1826. (AN, Référentiel producteur, Notice FRAN_NP_011899 ; P. Bertholet, | A.-L. Gillet, reprend l'étude notariale XLV à Me Mathieu le 1er janvier 1806 et la tient jusqu'au 14 février 1826. (AN, Référentiel producteur, Notice FRAN_NP_011899 ; P. Bertholet, Études, p.109-111).<br> | ||
Justine Foacier est la sœur d’Alexandrine Foacier, épouse en 1807 de Pierre Leborgne, baron de Boigne. Elles sont ainsi toutes deux belle-sœurs d’Adélaïde d’Osmond, l’épouse du général Benoît Leborgne dit de Boigne, et plus connue sous le nom de comtesse de Boigne, la grande mémorialiste du XIXe siècle. Celle-ci raconte que Justine et Alexandrine invitées au bal donné par l’Empereur aux Tuileries le 8 avril 1806 lors du mariage de Stéphanie de Beauharnais avec le grand duc de Bade se présentent chacune elles-mêmes à Napoléon comme « les filles à Foacier ». Cette formulation, dans le contexte, ne manque pas d’étonner la comtesse placée entre les deux sœurs (Françoise Wagener, ''La comtesse de Boigne'', Paris, Flammarion, 1997, p. 163-164). Elle étonne aussi Roger de Cormenin, arrière-petit-fils de Justine, qui doute que cette femme « d’une éducation parfaite » ait pu s’exprimer dans les termes que relate Mme de Boigne (''L’intermédiaire des chercheurs et des curieux'', n°1297, vol. LXIV, juillet 1911, p. 1297 ; Gallica).<br> | |||
Le Sr '''Foacier''', [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°334 (Empire)|occupant du n°334 (Emp.)]], en face de l'autre côté de la rue, en 1807, est probablement de la famille des sœurs Foacier, le mariage de Justine Foacier avec Me Gillet ayant été célébré à Saint-Roch le 21 juillet 1801 (AD 75, Collection Mayet, ''Registres de catholicité'', T. 95, f° 203). | |||
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Retraité, Mathieu, désormais Mathieu de Mauviers, demeure toujours au n°331 (Empire) rue Saint-Honoré. Il est l'un des 550 les plus imposés de Paris (Allard, ''Almanach, 1808'', p. 315).</small> | Retraité, Mathieu, désormais Mathieu de Mauviers, demeure toujours au n°331 (Empire) rue Saint-Honoré. Il est l'un des 550 les plus imposés de Paris (Allard, ''Almanach, 1808'', p. 315).</small> | ||
* '''Pomme''', particulier, n°68 ( | * '''Pomme''', Frédéric-Augustin, particulier, non-commerçant, n°68 (Tuil.) (1796) (1799-1800). | ||
<small>Frédéric-Augustin Pomme est reçu donat de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1788 (AD 13, de Grasset, ''Inventaire des archives départementales des Bouches du Rhône, Archives du Grand Prieuré de Saint-Gilles'', Paris, Paul Dupont, 1873, p. 136. Archive.org).<br> | |||
Mme de Bessey, épouse de M. Frédéric-Augustin Pomme achète la terre et le château de Bussy-Rabutin à Mme de Chartraire de Bourbonne pour 4 millions d’assignats le 14 fructidor an III [31 août 1795] (Gault de Saint-Germain, « Notice biographique », ''Lettres de Madame de Sévigné'', Paris, Dalibon libraire, 1823, t. I, p. CXIX ; archive.org).<br> | |||
Le 7 messidor an 4 [25 juin 1796], a été baptisée Augustine-Laure-Virginie, née le 25 septembre 1795, fille de Frédéric-Augustin Pomme, et de Henriette-Placide de Bessé [ou de Bessey], son épouse, demeurant rue St Honoré n°68 [Tuil.], parrain Philippe Panondes Chassayès (?), marraine Geneviève-Marie-Louise-Françoise Vernier de la Gironde. (AH Archev. Paris, ''Saint-Roch, BMS, 1794-1796'', p. 109).</small> | |||
* '''Thibaudeau''', homme de Loi près le Tribunal de Cassation, n°68 (Tuileries) (1798, 1799, 1800). | * '''Thibaudeau''', homme de Loi près le Tribunal de Cassation, n°68 (Tuileries) (1798, 1799, 1800). | ||
Dernière version du 31 juillet 2023 à 10:54
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Avertissement : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, du fait de l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), des allotissements des biens nationaux et des destructions consécutives, l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne doit être envisagé que comme une hypothèse.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
---|---|---|---|---|---|
Numéro | n°280 | n°453 | n°68 | n°331 | n°215 |
Rattachement | Terrier de la censive du Roi [1] | Paroisse Saint-Roch | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
Caractéristiques
HÔTEL D'ARMENONVILLE PUIS DE JONZAC
La grande parcelle n°280 (terrier) sur laquelle est édifié l'Hôtel d'Armenonville à la fin du XVIIe siècle évolue vraisemblablement deux fois par la suite comme on peut le déduire d'une part de la comparaison des plans du terrier (1700), Delagrive (1728), Verniquet 1793 et Vasserot (ca 1820), d'autre part des numérotations successives des maisons depuis la fin du XVIIIe jusqu'au début du XIXe siècle :
- Adjonction de la parcelle n°281 (terrier) à la parcelle n°280 (terrier) vraisemblablement par le président Hesnault après son acquisition de l'ancien Hôtel d'Armenonville en 1741
- Découpage en trois propriétés distinctes sous l'Empire pour former les n°329, 331, 333 Empire) signalés sur le plan Vasserot-Bellanger de 1820.
-
Atlas terrier 1700
-
Plan Delagrive 1728
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Plan Verniquet 1793
-
Plan Vasserot 1820
« Il faut dire ce qu'était l'Hôtel de Jonzac [1790]. Paris ne comptait que quatre maisons qui eussent dans leur centre avec un beau jardin, l'immense et magnifique vue du jardin des Tuileries, de la Seine et des quais. La première était l'hôtel de Boulogne, la seconde, la maison de M. de Saint-Waast, la troisième l'hôtel de Jonzac, la quatrième, l'hôtel de Noailles. cette dernière était immense, celle de M. de Saint-Waast [bâtie par M. Dumont] fort belle mais haute et étroite et j'aimais mieux l'hôtel de Jonzac que l'hôtel de Boulogne... [L'hôtel de Jonzac] réunissait grand et petit hôtel, deux cours, écuries pour douze chevaux... Il avait été habité par le président Hénault, et M. de Saint-Waast, dont les murs étaient mitoyens, l'avait acquis depuis du marquis de Jonzac. » (A. Chuquet (Ed.), Souvenirs du baron de Frénilly, pair de France, Paris, Plon, 1909, p. 126-127. Consulter sur Gallica)
La grande parcelle n°280 (terrier) sur laquelle était édifié l'Hôtel d'Armenonville est découpée en deux parcelles sous l'Empire. La maison n°215 actuelle se trouve sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AY 49.
Propriétaire(s) avant 1789
« Rue Saint-Honoré, n°453, Hôtel (Part) de Jonzac occupé ci-devant par M. le Pt. Henault, oncle maternel de M. Desparbés de Lussan d’Aubeterre, comte de Jonsac. » (Prévost-Wattin, 1788).
- Darmenonville, directeur général des Finances (s. d., ca 1700)
« 280 Maison à porte cochère, appartenant à M. Darmenonville, y demeurant. » (AN, Q1 1099-3 f°36 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl. 4).
Note : « Darmenonville, directeur général des finances » n'est autre que Pierre-Vincent Bertin (1653-1711) (Notice wikipedia), propriétaire en 1703 des parcelles voisines n°278 et 279 (terrier) sur lesquelles, une fois vendues en 1711, est construit le grand Hôtel de Noailles. On ne sait pas si après son décès en décembre 1711, son fils Louis-Charles Bertin de Blagny (1695-1742) conserve l'hôtel ou le cède rapidement.
- Hénault, Charles-François-Marie, Président au Parlement, surintendant des Finances de la Reine, propriétaire de 1741 à son décès en 1770 [3].
« Quant à l'aimable président [Hénault], il promena successivement sa muse et son cuisinier de la place louis-le-Grand à la rue Neuve-des-Petits-Champs et de là à l'ancien Hôtel d'Armenonville, rue Saint-Honoré, en face des Jacobins, qu'il acheta le 25 juillet 1741 par-devant Me Michelin, notaire, où il mourut le 24 novembre 1770 et qui devint après lui l'hôtel de Jonzac. » [4]
- Bouchard d'Esparbès, François Pierre Charles et Marie-Françoise Bouchard de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre de Jonzac, sa sœur, héritiers de Charles-François Hénault, décédé sans postérité, copropriétaires de 1771 jusqu'à la vente à Modeux de Saint-Waast.
Marie Françoise et François-Pierre d'Esparbès sont les enfants de Louis-Pierre Bouchard d'Esparbès de Lussan (1691-1750) et de Marie-Françoise Hénault d'Armorézan (1695-1727), sœur du Pt Hénault (Geneanet, Mathieu Nival). Seuls descendants survivants au décès de leur oncle, ils héritent de tous ses biens en 1770 ((AN, Y4948B, Registre des Tutelles du 16 au 28 février 1771, acte de bénéfice d'inventaire du 28 février 1771, f°430. (Consulter ).
François Pierre Charles Bouchard d'Esparbès de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre, comte de Jonzac, lieutenant général des armées du Roi, est par héritage gouverneur des ports de Collioure et Port-Vendres en Roussillon (Acte de bénéfice d'inventaire ci-dessus ; de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la Noblesse … , t. 7, p. 389 col. 1).
Marie-Françoise Bouchard d'Esparbès de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre de Jonzac, est l'épouse de son cousin germain Mre Joseph-Henry Bouchard d'Esparbès de Lussan de Sainte-Maure d'Aubeterre, marquis d'Aubeterre, seigneur de Saint-Martin de La Coudre et autres lieux, lieutenant général des armées du roi, … ci-devant ambassadeur du Roi (Acte de bénéfice d'inventaire ci-dessus). Elle décède sans postérité en 1772 à Aix-la-Chapelle, où son époux est ambassadeur (Geneanet, Famille Monnerot - de Naurois -de Ocampo).
- Modeux de Saint-Wast, Anne-Charles (Date de l'achat ?), et son épouse Claire Creuzé, copropriétaires à partir de ? (P. Bertholet Études parisiennes,..., p. 105 ; A. Chuquet, Id, p. 133).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
- Modeux de Saint-Wast, Anne-Charles (Date de l'achat ?), et son épouse Claire Creuzé, copropriétaires à partir de ? jusqu'à son décès en 1790.
Il décède en 1790 sans postérité (A. Chuquet (Ed.), Souvenirs du baron de Frénilly, pair de France, Paris, Plon, 1909, p. 5. Consulter sur Gallica) et laisse comme héritières son épouse et sa nièce Charlotte Chastelain seules héritières de son importante fortune.
- Chastelain, Charlotte, nièce d'Anne-Charles Modeux de Saint-Wast, épouse de François de Frénilly, propriétaire de 1790, du décès de son oncle à son propre décès en 1798.
Charlotte-Pauline-Victoire Chastelain (1740-1798) fille de Charles Chastelain (1700-1757), banquier à Tours et d'Anne-Pauline Modeux (1708-1789), sœur d'Anne-Charles Modeux (Geneanet, Alain Garric) est donc une nièce d'A.-C. Modeux de Saint-Wast (AN, Y 5078B, Registre des tutelles du 16 au 28 février 1781, acte du 26 février 1781, f°618-624. (Consulter). Épouse de Frédéric-Auguste Fauveau de Frénilly en 1766, Charlotte Chastelain est la mère d'Auguste-François et d'Alexandrine-Claire de Frénilly (Geneanet, Alain Garric).
Lors de la répartition de l'héritage de son oncle Mme de Saint-Waast avait tiré au sort le lot de la maison où elle logeait. « Ma mère, écrit Auguste-François, lui rendit l'autre et reçu en partage les fonds de la charge d'administrateur général, des rentes sur l'Hôtel de Ville et l'hôtel de Jonzac dont on lui offrait alors 500 000 F. » (Id. p. 126).
Mme de Frénilly demeure à cette époque rue Vivienne et décide de s'installer à l'hôtel de Jonzac. Elle y fait entreprendre de longs et très couteux travaux pour pr-s de 300 000 F. « Le 10 août 1792 renversa maison, projets et fortune ». Auguste-François quitte rapidement Paris tandis que sa mère et sa sœur restent dans l'appartement rue Vivienne. (A. Chuquet, Id. p. 133). En 1795, cet appartement, « d'ailleurs trop étroit », et l'hôtel de Jonzac, « d'ailleurs trop somptueux », étant loués, son fils lui trouve un appartement rue du Faubourg-Poissonnière (Id. , p. 192). La location de l'hôtel de Jonzac en 1797 rapporte -déclare ironiquement son fils - un louis à sa mère. La situation financière de la famille est extrêmement dégradée (Id. p. 221).
- Frénilly (Fauveau de) Auguste-François et Alexandrine-Claire, copropriétaires au décès de leur mère en 1798.
François-Auguste Fauveau de Frénilly (1767 - 1848), receveur général des Bois et Domaines de la généralité de Poitiers, succ. de son père, Frédéric Auguste (décédé en 1779), lui-même époux de Charlotte-Pauline-Victoire Chastelain, nièce de Anne-Charles Modeux de Saint-Wast, (AN, Y 5078B, Registre des tutelles du 16 au 28 février 1781, acte du 26 février, f°618-624. Consulter), propriétaire de l'hôtel de Jonzac qui jouxte l'hôtel d'Armenonville. (P. Lefranc, « Les préoccupations de René-Auguste Clémenceau de la Mérichonnerie », Bulletin de la société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, 1966 -07, p. 532 ; Gallica) (Geneanet, Patrice Villefranche ; Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires, t. 3, FES-LAV, p. 65).
Alexandrine-Claire Thérèse Fauveau de Frénilly (1771 – 1800), mariée en 1797 à Christophe Olympe de Nervo (1765-1835), contre-amiral. (Geneanet, Famille de Simon de Solemy de Palmas, Patrice Villefranche).
Propriétaires à partir de 1810
Occupants
La correspondance des numéros successifs est partiellement prouvée, mais on ignore l'affectation des numéros à l'un ou l'autre des bâtiments de l'hôtel d'Armenonville puis de Jonzac. La présence des occupants ci-dessous dans cette parcelle est susceptible de rectification.
- Bouchard d'Esparbès de Lussan d'Aubeterre, François-Pierre, ci-devant comte de Jonzac, n°453, (enregistré n°735, Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
François Pierre Charles Bouchard d'Esparbès de Lussant de Sainte-Maure d'Aubeterre, comte de Jonzac, lieutenant général des armées du Roi, gouverneur à Collioure en Roussillon, époux en 1736 d'Elisabeth Pauline Gabrielle Colbert de Seignelay, demeure à Paris, rue St Honoré paroisse St Roch (AN, Y 5176A, Registre des Tutelles du 1er au 15 mars 1789, acte du 2 mars 1789, f°56-57. Consulter). Il décède le 24 août 1791. Elle est décédée le 17 mai 1786 rue Saint-Honoré à l'Hôtel de Jonzac (AN, Y18, Relevé des scellés apposés par les commissaires au Châtelet, t. HOU-LARB. Consulter). Ce couple n'a pas de postérité (De la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la Noblesse, t. 7, p. 389).
François d'Esparbès est le frère de Marie-Françoise Bouchard d'Esparbès (1720-1778) tous deux enfants de Marie-Françoise Hénault d'Armorézan (1695-1727), comtesse de Jonzac. Cette dernière est la sœur de Charles François Hénault, président au parlement, membre de l'Académie Française, décédé sans postérité en 1771 et dont tous les biens, dont l'Hôtel d'Armenonville puis de de Jonzac, reviennent à François et Marie-Françoise d'Esparbès en 1771 (AN, Y 4948B, Registre des Tutelles du 16 au 28 février 1771, acte de bénéfice d'inventaire du 23 février 1771, f°430. Consulter). Marie-Françoise d'Esparbès décède en 1772, son mari, Henri-Joseph d'Esparbès, cousin germain, décède en 1788, sans postérité (Bulletin de la Sté historique de la Saintonge et de l'Aunis, Paris, Picard, 1892, t. XII, p. 24).
On relève la donation d'une maison au village d'Épinay par le marquis Jean-Joseph de La Borde à Bouchard d'Esparbès de Hussen d'Aubeterre le 20 février 1789, enregistrée chez Me Duclos le 16 avril (AD 75, DC 6/370, Registre des contrats de mariage, dons mutuels du 1er novembre 1788 au 31 janvier 1791, f°72. Consulter en ligne).
- Cussac, Jean, imprimeur-libraire-éditeur, face aux Jacobins, s. n° (1794), n°68 (Tuileries) (1794) (1798, 1799).
« En 1790, au Palais-Royal, en 1797, r. St Honoré, maison Jonsac [hôtel de Jonzac], en 1800, hôtel de Bretagne, r. Croix des Petits-Champs. » (Delalain, p. 46), n°68 (Tuil.), Imprimeur-libraire, n°68 (Tuil.) (1799) (Journal de Paris, 25 germinal an VII [14 avril 1799], p. 903).
« Le citoyen Cussac prévient les souscripteurs au Mercure Universel que son domicile est actuellement rue Honoré numéro 68, vis-à-vis les Jacobins où il a également transporté son magasin de librairie. » (Mercure Universel, n °1147, 2 mai 1794, p.1).
Vis-à-vis les Jacobins, J. Cussac dépositaire du journal intitulé Chroniques de Bordeaux (Journal de Paris, 2 brumaire an III [14 octobre 1794], supplément n° 4, p.2).
Il acquiert, le 14 fructidor an V [31 août 1797] la maison dite "Les Bains du Régent", n°38 r. Vivienne, anciennement au Domaine royal. (Sommier, art. 1177, p. 428).
- Dalinval, ébéniste, n°453 (Royal) (1788) ensuite cité n°468 (Royal).
- Gillet de la Jacqueminière, Antoine, notaire, succ. de Mathieu, n°331 (Empire) (1806).
Antoine Louis Gillet de la Jacqueminière (Sens, 1779 - 1856), épouse le 2 thermidor an IX (21 juillet 1801) Justine Foacier (Sens, 31 décembre 1783 - Joigny (Yonne), 22 août 1866), fille de César Pierre Foacier, conseiller du roi, administrateur du département de l’Yonne en 1790, payeur général à Auxerre,Texte en gras et Marie-Jeanne Soufflot (1763-1833), nièce de l’architecte (Cormenin, voir ci-dessous ; Geneanet ; Pierre de Laubier ; Nicole). Il déménage en 1807 au n°340 (Empire) puis en 1812 au n°354 (Empire) (La Tynna, Alm. Com.).
A.-L. Gillet, reprend l'étude notariale XLV à Me Mathieu le 1er janvier 1806 et la tient jusqu'au 14 février 1826. (AN, Référentiel producteur, Notice FRAN_NP_011899 ; P. Bertholet, Études, p.109-111).
Justine Foacier est la sœur d’Alexandrine Foacier, épouse en 1807 de Pierre Leborgne, baron de Boigne. Elles sont ainsi toutes deux belle-sœurs d’Adélaïde d’Osmond, l’épouse du général Benoît Leborgne dit de Boigne, et plus connue sous le nom de comtesse de Boigne, la grande mémorialiste du XIXe siècle. Celle-ci raconte que Justine et Alexandrine invitées au bal donné par l’Empereur aux Tuileries le 8 avril 1806 lors du mariage de Stéphanie de Beauharnais avec le grand duc de Bade se présentent chacune elles-mêmes à Napoléon comme « les filles à Foacier ». Cette formulation, dans le contexte, ne manque pas d’étonner la comtesse placée entre les deux sœurs (Françoise Wagener, La comtesse de Boigne, Paris, Flammarion, 1997, p. 163-164). Elle étonne aussi Roger de Cormenin, arrière-petit-fils de Justine, qui doute que cette femme « d’une éducation parfaite » ait pu s’exprimer dans les termes que relate Mme de Boigne (L’intermédiaire des chercheurs et des curieux, n°1297, vol. LXIV, juillet 1911, p. 1297 ; Gallica).
Le Sr Foacier, occupant du n°334 (Emp.), en face de l'autre côté de la rue, en 1807, est probablement de la famille des sœurs Foacier, le mariage de Justine Foacier avec Me Gillet ayant été célébré à Saint-Roch le 21 juillet 1801 (AD 75, Collection Mayet, Registres de catholicité, T. 95, f° 203).
- Mathieu d'Heudolsheim, puis Mathieu de Mauviers, notaire, successeur de Mainemard, n°68 (Tuileries) (1803), n°331 (Empire) (1807, Almanach du Commerce, 1809, p. 319 et 1810, p. 351).
J.-Mathieu d'Heudolsheim (Sélestat, 1754 - Paris, 1833), débute comme avocat au Parlement de Nancy et s'installe le 29 mars 1789, place du Palais-Royal à l'étude XLV, successeur de Mainnemarre (Journal de Paris, 30 mars 1789, p. 406).
Mathieu d'Eudolsheim, notaire, place du Palais-Royal, s. n°, ("citoyen actif" n°76 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
Il épouse Aimée-Françoise Samocet du Tillet en l'an V [1797] (AN, Référentiel producteurs, FRAN_NP_011111) et s'installe n°567 (Tuileries) rue de l’Échelle qu'il quitte le 15 prairal an VIII [4 juin 1800] (Journal du Palais, n°136, 25 floréal an VIII [15 mai 1800], p. 12) pour le n°68 (Tuileries) rue Saint-Honoré, loué à Auguste de Frémilly et à sa sœur Alexandrine de Frémilly, épouse de Christophe Nervo, propriétaires depuis 1798. (P. Bertholet, Études, ..., p. 109-111).
Il cède sa charge à Antoine Gilet le 1er janvier 1806.
Retraité, Mathieu, désormais Mathieu de Mauviers, demeure toujours au n°331 (Empire) rue Saint-Honoré. Il est l'un des 550 les plus imposés de Paris (Allard, Almanach, 1808, p. 315).
- Pomme, Frédéric-Augustin, particulier, non-commerçant, n°68 (Tuil.) (1796) (1799-1800).
Frédéric-Augustin Pomme est reçu donat de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1788 (AD 13, de Grasset, Inventaire des archives départementales des Bouches du Rhône, Archives du Grand Prieuré de Saint-Gilles, Paris, Paul Dupont, 1873, p. 136. Archive.org).
Mme de Bessey, épouse de M. Frédéric-Augustin Pomme achète la terre et le château de Bussy-Rabutin à Mme de Chartraire de Bourbonne pour 4 millions d’assignats le 14 fructidor an III [31 août 1795] (Gault de Saint-Germain, « Notice biographique », Lettres de Madame de Sévigné, Paris, Dalibon libraire, 1823, t. I, p. CXIX ; archive.org).
Le 7 messidor an 4 [25 juin 1796], a été baptisée Augustine-Laure-Virginie, née le 25 septembre 1795, fille de Frédéric-Augustin Pomme, et de Henriette-Placide de Bessé [ou de Bessey], son épouse, demeurant rue St Honoré n°68 [Tuil.], parrain Philippe Panondes Chassayès (?), marraine Geneviève-Marie-Louise-Françoise Vernier de la Gironde. (AH Archev. Paris, Saint-Roch, BMS, 1794-1796, p. 109).
- Thibaudeau, homme de Loi près le Tribunal de Cassation, n°68 (Tuileries) (1798, 1799, 1800).
Il s'agit très vraisemblablement d'Antoine-Claire Thibaudeau (Poitiers, 1765 – Paris, 1854), membre de la Convention puis du Conseil des Cinq-Cents, qui, non réélu en l'an VI s'inscrit comme avocat. Bonapartiste, préfet de la Gironde puis des Bouches-du-Rhône sous Napoléon, il s'exile sous la Restauration. (T. Rouchette, Le dernier des régicides, Antoine-Claire Thibaudeau, 1765-1854, Centre Vendéen de recherches historiques, 2000).
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ (voir notice Wikipedia) et Henri Lion, Le président Hesnault, sa vie son œuvre, Paris, Plon-Nourrit, 1903, 446 p. (Gallica)
- ↑ A. Vitu, La Maison mortuaire de Molière, p. 44-45). Vitu après avoir cité la notule de Prévost-Wattin ajoute en note :
« L'hôtel de Jonzac qui existait encore en 1830 portait les n°329 et 331 sur la rue Saint-Honoré devant la rue du Marché. Cette vaste propriété qui s'étendait jusqu'à la rue de Rivoli fut traversée de part en part par la rue du Vingt-neuf Juillet. Le percement emporta la portion numérotée 339 [Sic, il s'agit du 329] ; le surplus représentant l'ancien n°331 porte aujourd'hui [1880] le n°215. »