« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°89 (Empire) » : différence entre les versions
Ligne 61 : | Ligne 61 : | ||
* '''Lallemand''', médecin, n°89 (Empire) (1808). | * '''Lallemand''', médecin, n°89 (Empire) (1808). | ||
* ''' | [[Fichier:Loraux-toile-dentelles-ArbreSec 17XX-164-140px.jpg|cadre|droite|Loraux, carte (BHVP) [http://wiki.geohistoricaldata.org/Fichier:Loraux-toile-dentelles-ArbreSec_17XX.JPG Agrandir]]] | ||
* '''Loraux''' (noté Leros), marchand de toiles et lingeries, n°667 (Royal) (1788). | |||
<small>Il s'agit très vraisemblablement de Michel Loraux, ancien négociant, demeurant rue Saint-Honoré, intervenant à l'acte du 16 novembre 1789, grand oncle maternel des mineures Dubois et oncle de Marie-Geneviève Naveau, cette dernière épouse de '''J.-R. Crochard''', Md mercier. (AN, ''Registre des Tutelles du 15 au 30 novembre 1789'', Y5184 B, f°28).</small> | <small>Il s'agit très vraisemblablement de Michel Loraux, ancien négociant, demeurant rue Saint-Honoré, intervenant à l'acte du 16 novembre 1789, grand oncle maternel des mineures Dubois et oncle de Marie-Geneviève Naveau, cette dernière épouse de '''J.-R. Crochard''', Md mercier. (AN, ''Registre des Tutelles du 15 au 30 novembre 1789'', Y5184 B, f°28).</small> | ||
« À SAINTE GENEVIÈVE, rue St Honoré, entre la rue du Roule et celle de l'Arbre-Sec, la porte cochère dans le fond de la cour, LORAUX, tient magasin de toutes sortes de dentelles, toiles, mousselines, linge de table. » s. n° (Carte commerciale, s. d., BHVP, | « À SAINTE GENEVIÈVE, rue St Honoré, entre la rue du Roule et celle de l'Arbre-Sec, la porte cochère dans le fond de la cour, LORAUX, tient magasin de toutes sortes de dentelles, toiles, mousselines, linge de table. » s. n° (Carte commerciale, s. d., BHVP, Éphémères). | ||
* '''Marken''', facteur de pianos, n°89 (Empire) (1806). | * '''Marken''', facteur de pianos, n°89 (Empire) (1806). |
Version du 1 juillet 2019 à 09:11
__SHOWFACTBOX__
Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
---|---|---|---|---|---|
Numéro | n°435 | n° 665-667 | n°276 | n°89 | n°89 |
Rattachement | Censive des abbesses de Montmartre [1] | Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois | Section des Gardes Françaises | 4e Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Concordance des numéros
- Cette maison indiquée « à porte cochère » dans le terrier, correspond bien au n°89 (Empire) lui-même doté d'une porte cochère, la deuxième en venant de la rue du Roule, la première se trouvant au n°83 comme on le constate sur le cadastre de 1810, ce qui n'est plus possible de nos jours cette maison ayant été démolie au XIXe. Cette caractéristique confirme ainsi l'attribution du n°667 (Royal) à cette maison par la citation de Loraux et celle du n°276 (Gardes) par la citation de Lelong.
- L'annonce publicitaire de Fain indique qu'il se trouve au n°666 ou 276 de la section.
Caractéristiques
Maison XVIIIe démolie, reconstruite début XIXe en retrait de l'alignement ancien sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AT 95.
Propriétaire(s) avant 1789
n°435, maison à porte cochère et boutique appartenant au Sr de Bellavoine (AN, Q1/1099/3, Atlas de la censive du Roi, ca 1700, f°53 v°).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Non identifié.
Propriétaires à partir de 1810
Dandrezel, (AN, F/31/5/323)
Occupants
- Anonyme, vend un cabriolet, n°276 (Gardes) (1793) .
« Vend un bon cabriolet, r. S.Honoré, n° 276, près r. Roule (Gard.) S'adr. au fond de la cour. » (Affiches, 5 octobre 1793, p. 4202).
Note : La parcelle n°276, configurée en profondeur, comporte en effet une porte cochère, un long passage cocher et une grande cour.
- Benoist, drapier, n°666 (Royal) (1791).
- Callet, drapier, n°276 (Gardes) (1798).
Note : Voir aussi Callet drapier, non loin en face au n°72 (Empire) en 1806.
- Catheux, drapier, n°89 (Empire) (1807, 1810, 1817).
Note : indiqué par erreur au n°39 (Empire) dans l'almanach du commerce pour 1806
- Clément, drapier, n°276 (Gardes) (1798).
- Crochard, Jean-René, lingerie, « face r. du Four », s.n° (Gournay, 1788-89), s. n° (Tutelles, 1789), marchand mercier, n°276 (Gardes) (an III).
J.-R. Crochard, intervenant à l'acte du 16 novembre 1789, cousin germain maternel des mineures Dubois par son épouse Marie-Geneviève Naveau et, par elle, allié de Michel Loraux. Interviennent aussi à l'acte Jean-Claude Blanchard, vérificateur des fermes, François Fillette, avocat. Ces derniers demeurent tous deux rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois, s. n° (AN, Tutelles, Y 5184 B, f°26-29).
Crochard, Jean-René, marchand, n°276 (Gardes), quitte la section le 7 février 1795 pour demeurer section de l'Homme Armé (AN, F7/4796, Registre pour inscrire les cartes de sûreté déposées au 4ème comité, f°28 Vo, 18 pluviôse an III).
- Crochard, contrôleur des rentes de la mairie de Paris (27ème partie), face à la rue du Four, s.n° (Al. Royal, 1790, p. 442), contrôleur, ancien alternatif, n°276 (Gard.) (Al. National, an II, p. 413).
- Desilly, notaire n°666 (Royal) (1788) (Lesclapart).
On ne trouve aucun Desilly, notaire, au début de la période révolutionnaire, mais on trouve Abraham Silly, étude IX, r. Saint-Honoré de 1781 à 1785 (AN, RE/IX/9, 14), puis rue du Bouloy (Foiret, Notaires, p. 478).
- Dusommerard, conseiller référendaire cour des comptes d deuxième classe, n°89 (Empire) (Allard, Almanach, 1808).
Il s'agit vraisemblablement d'Alexandre Dussommerard (? - Saint-Cloud, 1842), conseiller à la Cour des Comptes, dont l'imposante collection d'antiquités, achetée par l'État en même temps que l'hôtel de Cluny a constitué la base du Musée actuel. (La Presse, 8 juillet 1843, p. 1, col. 3). Son nom a été donné à la rue des Mathurins-Saint-Jacques, renommée rue du Sommerard en 1867 [3], à l'angle de la rue Saint-Jacques.
- Eigenschenck (orthogaphié Etgenschens dans les almanachs), violoniste, n°276 (Gardes) (Alm. Spectacles, 1799, 1800).
Il est l'époux de Gertrude Mercken, artiste-peintre.
- Fain, négociant, n°666 (Royal) soit n°276 (Gardes) (1793).
A vendre « boutique, arrière-boutique, cour… rue des Écouffes, . S'adr. pour voir les lieux au locataire actuel et pour le prix au Cit. Fain, Négoc. Rue S. Honoré, près celle du Roule, à l'IMAGE DE SAINTE-GENEVIÈVE, n°666 ou 276 de la section. » (Affiches, n°199, 18 juillet 1793, p. 2997).
Note : L'enseigne indiquée dans cette annonce étant aussi celle de Loraux, Fain est peut-être son successeur.
- Lallemand, médecin, n°89 (Empire) (1808).
- Loraux (noté Leros), marchand de toiles et lingeries, n°667 (Royal) (1788).
Il s'agit très vraisemblablement de Michel Loraux, ancien négociant, demeurant rue Saint-Honoré, intervenant à l'acte du 16 novembre 1789, grand oncle maternel des mineures Dubois et oncle de Marie-Geneviève Naveau, cette dernière épouse de J.-R. Crochard, Md mercier. (AN, Registre des Tutelles du 15 au 30 novembre 1789, Y5184 B, f°28).
« À SAINTE GENEVIÈVE, rue St Honoré, entre la rue du Roule et celle de l'Arbre-Sec, la porte cochère dans le fond de la cour, LORAUX, tient magasin de toutes sortes de dentelles, toiles, mousselines, linge de table. » s. n° (Carte commerciale, s. d., BHVP, Éphémères).
- Marken, facteur de pianos, n°89 (Empire) (1806).
Il s'agit probablement de Mercken, luthier, cité dans la maison voisine en 1798.
- Mercken, Gertrude, artiste-peintre, élève de Regnault, n°276 (Gardes) (Artistes, 1801).
Fille de Mercken, luthier, et épouse de Henri-Joseph Eigenschenck (orthogaphié Etgenschens dans les almanachs), violoniste (Geneanet).
- Naveau, Marie-Geneviève, épouse de Jean-René Crochard.
- Paillard, Juré crieur, n°666 (Royal).((Al. Royal, 1791, p. 657).
- Paquet, tailleur, n°276 (Gardes) (1798).
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
---|---|---|
Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810)
- ↑ (AN., Q1/1099-3, Atlas de la censive du Roi, ca 1700, Deuxième plan de la rue Saint-Honoré, fol. 5 v°) Voir le 2ème plan.
- ↑ 4ème Quartier, Saint-Honoré ; Ilot 8 (AN, F/31/79/31). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ Pessard, Dictionnaire des Rues..., 1904, p. 489.