« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°331 (Empire) » : différence entre les versions
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<small>« 280 Maison à porte cochère, appartenant à M. Darmenonville, y demeurant. » (AN, Q1 1099-3 f°36 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl. 4).<br> | <small>« 280 Maison à porte cochère, appartenant à M. Darmenonville, y demeurant. » (AN, Q1 1099-3 f°36 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl. 4).<br> | ||
Note : « Darmenonville, directeur général des finances » n'est autre que Pierre-Vincent Bertin (1653-1711) ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Vincent_Bertin Notice wikipedia]), propriétaire en 1703 des parcelles voisines n°278 et 279 (terrier) sur lesquelles, une fois vendues en 1711, est construit le grand Hôtel de Noailles. On ne sait pas si après son décès en décembre 1711, son fils Louis-Charles Bertin de Blagny (1695-1742) conserve l'hôtel où le | Note : « Darmenonville, directeur général des finances » n'est autre que Pierre-Vincent Bertin (1653-1711) ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Vincent_Bertin Notice wikipedia]), propriétaire en 1703 des parcelles voisines n°278 et 279 (terrier) sur lesquelles, une fois vendues en 1711, est construit le grand Hôtel de Noailles. On ne sait pas si après son décès en décembre 1711, son fils Louis-Charles Bertin de Blagny (1695-1742) conserve l'hôtel ou le cède rapidement.</small> | ||
* '''Hénault''', Charles-François-Marie, Président au Parlement, surintendant des Finances de la Reine (1741) | |||
<small>« Quant à l'aimable président [Hénault], il promena successivement sa muse et son cuisinier de la place louis-le-Grand à la rue Neuve-des-Petits-Champs et de là à l'ancien Hôtel d'Armenonville, rue Saint-Honoré, en face des Jacobins, qu'il acheta le 25 juillet 1741 par-devant Me Michelin, notaire, où il mourut le 24 novembre 1770 et qui devint après lui l'hôtel de Jonzac. » <ref><small>A. Vitu, ''La Maison mortuaire de Molière'', p. 44-45). Vitu après avoir cité la notule de Prévost-Wattin ajoute en note :<br> | |||
« L'hôtel de Jonzac qui existait encore en 1830 portait les n°329 et 331 sur la rue Saint-Honoré devant la rue du Marché. Cette vaste propriété qui s'étendait jusqu'à la rue de Rivoli fut traversée de part en part par la rue du Vingt-neuf Juillet. Le percement emporta la portion numérotée 339 [Sic, il s'agit du 329] ; le surplus représentant l'ancien n°331 porte aujourd'hui [1880] le n°215. »</small> </ref></small> | |||
* '''Chastelain''', Charlotte, épouse de | * '''Chastelain''', Charlotte, épouse de | ||
Hôtel (Part) de Jonzac occupé ci-devant par M. le Pt. Henault, oncle maternel de M. Desparbés de Lussan d’Aubeterre, comte de Jonsac (Prévost, 1788). | n°453, Hôtel (Part) de Jonzac occupé ci-devant par M. le Pt. Henault, oncle maternel de M. Desparbés de Lussan d’Aubeterre, comte de Jonsac (Prévost-Wattin, 1788). | ||
==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ==Propriétaire(s) Révolution-Empire== |
Version du 26 janvier 2020 à 08:10
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Avertissement : Dans ce segment Sud-Ouest de la rue Saint-Honoré, du fait de l'imprécision graphique de l'Atlas du terrier des censives du Roi (ca 1720), des allotissements des biens nationaux et des destructions consécutives, l'enchaînement des correspondances de numéros proposé ici ne doit être envisagé que comme une hypothèse.
Type (période) | Terrier (avant 1780) | Royal (1780-1791) | Sectionnaire (1791-1805) | Empire (depuis 1806) | Actuel |
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Numéro | n°280 | n°453 | n°68 | n°331 | n°217 |
Rattachement | Terrier de la censive du Roi [1] | Paroisse Saint-Roch | Section Tuileries | 1er Arrondissement (ancien) [2] | 1er Arrondissement |
Correspondance des numéros
Caractéristiques
HÔTEL D'ARMENONVILLE PUIS DE JONZAC
La grande parcelle n°280 (terrier) sur laquelle était édifié l'Hôtel d'Armenonville est découpée en deux parcelles sous l'Empire. La maison n°215 actuelle se trouve sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AY 49.
Propriétaire(s) avant 1789
- Darmenonville, directeur général des Finances (s. d.)
« 280 Maison à porte cochère, appartenant à M. Darmenonville, y demeurant. » (AN, Q1 1099-3 f°36 r°, Atlas de la censive du Roi (ca 1700), Pl. 4).
Note : « Darmenonville, directeur général des finances » n'est autre que Pierre-Vincent Bertin (1653-1711) (Notice wikipedia), propriétaire en 1703 des parcelles voisines n°278 et 279 (terrier) sur lesquelles, une fois vendues en 1711, est construit le grand Hôtel de Noailles. On ne sait pas si après son décès en décembre 1711, son fils Louis-Charles Bertin de Blagny (1695-1742) conserve l'hôtel ou le cède rapidement.
- Hénault, Charles-François-Marie, Président au Parlement, surintendant des Finances de la Reine (1741)
« Quant à l'aimable président [Hénault], il promena successivement sa muse et son cuisinier de la place louis-le-Grand à la rue Neuve-des-Petits-Champs et de là à l'ancien Hôtel d'Armenonville, rue Saint-Honoré, en face des Jacobins, qu'il acheta le 25 juillet 1741 par-devant Me Michelin, notaire, où il mourut le 24 novembre 1770 et qui devint après lui l'hôtel de Jonzac. » [3]
- Chastelain, Charlotte, épouse de
n°453, Hôtel (Part) de Jonzac occupé ci-devant par M. le Pt. Henault, oncle maternel de M. Desparbés de Lussan d’Aubeterre, comte de Jonsac (Prévost-Wattin, 1788).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Propriétaires à partir de 1810
Occupants
- Bouchard d'Esparbès de Lussan d'Aubeterre.
On relève aussi la donation d'une maison au village d'Épinay par le marquis Jean-Joseph de La Borde à Bouchard d'Esparbès de Hussen d'Aubeterre le 20 février 1789, enregistrée chez Me Duclos le 16 avril (AD 75, DC 6/370, Registre des contrats de mariage, dons mutuels du 1er novembre 1788 au 31 janvier 1791, f°72. Consulter en ligne).
- Cussac, Jean, imprimeur-libraire-éditeur, face aux Jacobins, s. n° (1794), n°68 (Tuileries) (1798, 1799).
« En 1790, au Palais-Royal, en 1797, r. St Honoré, maison Jonsac [hôtel de Jonzac], en 1800, hôtel de Bretagne, r. Croix des Petits-Champs. » (Delalain, p. 46), n°68 (Tuil.), Imprimeur-libraire, n°68 (Tuil.) (1799) (Journal de Paris, 25 germinal an VII [14 avril 1799], p. 903).
Vis-à-vis les Jacobins, J. Cussac dépositaire du journal intitulé Chroniques de Bordeaux (Journal de Paris, 2 brumaire an III [14 octobre 1794], supplément n° 4, p.2).
Il acquiert, le 14 fructidor an V [31 août 1797] la maison dite "Les Bains du Régent", n°38 r. Vivienne, anciennement au Domaine royal. (Sommier, art. 1177, p. 428).
- Dalinval, ébéniste, n°453 (Royal) (1788) ensuite cité n°468 (Royal).
- Gillet de la Jacqueminière, Antoine, notaire, succ. de Mathieu, n°331 (Empire) (1806).
Antoine Gillet de la Jacqueminière (Sens, 1779 - ?), époux en 1801 de Justine Foacier (Sens, 1784- ?) (Geneanet, Pierre de Laubier).
A.-L. Gillet, reprend l'étude notariale XLV à Me Mathieu le 1er janvier 1806 et la tient jusqu'au 14 février 1826. (AN, Référentiel producteur, Notice FRAN_NP_011899 ; P. Bertholet, Études, p.109-111).
Il déménage en 1807 au n°340 (Empire) puis en 1812 au n°354 (Empire) (La Tynna, Alm. Com.).
- Mathieu d'Heudolsheim ou (Mathieu de Mauviers), notaire, successeur de Mainemard, n°68 (Tuileries) (1803), n°331 (Empire) (1807, Almanach du Commerce, 1809, p. 319 et 1810, p. 351).
J.-Mathieu d'Heudolsheim (Sélestat, 1754 - Paris, 1833), débute comme avocat au Parlement de Nancy et s'installe le 29 mars 1789, place du Palais-Royal à l'étude XLV, successeur de Mainnemarre (Journal de Paris, 30 mars 1789, p. 406).
Mathieu d'Eudolsheim, notaire, place du Palais-Royal, s. n°, ("citoyen actif" n°76 sur la Liste des citoyens éligibles de la Section des Tuileries, 1790).
Il épouse Aimée-Françoise Samocet du Tillet en l'an V [1797] (AN, Référentiel producteurs, FRAN_NP_011111) et s'installe n°567 (Tuileries) rue de l’Échelle qu'il quitte le 15 prairal an VIII [4 juin 1800] (Journal du Palais, n°136, 25 floréal an VIII [15 mai 1800], p. 12) pour le n°68 (Tuileries) rue Saint-Honoré, loué à Auguste de Frémilly et à sa sœur Alexandrine de Frémilly, épouse de Christophe Nervo, propriétaires depuis 1798. (P. Bertholet, Études, ..., p. 109-111).
Il cède sa charge à Antoine Gilet le 1er janvier 1806.
Retraité, Mathieu, désormais Mathieu de Mauviers, demeure toujours au n°331 (Empire) rue Saint-Honoré. Il est l'un des 550 les plus imposés de Paris (Allard, Almanach, 1808, p. 315).
- Pomme, particulier, n°68 (Tuileries) (1799, 1800).
- Thibaudeau, homme de Loi près le Tribunal de Cassation, n°68 (Tuileries) (1798, 1799, 1800).
Il s'agit très vraisemblablement d'Antoine-Claire Thibaudeau (Poitiers, 1765 – Paris, 1854), membre de la Convention puis du Conseil des Cinq-Cents, qui, non réélu en l'an VI s'inscrit comme avocat. Bonapartiste, préfet de la Gironde puis des Bouches-du-Rhône sous Napoléon, il s'exile sous la Restauration. (T. Rouchette, Le dernier des régicides, Antoine-Claire Thibaudeau, 1765-1854, Centre Vendéen de recherches historiques, 2000).
Résidents
Visiter les parcelles voisines
Numéro pair vers l'Ouest | Parcelles en vis-à-vis côté Nord | Numéro pair vers l'Est |
Parcelle contiguë vers l'Ouest | Cette parcelle côté Sud | Parcelle contigüe vers l'Est |
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Notes et références
Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810) {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}
- ↑ Atlas de la censive du Roi, Cinquième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1 1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 023 v° pl. 5) Voir le plan.
- ↑ 4ème Quartier, Tuileries ; Ilots 12 (AN, F/31/73/37). Voir le plan parcellaire en ligne.
- ↑ A. Vitu, La Maison mortuaire de Molière, p. 44-45). Vitu après avoir cité la notule de Prévost-Wattin ajoute en note :
« L'hôtel de Jonzac qui existait encore en 1830 portait les n°329 et 331 sur la rue Saint-Honoré devant la rue du Marché. Cette vaste propriété qui s'étendait jusqu'à la rue de Rivoli fut traversée de part en part par la rue du Vingt-neuf Juillet. Le percement emporta la portion numérotée 339 [Sic, il s'agit du 329] ; le surplus représentant l'ancien n°331 porte aujourd'hui [1880] le n°215. »