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==Numéros successifs de la parcelle==
==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
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===Type Terrier (avant 1780)===
===Type Terrier (avant 1780)===
Parcelle n°  (Terrier de l'Archevêché).
Parcelle n°272 (Terrier de l'Archevêché).


===Type Royal (1780-1791)===
===Type Royal (1780-1791)===
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===Type Sectionnaire (1791-1805)===
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===Type Empire (depuis 1806)===
===Type Empire (depuis 1806)===
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===Type actuel===
===Type actuel===
 
n°272, Parcelle cadastrée AX 18. Immeuble XVIIIe conservé.


==Caractéristiques==
==Caractéristiques==


==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
'''Teston''', Jean, limonadier et son épouse née Jeanne '''Allou''', propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (''Terrier'', t. II/1, p. 177).


<small>Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, ''Inventaires et contrats de mariage'', avril-juin 1744, f°103-106).</small>


==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
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==Propriétaires à partir de 1810==
==Propriétaires à partir de 1810==
(AN F/31/).
'''Rémy''' (AN, F/31/7/229).


==Occupants==
==Occupants==
* '''Furgault''', marchand de mode (1788-1791).
* '''Griveau''', Louis-Nicolas, notaire (1788-1790).
<small>L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°338 (Empire) |Me '''Le Pot d'Auteuil''']] en 1783 (AN, ''Référentiel producteurs'', notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire) |'''François-Noël Pérignon''']] lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (''Journal de Paris'', n° 77, 18 mars 1790, p. 308).
L.-N. Griveau est cousin de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°290(Empire) |'''Marie-Victoire Griveau''']], épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin.
Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (''Sommier'', art. 166, p. 43). M. Griveau est également cité au n°257 (K), c’est-à-dire côté nord de la r. Saint-Honoré, à l'est de St Roch dans ''Almanach pour 1788'', Lesclapart, et dans ''Almanach pour 1792'', Jorry.
En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (''Affiches'', 23 août 1790, p. 2574).
On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré <ref>''Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés'', 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148</ref>. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (''AP'', 2ème série, t. XI, p. 67).</small>
* '''Le Bourgeois''', Mme, Choriste (1800).
* '''Roy''', horloger (1806).
Roy, horloger est noté au n°1428 dans les ''Almanachs du Commerce'' de 1800 et 1803. Il est cependant peu vraisemblable qu'il ait changé de maison.


==Résidents==
==Résidents==
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==Notes et références==
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Version du 26 mai 2018 à 13:28

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°272 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°257 (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1426-1427 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°272. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°272, Parcelle cadastrée AX 18. Immeuble XVIIIe conservé.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

Teston, Jean, limonadier et son épouse née Jeanne Allou, propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (Terrier, t. II/1, p. 177).

Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, Inventaires et contrats de mariage, avril-juin 1744, f°103-106).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Propriétaires à partir de 1810

Rémy (AN, F/31/7/229).

Occupants

  • Furgault, marchand de mode (1788-1791).
  • Griveau, Louis-Nicolas, notaire (1788-1790).

L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à Me Le Pot d'Auteuil en 1783 (AN, Référentiel producteurs, notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, François-Noël Pérignon lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (Journal de Paris, n° 77, 18 mars 1790, p. 308).

L.-N. Griveau est cousin de Marie-Victoire Griveau, épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin.

Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (Sommier, art. 166, p. 43). M. Griveau est également cité au n°257 (K), c’est-à-dire côté nord de la r. Saint-Honoré, à l'est de St Roch dans Almanach pour 1788, Lesclapart, et dans Almanach pour 1792, Jorry.

En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (Affiches, 23 août 1790, p. 2574). On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré [1]. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (AP, 2ème série, t. XI, p. 67).

  • Le Bourgeois, Mme, Choriste (1800).
  • Roy, horloger (1806).

Roy, horloger est noté au n°1428 dans les Almanachs du Commerce de 1800 et 1803. Il est cependant peu vraisemblable qu'il ait changé de maison.

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

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  1. Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés, 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148