« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°89 (Empire) » : différence entre les versions

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<small>Fille de J.-K. Mercken, et épouse de Henri-Joseph Eigenschenck (orthogaphié Etgenschens dans les almanachs), violoniste (Geneanet).</small>
<small>Fille de J.-K. Mercken, et épouse de Henri-Joseph Eigenschenck (orthogaphié Etgenschens dans les almanachs), violoniste (Geneanet).</small>
* '''Naveau''', Marie-Geneviève, épouse de Jean-René Crochard.
* '''Naveau''', Marie-Geneviève, épouse de Jean-René Crochard.
* '''Paillard''', Juré crieur, n°666 (Royal).((Al. Royal, 1791, p. 657).
* '''Paillard''', Antoine-Firmin, Juré crieur, n°666 (Royal).((Al. Royal, 1791, p. 657).
 
<small>Antoine-Firmin Paillard est un ami de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°343 (Empire)|Jean-Jacques Caumont]] et de sa sœur [[Rue de Seine - Parcelle n°19 (Empire)|Jeanne-Geneviève Caumont]], vve de Pierre Riffault-Olivier, demeurant rue de Seine (AN, Y 5083A, acte du 3 juillet 1781, ''Registre des tutelles du 1er au 15 juillet 1781'', f°67 ; Y 5143 A, acte du 5 juillet 1786, ''Registre des tutelles du 1er au 15 juillet 1786'', f°442).</small>
* '''Paquet''', tailleur, n°276 (Gardes) (1798).
* '''Paquet''', tailleur, n°276 (Gardes) (1798).



Version du 14 septembre 2019 à 17:05

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°435 n° 665-667 n°276 n°89 n°89
Rattachement Censive des abbesses de Montmartre [1] Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois Section des Gardes Françaises 4e Arrondissement (ancien) [2] 1er Arrondissement

Concordance des numéros

  • Cette maison indiquée « à porte cochère » dans le terrier, correspond bien au n°89 (Empire) lui-même doté d'une porte cochère, la deuxième en venant de la rue du Roule, la première se trouvant au n°83 comme on le constate sur le cadastre de 1810, ce qui n'est plus possible de nos jours cette maison ayant été démolie au XIXe. Cette caractéristique confirme ainsi l'attribution du n°667 (Royal) à cette maison par la citation de Loraux et celle du n°276 (Gardes) par la citation de Lelong.
  • L'annonce publicitaire de Fain indique qu'il se trouve au n°666 ou 276 de la section.

Caractéristiques

Maison XVIIIe démolie, reconstruite début XIXe en retrait de l'alignement ancien sur la parcelle aujourd'hui cadastrée AT 95.

Propriétaire(s) avant 1789

n°435, maison à porte cochère et boutique appartenant au Sr de Bellavoine (AN, Q1/1099/3, Atlas de la censive du Roi, ca 1700, f°53 v°).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié.

Propriétaires à partir de 1810

Dandrezel, (AN, F/31/5/323)

Occupants

  • Anonyme, vend un cabriolet, n°276 (Gardes) (1793) .

« Vend un bon cabriolet, r. S.Honoré, n° 276, près r. Roule (Gard.) S'adr. au fond de la cour. » (Affiches, 5 octobre 1793, p. 4202).
Note : La parcelle n°276, configurée en profondeur, comporte en effet une porte cochère, un long passage cocher et une grande cour.

  • Benoist, drapier, n°666 (Royal) (1791).
  • Callet, drapier, n°276 (Gardes) (1798).

Note : Voir aussi Callet drapier, non loin en face au n°72 (Empire) en 1806.

Fact. Catheux 1817 (BHVP) Agrandir
  • Catheux, drapier, n°89 (Empire) (1807, 1810, 1817).

Note : indiqué par erreur au n°39 (Empire) dans l'almanach du commerce pour 1806

  • Clément, drapier, n°276 (Gardes) (1798).
  • Crochard, Jean-René, lingerie, « face r. du Four », s.n° (Gournay, 1788-89), s. n° (Tutelles, 1789), marchand mercier, n°276 (Gardes) (an III).

J.-R. Crochard, intervenant à l'acte du 16 novembre 1789, cousin germain maternel des mineures Dubois par son épouse Marie-Geneviève Naveau et, par elle, allié de Michel Loraux. Interviennent aussi à l'acte Jean-Claude Blanchard, vérificateur des fermes, François Fillette, avocat. Ces derniers demeurent tous deux rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois, s. n° (AN, Tutelles, Y 5184 B, f°26-29).

Crochard, Jean-René, marchand, n°276 (Gardes), quitte la section le 7 février 1795 pour demeurer section de l'Homme Armé (AN, F7/4796, Registre pour inscrire les cartes de sûreté déposées au 4ème comité, f°28 Vo, 18 pluviôse an III).

  • Crochard, contrôleur des rentes de la mairie de Paris (27ème partie), face à la rue du Four, s.n° (Al. Royal, 1790, p. 442), contrôleur, ancien alternatif, n°276 (Gard.) (Al. National, an II, p. 413).
  • Desilly, notaire n°666 (Royal) (1788) (Lesclapart).

On ne trouve aucun Desilly, notaire, au début de la période révolutionnaire, mais on trouve Abraham Silly, étude IX, r. Saint-Honoré de 1781 à 1785 (AN, RE/IX/9, 14), puis rue du Bouloy (Foiret, Notaires, p. 478).

  • Dusommerard, conseiller référendaire cour des comptes d deuxième classe, n°89 (Empire) (Allard, Almanach, 1808).

Il s'agit vraisemblablement d'Alexandre Dussommerard (? - Saint-Cloud, 1842), conseiller à la Cour des Comptes, dont l'imposante collection d'antiquités, achetée par l'État en même temps que l'hôtel de Cluny a constitué la base du Musée actuel. (La Presse, 8 juillet 1843, p. 1, col. 3). Son nom a été donné à la rue des Mathurins-Saint-Jacques, renommée rue du Sommerard en 1867 [3], à l'angle de la rue Saint-Jacques.

  • Eigenschenck (orthogaphié Etgenschens dans les almanachs), violoniste, n°276 (Gardes) (Alm. Spectacles, 1799, 1800).

Il est l'époux de Gertrude Mercken, artiste-peintre.

  • Fain, négociant, n°666 (Royal) soit n°276 (Gardes) (1793).

A vendre « boutique, arrière-boutique, cour… rue des Écouffes, . S'adr. pour voir les lieux au locataire actuel et pour le prix au Cit. Fain, Négoc. Rue S. Honoré, près celle du Roule, à l'IMAGE DE SAINTE-GENEVIÈVE, n°666 ou 276 de la section. » (Affiches, n°199, 18 juillet 1793, p. 2997).
Note : L'enseigne indiquée dans cette annonce étant aussi celle de Loraux, Fain est peut-être son successeur.

Loraux, carte (BHVP) Agrandir
  • Lallemand, médecin, n°89 (Empire) (1808).
  • Loraux (noté Leros), marchand de toiles et lingeries, n°667 (Royal) (1788).

Il s'agit très vraisemblablement de Michel Loraux, ancien négociant, demeurant rue Saint-Honoré, intervenant à l'acte du 16 novembre 1789, grand oncle maternel des mineures Dubois et oncle de Marie-Geneviève Naveau, cette dernière épouse de J.-R. Crochard, Md mercier. (AN, Registre des Tutelles du 15 au 30 novembre 1789, Y5184 B, f°28).

« À SAINTE GENEVIÈVE, rue St Honoré, entre la rue du Roule et celle de l'Arbre-Sec, la porte cochère dans le fond de la cour, LORAUX, tient magasin de toutes sortes de dentelles, toiles, mousselines, linge de table. » s. n° (Carte commerciale, s. d., BHVP, Éphémères).

R. Duplant joue un piano Mercken (F.A. Vincent) Mus. Gulbenkian (CC) Agrandir
  • Mercken (noté ici Marken), Johanes-Kilianus, facteur de pianos, n°276 (Gardes), n°89 (Empire) (1806).

Johanes-Kilianus Mercken (1743-1819), premier facteur parisien de forte-piano, originaire d’Allemagne, s’installe à Paris comme facteur vers 1767 initialement dans l'enceinte de l'hôpital des Quinze-Vingts, rue Saint-Honoré puis rue du Chantre et n°666 rue Saint-Honoré vers 1791. Il est membre de la corporation des Tabletiers-Luthiers-Éventaillistes en 1776 dont il est le dernier syndic en 1789. Après 1789, Mercken n’est plus mentionné comme facteur de clavecins, mais comme facteur de forte-pianos, seul type d’instrument qu’il semble avoir construit. Il forma un élève, Paul Guillaume Dacweiller (1750-1801). Plusieurs tableaux représentent un piano-forte de Mercken. Il quitte Paris rejoindre à Versailles, rue d'Anjou, sa fille et son gendre Eigenschenck vers 1808. Son deuxième gendre Beckers, facteur de harpes, lui succéde rue Saint-Honoré puis n°3 rue du Roule en 1818.

Bibliographie :

Note : Mercken, est cité dans la maison voisine en 1798.

  • Mercken, Gertrude, artiste-peintre, élève de Regnault, n°276 (Gardes) (Artistes, 1801).

Fille de J.-K. Mercken, et épouse de Henri-Joseph Eigenschenck (orthogaphié Etgenschens dans les almanachs), violoniste (Geneanet).

  • Naveau, Marie-Geneviève, épouse de Jean-René Crochard.
  • Paillard, Antoine-Firmin, Juré crieur, n°666 (Royal).((Al. Royal, 1791, p. 657).

Antoine-Firmin Paillard est un ami de Jean-Jacques Caumont et de sa sœur Jeanne-Geneviève Caumont, vve de Pierre Riffault-Olivier, demeurant rue de Seine (AN, Y 5083A, acte du 3 juillet 1781, Registre des tutelles du 1er au 15 juillet 1781, f°67 ; Y 5143 A, acte du 5 juillet 1786, Registre des tutelles du 1er au 15 juillet 1786, f°442).

  • Paquet, tailleur, n°276 (Gardes) (1798).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°66 (Empire)
n°64 (Empire )
n°62 (Empire)
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°91 (Empire)
n°89 (Empire)
n°87 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810)

  1. (AN., Q1/1099-3, Atlas de la censive du Roi, ca 1700, Deuxième plan de la rue Saint-Honoré, fol. 5 v°) Voir le 2ème plan.
  2. 4ème Quartier, Saint-Honoré ; Ilot 8 (AN, F/31/79/31). Voir le plan parcellaire en ligne.
  3. Pessard, Dictionnaire des Rues..., 1904, p. 489.