« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°171 (Empire) » : différence entre les versions

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==Caractéristiques==
==Caractéristiques==
 
Maison démolie pour assurer l'emprise de la rue de Marengo, anciennement rue du Coq.
==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
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* '''du Ruth''', Melle.
* '''Pères de l'Oratoire'''.
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
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* '''Pères de l'Oratoire'''
 
* '''Moullé''', en 1793.


<small>« Maison au coin de la rue du Coq, formant 4 boutiques en retour sur la r. St Honoré, N° 132. Propriété des Oratoriens. Louée au Cn Gattelier et autres, vendue à Moullé en 1793. » ''Sommier des Biens nationaux'', t. 1, art. 1339, p. 480).<br>
Note. Cet immeuble ne peut pas porter le N° 132 de la section des Gardes, non attribué rue Saint-Honoré. Il s'agit plus vraisemblablement du N° 123.</small>
==Propriétaires à partir de 1810==
==Propriétaires à partir de 1810==
Non identifié
Non identifié
==Occupants==
==Occupants==
* '''Arson''', Nicolas-Etienne, fourreur, n°591 (Royal) (1788).


<small>Arson déménage ensuite comme l'indique la Carte de sûreté établie le 6 octobre 1792 au nom de Nicolas-Étienne Arson fourreur, âgé de 58 ans, né à Paris, à cette date domicilié 106 r. Croix-des-Petits-Champs, précédemment rue St Honoré, renouvelée le 7 août 1793, avec les mêmes indications (AN, F7/4796, n°364, 2611).<br>
Noter la présence de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°219 (Empire)|'''J. Arson''']], également fourreur au n°557 (Royal) de 1788 à 1798.</small>
* '''Cointrel''', graveur, n°123 (Gardes) (1803).
* '''Debay''' (ou Debey), Cit., n°123 (Gardes) (1793).
* '''Debay''' (ou Debey), Cit., n°123 (Gardes) (1793).


<small>Présent ici au n°128 [sauf erreur de typo] en mars 1793, Debey est indiqué ensuite deux fois au [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°171 (Empire)|n°123 (Gardes)]]. <br>
<small>Précédemment au [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°181 (Empire)|n°128 [sauf erreur de typo]]], Debey est présent ici à partir d'août 1793. <br>
« Désire emprunter 15 000 livres par obligation avec privilège sur une maison du Département de Paris. n°129, face r. Croix des Petits-Champs. » (''Affiches'', 9 mars 1793, p. 1000), déménage au n°123 |Gard.] (août 1793), cherche à acquérir un bien de campagne à 7 ou 8 lieues de Paris de 30 à 40 000 livres (''Affiches'', 11 août 1793, p. 3362), « désire emprunter 15 000 livres par obligation avec privilège sur une maison de camp. et désire acheter une porte cochère (dimensions), n°132, au coin de la r. du Coq. » (''Affiches'', 18 nivôse an II [8 janvier 1794], p. 5607).<br>
« Désire emprunter 15 000 livres par obligation avec privilège sur une maison du Département de Paris. n°129, face r. Croix des Petits-Champs. » (''Affiches'', 9 mars 1793, p. 1000), déménage au n°123 |Gard.] (août 1793), cherche à acquérir un bien de campagne à 7 ou 8 lieues de Paris de 30 à 40 000 livres (''Affiches'', 11 août 1793, p. 3362), « désire emprunter 15 000 livres par obligation avec privilège sur une maison de camp. et désire acheter une porte cochère (dimensions), n°132, au coin de la r. du Coq. » (''Affiches'', 18 nivôse an II [8 janvier 1794], p. 5607).<br>
Le n°132 se trouve au coin de la rue Chamfleury. L'indication de proximité est ici privilégiée et donne à penser à une erreur de typo 132 au lieu de 123, ce dernier numéro qui se trouve bien au coin de la rue du Coq.</small>
Le n°132 se trouve au coin de la rue Chamfleury. L'indication de proximité est ici privilégiée et donne à penser à une erreur de typo 132 au lieu de 123, ce dernier numéro qui se trouve bien au coin de la rue du Coq</small>


* '''
* '''Gastelier''', orfèvre bijoutier, locataire principal, n°590 (Royal) (1788, 1791, 1793).
* '''Guust''', mercier, n°171 (Empire) (1805).
* '''Quelin''', bijoutier, n°590 (Royal) (1788).


==Résidents==
==Résidents==

Version du 2 octobre 2019 à 13:43

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°382 n° 590-592 n°123-124 n°171 [1] N.S. (Emprise de la rue de Marengo)
Rattachement Terrier de la censive du Roi [2] Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois Section des Gardes Françaises 4e Arrondissement (ancien) [3] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

Caractéristiques

Maison démolie pour assurer l'emprise de la rue de Marengo, anciennement rue du Coq.

Propriétaire(s) avant 1789

  • du Ruth, Melle.
  • Pères de l'Oratoire.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

  • Pères de l'Oratoire
  • Moullé, en 1793.

« Maison au coin de la rue du Coq, formant 4 boutiques en retour sur la r. St Honoré, N° 132. Propriété des Oratoriens. Louée au Cn Gattelier et autres, vendue à Moullé en 1793. » Sommier des Biens nationaux, t. 1, art. 1339, p. 480).
Note. Cet immeuble ne peut pas porter le N° 132 de la section des Gardes, non attribué rue Saint-Honoré. Il s'agit plus vraisemblablement du N° 123.

Propriétaires à partir de 1810

Non identifié

Occupants

  • Arson, Nicolas-Etienne, fourreur, n°591 (Royal) (1788).

Arson déménage ensuite comme l'indique la Carte de sûreté établie le 6 octobre 1792 au nom de Nicolas-Étienne Arson fourreur, âgé de 58 ans, né à Paris, à cette date domicilié 106 r. Croix-des-Petits-Champs, précédemment rue St Honoré, renouvelée le 7 août 1793, avec les mêmes indications (AN, F7/4796, n°364, 2611).
Noter la présence de J. Arson, également fourreur au n°557 (Royal) de 1788 à 1798.

  • Cointrel, graveur, n°123 (Gardes) (1803).
  • Debay (ou Debey), Cit., n°123 (Gardes) (1793).

Précédemment au n°128 [sauf erreur de typo], Debey est présent ici à partir d'août 1793.
« Désire emprunter 15 000 livres par obligation avec privilège sur une maison du Département de Paris. n°129, face r. Croix des Petits-Champs. » (Affiches, 9 mars 1793, p. 1000), déménage au n°123 |Gard.] (août 1793), cherche à acquérir un bien de campagne à 7 ou 8 lieues de Paris de 30 à 40 000 livres (Affiches, 11 août 1793, p. 3362), « désire emprunter 15 000 livres par obligation avec privilège sur une maison de camp. et désire acheter une porte cochère (dimensions), n°132, au coin de la r. du Coq. » (Affiches, 18 nivôse an II [8 janvier 1794], p. 5607).
Le n°132 se trouve au coin de la rue Chamfleury. L'indication de proximité est ici privilégiée et donne à penser à une erreur de typo 132 au lieu de 123, ce dernier numéro qui se trouve bien au coin de la rue du Coq

  • Gastelier, orfèvre bijoutier, locataire principal, n°590 (Royal) (1788, 1791, 1793).
  • Guust, mercier, n°171 (Empire) (1805).
  • Quelin, bijoutier, n°590 (Royal) (1788).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Numéro pair vers l'Ouest Parcelles en vis-à-vis côté Nord Numéro pair vers l'Est
n°168 (Empire)
n°166 (Empire)
n°164 (Empire)
Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle côté Sud Parcelle contigüe vers l'Est
n°173 (Empire)
n°171 (Empire)
rue du Coq n°167 (Empire)

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810)

  1. Le n°169 (Empire) n'est pas attribué.
  2. Atlas de la censive du Roi, Troisième plan de la rue Saint-Honoré (AN., Q1/1099-3, Atlas de la censive du Roi, fol. 12 v°, pl. 4) Voir le plan.
  3. 4ème Quartier, Saint-Honoré ; Ilot 15 (AN, F/31/79/38). Voir le plan parcellaire en ligne.