« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°226 (Empire) » : différence entre les versions

De Geohistoricaldata Wiki
Ligne 21 : Ligne 21 :
==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
* '''Lucotte''', maître serrurier, propriétaire en 1768.  
* '''Lucotte''', maître serrurier, propriétaire en 1768.  
* '''Rochechouart - Faudoas (de) ''', Diane et son époux Louis du Châtelet, propriétaire à une date non connue (avant 1787, date de la location de la maison à Leroy). (''Sommier des Biens Nationaux'', Art.n° 840, p. 313).
* '''Rochechouart - Faudoas (de) ''', Diane, propriétaire à une date non connue (avant 1787, date de la location de la maison à Leroy). (''Sommier des Biens Nationaux'', Art.n° 840, p. 313).


<small>Diane Adélaïde de Rochechouart-Faudoas, duchesse du Châtelet (Paris, 1732 - Paris 1794), épouse de Louis Marie du Châtelet (1727-1793), bénéficiaire depuis 1753 d'une pension sur le Trésor Royal, d'un montant de 6 000 livres en 1789, « pour lui tenir lieu des appointements dont elle jouissait en qualité de l'une des Dames pour accompagner ordinairement feue Madame la Dauphine. » (''États des pensions'', Troisième classe, p. 288). Elle est condamnée par le tribunal révolutionnaire et exécutée le 3 floréal an II [22 avril 1794]. (''Victimes'', 697, p. 41).</small>
<small>Diane Adélaïde de Rochechouart-Faudoas, duchesse du Châtelet (Paris, 1732 - Paris 1794), épouse de Louis Marie du Châtelet (1727-1793). Elle bénéficie depuis 1753 d'une pension sur le Trésor Royal, d'un montant de 6 000 livres en 1789, « pour lui tenir lieu des appointements dont elle jouissait en qualité de l'une des Dames pour accompagner ordinairement feue Madame la Dauphine. » (''États des pensions'', Troisième classe, p. 288). Elle est condamnée par le tribunal révolutionnaire et exécutée le 3 floréal an II [22 avril 1794]. (''Victimes'', 697, p. 41).</small>


==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==

Version du 16 mai 2018 à 17:41

__SHOWFACTBOX__

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°111 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°208-210 (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1379 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°226. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 24 à 26 (AN, F/31/75/40). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

Cet immeuble XVIIIe appartient à un îlot définitivement démoli par décret du 15 novembre 1853 dans le cadre de l'ouverture de l'avenue de l'Opéra selon les plans du baron Haussmann. L'espace ainsi dégagé, aménagé et décoré de deux fontaines a été nommé Place du Théâtre-Français par décret du 1er février 1877. (M. Beck, Ville de Paris, Nomenclature des voies publiques et privées, Paris, Chaix, 1898, p. 645). En 1977, la Place du Théâtre Français prend le nom de Place André Malraux.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

  • Lucotte, maître serrurier, propriétaire en 1768.
  • Rochechouart - Faudoas (de) , Diane, propriétaire à une date non connue (avant 1787, date de la location de la maison à Leroy). (Sommier des Biens Nationaux, Art.n° 840, p. 313).

Diane Adélaïde de Rochechouart-Faudoas, duchesse du Châtelet (Paris, 1732 - Paris 1794), épouse de Louis Marie du Châtelet (1727-1793). Elle bénéficie depuis 1753 d'une pension sur le Trésor Royal, d'un montant de 6 000 livres en 1789, « pour lui tenir lieu des appointements dont elle jouissait en qualité de l'une des Dames pour accompagner ordinairement feue Madame la Dauphine. » (États des pensions, Troisième classe, p. 288). Elle est condamnée par le tribunal révolutionnaire et exécutée le 3 floréal an II [22 avril 1794]. (Victimes, 697, p. 41).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

La maison est confisquée, comme bien d'émigré, puis rendue aux héritiers de la Vve Duchatelet en l'an III. Elle entre à nouveau dans le patrimoine de la République en l'an VIII et se trouve enfin revendue au Cn Gerbout occupant le 7 thermidor an VIII. (Sommier des Biens Nationaux, Art.n° 840, p. 313).

Propriétaires à partir de 1810

Sans indication.

Occupants

  • Leroy, locataire principal (1788).

Leroy, le 6 août 1788,signe un bail pour 9 ans avec les héritiers Rochechouart -Fodoas. (Sommier des Biens Nationaux, Art.n° 840, p. 313).

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}