« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°232 (Empire) » : différence entre les versions
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'''Roblastre''', Louis-Emmanuel, épicier, et son épouse, | '''Roblastre''', Louis-Emmanuel, épicier, et son épouse, Modeste-Rosalie'''Marseau''' ont acheté en 1787 cette parcelle à Trudon. | ||
<small>Ils demeuraient dans cette maison et y exerçaient leur activité depuis longtemps. Leur présence y est prouvée en 1781 (AN, Y 5078B, ''Registre des tutelles'', acte du 20 février 1781, f°240). Après avoir cédé leur commerce à Barbet ils demeurent de l'autre côté de la rue au n°76 (Tuileries) à partir de 1789.</small> | <small>Ils demeuraient dans cette maison et y exerçaient leur activité depuis longtemps. Leur présence y est prouvée en 1781 (AN, Y 5078B, ''Registre des tutelles'', acte du 20 février 1781, f°240). Après avoir cédé leur commerce à Barbet ils demeurent de l'autre côté de la rue au n°76 (Tuileries) à partir de 1789.</small> | ||
<small> | <small>Modeste Rosalie Marseau, épouse de L. Roblastre, ancien négociant, décède en mai 1789 (''Journal de Paris'', 23 mai 1789, p. 646), Roblastre est membre comité de Section des Tuileries, en 1793 (Al. N., 1793-an II, p. 536), électeur du Département de la Seine en 1796-1799 (Anonyme, ''Électeur an IV'', p. 1, ''Électeur an VII'', p. 1). Il décède en novembre 1810 à Paris (Geneanet)</small> | ||
==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ==Propriétaire(s) Révolution-Empire== |
Version du 17 mai 2018 à 19:51
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type Terrier (avant 1780)
Parcelle n°110 (Terrier de l'Archevêché).
Type Royal (1780-1791)
n°213 (Paroisse Saint-Roch).
Type Sectionnaire (1791-1805)
n°1385 (Butte-des-Moulins).
Type Empire (depuis 1806)
n°232. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 24 à 26 (AN, F/31/75/40). Voir le plan parcellaire en ligne.
Type actuel
Cet immeuble XVIIIe appartient à un îlot définitivement démoli par décret du 15 novembre 1853 dans le cadre de l'ouverture de l'avenue de l'Opéra selon les plans du baron Haussmann. L'espace ainsi dégagé, aménagé et décoré de deux fontaines a été nommé Place du Théâtre-Français par décret du 1er février 1877. (M. Beck, Ville de Paris, Nomenclature des voies publiques et privées, Paris, Chaix, 1898, p. 645). En 1977, la Place du Théâtre Français prend le nom de Place André Malraux.
Caractéristiques
Propriétaire(s) avant 1789
Roblastre, Louis-Emmanuel, épicier, et son épouse, Modeste-RosalieMarseau ont acheté en 1787 cette parcelle à Trudon.
Ils demeuraient dans cette maison et y exerçaient leur activité depuis longtemps. Leur présence y est prouvée en 1781 (AN, Y 5078B, Registre des tutelles, acte du 20 février 1781, f°240). Après avoir cédé leur commerce à Barbet ils demeurent de l'autre côté de la rue au n°76 (Tuileries) à partir de 1789.
Modeste Rosalie Marseau, épouse de L. Roblastre, ancien négociant, décède en mai 1789 (Journal de Paris, 23 mai 1789, p. 646), Roblastre est membre comité de Section des Tuileries, en 1793 (Al. N., 1793-an II, p. 536), électeur du Département de la Seine en 1796-1799 (Anonyme, Électeur an IV, p. 1, Électeur an VII, p. 1). Il décède en novembre 1810 à Paris (Geneanet)
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Propriétaires à partir de 1810
Sans indication.
Occupants
- Barbet, épicier apothicaire (1788-1791-1803-1806).
« Barbet, épicier, apothicaire, succ. de Roblaste, ancienne maison, tient fabrique de bougies & fait l'épicerie-droguerie et la pharmacie », « Barbet, vis-à-vis les Quinze-Vingts, successeur de MM Baron et Robatre ; ancienne maison avantageusement connue pour la fabrique des bougies, cierges et flambeaux, &tc. », (Tab. 1786, rub. "Épicerie").
- Joffrin, pharmacien (Allard, Almanach, 1808, p. 447).
Résidents
Sources spécifiques
Notes et références
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