« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°272 (Empire) » : différence entre les versions
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===Type Terrier (avant 1780)=== | ===Type Terrier (avant 1780)=== | ||
Parcelle | Parcelle n°272 (Terrier de l'Archevêché). | ||
===Type Royal (1780-1791)=== | ===Type Royal (1780-1791)=== | ||
n°257 ([[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]]). | |||
===Type Sectionnaire (1791-1805)=== | ===Type Sectionnaire (1791-1805)=== | ||
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===Type Empire (depuis 1806)=== | ===Type Empire (depuis 1806)=== | ||
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===Type actuel=== | ===Type actuel=== | ||
n°272, Parcelle cadastrée AX 18. Immeuble XVIIIe conservé. | |||
==Caractéristiques== | ==Caractéristiques== | ||
==Propriétaire(s) avant 1789== | ==Propriétaire(s) avant 1789== | ||
'''Teston''', Jean, limonadier et son épouse née Jeanne '''Allou''', propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (''Terrier'', t. II/1, p. 177). | |||
<small>Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, ''Inventaires et contrats de mariage'', avril-juin 1744, f°103-106).</small> | |||
==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ==Propriétaire(s) Révolution-Empire== | ||
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==Propriétaires à partir de 1810== | ==Propriétaires à partir de 1810== | ||
'''Rémy''' (AN, F/31/7/229). | |||
==Occupants== | ==Occupants== | ||
* '''Furgault''', marchand de mode (1788-1791). | |||
* '''Griveau''', Louis-Nicolas, notaire (1788-1790). | |||
<small>L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°338 (Empire) |Me '''Le Pot d'Auteuil''']] en 1783 (AN, ''Référentiel producteurs'', notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°339 (Empire) |'''François-Noël Pérignon''']] lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (''Journal de Paris'', n° 77, 18 mars 1790, p. 308). | |||
L.-N. Griveau est cousin de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°290(Empire) |'''Marie-Victoire Griveau''']], épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin. | |||
Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (''Sommier'', art. 166, p. 43). M. Griveau est également cité au n°257 (K), c’est-à-dire côté nord de la r. Saint-Honoré, à l'est de St Roch dans ''Almanach pour 1788'', Lesclapart, et dans ''Almanach pour 1792'', Jorry. | |||
En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (''Affiches'', 23 août 1790, p. 2574). | |||
On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré <ref>''Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés'', 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148</ref>. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (''AP'', 2ème série, t. XI, p. 67).</small> | |||
* '''Le Bourgeois''', Mme, Choriste (1800). | |||
* '''Roy''', horloger (1806). | |||
Roy, horloger est noté au n°1428 dans les ''Almanachs du Commerce'' de 1800 et 1803. Il est cependant peu vraisemblable qu'il ait changé de maison. | |||
==Résidents== | ==Résidents== | ||
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==Notes et références== | ==Notes et références== | ||
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Version du 26 mai 2018 à 13:28
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Numéros successifs de la parcelle
Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.
Type Terrier (avant 1780)
Parcelle n°272 (Terrier de l'Archevêché).
Type Royal (1780-1791)
n°257 (Paroisse Saint-Roch).
Type Sectionnaire (1791-1805)
n°1426-1427 (Butte-des-Moulins).
Type Empire (depuis 1806)
n°272. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.
Type actuel
n°272, Parcelle cadastrée AX 18. Immeuble XVIIIe conservé.
Caractéristiques
Propriétaire(s) avant 1789
Teston, Jean, limonadier et son épouse née Jeanne Allou, propriétaires en 1767 de la parcelle n°92. (Terrier, t. II/1, p. 177).
Jean Teston, limonadier, et Jeanne Allou se sont mariés à Paris en mars 1744. Parmi les témoins on relève les noms de François et Guillaume Roy, maîtres limonadiers, amis de l'épouse. (AN, ET-XXXVIII-338, Inventaires et contrats de mariage, avril-juin 1744, f°103-106).
Propriétaire(s) Révolution-Empire
Propriétaires à partir de 1810
Rémy (AN, F/31/7/229).
Occupants
- Furgault, marchand de mode (1788-1791).
- Griveau, Louis-Nicolas, notaire (1788-1790).
L.-N. Griveau reprend l'étude LIII à Me Le Pot d'Auteuil en 1783 (AN, Référentiel producteurs, notice FRAN_NP_011965). Sept ans plus tard, par sceau du 3 mars 1790, François-Noël Pérignon lui succède dans son office de conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris. (Journal de Paris, n° 77, 18 mars 1790, p. 308).
L.-N. Griveau est cousin de Marie-Victoire Griveau, épouse de Me Ménard, notaire qui demeurent non loin.
Avant 1791, Me Griveau est l'un des locataires de la maison n°448 (Royal), n°63 (Tuil.), propriété des Feuillants, confisquée en 1790, puis vendue le 28 mai 1791 à Pérignon, notaire, qui l'occupe. (Sommier, art. 166, p. 43). M. Griveau est également cité au n°257 (K), c’est-à-dire côté nord de la r. Saint-Honoré, à l'est de St Roch dans Almanach pour 1788, Lesclapart, et dans Almanach pour 1792, Jorry.
En août 1790, Griveau propose à la location à ce n°257 « un appartement très commode au 2d, aussi près des Tuileries que du Palais-Royal, présentement, 750 liv. S'adr. M. Griveau le matin, dans l'appartement même. » (Affiches, 23 août 1790, p. 2574). On peut donc émettre l'hypothèse que Me Griveau demeure n°257 (Royal), a tenu son étude au n°448 (royal) et quitte ces deux endroits lors de la cession de l'étude à Me Pérignon. En effet, Griveau d'abord porté sur la liste des émigrés du Calvados est ensuite radié comme ayant justifié de sa résidence dans son château à Vennest (Meurthe) où il s'est retiré [1]. Il est membre du Conseil Général du département de la Meurthe en 1811 (AP, 2ème série, t. XI, p. 67).
- Le Bourgeois, Mme, Choriste (1800).
- Roy, horloger (1806).
Roy, horloger est noté au n°1428 dans les Almanachs du Commerce de 1800 et 1803. Il est cependant peu vraisemblable qu'il ait changé de maison.
Résidents
Sources spécifiques
Notes et références
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- ↑ Recueil des actes du Directoire exécutif, Procès-verbal et arrêtés, 2 thermidor an IV [20 juillet 1796], t. 3, p. 148