« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°346 (Empire) » : différence entre les versions

De Geohistoricaldata Wiki
Ligne 46 : Ligne 46 :
* '''Gramagnac''', Jean-Étienne, négociant (1791-1793-an IV).
* '''Gramagnac''', Jean-Étienne, négociant (1791-1793-an IV).


<small>Jean-Étienne Gramagnac se trouve partie prenante à l'acte d'émancipation des enfants mineurs de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°336 (Empire)|'''Thomas Noël''']], décédé le 8 juillet 1790, linger, demeurant dans la maison voisine n°325 (K) 1510 (But.), enfants dont il est cousin par alliance, par son épouse '''Marie Jeanne Léonore Noël''', nièce de Thomas Noël (AN, ''Tutelles'', Y 5192B, 22 juillet 1790, f° 9 ; Geneanet, ''Gramagnac''). Il y apparait comme docteur en médecine. Toutefois, aucun Gramagnac n'est mentionné comme médecin dans les almanachs de l'époque et Jean-Étienne est notoirement connu comme négociant. Il est père de ''Marie-Julie Gramagnac'', baptisée le 16 août 1790 à Saint-Roch (AM Paris, V6/E1, Geneanet, ''Gramagnac, dépouillement collaboratif'') et de ''Pauline Gramagnac'' (née en 1799).
<small>Jean-Étienne Gramagnac se trouve partie prenante à l'acte d'émancipation des enfants mineurs de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°338 (Empire)|'''Thomas Noël''']], décédé le 8 juillet 1790, linger, demeurant dans la maison voisine n°325 (K) 1510 (But.), enfants dont il est cousin par alliance, par son épouse '''Marie Jeanne Léonore Noël''', nièce de Thomas Noël (AN, ''Tutelles'', Y 5192B, 22 juillet 1790, f° 9 ; Geneanet, ''Gramagnac''). Il y apparait comme docteur en médecine. Toutefois, aucun Gramagnac n'est mentionné comme médecin dans les almanachs de l'époque et Jean-Étienne est notoirement connu comme négociant. Il est père de ''Marie-Julie Gramagnac'', baptisée le 16 août 1790 à Saint-Roch (AM Paris, V6/E1, Geneanet, ''Gramagnac, dépouillement collaboratif'') et de ''Pauline Gramagnac'' (née en 1799).


« Les Ct. Gramagnac et ''Georges fils'', r. St Honoré, n° 1508 de Section, ont quelque chose d'important à remettre au Ctn Dupuy Defillets. » (''Affiches'', 17 mars 1793, p. 1152).  
« Les Ct. Gramagnac et ''Georges fils'', r. St Honoré, n° 1508 de Section, ont quelque chose d'important à remettre au Ctn Dupuy Defillets. » (''Affiches'', 17 mars 1793, p. 1152).  
Ligne 55 : Ligne 55 :


* '''Isamgremel-Clerigny''', M. (1791).
* '''Isamgremel-Clerigny''', M. (1791).
* '''Landry''', Adélaïde (an XII).
 
* ''' Noël''', Marie-Jeanne-Léonore, épouse de Jean-Etienne Gramagnac.
<small>Il s'agit peut-être de François d'Isamgremel de Clérigny, administrateur et receveur général des domaines du Roi et de Monsieur, en poste à la toute fin de l'Ancien Régime. Il demeure « près l'Oratoire » en 1788, (Al. R., 1788, p. 603), et plus précisément n°12 r. de l'Oratoire (Al. R., 1791, p. 619). Mais, il a peut-être déménagé r. Saint-Honoré entre le "bouclage" de l'Almanach Royal pour 1791 et celui de l'Almanach Jorry. Cette hypothèse n'est pas invraisemblable lorsque l'on note que son amie, Mme d'Angiviller demeure, en 1787, 9, rue de l'Oratoire (P., p. 120), puis au n° 413, r. Saint-Honoré, chez les [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°371 (Empire)|dames de l'Assomption]], en 1791, à 100 m du n°324.
 
En effet, un M. d'Isamgremel de Clérigny, « ancien administrateur du domaine royal », a eu en mains, pour quelques temps, un manuscrit autographe de ''Rousseau, juge de Jean-Jacques. Dialogues'', par Jean-Jacques Rousseau, qui lui a été remis par une dame de la famille de Cramayel, en fait « Élisabeth Josèphe de Laborde, sœur de Françoise-Monique de Cramayel, que d’Angiviller épousa en 1781. », (P. Stewart, ''Éditer Rousseau, enjeu d'un corpus'', Lyon, ENS Éditions, 2012, Chap. III, n. 35), sans que soit connue la date de transmission de ce manuscrit. (BNF, Manuscrit autographe de ''Rousseau, juge de Jean-Jacques'', Voir [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84471599/f19.image Voir informations détaillées, sur Gallica]).</small>
 
* '''Landry''', Adélaïde-Thérèse (an XII).
 
<small>Adélaîde Landry contracte mariage avec Charles-Honoré Ditte, r.de la Victoire, le 11 nivôse an XII [2 janvier 1803] (C. Pris, ''Minutier Central'', art. 8324, MC/ET/XLVI/643).</small>
 
* '''Noël''', Marie-Jeanne-Léonore, épouse de Jean-Etienne Gramagnac.
* '''Vautrin''', Nicolas, fab. meubles (an VIII).
* '''Vautrin''', Nicolas, fab. meubles (an VIII).
<small>Nicolas Vautrin, fabricant de meubles, signe un bail de meubles avec Mathurin-François Le Boucher, employé de ministère, le 26 nivôse an VIII [16 janvier 1799] (C. Pris, ''Minutier central'', art. 2081, MC/ET/XXVIII/594).</small>
* '''Vilette''', chirurgien (1803).
* '''Vilette''', chirurgien (1803).



Version du 2 octobre 2018 à 18:56

__SHOWFACTBOX__

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°40 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°324 (Royal) (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1508-1509 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°346. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 12 (AN, F/31/75/31). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

n°346. Parcelle cadastrée sous le n°AZ 17.

Propriétaire avant 1789

Creuzé, propriétaire de la parcelle 40, depuis 1776. (Terrier 1772, Pl. 12, Tome II/1 p. 151).

Propriétaire Révolution-Empire

Famille Creuzé.

Propriétaire à partir de 1805

Creuzé, (AN, F 31/7/266).

Occupants

  • Chauchat de Benneville,payeur des rentes de la 38è partie, successeur de Creuzé (Al. R, 1790, p. 442, Al. Nat. an II, p. 413).

Il est possible qu'il s'agisse de Benoît Chauchat de Benneville (Paris 1758-Paris 1821), écuyer, conseiller du Roi, trésorier payeur des rentes à l'hôtel de ville de Paris, qui, en 1787, demeure 8, rue Hautefeuille et utiliserait cette maison comme un bureau (AN, Tutelles, Y 5158A, f°61), ou de l'un de ses cousins Jacques III Chauchat (Paris, 1757-Paris, 1838), payeur des rentes (Geneanet).

  • Courbon (de), marquis (L) (P) (1788-1791).

Il existe plusieurs branches "de Courbon" dispersées dans plusieurs régions de France. Porte le titre de "marquis de Courbon" à la fin du XVIIIe siècle, Arnould Gabriel Anne Pétronille de Courbon de la Roche Courbon, comte de Blénac (1754-1802), page des Grandes Écuries du Roi en 1769, marié en 1783 avec Marie-Anne de Turpin de Jouhé, 6 enfants, émigré (Geneanet, Arbanère ; Chaix d'Est-Ange, op. cit., p. 126-127).

  • Creuzé, Pierre-Michel, secrétaire du roi, payeur des rentes (P) (1788).

P.-M. Creuzé (1722-1786), époux en 1761 de Henriette Mérard est le père d'Augustin Creuzé et le frère de Catherine-Claire Creuzé, épouse de Anne-Charles Modeux de Saint-Wast. (Chaix, Dictionnaire, op. cit., t. 12, p. 294-295 ; AN, Tutelles, Y 5146A, 8 octobre 1786, f°213). Sa fonction est reprise en 1789 par Chauchat.

  • Creuzé, Augustin-François, non-commerçant (1799-1800).

Augustin-François Creuzé, baron de Lesser (1771-1839), député, préfet sous la Restauratio, fils unique de Pierre-Michel Creuzé et Henriette Mérard. (Chaix, Dictionnaire, op. cit., t. 12, p. 294-295 ; AN, Tutelles, Y 5146A, f°213). Il est l'auteur de poésie, de poèmes de chevalerie (Amadis de Gaule (1813), de vaudevilles de comédies (Le secret du ménage (1809) (P. Augé (dir.), Larousse du XXè siècle, 1929, t. 2, p. 576).

  • Decaisme, linger puis mercier (1798-1803).
  • Foucault, marchand de vins (1803-1806).
  • Georges fils, (1793).
  • Gramagnac, Jean-Étienne, négociant (1791-1793-an IV).

Jean-Étienne Gramagnac se trouve partie prenante à l'acte d'émancipation des enfants mineurs de Thomas Noël, décédé le 8 juillet 1790, linger, demeurant dans la maison voisine n°325 (K) 1510 (But.), enfants dont il est cousin par alliance, par son épouse Marie Jeanne Léonore Noël, nièce de Thomas Noël (AN, Tutelles, Y 5192B, 22 juillet 1790, f° 9 ; Geneanet, Gramagnac). Il y apparait comme docteur en médecine. Toutefois, aucun Gramagnac n'est mentionné comme médecin dans les almanachs de l'époque et Jean-Étienne est notoirement connu comme négociant. Il est père de Marie-Julie Gramagnac, baptisée le 16 août 1790 à Saint-Roch (AM Paris, V6/E1, Geneanet, Gramagnac, dépouillement collaboratif) et de Pauline Gramagnac (née en 1799).

« Les Ct. Gramagnac et Georges fils, r. St Honoré, n° 1508 de Section, ont quelque chose d'important à remettre au Ctn Dupuy Defillets. » (Affiches, 17 mars 1793, p. 1152).

« On offre à un professeur de piano un revenu fixe de 1500 liv. pour 4 écolières dans une gde commune du département, … S'adres. au Cit. Gramagnac, négociant, r. Honoré, n° 1508. » (Affiches, 27 vendémiaire an III [18 octobre 1794], p. 400).

Électeur du département pour l'an IV, section Butte des Moulins (Anonyme, Liste des électeurs, p. 4) [indiqué par erreur de typo au n°1058, qui n'existe pas rue Saint-Honoré].

  • Isamgremel-Clerigny, M. (1791).

Il s'agit peut-être de François d'Isamgremel de Clérigny, administrateur et receveur général des domaines du Roi et de Monsieur, en poste à la toute fin de l'Ancien Régime. Il demeure « près l'Oratoire » en 1788, (Al. R., 1788, p. 603), et plus précisément n°12 r. de l'Oratoire (Al. R., 1791, p. 619). Mais, il a peut-être déménagé r. Saint-Honoré entre le "bouclage" de l'Almanach Royal pour 1791 et celui de l'Almanach Jorry. Cette hypothèse n'est pas invraisemblable lorsque l'on note que son amie, Mme d'Angiviller demeure, en 1787, 9, rue de l'Oratoire (P., p. 120), puis au n° 413, r. Saint-Honoré, chez les dames de l'Assomption, en 1791, à 100 m du n°324.

En effet, un M. d'Isamgremel de Clérigny, « ancien administrateur du domaine royal », a eu en mains, pour quelques temps, un manuscrit autographe de Rousseau, juge de Jean-Jacques. Dialogues, par Jean-Jacques Rousseau, qui lui a été remis par une dame de la famille de Cramayel, en fait « Élisabeth Josèphe de Laborde, sœur de Françoise-Monique de Cramayel, que d’Angiviller épousa en 1781. », (P. Stewart, Éditer Rousseau, enjeu d'un corpus, Lyon, ENS Éditions, 2012, Chap. III, n. 35), sans que soit connue la date de transmission de ce manuscrit. (BNF, Manuscrit autographe de Rousseau, juge de Jean-Jacques, Voir Voir informations détaillées, sur Gallica).

  • Landry, Adélaïde-Thérèse (an XII).

Adélaîde Landry contracte mariage avec Charles-Honoré Ditte, r.de la Victoire, le 11 nivôse an XII [2 janvier 1803] (C. Pris, Minutier Central, art. 8324, MC/ET/XLVI/643).

  • Noël, Marie-Jeanne-Léonore, épouse de Jean-Etienne Gramagnac.
  • Vautrin, Nicolas, fab. meubles (an VIII).

Nicolas Vautrin, fabricant de meubles, signe un bail de meubles avec Mathurin-François Le Boucher, employé de ministère, le 26 nivôse an VIII [16 janvier 1799] (C. Pris, Minutier central, art. 2081, MC/ET/XXVIII/594).

  • Vilette, chirurgien (1803).

Notes et références

Les sources et références générales du projet Localisations parisiennes 1780-1810 sont regroupées dans : Sources & Références (Paris 1780-1810). {{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}