Rue Saint-Honoré - Parcelle n°226 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°111 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°208-210 (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1379 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°226. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 24 à 26 (AN, F/31/75/40). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

Cet immeuble XVIIIe appartient à un îlot définitivement démoli par décret du 15 novembre 1853 dans le cadre de l'ouverture de l'avenue de l'Opéra selon les plans du baron Haussmann. L'espace ainsi dégagé, aménagé et décoré de deux fontaines a été nommé Place du Théâtre-Français par décret du 1er février 1877. (M. Beck, Ville de Paris, Nomenclature des voies publiques et privées, Paris, Chaix, 1898, p. 645). En 1977, la Place du Théâtre Français prend le nom de Place André Malraux.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

  • Lucotte, maître serrurier, propriétaire en 1768.
  • Rochechouart - Faudoas (de) , Diane, propriétaire à une date non connue (avant 1787, date de la location de la maison à Leroy). (Sommier des Biens Nationaux, Art.n° 840, p. 313).

Diane Adélaïde de Rochechouart-Faudoas, duchesse du Châtelet (Paris, 1732 - Paris 1794), épouse de Louis Marie du Châtelet (1727-1793). Elle bénéficie depuis 1753 d'une pension sur le Trésor Royal, d'un montant de 6 000 livres en 1789, « pour lui tenir lieu des appointements dont elle jouissait en qualité de l'une des Dames pour accompagner ordinairement feue Madame la Dauphine. » (États des pensions, Troisième classe, p. 288). Elle est condamnée par le tribunal révolutionnaire et exécutée le 3 floréal an II [22 avril 1794]. (Victimes, 697, p. 41).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

La maison est confisquée, comme bien d'émigré, puis rendue aux héritiers de la Vve Duchatelet en l'an III. Elle entre à nouveau dans le patrimoine de la République en l'an VIII et se trouve enfin revendue au Cn Gerbout occupant le 7 thermidor an VIII. (Sommier des Biens Nationaux, Art.n° 840, p. 313).

Propriétaires à partir de 1810

Sans indication.

Occupants

  • Froche, chef de vérification des mises et recettes de la Loterie Nationale, section de Paris (1807).
  • Gerbout, propriétaire occupant (an VIII).
  • Guillier, Mme, receveur Loterie Nationale, bureau 104 (1803-1807).
  • Guillot, chirurgien (1791).

Le 8 juillet 1791, Leroy, principal locataire, dénonce Guillot, chirurgien, sous-locataire de l'entresol, comme ayant sous-loué une partie de son appartement à une personne qui « donne à jouer ». (Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 252).

  • Leroy, locataire principal (1788).

Leroy, le 6 août 1788,signe un bail pour 9 ans avec les héritiers Rochechouart -Fodoas. (Sommier des Biens Nationaux, Art.n° 840, p. 313).

  • Maillard, Étienne-Jean-Baptiste, fourreur (Gournay, 1788-1793).

Âgé de 52 ans,en 1793, électeur du Département de Paris, (Al. Nat., 1793-an II, p. 349), administrateur du département de Paris chargé de séquestres, inventaires et vente des biens nationaux (Al. Nat., an II, p. 326), membre du directoire du département de Paris, chargé de la liquidation des passifs nationaux et des biens d'émigrés, condamnés, déportés, séquestrés, etc., (Al. Nat., an III, p. 360).

  • Maillard, Mme, marchande pelletière (1793).

Mme Maillard, vis-à-vis la rue Saint-Nicaise, fait passer une annonce pour « une demoiselle de 23 ans [sa fille ?] qui a reçu une bonne éducation, au fait de la couture et des robes et désire être placée dans le commerce ou la lingerie. » (Affiches, 23 janvier 1793, p. 327).

  • Seguy, médecin (1806).

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

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