« Cloître Saint-Honoré (Paris) Occupants et résidents 1780-1810 » : différence entre les versions

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[[Cloître Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|Le cloître Saint-Honoré]], enclos entre les rues Saint-Honoré, des Bons-Enfants et Croix-des-Petits-Champs, outre [[Le chapitre Saint-Honoré (Paris 1790)|quelques chanoines du chapitre]], héberge de nombreux artisans, commerçants et praticiens "libéraux" dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Ces personnes semblent de même statut socio-économique que la plupart de leurs voisins demeurant dans ce segment de la rue Saint-Honoré. Repérées dans les almanachs et dans la presse elles présentent une forme de stabilité qui permet de les nommer les occupants traditionnels.


Après la nationalisation et l'acquisition de l'enclos par le chirurgien-major Blum en 1791 (''Sommier'', art. 1696, p. 577), on constate que l'habitat se transforme profondément pour laisser place à une vaste population de travailleurs modestes aux moyens certainement limités qui voit dans l'enclos l'avantage de se loger, sans doute pour peu cher, au cœur de Paris, là où ces provinciaux nouvellement arrivés peuvent espérer trouver du travail. On peut dire que le cloître Saint-Honoré accueille en 1793-1794 une vague populaire.
Après la nationalisation, on constate que le cloître attire un grand nombre de nouveaux occupants. Dans les registres des cartes de sûreté de la section de la Halle-Aux-Blés (AN, F7/4796), près de 150 hommes déclarent demeurer dans l'enclos entre l'automne 1792 et la mi-1794. S'il est difficile de savoir quand ces personnes s'y sont installé et combien de temps elles y restent, la connaissance de leur activité, de leur âge et de leurs origines laisse penser que, pour elles, l'enclos ne peut être qu'un hébergement de court terme, surpeuplé, sans doute assez bon marché, au cœur de Paris là où ces nombreux provinciaux peuvent espérer trouver du travail. On peut dire qu'il s'agit d'une population en transit en 1792-1794.


==Les occupants traditionnels==
==Les occupants==
Du fait de la difficulté d'établir une concordance fiable des numéros de maison entre la numérotation sectionnaire et la numérotation de type Empire, on ne peut affecter les nombreux occupants du cloître à une maison. Ils sont donc tous présentés en liste par ordre alphabétique et par numéro de maison de type sectionnaire pour ceux dont il a été possible de collecter cette information.
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==La vague populaire de 1792-1794==
=Personnalités==
* '''Champeaux''', Joseph-Nicolas de, vicaire général du diocèse de Rodez, curé de Montigny-le-Bretonneux, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, cloitre St Honoré, rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, ''États Généraux'', t. 2. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62217192 Gallica]).
* '''Choizy''', Jean-Baptiste, marchand et laboureur demeurant à Arcefay, près Riaucourt, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, hôtel rue du Cloitre Saint-Honoré, rue Saint-Honoré (1790).
* '''Goupilleau''', représentant du peuple, cloitre, n°5 (1798).
 
Ancien membre de la Convention Nationale, membre du Conseil des Cinq-Cents.
* '''Mathias''', Antoine, curé d'Eglise-Neuve, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, Cloitre Saint-Honoré, rue Saint-Honoré (1790-1791).
* '''Royer''', évêque de l'Ain, membre du conseil des Cinq-Cents (1798).
 
<small>(Lettre du 19 mars 1798, an VI, adressée à Royer au cloître Saint-Honoré, ''Revue de la Société des Pyrénées et de la France méridionale', 1898, p. 598).</small>
 
==Sortir du cloître==
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[[Category:Rue Saint-Honoré - Cloître Saint-Honoré]]

Dernière version du 22 août 2020 à 18:54

Le cloître Saint-Honoré, enclos entre les rues Saint-Honoré, des Bons-Enfants et Croix-des-Petits-Champs, outre quelques chanoines du chapitre, héberge de nombreux artisans, commerçants et praticiens "libéraux" dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Ces personnes semblent de même statut socio-économique que la plupart de leurs voisins demeurant dans ce segment de la rue Saint-Honoré. Repérées dans les almanachs et dans la presse elles présentent une forme de stabilité qui permet de les nommer les occupants traditionnels.

Après la nationalisation, on constate que le cloître attire un grand nombre de nouveaux occupants. Dans les registres des cartes de sûreté de la section de la Halle-Aux-Blés (AN, F7/4796), près de 150 hommes déclarent demeurer dans l'enclos entre l'automne 1792 et la mi-1794. S'il est difficile de savoir quand ces personnes s'y sont installé et combien de temps elles y restent, la connaissance de leur activité, de leur âge et de leurs origines laisse penser que, pour elles, l'enclos ne peut être qu'un hébergement de court terme, surpeuplé, sans doute assez bon marché, au cœur de Paris là où ces nombreux provinciaux peuvent espérer trouver du travail. On peut dire qu'il s'agit d'une population en transit en 1792-1794.

Les occupants

Du fait de la difficulté d'établir une concordance fiable des numéros de maison entre la numérotation sectionnaire et la numérotation de type Empire, on ne peut affecter les nombreux occupants du cloître à une maison. Ils sont donc tous présentés en liste par ordre alphabétique et par numéro de maison de type sectionnaire pour ceux dont il a été possible de collecter cette information.

Occupants A à C Occupants D à G Occupants H à N Occupants O à Z

Personnalités=

  • Champeaux, Joseph-Nicolas de, vicaire général du diocèse de Rodez, curé de Montigny-le-Bretonneux, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, cloitre St Honoré, rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Choizy, Jean-Baptiste, marchand et laboureur demeurant à Arcefay, près Riaucourt, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, hôtel rue du Cloitre Saint-Honoré, rue Saint-Honoré (1790).
  • Goupilleau, représentant du peuple, cloitre, n°5 (1798).

Ancien membre de la Convention Nationale, membre du Conseil des Cinq-Cents.

  • Mathias, Antoine, curé d'Eglise-Neuve, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, Cloitre Saint-Honoré, rue Saint-Honoré (1790-1791).
  • Royer, évêque de l'Ain, membre du conseil des Cinq-Cents (1798).

(Lettre du 19 mars 1798, an VI, adressée à Royer au cloître Saint-Honoré, Revue de la Société des Pyrénées et de la France méridionale', 1898, p. 598).

Sortir du cloître

Sortir du Cloître par le Passage Saint-Honoré
Vers l'Ouest : Porche au n°8 (Emp.) rue des Bons-Enfants
Vers le Sud : Porche cocher au n°186 (Emp.) rue Saint-Honoré
Vers l'Est :
Porche au n°9 (Emp.) rue Croix-des-Petits-Champs