« Couvent des Jacobins (Paris 1790) » : différence entre les versions

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==Caractéristiques==
« L'église de ces religieux qui sont de l'ordre de Saint-Dominique, est assez grande. Elle fût bâtie en 1632 <ref><small>Abbé Lebeuf, Fernand Bournon, ''Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris - Rectifications et additions'', Paris, Honoré Champion, 1901, t. 6, p. 52-53.</small></ref>. Ce qu'il y a de plus remarquable est le tombeau du célèbre Mignard, un de nos premiers maîtres de l'école française, … Ces R.P. ont une bibliothèque fort bien composée, surtout en manuscrits arabes. » (Prévost, ''Le Provincial'', t. Louvre, 2ème partie, p. 55-56). Lieu de vote de la noblesse pour le "département" (circonscription) du Louvre et des Tuileries lors de l'élection aux États-Généraux le 21 avril 1789. (Delarc, ''L'Église'', p. 70). Une fois les lieux mis sous séquestre, et grâce au P. Fernebach, adepte des Lumières, l'église et la bibliothèque sont utilisées pour les réunions de la Société des Amis de la Constitution qui devient le Club des Jacobins.  
« L'église de ces religieux qui sont de l'ordre de Saint-Dominique, est assez grande. Elle fût bâtie en 1632 <ref><small>Abbé Lebeuf, Fernand Bournon, ''Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris - Rectifications et additions'', Paris, Honoré Champion, 1901, t. 6, p. 52-53.</small></ref>. Ce qu'il y a de plus remarquable est le tombeau du célèbre Mignard, un de nos premiers maîtres de l'école française, … Ces R.P. ont une bibliothèque fort bien composée, surtout en manuscrits arabes. » (Prévost, ''Le Provincial'', t. Louvre, 2ème partie, p. 55-56). Lieu de vote de la noblesse pour le "département" (circonscription) du Louvre et des Tuileries lors de l'élection aux États-Généraux le 21 avril 1789. (Delarc, ''L'Église'', p. 70). Une fois les lieux mis sous séquestre, et grâce au P. Fernebach, adepte des Lumières, l'église et la bibliothèque sont utilisées pour les réunions de la Société des Amis de la Constitution qui devient le Club des Jacobins.  
==Occupants==
==Occupants==

Version du 6 mars 2020 à 15:36

Caractéristiques

« L'église de ces religieux qui sont de l'ordre de Saint-Dominique, est assez grande. Elle fût bâtie en 1632 [1]. Ce qu'il y a de plus remarquable est le tombeau du célèbre Mignard, un de nos premiers maîtres de l'école française, … Ces R.P. ont une bibliothèque fort bien composée, surtout en manuscrits arabes. » (Prévost, Le Provincial, t. Louvre, 2ème partie, p. 55-56). Lieu de vote de la noblesse pour le "département" (circonscription) du Louvre et des Tuileries lors de l'élection aux États-Généraux le 21 avril 1789. (Delarc, L'Église, p. 70). Une fois les lieux mis sous séquestre, et grâce au P. Fernebach, adepte des Lumières, l'église et la bibliothèque sont utilisées pour les réunions de la Société des Amis de la Constitution qui devient le Club des Jacobins.

Occupants

La congrégation regroupe, en 1789, 16 religieux prêtres, un sous-diacre et quatre frères convers. Elle est administrée par les PP. Charles Grandjean, provincial, Nicolas Christophe, prieur, Nicolson, procureur, Fernebach, maître des novices et sacristain. On y trouve les PP. Daille, Dubois, Henecart et le frère Jean Thédore Huin (Delarc, L'Église, p. 224).

« Les RR. PP. Jacobins ont porté le 28 septembre 1789 à la Monnaie de Paris 194 marcs, 5 onces, 21 deniers de vaisselle d'argent. » (Journal de Paris, 20 octobre 1789, Supplément).

Peu de temps après la nationalisation des biens du clergé (14 novembre 1789) et la suppression des maisons monastiques (13 février 1790), les Dominicains réclament les pensions prévues par la Loi. (Les religieux Dominicains de la rue Saint-Honoré, Paris, Leclère 1790, 4 p., BN L39 b 3143, cité par Delarc, L'Église, p. 201).

Résidents

  • Coster, Sigisbert-Etienne, chanoine de la cathédrale de Verdun, vicaire général, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, cloitre des Jacobins, rue Saint-Honoré (1790-1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).
  • Jacquemart, Claude, curé de Brissarthe, député aux États-Généraux et à l'Assemblée Nationale Constituante, cloître des Jacobins Saint-Honoré, rue Saint-Honoré (1791) (Brette, États Généraux, t. 2. Gallica).

Rejoindre la rue Saint-Honoré

vers l'Ouest par le porche des Jacobins vers l'Est
n°330 (Empire)
n°328-A (Empire) = rue du Marché Saint-Honoré en 1807
n°328 (Empire)

Notes et références

  1. Abbé Lebeuf, Fernand Bournon, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris - Rectifications et additions, Paris, Honoré Champion, 1901, t. 6, p. 52-53.