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Version du 28 septembre 2018 à 18:01

Membres de la Congrégation en 1789

  • Christophe, Nicolas, prieur de la congrégation en 1789 (Delarc, L'Église, p. 209).

Il quitte le couvent en décembre 1790 sous la surveillance d'un commissaire des biens nationaux, rentre dans le monde et se retire dans sa famille. (Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 206).

  • Daille, Antoine, ancien provincial de l'ordre des Dominicains 1789 (Delarc, L'Église, p. 224).
  • Dubois, Claude-Simon, sous-prieur du couvent des Jacobins Saint-Honoré, 1789 (Delarc, L'Église, p. 224).

Lettre de Dubois, procureur des Jacobins, au maire de Paris, déclarant que toutes les chambres sont occupées et qu'il ne peut accepter les billets de logement des députés du département du Nord (Septembre 1790, Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 124).

  • Fernebach (ou Fernbach), Laurent, maître des novices, couvent des Jacobins (1789-1790).

Laurent Fernbach (Bitche (Moselle), 1755 – Paris, 1832) entre en 1774 dans l'ordre de St Dominique au couvent de l'Annonciation (devenu couvent des Jacobins). Devenu prêtre il passe dans plusieurs couvents en France dont Amiens, où, en juillet 1789, il se réjouit des événements parisiens. En septembre 1789 il revient à Paris, maître des novices, professeur de philosophie, et se démène pour que le couvent accueille « les patriotes qui veulent se réunir en société populaire ». Il quitte le couvent en novembre 1790 sous la surveillance d'un commissaire des biens nationaux. (Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 206) et prononce le serment constitutionnel en janvier 1791 à Villiers-Neuilly. Nommé second vicaire à Saint Philippe du Roule en mai il obtient que l'orgue de la chapelle des Jacobins y soit transféré. Mis en état d'arrestation en mars 1793 il est incarcéré pendant un an à La Force puis à Saint-Lazare. Libéré en germinal an III [avril 1794] il revient à Saint-Philippe-du-Roule et en devient ensuite curé en 1795, fonction qu'il exerce jusqu'en 1814. En 1795, il a comme vicaires Jean-Baptiste Paris, ancien capucin et François Derobe, ancien dominicain. (M.-D. Constant, « Un dominicain curé de Paris, le Père Laurent Fernbach », Revue des Études Historiques, 96ème année, 1930, p. 255-284, Gallica).

  • Grandjean, Charles, provincial et prieur de la congrégation, à la maison des Jacobins (1789) (Delarc, L'Église, p. 200).

Il quitte le couvent en novembre 1790 sous la surveillance d'un commissaire des biens nationaux, rentre dans le monde et se retire dans sa famille. (Tuetey, Répertoire, t. 2, p. 206). Il manifeste ouvertement son hostilité à la constitution civile du clergé (M.-D. Constant, « Le P. Fernbach, … », op. cit., p. 261).

  • Hennecart, Pierre, bibliothécaire du couvent des Jacobins (1789) (Delarc, L'Église, p. 224).
  • Huin, Jean-Théodore, frère, couvent des Jacobins (1790).

Jean-Théodore Huin (né en 1717), demande en 1790 à être envoyé au couvent de la r. du Bac où il retrouve le P. Jean Nicolson. (M.-D. Constant, « Le P. Fernbach, … », op. cit., p. 260).

  • Nicolson d'Abboville, Jean-Barthélémy, procureur du couvent de l'Annonciation, dit des Jacobins (1789) (Delarc, L'Église, p. 224).

J.-B. Nicolson, ancien préfet de la mission de Saint-Domingue, spécialiste d'histoire naturelle a acheté une collection de minéraux en 1774, a rapporté en 1773 des objets de Saint-Domingue, l'ensemble déposé dans le cabinet d'histoire naturelle du couvent, dont il assure qu'il lui appartient ainsi que les armoires qui contiennent ces objets. En mai 1792, lors du déménagement du couvent des Jacobins, la commission de l'administration des biens nationaux les lui rétrocède. (Tuetey, Répertoire, t. 7, p. 45). Il demeure alors au couvent de la r. du Bac où l'a rejoint 18 mois plus tôt le frère convers Jean-Théodore Huin (M.-D. Constant, « Le P. Fernbach, … », op. cit., p. 260).

Notes et références

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