« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°194 (Empire) » : différence entre les versions

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==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
"Maison au coin de la rue des Bons Enfants N° [S] 1345 propriété du Chapitre St Honoré, louée à Cuisinier le 1er juillet 1783 pour 3, 6, 9, années, vendue à Jean-Eloi Erambert parfumeur, près la rue des Bons-Enfants le 18 mars 1791. (''Sommier des Biens Nationaux'', Art. 1708, p. 580).
"Maison au coin de la rue des Bons Enfants N° [S] 1345 propriété du Chapitre St Honoré, louée à Cuisinier le 1er juillet 1783 pour 3, 6, 9, années, vendue à Jean-Éloi Érambert parfumeur, près la rue des Bons-Enfants le 18 mars 1791. (''Sommier des Biens Nationaux'', Art. 1708, p. 580).
 
Notes :
 
2) "Cuisinier" le locataire de 1783 est peut-être le "Cuisinier" propriétaire de la parcelle à l'angle Four-St Honoré au N° Imp 76.
3) Erambert, parfumeur acquéreur de la présente parcelle, est noté de façon continue de 1788 à 1806 au N° Imp 198, qui correspond au N° S 1349, et au N° K 180. Il est possible que Erambert tout en continuant à exploiter son commerce à cette dernière adresse ait investi au N° 194.
Si des erreurs de typo ou de reports nuisent souvent à la compréhension de l'occupation des parcelles, il semble dans le cas présent que les deux situations : occupation / propriété soient bien dissociées.
Une confirmation de cette hypothèse est qu'il est indiqué (dans la citation du Sommier) comme "près de la rue des Bons Enfants" et pas "au coin".
DE FAIT :
Erambert,met en vente cette maison selon cette annonce :
< Belle maison neuve, r. S. Honoré, au coin de la r. des Bons-Enfants, près le jardin de la révolution, composée d'une très grande boutique, arrière-boutique, cuisine, 6 étages et belle cave. Présent. s'adrsser au it. Erambert, propriétaire, Md parfumeur, à côté.  (''Affiches'', 3 février 1793, p. 474).


==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==

Version du 7 mars 2018 à 13:05

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°111 (Terrier du Roi).

Type Royal (1780-1791)

n°174.

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1345 (Butte).

Type Empire (depuis 1806)

n°194.

Type actuel

n°194, Parcelle cadastrale AU 6. L'immeuble d'époque a été conservé.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

"Maison au coin de la rue des Bons Enfants N° [S] 1345 propriété du Chapitre St Honoré, louée à Cuisinier le 1er juillet 1783 pour 3, 6, 9, années, vendue à Jean-Éloi Érambert parfumeur, près la rue des Bons-Enfants le 18 mars 1791. (Sommier des Biens Nationaux, Art. 1708, p. 580).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Cette parcelle est vendue à Jean-Éloi Érambert, parfumeur, près la rue des Bons-Enfants, le 18 mars 1791. (Sommier des Biens Nationaux, Art. 1708, p. 580).

Note :

Érambert est noté de façon continue de 1788 à 1806 au n°198 (Empire), qui correspond au n°1349 (Halle), et au n°180 (royal). Il est possible qu'Érambert tout en continuant à exploiter son commerce à cette dernière adresse ait investi au n°194. Si des erreurs de typo ou de reports nuisent souvent à la compréhension de l'occupation des parcelles, il semble dans le cas présent que les deux situations : occupation / propriété soient bien dissociées. Double confirmation pour cette hypothèse :

- Il est indiqué (dans la citation du Sommier) comme "près de la rue des Bons Enfants" et pas "au coin".

- En 1793, est mise en vente cette : « Belle maison neuve, r. S. Honoré, au coin de la r. des Bons-Enfants, près le jardin de la révolution, composée d'une très grande boutique, arrière-boutique, cuisine, 6 étages et belle cave. Présent. s'adresser au Cit. Érambert, propriétaire, Md parfumeur, à côté. » (Affiches, 3 février 1793, p. 474).

Propriétaires à partir de 1810

Occupants

  • Berger, Md de Vins, café (1793).

Berger est soit devenu principal locataire de Érambert à la suite de Cuisinier, soit il rend service à Cuisinier dont il serait le sous-locataire. En effet il fait visiter deux appaetements à louer dans l'immeuble « l'un au 1er composé de 5 pièces, grand balcon et ch. de domestique, l'autre au 3ème au-dessus de l'entresol, composé aussi de 5 pièces. » (Affiches, 8 février 1793, p. 564).

Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

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