« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°292 (Empire) » : différence entre les versions

De Geohistoricaldata Wiki
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Parcelle_Empire}}  
{{Parcelle_Empire}}  


{{Parcelle_Empire}}
==Numéros successifs de la parcelle==
==Numéros successifs de la parcelle==
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
<small>Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. [[Numérotation des maisons à Paris 1788-1810 |Voir leurs principes respectifs]]. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. [[Rue Saint-Honoré (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire |Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré]].</small>
===Type Terrier (avant 1780)===
===Type Terrier (avant 1780)===
Parcelle n°  (Terrier de l'Archevêché).
Parcelle n°81 (Terrier de l'Archevêché).


===Type Royal (1780-1791)===
===Type Royal (1780-1791)===
([[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]]).
n°276 ([[Paroisse Saint-Roch (Paris 1789) |Paroisse Saint-Roch]]).


===Type Sectionnaire (1791-1805)===
===Type Sectionnaire (1791-1805)===
([[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins)]].
n°1450 ([[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|Butte-des-Moulins)]].


===Type Empire (depuis 1806)===
===Type Empire (depuis 1806)===
Ligne 24 : Ligne 23 :


==Propriétaire(s) avant 1789==
==Propriétaire(s) avant 1789==
 
Parcelle 81, appartient en 1776 à Léger '''Renaux''', maître rôtisseur. (''Terrier'', t. II/1, p. 174).
<small>Léger Renaux, maître rôtisseur, est, en 1776, l'époux de Marie Angélique '''Juhé'''. Il décède en 1777 (AN, Y 5296, ''Registre des clôtures d'inventaires'', acte du 6 mars 1778, f°1121). Marie Angélique Juhé décède elle-même en 1789 (voir ci-dessous). Ils ont au moins 5 enfants 2 garçons et 3 filles. La Vve "Renauldes", prop. sous l'Empire, pourrait être l'épouse (devenue veuve) d'un fils de Léger Renaux.</small>


==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
==Propriétaire(s) Révolution-Empire==
Ligne 30 : Ligne 31 :


==Propriétaires à partir de 1810==
==Propriétaires à partir de 1810==
(AN F/31/).
Vve '''Renauldes''' (AN F/31/7/241).


==Occupants==
==Occupants==
* '''Auger''', Marie-Reine, épouse de Henry-François Digoin de Varigny (1789).
<small>Marie-Reine Auger (ca 1740 – Paris, 1789), épouse de Henry-François de Varigny est la mère de Jacques-Henri Digoin de Varigny (AN, ''Inventaires'', Y 5290, 12 mars 1790, f°245).</small>
* '''Juhé''', Marie Angélique, Vve de L. Renaux, propriétaire de la maison (1789).
<small>À l'acte du 6 mars 1778 de clôture d'inventaire après le décès de son mari, Marie Angélique Juhé est intervenante avec ses enfants Jean Charles Félicité Renaux, Claude et une fille, tous majeurs, Marie Angélique Renaux épouse de Robert Mollet, Marie Claude Renaux épouse de Barthélémy Barbier, avec qui elle se retrouve co-héritière indivise. Elle demeure alors déjà passage St Roch dans la maison acquise par son mari en 1776. (AN, ''Inventaires'', Y 5296, f°1121).
Décède au printemps 1789 au n°276 (Royal) (''Journal de Paris'', 5 avril 1789, p. 434)</small>
* '''Varigny (de)''', Henry-François, secrétaire général de la liquidation de la Compagnie des Indes (face aux Écuries, Al. R, 1790, p. 542).
<small>Henry-François Digoin de Varigny (ca 1730- ?) est le fils de Claude Digoin de Varigny, caissier de la Compagnie des Indes et de Catherine Pauline Frasseti, demeurant également r. St Honoré, paroisse St Roch en 1789. Il est le frère de Marie Thérèse Digoin de Varigny, épouse de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°270 (Empire) |'''Claude François Champion''']], huissier de la chambre de la Reine. Il est l'époux de Marie-Reine Auger et le père de [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°315 (Empire) |'''Jacques-Henri Digoin de Varigny''']]. (AN, ''Tutelles'', Y 5174A, 8 janvier 1789, f°213-222 ; ''Inventaires'', Y 5290, 12 mars 1790, f°245).
Il est bénéficiaire de deux pensions sur le Trésor royal : 1764, « sur les deniers provenant des dividendes des actions de la compagnie appartenant au Roi pour en jouir le jour de la cessation de ses appointements » ; 1786, « en complément de la première assurance dont il jouira à titre de retrait, l'ensemble pour un total de 6 000 liv. en 1791. « Sur cette pension, 500 liv. sont réversibles à Jacques-Henri, son fils. » (''État des Pensions'', 1791, p. 405).
La famille de Varigny ne semble pas avoir été inquiétée lors du procès sur les malversations commises autour de la liquidation de la compagnie <ref>A. Mathiez, ''Un procès de corruption sous la Terreur, l'affaire de la compagnie des Indes'', Paris, Alcan, 1920).</ref>.</small>


==Résidents==
==Résidents==

Version du 14 juin 2018 à 14:33

__SHOWFACTBOX__

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

Parcelle n°81 (Terrier de l'Archevêché).

Type Royal (1780-1791)

n°276 (Paroisse Saint-Roch).

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°1450 (Butte-des-Moulins).

Type Empire (depuis 1806)

n°292. 2ème Arrdt ; 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.

Type actuel

Emprise de la rue des Pyramides.

Les maisons des parcelles n°284 à 292 (Empire) ont été démolies en 1876 pour le percement du segment nord de la rue des Pyramides.

Caractéristiques

Propriétaire(s) avant 1789

Parcelle 81, appartient en 1776 à Léger Renaux, maître rôtisseur. (Terrier, t. II/1, p. 174).

Léger Renaux, maître rôtisseur, est, en 1776, l'époux de Marie Angélique Juhé. Il décède en 1777 (AN, Y 5296, Registre des clôtures d'inventaires, acte du 6 mars 1778, f°1121). Marie Angélique Juhé décède elle-même en 1789 (voir ci-dessous). Ils ont au moins 5 enfants 2 garçons et 3 filles. La Vve "Renauldes", prop. sous l'Empire, pourrait être l'épouse (devenue veuve) d'un fils de Léger Renaux.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Propriétaires à partir de 1810

Vve Renauldes (AN F/31/7/241).

Occupants

  • Auger, Marie-Reine, épouse de Henry-François Digoin de Varigny (1789).

Marie-Reine Auger (ca 1740 – Paris, 1789), épouse de Henry-François de Varigny est la mère de Jacques-Henri Digoin de Varigny (AN, Inventaires, Y 5290, 12 mars 1790, f°245).

  • Juhé, Marie Angélique, Vve de L. Renaux, propriétaire de la maison (1789).

À l'acte du 6 mars 1778 de clôture d'inventaire après le décès de son mari, Marie Angélique Juhé est intervenante avec ses enfants Jean Charles Félicité Renaux, Claude et une fille, tous majeurs, Marie Angélique Renaux épouse de Robert Mollet, Marie Claude Renaux épouse de Barthélémy Barbier, avec qui elle se retrouve co-héritière indivise. Elle demeure alors déjà passage St Roch dans la maison acquise par son mari en 1776. (AN, Inventaires, Y 5296, f°1121).

Décède au printemps 1789 au n°276 (Royal) (Journal de Paris, 5 avril 1789, p. 434)

  • Varigny (de), Henry-François, secrétaire général de la liquidation de la Compagnie des Indes (face aux Écuries, Al. R, 1790, p. 542).

Henry-François Digoin de Varigny (ca 1730- ?) est le fils de Claude Digoin de Varigny, caissier de la Compagnie des Indes et de Catherine Pauline Frasseti, demeurant également r. St Honoré, paroisse St Roch en 1789. Il est le frère de Marie Thérèse Digoin de Varigny, épouse de Claude François Champion, huissier de la chambre de la Reine. Il est l'époux de Marie-Reine Auger et le père de Jacques-Henri Digoin de Varigny. (AN, Tutelles, Y 5174A, 8 janvier 1789, f°213-222 ; Inventaires, Y 5290, 12 mars 1790, f°245).

Il est bénéficiaire de deux pensions sur le Trésor royal : 1764, « sur les deniers provenant des dividendes des actions de la compagnie appartenant au Roi pour en jouir le jour de la cessation de ses appointements » ; 1786, « en complément de la première assurance dont il jouira à titre de retrait, l'ensemble pour un total de 6 000 liv. en 1791. « Sur cette pension, 500 liv. sont réversibles à Jacques-Henri, son fils. » (État des Pensions, 1791, p. 405).

La famille de Varigny ne semble pas avoir été inquiétée lors du procès sur les malversations commises autour de la liquidation de la compagnie [1].


Résidents

Sources spécifiques

Notes et références

{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}

  1. A. Mathiez, Un procès de corruption sous la Terreur, l'affaire de la compagnie des Indes, Paris, Alcan, 1920).