« Rue Saint-Honoré - Parcelle n°384 (Empire) » : différence entre les versions

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==Occupants==
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* '''Barodin''', Mme n°352 (Royal) (1791)(et 1790).
* '''Barodin''', Mme, locataire principale, n°352 (Royal) (1791)(1790).
* '''Vincent''', marchande mercière (1794).
 


* '''Communauté des Dames de la Conception''', couvent, entrée principale, n°354 (Royal) (1788).
* '''Communauté des Dames de la Conception''', couvent, entrée principale, n°354 (Royal) (1788).
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La communauté accueille dans différentes maisons de leur domaine foncier des dames de l'aristocratie, veuves ou séparées, ainsi [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°392 (Empire)|'''Mme de Choiseul-Gouffier''']], usage qui se poursuit après 1792 lorsque résident dans ces bâtiments Mme '''Towianska''' et sa fille '''Marguerite Dufour'''.
La communauté accueille dans différentes maisons de leur domaine foncier des dames de l'aristocratie, veuves ou séparées, ainsi [[Rue Saint-Honoré - Parcelle n°392 (Empire)|'''Mme de Choiseul-Gouffier''']], usage qui se poursuit après 1792 lorsque résident dans ces bâtiments Mme '''Towianska''' et sa fille '''Marguerite Dufour'''.
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* '''Imprimerie patriotique et républicaine''', n°355 (Royal) (1793-94, Delalain).
* '''Towianska, Madeleine-Josèphe au ci-devant couvent de la Conception, n°354 (Royal) (1792-1796).
* '''Towianska, Madeleine-Josèphe au ci-devant couvent de la Conception, n°354 (Royal) (1792-1796).


<small>Madeleine-Josèphe Towianska (1747-1796) est la fille naturelle de Louis de Brancas (1714-1793), pair de France, duc de Villars-Brancas, duc de Lauragais et de Marie-Anne Fauconnier dite Fauconnier de Joyeuse (J. Delay, ''Avant Mémoire'', Paris, Gallimard, 1982, t. 3, p. 92-94). Elle est la mère de Marguerite Dufour (Paris, 1769 - ?). Mère et fille ont vécu un temps chez les Bénédictines r. du Cherche-Midi et en ont été chassées au début de 1792. (J. Delay, ''Id.'', t. 4, p. 148-150).
<small>Madeleine-Josèphe Towianska (1747-1796) est la fille naturelle de Louis de Brancas (1714-1793), pair de France, duc de Villars-Brancas, duc de Lauragais et de Marie-Anne Fauconnier dite Fauconnier de Joyeuse (J. Delay, ''Avant Mémoire'', Paris, Gallimard, 1982, t. 3, p. 92-94). Elle est la mère de Marguerite Dufour (Paris, 1769 - ?). Mère et fille ont vécu un temps chez les Bénédictines r. du Cherche-Midi et en ont été chassées au début de 1792. (J. Delay, ''Id.'', t. 4, p. 148-150).
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* '''Vincent''', marchande mercière (1794).
* '''Lebeuf''', ferblantier, n°72 (Place-Vendôme) (1798).
* '''Courtois''', instituteur, n°72 (Place-Vendôme) (1798).
* '''Corbet''', peintre miniaturiste, n°72 (Place-Vendôme) (1803).
* '''Scot''', Melle, institutrice, n°72 (Place-Vendôme) (1798).


==Résidents==
==Résidents==

Version du 26 février 2019 à 22:33

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°21-22 n°354 n°71 n°384 n°384
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Section Place-Vendôme 1er Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Les parcelles n°21-22 (Terrier), partie du domaine foncier des Sœurs de la Conception, présentent une configuration correspondant à la parcelle n°384 (Empire).

Caractéristiques

COUVENT DE LA CONCEPTION

Adjudication le 2 janvier 1793 devant les officiers municipaux de la Commission des Domaines Nationaux du bail de la ci-devant maison de la Conception, estimé à 15 982 l. (Affiches, 1er janvier 1793, p. 3). Sans doute faute de preneur, l'adjudication est reprise le 8 janvier avec la même mise à prix (Affiches, 6 janvier 1793, p. 74). Les locaux abritent ensuite, entre autres, la "Société philanthropique des femmes" qui vend des chemises et du linge pour enfants deux fois par semaine (Affiches, 3 juin, 1793, p. 2366).

Voir également la notice de la parcelle voisine au n°69-70 (Place-Vendôme).

Une partie des bâtiments, et en particulier le n°70 (Pl. vend;) est démoli en 1807 pour le percement de la rue Duphot qui traverse en diagonale tout le terrain de l'ancien couvent.

Propriétaire(s) avant 1789

Les Sœurs de la Conception, propriétaires de la maison n°72 (Pl. Vendôme) jusqu'à la nationalisation des biens du clergé. (Sommier des Biens Nationaux, art. 551, p. 171).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

  • Le Domaine National propriétaire après séquestre, loue l'ensemble à la Ctne de Baraudin en 1790 (Sommier des Biens Nationaux, art. 551, p. 171).
  • Boucher, Valentin, Cn, rue de Chartres, achète la maison n°72 (Pl. Vendôme) en 1791.

Propriétaires à partir de 1810

Poidevin, propriétaire en 1846 des n°384 (Empire) rue Saint-Honoré et n°1 (Empire) rue Duphot. (AN/F/31/7/282 )

Occupants

  • Barodin, Mme, locataire principale, n°352 (Royal) (1791)(1790).


  • Communauté des Dames de la Conception, couvent, entrée principale, n°354 (Royal) (1788).

Communauté de religieuses, tertiaires de Saint-François, établie à Paris en 1635 à côté des sœurs Capucines. En 1791, le monastère compte 22 religieuses de chœur et 7 sœurs converses, dont M. Grisard et A. Quetel, du personnel laïc comme L.-C. Holé, commissionnaire, tous placés sous l'autorité de Geneviève Wattebled, supérieure. (Delarc, L'Église, t. 2 p. 297-298).

En plus des bâtiments du couvent et de l'église, la communauté est propriétaire de plusieurs parcelles contiguës : parc. n°13-14 (Ter. Ar., t. II/1 p. 132-136, pl. 13), louées avant 1789 par exemple à Duplay, menuisier du roi, hôte de Maximilien Robespierre.

La communauté accueille dans différentes maisons de leur domaine foncier des dames de l'aristocratie, veuves ou séparées, ainsi Mme de Choiseul-Gouffier, usage qui se poursuit après 1792 lorsque résident dans ces bâtiments Mme Towianska et sa fille Marguerite Dufour.

  • Imprimerie patriotique et républicaine, n°355 (Royal) (1793-94, Delalain).
  • Towianska, Madeleine-Josèphe au ci-devant couvent de la Conception, n°354 (Royal) (1792-1796).

Madeleine-Josèphe Towianska (1747-1796) est la fille naturelle de Louis de Brancas (1714-1793), pair de France, duc de Villars-Brancas, duc de Lauragais et de Marie-Anne Fauconnier dite Fauconnier de Joyeuse (J. Delay, Avant Mémoire, Paris, Gallimard, 1982, t. 3, p. 92-94). Elle est la mère de Marguerite Dufour (Paris, 1769 - ?). Mère et fille ont vécu un temps chez les Bénédictines r. du Cherche-Midi et en ont été chassées au début de 1792. (J. Delay, Id., t. 4, p. 148-150).

  • Vincent, marchande mercière (1794).
  • Lebeuf, ferblantier, n°72 (Place-Vendôme) (1798).
  • Courtois, instituteur, n°72 (Place-Vendôme) (1798).
  • Corbet, peintre miniaturiste, n°72 (Place-Vendôme) (1803).
  • Scot, Melle, institutrice, n°72 (Place-Vendôme) (1798).

Résidents

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°386
n°384
n°382
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°371
n°371
n°371

Notes et références

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  1. 3ème Quartier, Place-Vendôme ; Ilots 3 et 4 (AN, F/31/74/27). Voir le plan parcellaire en ligne.