Rue Saint-Honoré - Parcelle n°50 (Empire)

__SHOWFACTBOX__

Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type Terrier (avant 1780)

parcelles n°180 (Terrier de l'Archevêché)

Type Royal (1780-1791)

n°41-44 (?)

Paroisse Saint-Eustache

Type Sectionnaire (1791-1805)

n°578 (Contrat-Social)

Type Empire (depuis 1806)

n°50 (Empire) parcelle cadastrée F/31/5/374.

3ème Arrdt ; Quartier Saint-Eustache ; Ilot 1 (AN, F/31/78/01) Voir le Plan Vasserot. (1810)

Type actuel

Immeubles rasés pour l'élargissement de l'emprise de la rue des Prouvaires.

Propriétaire(s) avant 1789

En 1773, propriété de Jean-Louis Lettu, tailleur, marchand fripier, et de son épouse née Geneviève Leroy. (Terrier, t. II/2, p. 175).

Jean-Louis Lettu est l'époux de Geneviève-Virginie Leroy et le père de Marc-Louis Lettu qui épouse Hélène Vée en 1801 à Saint-Benoît (Registres de l'Archevêché de Paris, 18/212). Il a reçu, le 5 mai 1789, l'autorisation de procéder par adjudication à la vente de cette maison située « rue Saint-Honoré, près de la rue des Prouvaires » (AN, Y 5178A, Tutelles, f°295).

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Pierre Malherbe de Labbevile, acquéreur de cette parcelle en 1790 auprès de Lettu et son épouse. (Terrier, t. II/2, p. 175).

Pierre Malherbe de Labbeville, fils de défunt Augustin Malherbe, ancien procureur du Roi et de Madelaine Sauvage décédée en février 1790, est âgé de moins de 25 ans à cette date (AN, Y 5187B, Tutelles, f°258-260). Il a sans doute investi une partie de son héritage dans l'achat de cette maison.

Occupants

• Perrot, épicier (1788).

Noter qu'existe Perrot, épicier, principal locataire en 1790 du n°15 (Royal, n°206 (Marc.) (Sommier, art. 1585, p. 549). Il n'est pas impossible qu'il s'agisse de la même personne contrainte de quitter ce n°42 (Royal) lors du changement de propriétaire.

Notes et références

{{#set:ghd=http://geohistoricaldata.org}}