Rue Saint-Honoré - Parcelle n°292 (Empire)

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Numéros successifs de la parcelle

Les numéros de parcelles correspondent le plus souvent aux numéros des maisons (ou immeubles). À Paris, plusieurs systèmes de numérotation des biens fonciers et immobiliers se succèdent de l'Ancien régime à la période contemporaine. Voir leurs principes respectifs. Rue Saint-Honoré, le système de numérotage se complique pendant la Révolution du fait de la mise en place du numérotage "sectionnaire" et parce que cette artère est limitrophe de 7 sections dont chacune a une logique de numérotage particulière. Voir la vue d'ensemble des sections de la rue Saint-Honoré.

Type (période) Terrier (avant 1780) Royal (1780-1791) Sectionnaire (1791-1805) Empire (depuis 1806) Actuel
Numéro n°81 n° 276 n°1450 n°292 N. S.
Rattachement Terrier de l'Archevêché Paroisse Saint-Roch Butte-des-Moulins 2e Arrondissement (ancien) [1] 1er Arrondissement

Correspondance des numéros

  • Identité de configuration des parcelles terrier n°80 et n°292 (Empire).

Caractéristiques

La maison XVIIIe est démolie en 1877 pour laisser place à l'emprise du segment Nord de la rue des Pyramides [2].

Propriétaire(s) avant 1789

Parcelle 81, appartient en 1776 à Léger Renaux, maître rôtisseur. (Terrier, t. II/1, p. 174).

Léger Renaux, maître rôtisseur, est, en 1776, l'époux de Marie-Angélique Juhé. Il décède en 1777 (AN, Y 5296, Registre des clôtures d'inventaires, acte du 6 mars 1778, f°1121). Marie Angélique Juhé décède elle-même en 1789 (voir ci-dessous). Ils ont au moins 5 enfants 2 garçons et 3 filles. La Vve "Renaules", prop. sous l'Empire, pourrait être l'épouse (devenue veuve) d'un fils de Léger Renaux.

Propriétaire(s) Révolution-Empire

Non identifié, mais les propritéaires sont vraisemblablement les héritiers de M. A. Jugé, veuve Renaux.

Propriétaires à partir de 1810

Vve Renaules (AN F/31/7/241).

Occupants

  • Auger, Marie-Reine, épouse de Henry-François Digoin de Varigny, n°276 (Royal) (1789).

Marie-Reine Auger (ca 1740 – Paris, 1789), épouse de Henry-François de Varigny est la mère de Jacques-Henri Digoin de Varigny (AN, Inventaires, Y 5290, 12 mars 1790, f°245).

  • Juhé, Marie Angélique, Vve de L. Renaux, propriétaire de la maison, n°276 (Royal) (1789).

À l'acte du 6 mars 1778 de clôture d'inventaire après le décès de son mari, Marie Angélique Juhé est intervenante avec ses enfants Jean Charles Félicité Renaux, Claude et une fille, tous majeurs, Marie Angélique Renaux épouse de Robert Mollet, Marie Claude Renaux épouse de Barthélémy Barbier, avec qui elle se retrouve co-héritière indivise. Elle demeure alors déjà passage St Roch dans la maison acquise par son mari en 1776. (AN, Inventaires, Y 5296, f°1121).

Décède au printemps 1789 au n°276 (Royal) (Journal de Paris, 5 avril 1789, p. 434)

  • Varigny (de), Henry-François, secrétaire général de la liquidation de la Compagnie des Indes, n°276 (Royal) (face aux Écuries, Al. Royal, 1790, p. 542).

Henry-François Digoin de Varigny (ca 1730- ?) est le fils de Claude Digoin de Varigny, caissier de la Compagnie des Indes et de Catherine Pauline Frasseti, demeurant également r. St Honoré, paroisse St Roch en 1789. Il est le frère de Marie Thérèse Digoin de Varigny, épouse de Claude François Champion, huissier de la chambre de la Reine. Il est l'époux de Marie-Reine Auger et le père de Jacques-Henri Digoin de Varigny. (AN, Tutelles, Y 5174A, 8 janvier 1789, f°213-222 ; Inventaires, Y 5290, 12 mars 1790, f°245).

Il est bénéficiaire de deux pensions sur le Trésor royal : 1764, « sur les deniers provenant des dividendes des actions de la compagnie appartenant au Roi pour en jouir le jour de la cessation de ses appointements » ; 1786, « en complément de la première assurance dont il jouira à titre de retrait, l'ensemble pour un total de 6 000 liv. en 1791. « Sur cette pension, 500 liv. sont réversibles à Jacques-Henri, son fils. » (État des Pensions, 1791, p. 405).

La famille de Varigny ne semble pas avoir été inquiétée lors du procès sur les malversations commises autour de la liquidation de la compagnie [3].

Résidents

  • Coustard, Anne-Pierre, commandant de la garde nationale de Nantes, député de Loire-Inférieure à l'Assemblée Nationale Législative, « n°276 » (12-91). Membre de la Convention Nationale il continue de résider à ce même numéro jusqu'à son exécution le 7 novembre 1793 (12-92, 4-93).

Visiter les parcelles voisines

Parcelle contiguë vers l'Ouest Cette parcelle Parcelle contigüe vers l'Est
n°294 (Empire)
n°292 (Empire)
n°290 (Empire)
Parcelles en vis-à-vis côté Sud
n°295 (Empire)
Rue des Pyramides
n°291 (Empire)

Notes et références

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  1. 6ème Quartier, Palais-Royal ; Ilot 17(AN, F/31/75/36). Voir le plan parcellaire en ligne.
  2. D. Chadych, D. Leborgne, Atlas de Paris, Paris, Parigramme, 2018, p. 94.
  3. A. Mathiez, Un procès de corruption sous la Terreur, l'affaire de la compagnie des Indes, Paris, Alcan, 1920).