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En 1788, Prévost dans sa description du Palais-Royal, assure que ces voies ne sont pas encore nommées. <ref><small>Prévost de Saint-Lucien, ''Le Provincial'', t. 1, Quartier du Louvre, p. 124 [https://books.google.fr/books?id=1f1dAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false  Consulter et télécharger sur Google livres])</small></ref>.<br/>
En 1788, Prévost dans sa description du Palais-Royal, assure que ces voies ne sont pas encore nommées. <ref><small>Prévost de Saint-Lucien, ''Le Provincial'', t. 1, Quartier du Louvre, p. 124 [https://books.google.fr/books?id=1f1dAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false  Consulter et télécharger sur Google livres])</small></ref>.<br/>


Le passage de Beaujolais est ainsi nommé en l'honneur de Louis-Charles d'Orléans (1779-1808), comte de Beaujolais, quatrième fils de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, duc de Chartres, puis d'Orléans (Philippe-Egalité). Elle prend le nom de Hoche du 12 thermidor an VI au 27 avril 1814 (Lazare, ''Dictionnaire des rues de Paris'', 1844, p. 58). Elle disparait en 1854 lors des destructions consécutives au prolongement de la [[Rue de Rivoli (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue de Rivoli]]. <br/>
Le passage de Beaujolais est ainsi nommé en l'honneur de Louis-Charles d'Orléans (1779-1808), comte de Beaujolais, quatrième fils de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans. Elle prend le nom de rue d'Arcole par arrêté de l'administration centrale du département de la Seine du 12 thermidor an VI et prend le nom de rue de Beaujolais par arrêté préfectoral du 27 avril 1814 (Lazare, ''Dictionnaire des rues de Paris'', 1844, p. 57-58). Cette rue existe encore de nos jours. <br/>
Elle ne doit pas être confondue avec la [[Rue de Beaujolais (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue de Beaujolais]] l'une des six voies ouvertes en juillet 1781 en application d'une lettre patente de Louis XVI du 16 décembre 1779 libérant l'emprise de [[Enclos des Quinze-Vingts|'''l'hospice des Quinze-Vingts''']] <ref><small>Félix et Louis Lazare, ''Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments'', 1844, p. 58.[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200946t/f584.image Lire en ligne.]</small></ref>.
Cette voie ne doit pas être confondue avec la [[Rue de Beaujolais (Paris) Parcelles et habitants Révolution-Empire|rue de Beaujolais]] l'une des six voies ouvertes en juillet 1781 en application d'une lettre patente de Louis XVI du 16 décembre 1779 libérant l'emprise de [[Enclos des Quinze-Vingts|'''l'hospice des Quinze-Vingts''']] au bénéfice de la société Seguin et Cie, prête-nom du duc d'Orléans <ref><small>Félix et Louis Lazare, ''Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments'', 1844, p. 58.[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200946t/f584.image Lire en ligne.]</small></ref>.
 
, devenu rue de Beaujolais, l'une des trois voies entourant les galeries de pierre du Palais-Royal construites entre 1780 et 1788 sur instruction du duc d'Orléans (Lazare, Id., p. 57-58).


==Paroisse au XVIIIe siècle==
==Paroisse au XVIIIe siècle==
Elle est entièrement située sur le territoire de la [[Paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois (Paris 1789)|paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois]]
Le passage est situé sur le territoire de la [[Paroisse Saint-Eustache (Paris 1789)|paroisse Saint-Eustache]]


==Sections (1790-1805)==
==Sections (1790-1805)==
La rue est rattachée à la [[Section Tuileries (Paris 1790)|section des Tuileries ]].
Ce passage est rattachée à la [[Section Butte-des-Moulins (Paris 1790)|section de la Butte-des-Moulins]].


==Arrondissements (1795-1859)==
==Arrondissements (1795-1859)==
Cette rue est insérée dans le 4ème quartier (Tuileries) du [[1er arrondissement (Paris 1795-1859)|1er arrondissement]]. Sous l'Empire, elle part vers l'Ouest de la rue de Chartres pour se terminer rue de Valois.
Ce passage se trouve dans le 6ème Quartier, Palais-Royal, ilot 1 à 3 (AN, F/31/75/22) du [[2e arrondissement (Paris 1795-1859) |2ème Arrdt (ancien)]] <ref><small>. [http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMDUtMDMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIyNjE7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=3780.5%2C2476%2C0.1583198707592892&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire en ligne]</small>]</ref>. Sous la Restauration, la rue de Beaujolais, longue de 128 m, part vers l'Ouest de la rue de Valois-Palais-Royal pour se terminer rue de Montpensier-Palais-Royal.
* Elle borde, par sa rive Nord, l'ilot n°20 (F/31/73/41) du n°2 au n°4, avant un passage vers la rue de Valois <ref><small>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMTAtMzAiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxOTM7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=B&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=4401.92495278099%2C2661.3284119342056%2C0.5464527825730251&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire de l'ilot 20].</small></ref>.
* Rive Nord, du n°2 au n°20,
* Elle borde par sa rive Sud, l'ilot 22 (F/31/73/42) du n°1 au n°5 <ref><small>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMTAtMzAiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjIxOTQ7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=4303.416666666668%2C3544.083333333333%2C0.48&uielem_zoom=0 Voir le plan parcellaire de l'ilot 22].</small></ref>.
* Rive Sud, du n°1 au n°13.


==Notes et références==
==Notes et références==


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Version du 3 novembre 2019 à 18:31

Historique

Les passages de Beaujolais, de Montpensier et de Valois sont créés sur instruction de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, alors duc de Chartres (duc d'Orléans en 1786 à la mort de son père, futur Philippe-Égalité), propriétaire du Palais-Royal, dans le cadre d'un réaménagement du jardin du Palais commencé subrepticement en 1781, terminé en avril 1784 et finalement approuvé a posteriori par lettre patente du 13 août 1784 [1].

Le duc de Chartres s'est en effet lancé dans une vaste opération de promotion immobilière destinée à lui apporter d'mportantes ressources financières permettant de rembourser ses nombreuses dettes. Son projet consiste à créer à l'intérieur du périmètre de son palais et sur trois côtés du jardin, une galerie marchande abritant derrière 180 arcades plus de 200 boutiques. Chaque arcade donne accès à 3 étages loués avec la boutique et souvent sous-loués par le locataire principal (Gravure dans Champier, op. cit, p. 425). L'espace compris entre les façades du palais anciennement sur jardin et l'ensemble des façades arrière des galeries de pierre forme ces trois passages perpendiculaires ouverts sur le réseau de voirie qui entoure le palais :
- A l'Ouest la rue de Richelieu par le passage de Montpensier,
- au Nord la rue Neuve-des-Petits-Champs par le passage de beaujolais,
- au Sud-Est la rue Saint-Honoré par le passage de Valois.

En 1788, Prévost dans sa description du Palais-Royal, assure que ces voies ne sont pas encore nommées. [2].

Le passage de Beaujolais est ainsi nommé en l'honneur de Louis-Charles d'Orléans (1779-1808), comte de Beaujolais, quatrième fils de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans. Elle prend le nom de rue d'Arcole par arrêté de l'administration centrale du département de la Seine du 12 thermidor an VI et prend le nom de rue de Beaujolais par arrêté préfectoral du 27 avril 1814 (Lazare, Dictionnaire des rues de Paris, 1844, p. 57-58). Cette rue existe encore de nos jours.
Cette voie ne doit pas être confondue avec la rue de Beaujolais l'une des six voies ouvertes en juillet 1781 en application d'une lettre patente de Louis XVI du 16 décembre 1779 libérant l'emprise de l'hospice des Quinze-Vingts au bénéfice de la société Seguin et Cie, prête-nom du duc d'Orléans [3].

Paroisse au XVIIIe siècle

Le passage est situé sur le territoire de la paroisse Saint-Eustache

Sections (1790-1805)

Ce passage est rattachée à la section de la Butte-des-Moulins.

Arrondissements (1795-1859)

Ce passage se trouve dans le 6ème Quartier, Palais-Royal, ilot 1 à 3 (AN, F/31/75/22) du 2ème Arrdt (ancien) [4]. Sous la Restauration, la rue de Beaujolais, longue de 128 m, part vers l'Ouest de la rue de Valois-Palais-Royal pour se terminer rue de Montpensier-Palais-Royal.

  • Rive Nord, du n°2 au n°20,
  • Rive Sud, du n°1 au n°13.

Notes et références

  1. Voir l'essentiel du texte de la lettre patente dans Lazare, Dictionnaire, 1844, p. 57-58 et dans Champier, Le Palais-Royal,..., t. 1, p. 429 avec un plan.
  2. Prévost de Saint-Lucien, Le Provincial, t. 1, Quartier du Louvre, p. 124 Consulter et télécharger sur Google livres)
  3. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844, p. 58.Lire en ligne.
  4. . Voir le plan parcellaire en ligne]